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| ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald | |
| Auteur | Message |
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Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
‹ MESSAGES : 951
‹ PSEUDO : summer child, co.
‹ FACE & CREDITS : Dylan O'Brien, songbird (av) wood spoon (sign)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-cinq ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié depuis trois ans et déjà père.
‹ STATUT DU SANG : Un sang pourpre coule dans ses veines, porteur aussi du fardeau de la consanguinité.
‹ OCCUPATION : Guérisseur à la tête du service diagnostic de l'hôpital magique Günther Bartholomaeus.
‹ SCOLARITÉ : de 2000 à 2008.
‹ ALLÉGEANCE : sa famille avant tout, à sa mère, puis son frère malgré leur distance.
‹ LOCALISATION : Berlin la belle, entre le palais où il réside et l'hôpital où il travaille.
‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
‹ COMPÉTENCES : empathie (1), fraternité (1) & impulsivité (2)
| Sujet: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Lun 29 Aoû - 0:21 | |
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fierce in our veins ft. Luis RosenwaldLukas passa ses mains sur son visage, et jusque dans ses cheveux, les décoiffant. Il avait eu une journée éreintante, et souhaitait se détendre. Il prit des notes lors des transmissions obligatoires de son équipe, donna ses ordre pour les médecins de garde cette nuit, et les laissa, quitta sa blouse pour reprendre sa veste et sortir prendre l'air. Il était tard déjà, et la nuit tombante rafraîchissait l'air. Le jeune médecin fit quelques pas, sentant un besoin courir dans ses veines, et il n'eut pas assez de volonté ce soir pour le refréner. Sachant très bien qu'il allait se maudire et se sentir coupable pour ne pas avoir réussi à tenir sa promesse, Lukas suivit les chemins qu'il avait bien trop souvent empruntés. Il fit le blanc dans son esprit, ne pensant plus à rien, juste à l'agréable ivresse qui commençait déjà à se répandre dans ses veines. Il laissa tout de côté. Sa femme, sa fille, son nom. Il était Lukas, juste Lukas, en manque d'adrénaline, ayant besoin de se retrouver. Il sourit presque lorsqu'il arriva devant l'entrée d'un endroit qu'il connaissait trop bien, et s'apprêta à en pousser la porte quand… « Eh ! Qu'est-ce que tu fais ici ? » L'homme qui vint l'aborder tenait un peu plus du jeune homme. Quelque chose d'élégant dans sa posture, quelque chose en plus que Lukas reconnut aussitôt, car ce quelque chose, il le cachait trop bien. « Pardon ? » demanda-t-il. L'autre lui fit un sourire. « Tu ne me reconnais pas ? On s'est vu y'a quelques temps. D'ailleurs j'aimerais bien qu'on recommence... » Il avança vers Lukas et laissa courir ses doigts sur son torse. Le médecin eut un mouvement de recul. Il ne se souvenait de rien. Et d'un seul coup, une idée le frappa… Il poussa le jeune homme sans lui dire un mot et reprit le chemin du palais. Cette entrevue et ce à quoi il venait de penser avait juste tué toute envie de se laisser aller. L'heure du dîner était déjà passée depuis longtemps lorsqu'il pénétra la demeure, mais il ne prit pas la peine de faire un saut en cuisine pour prendre de quoi manger. Il n'avait pas faim. Il avait une idée qui le démangeait, qui lui retournait l'estomac, qui le mettait en colère sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Alors, parce qu'il savait où se trouvait la personne envers qui il avait des griefs, il oublia son corps pour son traître de coeur et se rendit dans les appartements de son frère. Il en oublia de taper. Il pénétra juste la pièce, comme il avait l'habitude de le faire maintenant, et regarda Luis alors qu'il travaillait sur ses dossiers. Tous les deux travaillaient généralement jusque tard dans la nuit. Lukas le regarda, sentit toute une foule de chose remonter à la surface de son être. Ils s'étaient évité depuis quelque temps, et c'était la première fois que Lukas osait franchir le seul du bureau de Luis depuis cette main abandonnée là où il ne fallait pas. Depuis que Luis l'avait fui. Mais là, il ne parvint pas à y repenser. « Luis tu... » Il n'arrivait pas à poser des mots sur son choc, à demander simplement. « J'ai croisé un homme ce soir. Il m'a dit te connaître. » Il eut un mouvement de ses mains. « Comme ça, tu vois ? Enfin, il m'a pris pour toi alors que… Il a voulu... » Il finit par pencher la tête, froncer les sourcils en un expression choquée et par lâcher « Les hommes aussi, Luis ? Tu ne m'as jamais... » Toutes ces fois où Lukas ne s'était pas senti bien. Toutes ces fois où ces questions l'avaient fait se sentir seul. Alors qu'en réalité, il ne l'étais pas… « Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Il se sentait trahi, en quelque sorte. Toute son adolescence, il l'avait vécu seul. Alors que la plus proche personne qu'il connaissait aurait pu le comprendre et l'aider à passer tout ça. AVENGEDINCHAINS
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| | | Luis Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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‹ PSEUDO : bigbadwolf, lise.
‹ FACE & CREDITS : dylan o'brien / bbw + sign. tumblr/halsey
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans depuis le 14 mai.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 2), leadership (niv. 1), cruauté (niv. 2)
| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Lun 29 Aoû - 1:57 | |
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fierce in our veins ft/Lukas Rosenwald Le brun s’était rendu en ville, aujourd’hui. Il allait devenir fou si il restait enfermé au palais toute la journée. Alors qu’il sentait l’air chargé de Berlin lui caressé le visage, le prince héritier se disait que sa mère devait être ravie de le savoir avocat. Il ne devait jamais quitter le palais pour son travail, puisque la cour de justice s’y trouvait, ainsi que son bureau. Pour se rendre en ville, il était sortit seul. Depuis qu’on avait tenté d’empoisonner sa mère, Luis savait que le reste de sa famille était tout autant une cible que l’impératrice. Car après tout, si elle mourrait, il monterait simplement sur le trône. Dans la logique, il devait mourir aussi. A cette pensée, le sorcier marcha un peu plus vite. Il n’était pas uniquement sorti dans le but de se balader. A vrai dire, le brun devait aussi rencontrer un sorcier dans un bar huppé du côté humain. Ou personne ne les reconnaîtraient. Le rendez-vous se passa sans encombre. Il s’agissait d’un homme qui pouvait avoir des informations sur l’incendie des Freidrich, mais le vieux n’avait rien de très neuf à lui proposer, et Luis était reparti excédé de cette perte de temps. Il avait fait venir un chauffeur pour rentrer au palais, et à peine la porte fut-elle franchie qu’un domestique lui prit sa fine veste, avant de lui annoncer que le dîner allait être servit. Comme tous les jours, il mangea avec sa famille presque au complet. Helmina présidait la table, et lui se trouvait directement à sa droite, alors qu’Aloisia se trouvait à côté de lui, avec Lena à côté de sa mère. En face, la place était vide. Habituellement occupée par son jumeau, personne ne pouvait se décaler pour prendre la place. Liséa était en face d’Aloisia, et Liliana en face de Lena. Le diner fut rapidement ingéré par les membres de la famille Rosenwald, qui attendit que sa matriarche se lève la première pour ensuite quitter la table chacun à leur tour. Luis pris Lena dans ses bras, et la prochaine branche majeure de la famille impériale monta ensemble dans leurs appartements. Sur le chemin, il raconta un peu sa journée à Aloisia, alors que Lena se tenait tranquillement dans les bras de son père. Il alla ensuite la confier à sa bonne pour aller travailler un peu. Aloisia ne semblait pas ravie de voir qu’il la quittait encore, mais le jeune homme était un véritable bourreau de travail. Il entra dans son bureau, posa son téléphone loin de lui, comme toujours, et s’installa à sa chaise.
Deux heures, ou plus, étaient passées quand on pénétra dans son bureau sans frapper. Luis leva la tête, prêt à dire quelque chose quand il se rendit compte qu’il s’agissait de Lukas. « Luis tu... » commença son frère. Luis le dévisagea, se demandant ce qu’il pourrait bien ajouter. « J'ai croisé un homme ce soir. Il m'a dit te connaître. » Lukas semblait perdu, Luis haussa un sourcil, il allait ouvrir la bouche pour poser une question mais Lukas continua. « Comme ça, tu vois ? Enfin, il m'a pris pour toi alors que… Il a voulu... » Il attendit. « Les hommes aussi, Luis ? Tu ne m'as jamais... » Le brun soupira. « Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » Luis s’humecta les lèvres, il ne savait pas trop par ou commencer. « Ca ne m’a jamais sembler être une information essentielle. » Il ne mentait pas, il ne voyait pas en quoi c’était vital de divulguer ce genre d’informations. Il était ce qu’il était, il aimait tous les corps, et ne se fichait pas mal de savoir si il couchait avec un homme ou une femme, chacun pouvait lui apporter son lot de désir, de sensations, de jouissance… Il croisa à nouveau le regard de son frère. Pendant des jours, il avait maudit le sang de ses ancêtres, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Il se demanda combien de Rosenwald avant lui avaient un jour désirés leur frère, ou leur sœur. Combien étaient passé à l’acte ? Il était lui-même le fils de deux cousins, et leur lignée entière reposaient sur les deux enfants Rosenwald qui s’étaient échappés, cent ans auparavant. Leur lignée entière avait démarré par de la consanguinité. Luis s’était perdu dans le regard de son frère, et eut plus de mal à s’en extirper que d’habitude. Mais il le fit, pour regarder la porte derrière lui, comme si il réfléchissait. « C’est aussi une information qui ne doit pas être divulguée. Je me fiche des corps, si je veux trouver ce que je cherche... » Il reposa son regard sur son frère, il se fichait même que celui en face de lui partageait les mêmes traits que lui. Si il voulait trouver ces sensations que dont Lukas lui avait donné un aperçu, il devait s’ouvrir à tout. « Ca change quelque chose, pour toi ? Ma sexualité ? » Il était curieux de savoir, lui tendait une perche sans avoir pu se retenir de le faire. Alors Lukas, est-ce que tu as les mêmes soucis que moi ? C’était ça qu’il voulait savoir. Est-ce que ça t’empêche de dormir, de toucher ta femme ? Le regard de Luis était devenu intense.
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Lun 29 Aoû - 9:42 | |
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fierce in our veins ft. Luis RosenwaldLukas le regarder passer la langue sur ses lèvres et attendit ses mots, qui ne tardèrent pas à briser le silence à peine posé. « Ca ne m’a jamais sembler être une information essentielle. » Lukas, ébahi, ouvrit la bouche pour rétorquer que ça l'était, pour lui. Qu'il se serait senti moins seul et moins à part. Mais sa voix ne lui vint pas, laissant ses regret sur le bout de sa langue, rendant son coeur amer. Son précieux frère si parfait avait le même vice que lui, comment est-ce que cette information ne pouvait pas être essentielle ? Il était plus proche que lui de jamais. Il fouilla dans ses yeux, fouilla pour trouver ce secret que lui-même combattait. Mais Luis interrompit l'échange, fixant ses yeux derrière son cadet. « C’est aussi une information qui ne doit pas être divulguée. Je me fiche des corps, si je veux trouver ce que je cherche... » Perturbé, Lukas pencha la tête, il voulait le comprendre. Luis était secoué par une quête que Lukas cherchait à apercevoir. Lukas lui, c'était pour noyer quelque chose qu'il se perdait dans ces frasques. Encore une fois, ils étaient tout les deux diamétralement opposés. « Ca change quelque chose, pour toi ? Ma sexualité ?- Bien sûr que oui ! » Lukas eut un geste vague des mains, écrasé par ces années d'ignorance.Il s'était tellement senti loin de Luis depuis sa puberté, différent, comme un fossé que sa propre sexualité avait creusé plus encore. C'était peut-être aussi de sa faute, à n'avoir jamais osé aborder le sujet avec son jumeau, à n'avoir jamais osé relever le voile pudique qu'il posait sur tout cela. L'éducation trop policée qu'il avait reçue l'avait forcé à taire ces goûts honteux et jamais, jamais il ne les évoquait. En réalité, Luis le connaissait mieux que l'inverse : lui n'avait jamais eu besoin que Lukas lui dise pour savoir. « C'e… C'est important pour moi, parce que je t'ai toujours... » Il haussa les épaules. Luis, malgré ses nombreuses frasques, il l'avait toujours considéré comme plus viable que lui-même. Moins vicieux. Portant moins de tares que lui. C'était étrange de se rendre compte qu'ils auraient pu combattre tout cela tout les deux, alors que Lukas traversait une sorte de désert. « Tu n'as pas idée de la solitude que j'ai vécu, Luis. De la culpabilité que je ressens d'être comme je suis, depuis des années. De... » Il chercha à accrocher son regard, alors que l'une de ses mains allant desserrer cette cravate qui l'étouffait. « De la façon dont je te regardais. » Pandore s'agita, et il n'alla pas plus dans cette voie, la sentant savonneuse et propice aux dérapages incontrôlés. Il eut un rire sans joie. « Luis, tu as toujours été parfait, et je me rends compte qu'au lieu de te détester pour ça, j'aurais pu me sentir plus proche que personne ne l'a jamais été. » C'était sans doute le regret le plus amer qu'il éprouvait maintenant : adolescent, ils s'était éloignés, et en grande partie à cause du lot d'ennuis qu'apportèrent leurs sexualités. Dix ans. Dix ans qu'il le détestait pour être capable d'être avec les femmes, et de l'oublier. AVENGEDINCHAINS
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| | | Luis Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans depuis le 14 mai.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Lun 29 Aoû - 12:24 | |
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fierce in our veins ft/Lukas Rosenwald « Bien sur que oui ! » Répondit son frère, sans attendre, d’un ton indigné. Luis resta interdit pendant quelques secondes, en le regardant sans le voir. Il ne voyait pas en quoi cette information devait être capitale pour son frère. Il aimait les hommes, et les femmes, et alors quoi ? Et puis il était surpris que son frère ne l’ait pas découvert avant, alors qu’il ne se cachait que si peu. « C'e… C'est important pour moi, parce que je t'ai toujours... » Luis ne dit rien, craintif de briser cet instant où, peut être, Lukas allait déclencher une vague d’audace pour alimenter son nouveau fantasme. Il retenait presque sa respiration, se forçant à rester assis car le meuble en bois de rose protégeait au moins ses ardeurs de briser toute relation entre lui et son jumeau. « Tu n'as pas idée de la solitude que j'ai vécu, Luis. De la culpabilité que je ressens d'être comme je suis, depuis des années. De... » Luis soupira, relâchant la tension accumulée dans son corps et dans ses muscles. Il déglutit doucement et ferma le dossier sur lequel il était occupé. Quand Lukas le graciait de sa présence, il ne pouvait se concentrer sur autre chose que lui. Ce corps si proche, et qui ne pourrait jamais lui appartenir. Quel égoïste, il avait déjà le même à lui tout seul ! Pourquoi voulait-il la copie parfaite de son propre corps ? Quelle folie, pensa-t-il encore une fois. « De la façon dont je te regardais. » Luis leva les yeux, Lukas avait desserré sa cravate, et leurs regards se heurtèrent sans commune mesure jusqu’à présent. Un courant électrique passa dans le corps de l’ainé, qui dût retenir sa langue de ne pas glisser sur sa lèvre dans une attitude carnassière qu’il avait toujours face à ceux qu’il désirait. Un rire jaune agita le corps de son autre, ce qui renfrogna l’héritier. « Luis, tu as toujours été parfait, et je me rends compte qu'au lieu de te détester pour ça, j'aurais pu me sentir plus proche que personne ne l'a jamais été. » Boum, un poids s’écroula, partant du fond de sa gorge, il écorcha son cœur au passage avant de se poser au fond de son estomac, laissant un goût amer sur sa langue, comme si il allait vomir ses sentiments, des sentiments qu’il ne se savait pas éprouver et qu’il aurait véritablement voulu dégueuler ailleurs, parce qu’au moins, il en serait débarrasser. Quel fou, d’avoir cherché longtemps l’être qui lui ferait ressentir ça. C’était une douleur inimaginable, et Luis aurait encore préféré qu’on lui arrache un bras, une jambe, le cœur même. Son regard devait forcément l’exprimer, il le posa à nouveau sur la couverture du dossier désormais clos, et inspira doucement, pour se refaire un masque d’indifférence. Une fois fait, il leva à nouveau les yeux sur lui. « Et bien voilà, tu sais maintenant. Je ne suis pas parfait. Je désire tout ce que je ne peux pas avoir, je suis infidèle, je fais des erreurs. » Il parlait doucement, d’une voix basse. « Je ne suis qu’un homme Lukas, pas l’un des dieux. » Même si le peuple devait le croire, le peuple devait croire qu’il était l’élu de la Rose, l’un de ses lointain fils, mais lui n’était pas un homme pieux. Il n’y croyait pas, la religion était une explication facile à la prise de pouvoir de sa famille, et il ne disait rien uniquement parce qu’il y trouvait son compte. « Et tu n’as pas à avoir honte d’être ce que tu es, frère. » Il appuya sur ce mot, comme pour se convaincre que ses désirs étaient contre nature, mauvais. Et pourtant, son corps n’y répondit pas. Il se leva, s’approcha de Lukas et… S’arrêta, ne sachant quoi faire de ses mains, il les laissa pendre à ses flancs, lui donnant l’impression qu’elles étaient tout à fait inutiles. « Ca n’a aucune importance, et ça ne change rien entre nous. Pourquoi mon attirance envers les hommes devrait changer quelque chose entre nous, Lukas ? Dis moi. » Il le mettait au défi de détruire ses sentiments, ou de les renforcer. Il espérait presque que Lukas piétine son cœur, parce qu’il désirait plus que tout faire taire cette tare qu’il imputait à la consanguinité de son sang. Il voulait être le seul à ressentir ça, mais Lukas ne le repoussait pas, ne disait rien contre des sentiments qui naissaient au fond de sa poitrine. C’était douloureux de les y laisser, lui qui ne regardait même plus sa femme, ni aucune autre femme, ni aucun autre homme, depuis quelques jours.
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| | | Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Lun 29 Aoû - 15:26 | |
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fierce in our veins ft. Luis RosenwaldLe dossier sur lequel travaillait Luis avait été fermé, l'intensité de leur regard avait donné au cadet l'envie de se taire et de déguerpir sous peine de faire une énorme erreur. Luis baissa les yeux quelques secondes avant de les remonter de nouveau. L'expression plus neutre que jamais, blessante d'indifférence. Lukas voulait le secouer. Le mettre en colère. Lui donner ne serait-ce qu'un peu de tout ce qui s'agitait en lui, tout le temps.. Le rendre confus, blessé, tout, mais pas cette indifférence alors que lui ressentait tout à fleur de peau. « Et bien voilà, tu sais maintenant. Je ne suis pas parfait. Je désire tout ce que je ne peux pas avoir, je suis infidèle, je fais des erreurs. » Sa fichue voix calme, presque douce, celle qu'il utilisait sans arrêt, si maître de lui. Lukas lui enviait cette propension à garder son sang-froid, lui qui ne savait le faire que lorsque l'urgence d'une vie à sauver le presser. « Je ne suis qu’un homme Lukas, pas l’un des dieux. » Lukas roula des yeux, mordilla sa lèvre. Oui, plus jeune, il l'avait porté aux nues, de cet amour crédule et naïf dotn les enfants sont les ambassadeurs, mais maintenant… Oui, il savait qu'il n'était pas parfait. Il savait juste aussi qu'il restait, avec ce calme, sa rigueur, ses attitudes, une sorte de modèle à imiter. « Et tu n’as pas à avoir honte d’être ce que tu es, frère. » Frère.Lukas inspira lourdement : comment ne pas avoir honte ? Dans cette société au carcan si épais, on pouvait pardonner une incartade, mais pas si elle se faisait dans les mauvais bras. Alors, un amour contre-nature, comment pouvoir ne serait-ce qu'y penser sans avoir envie de l'étouffer, de peur qu'il soit vu, de peur d'être rejeté ? Luis se leva, vint vers lui, proche, sans pour autant le toucher. Douloureusement loin. « Ca n’a aucune importance, et ça ne change rien entre nous. Pourquoi mon attirance envers les hommes devrait changer quelque chose entre nous, Lukas ? Dis moi. » Lukas eut un mouvement de recul face à son frère, refusant de croiser son regard. Il avala difficilement sa salive, à court de mots, l'esprit en ébullition. Que devait-il répondre ? Le cadet papillonna des yeux, tic qu'il avait depuis l'enfance lorsqu'il se trouvé gêné. « Tu.. tu serais un peu plus comme moi. » Qu'elle était puérile, cette réponse, digne de ce cadet qu'il était toujours. Il haussa les épaules, l'une de ses mains allant nerveusement se gratter le cou. « Je… J'aurais pu venir te parler quand... » Quand ça n'allait pas. Quand il s'était posé des tas questions. Peut-être qu'il ne l'aurait pas fait, la distance s'était déjà installée, mais qui sait ? S'il avait partagé ce secret, le même secret, avec son frère, peut-être qu'il se serait senti compris, et qu'il aurait ignoré tous les autres qui approchaient Luis. Leur lien n'aurait pas été cassé. Peut-être qu'il aurait été moins jaloux, car plus sûr de leur relation, peut-être. Une foule de peut-êtres. Peut-être aussi qu'ils auraient pu avoir un autre secret, dans lequel personne ne pourrait s'immiscer. Pas même leurs femmes. Lukas secoua la tête pour s'empêcher d'y penser. Sans y faire attention, il s'humidifia les lèvres, les mordilla. « On aurait été plus proches, tu ne crois pas? » Parce que c'était ça, ce qui l'avait fait souffrir, d'être loin de lui et de ne pas savoir comment l'approcher alors qu'il avait tout ça dans le coeur. De ne pas savoir si son frère était ne serait-ce qu'un peu tordu, lui aussi. AVENGEDINCHAINS
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Lun 29 Aoû - 18:31 | |
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fierce in our veins ft/Lukas Rosenwald Les pieds glissent contre le plancher vernis du grand bureau, une certaine appréhension, une plus certaine nervosité, encore, se lisait sur les traits du cadet. Distance, encore. Il l’instaurait toujours, sans relâche. Parfois en affichant une crainte certaine, souvent en affichant un dégout résolu. Luis le dévisageait mais ne dit rien, alors que la parole était accordée à Lukas. « Tu.. tu serais un peu plus comme moi. » Il se gratta la nuque, balbutia, sa nervosité était évidente. Luis la détesta instantanément, tout autant qu’il l’adorait. Lukas se perdait face à lui, toujours. Il n’avait pas cette constance qu’il essayait d’afficher en public. Avec Luis, il y croyait, Lukas était lui. Le vrai lui. Il aima tout de suite cette constatation, sentit son cœur se nouer encore une fois, et fit encore un mouvement vers lui. Imperceptible, pour ne pas l’effrayer, au départ. « Je… J'aurais pu venir te parler quand... » « Quand ? » souffla Luis, sans même être persuadé que son souffle eut été entendu par son interlocuteur. Le brun observait sa proie avec délice, mais tout en tentant de réfréner ce sourire carnassier. Lukas se mordilla les lèvres, les rougissant au passage. Luis avait le regard posé sur ses dents, puis ses lèvres, il les observa un temps, vit qu’elles reprenaient leur couleur initiale trop rapidement, et voulu essayer à son tour de les rougir. En miroir, il ne put réprimer sa langue qui glissa contre sa lèvre inférieure, alors que son regard remontait à cette ambre qui lui semblait désormais si différente de la sienne. « On aurait été plus proches, tu ne crois pas? » Luis avança d’un pas, sans y faire attention. Derrière Lukas : une bibliothèque où se trouvait d’anciens textes de lois, et des livres d’histoire allemande et européenne. Il se fichait, en fait, du décor. Son attention était captée, entièrement, par l’être qui se trouvait en face de lui, et qui l’attirait comme le soleil attirait les papillons. Inlassablement, sans lui laisser de répits, brisant et recollant un cœur qui découvrait avec amertume ce que c’était de ressentir, de vraiment ressentir. Luis resta immobile, il cligna des paupières une fois trop rapidement, fronça très brièvement les narines, et répondit finalement. « Tu ne te serais pas éloigné de moi, si tu avais su que j’aimais aussi les hommes ? » Un battement de cœur trop rapide, une dose d’adrénaline envoyée dans tout son corps et son corps était parcouru de chair de poule, faisant même se relever les petits cheveux dans sa nuque. « Je ne te crois pas. » Il le regarda. « C’est absurde. » Ajouta-t-il. Il ne réfléchissait plus à ce qu’il disait. « Je ne t’ai jamais jugé sur ton orientation sexuelle, pourquoi tu me juges moi ? Pourquoi c’est important ? Qu’est-ce que ça CHANGE. » Sa voix s’était exceptionnellement élevée, lui qui ne criait jamais, avait atteint un volume sonore qu’il ne se connaissait pas. Il se tut directement après, surpris de sa propre voix et à quel point il pouvait la faire porter. Même en colère contre Lena ou contre n’importe qui, Luis n’avait jamais levé le ton. Lukas le changeait, le perturbait, Luis voulait hurler désormais. Faire sortir tout ça, que Lukas l’aide ou non, il voulait comprendre. Pourquoi est-ce qu’il ressentait ça ? Pourquoi est-ce qu’il était si anormal, si tordu à l’intérieur. Pourquoi Lukas avait une telle emprise sur lui ?
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| | | Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
‹ MESSAGES : 951
‹ PSEUDO : summer child, co.
‹ FACE & CREDITS : Dylan O'Brien, songbird (av) wood spoon (sign)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-cinq ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié depuis trois ans et déjà père.
‹ STATUT DU SANG : Un sang pourpre coule dans ses veines, porteur aussi du fardeau de la consanguinité.
‹ OCCUPATION : Guérisseur à la tête du service diagnostic de l'hôpital magique Günther Bartholomaeus.
‹ SCOLARITÉ : de 2000 à 2008.
‹ ALLÉGEANCE : sa famille avant tout, à sa mère, puis son frère malgré leur distance.
‹ LOCALISATION : Berlin la belle, entre le palais où il réside et l'hôpital où il travaille.
‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
‹ COMPÉTENCES : empathie (1), fraternité (1) & impulsivité (2)
| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Lun 29 Aoû - 22:53 | |
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fierce in our veins ft. Luis RosenwaldLuis avait cette expression sur le visage, l'air dominateur du chasseur et cela se confirma lorsqu'il fit un pas de plus vers son cadet. Lukas recula d'instinct, encore, les yeux attirés par les lèvres que Luis avait humidifiées, puis roulèrent s'accrocher ailleurs aussitôt qu'il s'en rendit compte. Gardant néanmoins dans son champs de vision les imperceptibles mouvements des traits de son frère, qui s'exprimaient. Chose rare et précieuse de voire ces petits gestes de son visage, perceptibles uniquement parce qu'ils étaient près l'un de l'autre, de cette proximité douloureuse qui donne envie de tendre la main en même temps qu'une envie de s'enfuir. « Tu ne te serais pas éloigné de moi, si tu avais su que j’aimais aussi les hommes ?- Je sais pas. Moins. Peut-être. » il avait répondu rapidement, à la manière d'un enfant pris en faute qui cherche automatiquement des excuses. « Je ne te crois pas. C’est absurde. » Luis le regardait, et Lukas se sentait petit, avec une furieuse envie de disparaître mais, hypnotisé par les ambres de son frère posées dans les siennes, il était incapable de bouger. Admirant les émotions qui s'y déployaient, la façon dont Luis s'y perdait. Enfin. Et il hurla. Se décomposa. Luis, le tranquille Luis qui jamais ne prononçait un mot plus haut que l'autre. « Je ne t’ai jamais jugé sur ton orientation sexuelle, pourquoi tu me juges moi ? Pourquoi c’est important ? Qu’est-ce que ça CHANGE. » Lukas ne bougea plus. Resta immobile et silencieux à le regarder. Une œuvre d'art éphémère d'émotions sur un visage qui n'en avait jamais été le théâtre. Puis lâcha, laconique, irréfléchi et illogique : « Ca. C'est ça, ce que ça change. » Il osa avancer sa main pour la loger dans le creux de son cou. Ses doigts trouvèrent un pouls, rapide, lourd. « Tu es en colère? » Même si Luis l'étais, même si Lukas les détestait, il savait que cette colère était différente. Il le voyait, parce que Luis était différent. Luis était secoué par autre chose, quelque chose qu'il fallait faire ressortir, parce que c'était là. Lukas ne savait pas quoi, mais il voulait la déterrer. Curiosité maladive et qu'il ne pouvait retenir, parce que cette chose, elle lui montrait Luis comme jamais il ne l'avait vu, et, alors qu'il avait cru son frère insensible, alors qu'il avait cru qu'il ne comptait plus à ses yeux, alors qu'il avait interprété ses silences comme autant de marques d'indifférence à son égard, il avait besoin de savoir. Besoin que Luis remonte tout ça à la surface de son être, même s'il avait la colère la plus redoutable de sa vie. « Hurle, si tu veux. »Fasciné, ses doigts tâtaient encore le pouls de son cou, sur l'artère où le sang pulsait avec puissance. « Toi aussi, hein? » souffla-t-il. Il voulait savoir, si ce qu'il avait envie de hurler était la même chose que Lukas tentait de faire taire depuis trop longtemps, si, ce soir, ils avaient trouvé la clef pour la libérer ensemble. AVENGEDINCHAINS
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| | | Luis Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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‹ PSEUDO : bigbadwolf, lise.
‹ FACE & CREDITS : dylan o'brien / bbw + sign. tumblr/halsey
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans depuis le 14 mai.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 2), leadership (niv. 1), cruauté (niv. 2)
| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Mar 30 Aoû - 1:00 | |
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fierce in our veins ft/Lukas Rosenwald « Je sais pas. Moins. Peut-être. » Avoua son frère, sans certitude. Evidemment, Luis n’y croyait pas. Il trouvait ça absurde et il ne se gêna pas pour le lui faire savoir. Lukas avait encore reculé sous l’impulsion indirecte de son frère, qui avançait vers lui. Lukas le poussait à bout, et n’y tenant plus, les émotions déchirant ce masque d’indifférence qu’il s’était construit au fil des années – avec lequel il était pratiquement né – il cria. Il avait le sentiment que sa propre voix faisait trembler les murs, mais c’était juste qu’il n’avait littéralement jamais crié de sa vie. C’était la première fois, et c’était contre son double. « Ca. C'est ça, ce que ça change. » Luis ne comprit pas, il fulminait trop pour ça. Lukas glissa sa main dans son cou, et Luis fut partagé entre l’envie de s’enfuir, et le besoin de rester pour en profiter. La seconde option remporta sa brève bataille interne, et il ne bougea pas, même si la colère émanait toujours de son corps. « Tu es en colère? » Il jeta un regard noir à son frère, sans détour, sans se cacher. Comme si ça se ne voyait pas déjà assez. Il avait voulu le pousser lui, à bout, mais c’était Luis qui s’était perdu. Depuis des jours, il avait cette colère contre le monde entier qui remontait à son rythme au sein de son hôte. Et Lukas n’avait qu’allumer le brasier qui consumait son magnifique sang froid. « Hurle, si tu veux. » Il inspira longuement. Non. Non il ne se laisserait pas avoir, Luis tenta de se calmer, alors qu’il sentait Lukas bouger ses doigts contre un point précis de son cou. Sa confiance le força à ne pas bouger, alors que si n’importe qui d’autre le touchait là, il s’éloignerait. Cette zone était fragile, il n’aimait pas qu’on y touche. « Toi aussi, hein? » Encore une fois, quelque chose disjoncta. Luis repoussa le bras de son frère presque avec violence, et le poussa contre le mur derrière lui, ou plutôt l’étagère contre le mur, celle qui contenait tous les livres. Une main sur son épaule, il se surprenait lui-même d’en arriver là. « Moi aussi quoi, Lukas ? Dis-le. Exprime-toi ! » Jamais il n’admettrait à voix haute son attirance, et alors que leurs corps étaient plus proches que jamais, depuis des années, Luis se sentait plus calme, mais aussi plus fiévreux, plus ardent de ce désir qui le consumait à chaque seconde qui passait. Il glissa le regard sur la bouche de son frère, juste une seconde, puis le remonta sur son parfait visage, que toutes leurs différences rendaient plus beau que lui. Il lâcha doucement son frère, mais ne s’éloigna pas. Sa colère s’était calmée, il se rendait compte qu’il allait trop loin, qu’il ne devait pas… « Qu’est-ce que tu m’as fais… ? » souffla-t-il plus pour lui-même que pour son autre. Il ne savait même pas, d’ailleurs, si Lukas l’avait entendu, mais au vu de leur proximité, il l’avait probablement entendu. Le brun devait se refaire une contenance, il voulait s’éloigner, ne fit qu’un léger pas en arrière. Avant de reculer un peu plus, mais il bloquait toujours Lukas contre cette étagère, Lukas n’avait assez de place que pour s’en échapper par les côtés, ou se décoller au moins le dos des reliures des anciens livres qui se trouvaient derrière lui.
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| | | Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Mar 30 Aoû - 11:42 | |
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fierce in our veins ft. Luis RosenwaldLuis le tuait du regard, furieux, mais ne bougeait pas sous les doigts de son frère. Le laissait faire alors que cette tension étrange et frustrante s'installait, qui ne demandait qu'à exploser. Ce qu'elle fit, lorsque Luis repoussa son bras, un peu trop brutalement et le colla à la bibliothèque derrière lui. Lukas ne se rendit comptre d'en être aussi près lorsque les vieilles reliures des gros recueils de lois s'imprimèrent dans son dos. Il souffla un peu sa douleur, mais Luis lui disait déjà :« Moi aussi quoi, Lukas ? Dis-le. Exprime-toi ! » Lukas ne répondit rien, parce qu'il était trop occupé à regarder son aîné, se plonger dans le bouillon d'émotions qui passaient dans ses yeux, ses yeux qui se baissèrent une seconde sur la bouche de Lukas avant de remonter. Le cadet eut les yeux qui s'agrandirent, signe que les pupilles se dilatèrent, il s'oublia. Immobile, Lukas le laissa faire, resta là alors qu'il relâchait la pression de sa main sur son épaule. « Qu’est-ce que tu m’as fais… ? » Lorsque Lukas inspira profondément, il lui sembla que c'était le souffle de Luis qui entrait dans ses poumons, brûlant sa gorge au passage. Et même s'il manquait d'air, ça ne le dérangeait absolument pas. « Ce que tu m'as fait depuis des années. » lui répondit-il du même ton .Ca le démangeait de le toucher à nouveau, mais il n'avait pas envie que Luis le repousse à nouveau, la blessure un peu plus douloureuse à son coeur qu'ailleurs. Est-ce qu'il en serait capable, lui, de s'en aller ? Pas maintenant. La fuite, il aurait dû la prendre avant de se trouver piégé dans son regard, bien plus étroitement que contre cette bibliothèque. Il n'aurait pas dû, ils étaient allés trop loin, et tout était en train de débordait de son être pour se poser là, dans le mince espace entre leurs deux corps. Trop tard pour nier tout ce qu'il ressentait, puisque tout se lisait, avec beaucoup plus de clarté que les lois reportés dans les recueils dans son dos. Pourquoi Luis avait besoin qu'il pose des mots, ces mots si crus, qui ne servaient qu'à donner un peu plus de réalité à l'interdit. « Tu as vraiment envie que je le dise ? Tout ce que je ressens et tout ce dont j'ai envie. » Il baissa la tête, par un automatisme timide. Ferma les yeux pour lutter un peu contre ce coeur au bord des lèvres qui l'empêchait de penser clairement. Ou peut-être était-ce l'ivresse de ce peut-être qui pourrait devenir plus qu'une hypothèse. « J'ai aucune envie que tu m'en veuilles d'avoir ça… dans le coeur… » Et c'est un peu plus vulnérable que d'habitude qu'il remonta les yeux pour les replonger dans les siens, mordre ses lèvres, froncer dans ses sourcils. « Tu m'en veux ? Moi je t'en ai voulu. De n'avoir rien vu et de me laisser. Je t'en voudrais pas, si tu me détestes. » ajouta-t-il avec un petit sourire. AVENGEDINCHAINS
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| | | Luis Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Mar 30 Aoû - 12:12 | |
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fierce in our veins ft/Lukas Rosenwald « Ce que tu m'as fait depuis des années. » Encore une fois, l’estomac de Luis se noua douloureusement, il se remercia mentalement de n’avoir avalé que peu de choses ce soir-là. Le brun dévisagea son frère dans un air d’incompréhension le plus total. Il ne savait plus se cacher, même si il essayait inlassablement. Luis était un homme dirigé par ses désirs, il les écoutait parce qu’ils n’étaient pas nombreux. A défaut d’avoir des émotions, il désirait ardemment certaines choses, certaines personnes : le pouvoir, et des amants, des maîtresses… Un fils aussi, qu’il voulait d’Aloisia, et qui était la raison pour laquelle il ne pouvait plus s’écarter d’elle, désormais, jusqu’à ce que son ventre s’arrondisse à nouveau. « Tu as vraiment envie que je le dise ? Tout ce que je ressens et tout ce dont j'ai envie. » Lukas baissa la tête, Luis fut tenté de reculer, mais c’était comme si ses pieds étaient enfoncés dans le sol, collés au plancher, l’empêchant de bouger plus. Il regardait son frère être sous l’emprise de quelque chose. La même tare que lui ? Il n’était pas sur de comprendre, ne comprenait même pas totalement ce qui se jouait en lui, alors en son cadet… « Oui. » Ca lui échappa, avant que Lukas ne rouvre la bouche. « J'ai aucune envie que tu m'en veuilles d'avoir ça… dans le coeur… » Avoir ça quoi ? Luis ne comprenait pas les sous entendu, pas dans ce genre de situation. Il fallait qu’on lui dise les choses clairement. « Tu m'en veux ? Moi je t'en ai voulu. De n'avoir rien vu et de me laisser. Je t'en voudrais pas, si tu me détestes. » Et Lukas eut un affreux sourire, presque satisfait de lui dire ça. Que voulait-il de lui ? C’était presque comme si Lukas voulait que Luis le blesse, comme si il voulait qu’il le plaque contre cette bibliothèque encore une fois, et qu’il lui fasse mal. Il ne comprenait pas ce qui s’échappait de son frère en cet instant, et une légère grimace d’incompréhension tordit ses traits. « Je ne te déteste pas Lukas. » Comment pourrait-il, alors que son cœur se gonflait d’émotions à son contact ? Il sentit son cœur battre la chamade, mais sa colère se calmait de plus en plus. A quoi bon s’énerver ? Il était pris dans ses filets de toute manière, et la seule manière d’y échapper était encore de s’éloigner, de le laisser partir, de ne plus le croiser dans les couloirs. De travailler tard, pour éviter de le voir à table, le soir. De rester dans ses appartements, ou partir tôt en ville pour ne pas le croiser. « Non. » Il repensa à son oui, il ne devait pas savoir, il ne fallait pas alimenter cet espoir fou que sa tare était partagée. « Non, je ne veux pas savoir. Il n’y a rien à savoir. » son regard balaya le corps de son frère, un corps qui l’appelait, contre lequel il voulait se coller tout entier. Il reprit contenance, un peu, le prince héritier s’exprima plus que Luis, le jumeau. « Je n’ai rien vu parce qu’il n’y avait rien à voir. » C’était ferme, comme un ordre exprimé envers son autre. Si proche, mais si loin de succomber. Pourtant il était toujours sur le fil, prêt à basculer d’un côté ou de l’autre. Il ne faudrait qu’une impulsion, que quelques mots, pour le pousser à nouveau dans ses retranchements, pour le faire céder. Luis le sentait, mais il tenta de le camoufler. Seulement voilà, seuls ceux qui savent comment ressentir, savent comment se cacher. Et Luis était un novice en la matière.
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| | | Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Mar 30 Aoû - 17:18 | |
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fierce in our veins ft. Luis Rosenwald« Je ne te déteste pas Lukas. » Soulagement ou… Lukas était déçu d'un seul coup. Remarquait qu'il y avait quelque chose qui changeait. Qu'un voile se remettait, pudique, sur ce qu'avait vu le cadet, sur ce qui avait échappé à Luis lorsque le « Oui » avait été lâché. Il pencha la tête, dans l’espoir vain de retrouver l'océan d'émotions qui avait baigné les yeux de son double. « Non. » Lukas s'immobilisa. Il aurait voulu ne jamais entendre la suite, mais Luis ne l'épargna pas. « Non, je ne veux pas savoir. Il n’y a rien à savoir. » Un rejet. Pur et simple. Celui qu'il redoutait depuis de trop longues années. Celui auquel il n'aurait jamais dû s'exposer. La façon dont Luis le regarda une dernière fois lui fit mal, et Lukas accusa de nouveau le coup lorsque son frère confirma : « Je n’ai rien vu parce qu’il n’y avait rien à voir. » Son ton était froid, détaché, un ton qu'il n'employait jamais avec lui. Elle était là, la réponse que Lukas cherchait chez son aîné. Son dégoût, peut-être, caché derrière la voix calme de Luis. Une douche froide, une douloureuse chute, et le besoin de partir, se mettre à l'abri après s'être exposé aussi longtemps. Il resta interdit, détacha son regard de Luis pour le baisser à ses pieds, papillonna des yeux avant de les fermer. Jamais, jamais il n'aurait dû lui en parler, il en avait trop dit, et le voilà avec cette plaie plus béante que les autres alors qu'il s'en était tellement protégé… Il serra les poings d'impuissance, et releva la tête. Sans regarder son frère et fixant son attention au-dessus de son épaule. Essayant de ne rien exprimer, malgré l'énorme boule dans sa gorge qui ne voulait pas passer et la détresse qui hurlait dans son être. « Oui, tu as raison, il n'y a rien à dire. Rien à voir. Rien. » Il serra la mâchoire, se détacha de cette foutue bibliothèque et se débrouilla pour dépasser Luis sans le toucher. Surtout sans le toucher. « On a toujours été étrangers l'un à l'autre, de toute façon, non ? » C'était faux, même s'il voulait y croire. Il voulait le mettre en colère, lui faire mal autant qu'il saignait, se venger. Il n'arrivait pas à supporter l'idée qu'il était le seul à souffrir. Le pousser à bout, juste pour revoir ce qu'il y avait dans ses pupilles, ça ne pouvait pas disparaître comme ça, si ? Est-ce qu'il s'était trompé ? « Nous ne faisons que vivre l'un à côté de l'autre, donc… Il n'y a rien, tu as raison. » Il haussa les épaules en essayant de se montrer nonchalant, mais Lukas ne parvenait jamais à simuler. Pas avec Luis, surtout pas quand il avait cette envie de vomir et d'oublier. Et il s'était tellement empêtré dans son explosion d'espoir qu'il n'arrivait même plus à nier son amour contre-nature. « Je crois que je vais te laisser. Bonne nuit, pardon du dérangement. » En quelques pas, il fut à la porte qu'il s'apprêta à passer, sans se retourner. AVENGEDINCHAINS
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| | | Luis Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Mar 30 Aoû - 17:38 | |
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fierce in our veins ft/Lukas Rosenwald Apparemment, les paroles de l’ainé avaient fait mouche. Le cadet baissa son regard, et quelque chose dans les tripes du prince s’agita. Il serra les dents, en colère contre son propre corps qui le trahissait et n’écoutait pas sa raison. Il désirait le prendre dans ses bras, le rassurer, lui dire qu’il mentait pour leur propre bien mais n’en fit rien. Il devait résister, en sa qualité de prince héritier il devait montrer l’exemple, toujours, et à son frère en premier. Les appels cruels de la chaire devaient être ignorés, surtout lorsqu’ils concernaient celui dont il était biologiquement le plus proche. Le prince regarda son frère relever le regard, s’attendant à ce que ses iris se plongent à nouveau dans les siennes, mais ce ne fut pas le cas. Lukas posa son regard ailleurs, quelque part derrière lui. « Oui, tu as raison, il n'y a rien à dire. Rien à voir. Rien. » Il sentit une déchirure presque physique quelque part où était censé se situer son corps. Comme un pincement, une douleur immonde qu’il voulait réprimer et qui lui donna la nausée. Luis résista, n’afficha pas d’émotions sur son visage, ou si peu. Lukas s’échappa de son emprise, sans l’effleurer. Il se fit petit pour pouvoir s’échapper sur les côtés, puis se tourna vers lui, alors que Luis en faisait autant. « On a toujours été étrangers l'un à l'autre, de toute façon, non ? » Oui. Ca faisait encore plus mal que de savoir que c’était vrai, ils n’avaient pas toujours été des étrangers l’un pour l’autre, mais l’étaient rapidement devenus. Luis eut de plus en plus de mal à dissimuler sa peine dans son regard. Son cœur saignait, et ça faisait un mal de chien. Un mal que le fou qu’il était avait chercher à éprouver, et c’était la première chose de sa vie qu’il regrettait. « Nous ne faisons que vivre l'un à côté de l'autre, donc… Il n'y a rien, tu as raison. » Il enfonçait le couteau dans la plaie à vif, Luis s’humidifia les lèvres, fit un pas vers Lukas mais celui-ci ne semblait plus réceptif. Il devait s’arrêter de toute manière, et serra la mâchoire en se morigénant qu’il ne devait pas bouger. Quel corps trop faible, trop indigne de son nom, à ne même plus écouter sa raison ! Alors que Lukas haussait les épaules, Luis voyait bien que ça lui faisait plus mal que ce qu’il ne laissait transparaître. Encore une fois, il ressentit ce besoin d’avaler la distance entre eux, de le prendre contre lui, de… « Je crois que je vais te laisser. Bonne nuit, pardon du dérangement. » Luis ne réfléchit pas, en quelques grandes enjambées il avait rejoint Lukas. Il posa la main sur la sienne, sur la poignée, la retira de force, et son autre main l’attrapa à son épaule pour le forcer à lui faire face. Tout alla très vite, une second à peine, et sa bouche s’écrasa contre celle de son frère. Il ferma les yeux, plaqua son corps contre le sien et sa langue vint forcer l’ouverture des lèvres de Lukas, aidée de ses dents. Il goûtait enfin au fruit interdit, la seule personne qu’il n’aurait jamais dû toucher ainsi, la seule personne qu’il ne pouvait pas avoir, il la prenait sans demander la permission. Tout devait lui appartenir, à ce futur empereur. Tout, même son autre. Il avait toujours la main droite de Lukas dans la sienne, et poussait toujours sur son épaule gauche, pour le maintenir là, contre le mur. Il perdit son souffle, à le pousser, à la tenir, à l’embrasser comme si toute sa vie en dépendait. Parce que toute sa vie en dépendait. Il avait besoin de Lukas, il en avait besoin comme ça, et plus encore. Il profita encore de quelques secondes, avant de se rendre compte de ce qu’il était en train de faire. Alors, l’ainé recula, vivement, il jeta un regard à Lukas. Tombé, le voile d’indifférence, son regard laissa tout voir : la peur, son dégoût envers lui-même d’être si tordu, l’extase aussi d’avoir succombé, et un amour profond qu’il savait qu’il ne pourrait plus jamais enfermer dans un coin de son être, inconscient de sa présence. Luis ne dit rien, il ouvrit la porte de son propre bureau, et la claqua derrière lui avant de se rendre en grandes enjambées vers sa salle de bain. De sa manche, il frotta sa bouche, et ce n’est qu’une fois dans la salle de bain qu’il s’arrêta pour respirer, pour réfléchir, loin de tout et surtout de Lukas.
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| | | Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
‹ MESSAGES : 951
‹ PSEUDO : summer child, co.
‹ FACE & CREDITS : Dylan O'Brien, songbird (av) wood spoon (sign)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-cinq ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié depuis trois ans et déjà père.
‹ STATUT DU SANG : Un sang pourpre coule dans ses veines, porteur aussi du fardeau de la consanguinité.
‹ OCCUPATION : Guérisseur à la tête du service diagnostic de l'hôpital magique Günther Bartholomaeus.
‹ SCOLARITÉ : de 2000 à 2008.
‹ ALLÉGEANCE : sa famille avant tout, à sa mère, puis son frère malgré leur distance.
‹ LOCALISATION : Berlin la belle, entre le palais où il réside et l'hôpital où il travaille.
‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
‹ COMPÉTENCES : empathie (1), fraternité (1) & impulsivité (2)
| Sujet: Re: ( fierce in our veins ) ft. Luis Rosenwald Mar 30 Aoû - 19:31 | |
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fierce in our veins ft. Luis RosenwaldA peine s'était-il tourné pour attraper la poignée et s'en aller que Luis arracha sa main pour l'en empêcher et, de force, lui attrapa l'épaule et le retourna. Lukas allait protester contre la violence de ses gestes, quel droit prenait-il à le toucher, mais il n'en eut pas le temps. Parce que Luis le baillonna, lui arracha un baiser violent, se pressant contre lui et ne lui accorda aucun échappatoire. Coincé entre le morceau de mur, à côté de la porte, et le corps de Luis qui l'écrasait, Lukas tenta un moment de se débattre, mais c'était en vain. Non seulement parce que Luis ne le laissait pas faire, mais aussi parce que sa volonté s'amenuisit à mesure que Luis exigeait, mordant sa bouche, et qu'il n'avait qu'une envie : celle de lui donner. Tout. Il se laissa faire, sa main toujours emprisonnée chercha à se nouer avec celle de Luis, et l'autre s'attacha à sa chemise pour qu'il soit près, encore plus près, réduisant cette maudite distance à néant. C'était exquis, cette sensation d'oubli, de perfection, ce moment suspendu où plus rien n'existait et tout était si loin de sa conscience. C'était ce qu'il avait toujours cherché, sans jamais l'obtenir. Quelque chose capable d'effacer cette culpabilité qui le rongeait, parce qu'elle lui donnait tellement plus. Une ivresse lui collant des frissons, et cette plénitude incroyable, la sensation d'exister et d'être libre. Lukas donna le change, pour le garder plus longtemps, pour lui poser un défi, juste parce qu'il crevait d'envie de se perdre sur ses lèvres et qu'il avait mis de côté toutes ses résistances. Il avait mal à cause de la force avec laquelle Luis le retenait, mais rien ne comptait, hormis Luis qui le réclamait, et l'empressement avec lequel Lukas accédait à tout ce qu'il voulait, comme pour lui dire qu'il était à lui. Qu'il ne luttait pas, non seulement parce qu'il n'en avait aucune envie, mais qu'il ne pouavit pas, que le repousser était contre sa nature. Ce futcourt et intense. Ca avait un goût d'interdit. Un interdit qui refit surface dans la tête de son frère, puisqu'il arrêta, se détacha de lui malgré la main de Lukas encore accrochée à sa chemise qui tenta sans succès de le retenir. Lui envoya un regard qui lui retourna les tripes. Touché par la violence des émotions que Luis jettait sur lui, Lukas chuchota son prénom, impuissant, un pardon au bout des lèvres et l'envie de le prendre dans ses bras plus forte que jamais. Il chercha d'ailleurs à le faire, pour s'excuser, pour recoller ce double qu'il avait brisé sans le vouloir, parce qu'il ne supportait pas de le voir comme ça. Vulnérable. Pour la première fois de sa vie, Lukas vit son frère vulnérable et ça lui fit encore plus mal que tous les rejets qu'il avait essuyé. Sans un mot, Luis l'abandonna pour sortir et prendre de la distance, claquant la porte derrière lui et faisant sursauter son jumeau par la même occasion. Lukas ne le regarda pas sortir, mais il écouta le son de ses pas, empressés, résonner dans le couloir jusqu'à ce qu'il s'amenuise. Alors il ferma les yeux, se laissa glisser sur le mur jusqu'à toucher le sol et pressa son visage contre ses genoux. Amertume, culpabilité et honte se mêlèrent dans un trio infernal pour lui rappeler à quel point ses démons ne le quitteraient jamais plus, maintenant damné par l'interdit. RP terminé AVENGEDINCHAINS
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