| Sujet: when people run in circles, it's a very mad world (issa+isis) Mar 6 Sep - 3:42 | |
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Robe. Chaussures. Bijoux. Sac. Cheveux. Maquillage. Le rituel habituel. De nombreux essayages, pour finalement revenir sur le premier choix. Et un dressing, à l’origine parfaitement rangé et organisé, maintenant en désordre. Mais il est vrai qu’avec la quantité indécente de pièces que j’avais accumulée, ceci ne pouvait que se produire... Je lançai un dernier regard désolé à la femme de chambre, qui avait en principe terminé sa journée de travail, avant de quitter mes appartements, bien consciente qu’il fallait que ces habitudes. Mais aussi consciente qu’il ne fallait pas que je me fasse trop d’illusions à ce sujet. En temps normal, ayant absolument horreur que l’on s’approche de mes affaires, je me serai très certainement chargée de ramener la pièce à son état originel. Mais j’avais déjà consommé bien trop de temps.
Jamais je n’aurais pensé que je deviendrai ce genre de personnes. Avec les années, j’étais devenue casanière. Je suivais une routine. Je travaillais, je rentrais et je recommençais. Tous les jours, ou presque. Plus jeune, je ne tenais pas en place. En un sens, c’était encore le cas. La Cour était devenue un second lieu de vie. Mais je m’y étais attendu. J’en avais même souvent rêvé. Mais jamais je n’aurais pensé que je passerais autant de temps au château Wilhelmshöhe. Je trouvais même que je ne m’y trouvais pas assez… Mais ma vie avait changé. J’avais maintenant ma propre famille. Une famille avec laquelle je souhaitais passer le plus clair de la petite quantité de temps libre dont je disposais. Des enfants. Des enfants auxquels je tenais plus que tout. Des enfants que je trouvais encore difficile de quitte et de confier à qui que ce soit. « N’oubliez pas. Il ne s’endormira pas sans. » Dis-je, tendant la peluche à la nourrice, qui avait entendu cette phrase bien trop souvent. Une bise sur le front de Khalil et une autre sur le front de Naim et ce qui s’apparentait à un coup de botte furent nécessaires pour m’éloigner du domaine. Oui, j’étais de sortie. Je ne me rendais pas au tribunal. Je ne devais pas me rendre à une cérémonie fastueuse. C’était tout le contraire. C’est une soirée différente. Une soirée où je pouvais me distancer de tout cela. Une soirée où je pouvais m’aérer l’esprit. Une soirée en compagnie d’Issa. Chose qui n’était pas arrivée depuis bien longtemps, malheureusement. « Un jour j’arriverai à me détacher plus facilement. Un jour… Peut-être… » Dis-je à l’intention de mon mari. Tous deux installés dans la voiture, nous discutions le temps du trajet. L’idée de devenir mère m’avait longtemps procuré sueurs froides et frissons. Une première grossesse inattendue, suivie d’une seconde… Et j’étais devenue une mère hyperprotectrice, anxieuse et constamment inquiète. Mais cette vie ne me déplaisait pas. Pas le moins du monde.
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Phillip Vasilisimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 261
‹ PSEUDO : GBK.
‹ FACE & CREDITS : Bob Morley.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 31 ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Thais Badstuber.
‹ STATUT DU SANG : Mêlé.
‹ OCCUPATION : Directeur de la Reinbank.
‹ SCOLARITÉ : Goldalder il y a très longtemps.
‹ ALLÉGEANCE : Impérialiste du Lion.
‹ LOCALISATION : Hambourg.
‹ COMPÉTENCES : audace (niveau 1), discrétion (niveau 1), espionnage (niveau 1).
| Sujet: Re: when people run in circles, it's a very mad world (issa+isis) Sam 10 Sep - 22:29 | |
| Prêt depuis un long moment maintenant, Issa attendait son épouse. Cette dernière devait choisir sa tenue et il savait donc que ça allait prendre du temps. Mais il en avait l’habitude et il avait pris avec lui le livre qu’il avait commencé à lire trois jours plus tôt. C’était sa façon de patienter et ça ne le dérangeait vraiment pas. Isis avait parfois du mal à se décider sur ce qu’elle allait porter et au début ça l’avait vraiment agacé. Il savait qu’elle voulait paraître belle et tout ça, mais comme le courant ne passait pas au début de leur relation, il était du genre agressif et désagréable sur le sujet. Mais avec le temps et les sentiments qui s’étaient installés entre eux, il avait fini par comprendre et il avait donc une patience à toute épreuve. Bref, continuant de lire son livre, il ne pû s’empêcher de lever les yeux au ciel, esquissant un sourire en entendant la jeune femme expliquer à la nourrice qu’elle ne pourrait pas coucher leur fils sans sa peluche. Mais il aimait la savoir si attentive et puis, il avait l’habitude de voir sa femme si proche de leurs fils. Posant le marque page là où il était arrivé, il ferma ensuite le livre et alla le poser sur la table à manger. Il irait le chercher avant d’aller se coucher. Pour le moment, il se tenait prêt à partir dès que Isis le rejoindrait. Une fois fait, ils se mirent en chemin et il esquissa un sourire à ses propos.
Le mot le plus important de ta phrase étant peut-être.
Amusé, il jeta un œil vers elle, avant de se concentrer sur la route.
Mais j’aime quand tu es comme ça avec eux.
Il aurait évidemment préféré qu’elle soit là plus souvent, mais elle avait un métier prenant. Lui avait des horaires de bureau si on peut appeler ça ainsi. Commençant à huit heures, il avait une pause à midi et finissait vers dix-huit heures. S’il devait rester plus tard au travail, il prévenait une personne qui s’occuperait des garçons jusqu’à son retour. Mais en général il était là pour dîner et les mettre au lit. Il avait donc plus de facilité à voir les deux petits gars grandir, comparé à sa femme. Donc forcément il était content de pouvoir sortir avec elle ce soir et d’être enfin seuls.
Je n’ose imaginer le jour où ils devront se marier. Tu risques de faire vivre un enfer à leurs prétendantes. Non je rectifie, tu vas leur faire vivre un enfer.
Riant légèrement, il disait cela pour plaisanter, même s’il se doutait qu’il devait y avoir une part de vérité malgré tout. Mais, il risquait d’être pareil. Vérifier que les femmes qu’ils finiraient par épouser soient bien pour eux et qu’ils aient un mariage heureux. |
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