heavy heart and the world drift
feat Magdalena Feuerbach

Le coeur lourd. Tu ne sais plus, tu ne sais pas. Les mains contre le visage, tu réfléchis. Tu penses. Tu ne sais pas quoi faire. Son regard, sa chevelure, ses jambes, son teint. Tout semble ne cessait de vouloir rester ancré dans ta tête. Elle avait été là devant toi. Idiot, tu n'avais même pas daigné lui adresser un mot. Le coeur pesé. Tu avais vu la déception dans son regard. Saskia. Elle te manquait. Ses moments intimes que tu partageais avec elle, tout. Tes mains tremblaient. Comme un poison qui s'écoule lentement dans tes veines, qui s'amuse à t'abîmer. Dévorant chaque partie de toi, laissant ainsi le meilleur pour la fin. Ton coeur. Tu l'aimais encore. Moins. Mais les sentiments restaient là. Tu fermais les yeux. Tes mains se dérobant à ton visage. Et celle-ci basculant vers l'arrière. Comme lourd par tous ces souvenirs douloureux. Tu respires. Ce n'était pas digne d'un lion de faiblir ainsi devant une femme. Surtout s'il ne s'agissait pas de la tienne. La peine t'arrache un cri de rage qui résonne à travers les murs de ces galeries. L'envie irrésistible de lui faire l'amour, de baiser son cou à en perdre la tête, ne cessait de tambouriner dans ta cage thoracique. Ta mémoire te jouait des tours. Te rappelant de ces instants exaltés lors desquels tu t'amusais avec elle. Des jeux d'enfants qui devenaient plaisants. Mélangeant désir et plaisir, amour et tendresse. Tes paupières s'ouvrent, tu regardes la pièce. Tes mains viennent frotter ton visage. Tu respires. Pourquoi te rendre tant malade d'un amour impossible alors que tu possédais la plus belle femme de l'empire. Tu te relèves. Chancelant un peu. Le geste fut trop rapide. Tu avances doucement. Tu n'étais pas venu dans la demeure des Feuerbachs pour te rappeler tous ces souvenirs. Non, tu venais voir Magdalena. Futur fiancé d'un Fuch, ce qui expliquait la présence de Saskia dans cette demeure. Tu avances, traversant des couloirs, des pièces que tu connaissais sur le bout des doigts pour les avoir traversés à maintes reprises. Tu avances, jusqu'à te retrouver devant la chambre que tu souhaitais. Tu frappes. Tu entres. Magdalena était là. « Diable, je crois que j'ai besoin de toi. » Comme essoufflé par un effort inconnu, tu t'effondres sur son lit. « Je ne sais plus quoi faire. » Désespéré. « Je n'ai pas fait l'amour à ma femme depuis qu'on est marié. C'est-à-dire depuis neuf mois.» Réellement désespéré. « Je suis grave en manque et là je vois Saskia. Dieu me punit... » C'était une dépression. Tu soupirais. Tu espérais que ta meilleure amie te vienne en aide. Tu te mis sur le dos, pouvant ainsi admirer son plafond. Le bras sur ta tête, misérable face à cette situation. Tu tournas le regard, histoire de percevoir sa réaction. Le sourire aux lèvres, tu ne restes pas longtemps sérieux face au visage de ta meilleure amie. Elle était une des rares à te savoir aussi peu glamour, ou du moins, ouvert. « Ne te moque pas, je suis réellement en manque. » Tu étais un homme après tout. Et dormir avec une aussi belle femme, sans oser la toucher ça rendait malade.

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feat Marius Löwewald

Prostrée devant l'énorme miroir qui ornait l'un des murs de sa chambre, elle ne cessait d'observer, sous tous les angles possibles, son ventre qui restait inévitablement plat. Aussi plat qu'il y avait deux ans. Malgré ses quelques tentatives, peu nombreuse et presque désespérées, elle n'avait pas encore réussi à tomber enceinte, Magdalena ... Mais cela ne la surprenait pas plus que ça. Les nombreuses absences de son mari, ainsi que le peu de sentiments qu'il démontrait à son égard en étaient la raison. Elle en était presque venue à se dire que jamais elle ne réussirait à former une famille avec un homme qui lui portait si peu attention et qui ne semblait pas vouloir d'elle ni d'un poupon à sa charge. Elle soupira, passa une main sur son ventre. Elle ne sentit rien, évidemment, comment le pourrait-elle. Son mari, encore à l'étranger l'avait abandonné dans la demeure familiale des Feuerbach ... Peut-être étais-ce la raison qui le poussait à partir si souvent, prétextant son devoir envers le commerce des Fuchs. Il ne se sentait pas à sa place dans la demeure Feuerbach ... Magdalena, qui aurait tout fait pour remédier aux problèmes de son mari, ne pouvait rien faire quant à celui-ci ... Elle se retrouvait impuissante, une fois de plus ... Lieutenant-colonel d'une armée, dirigeant des hommes, mais incapable de mener son mariage de la bonne façon.

On cogna à sa porte, la sortant heureusement de ses horribles pensées. Elle releva la tête, alors que la porte s'ouvrait sans qu'elle n'ait prononcé un mot ... Elle manqua presque d'insulter le malpoli qui avait osé entrer sans son approbation quand elle distingua Marius dans l'embrasure de sa porte ... Ce dernier qui ne gêna aucunement pour se mettre à l'aise. « Diable, je crois que j'ai besoin de toi. » Elle arqua un sourcil, croisant ses bras sur sa poitrine. « Je ne sais plus quoi faire. » Son air si désespéré la poussa à prendre place à ses côtés, sur son lit. « Je n'ai pas fait l'amour à ma femme depuis qu'on est marié. C'est-à-dire depuis neuf mois.» Elle se retint pour ne pas pouffer de rire, Magdalena ... Se sentant presque aussi désemparé que son ami face à son propre mariage et étant presque au même stade que lui ... Quoique heureusement ... En deux ans de mariage elle avait eu droit à quelques moments de tendresses passagers.« Tu sais mon beau ... J'en suis presque au même stade que toi. » Elle soupira, observant le plafond ouvragé de sa chambre, ne posant que peu les yeux sur son ami qui semblait quémander son aide. « Je suis grave en manque et là je vois Saskia. Dieu me punit... » Saskia, douce, Saskia ... Plus vite il l'oublierait, mieux il se porterait ... Pourtant, elle ne savait aucunement de quoi elle parlait en disant cela, Magdalena, elle qui n'avait jamais ressenti la même chose pour quelqu'un. « Ne te moque pas, je suis réellement en manque. » Un sourire espiègle sur le visage elle se redressa légèrement avant de se tourner vers son ami pour observer sa réaction. « Tu sais quoi ? Je pense qu'on point ou on en est on devrait se satisfaire mutuellement ... Je comble ton manque et tu comble le mien. Tout le monde est gagnant ! » Elle tenta d'afficher un air sérieux et de le garder le plus longtemps possible ... Seulement, elle n'y parvint que quelques secondes avant de se mettre à rire sans pouvoir s'arrêter. Cette idée, pour elle, autant que pour Marius, elle le supposait, était plutôt saugrenu ... Jamais, malgré la très grande beauté de son meilleur ami, elle n'avait eu de désir sexuel à son égard. Elle reprit son souffle et s'arrêta finalement de rire après quelques interminables secondes et choisit finalement de s'asseoir dans son lit. Elle croisa les jambes et fit face à sont plus vieil ami, tentant en vain de reprendre un peu de sérieux. « Dis-moi ... C'est toi qui refuse de la toucher ou c'est elle qui t'a clairement fait savoir que tu ne devrais aucunement tenter ta chance sous peine de violentes représailles ? »

Spoiler:

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feat Magdalena Feuerbach

Magdalena était dans le même cas que toi. Cruelle vie. Aucun de vous deux n'a eu la chance de choisir la personne avec qui vous resterez jusqu'à la fin de votre vie. C'était triste. Savoir que ce genre de décision nous échappe. Comprendre que vous n'êtes pas maître de ces choix. Mais c'était comme ça. « Tu sais mon beau ... J'en suis presque au même stade que toi. » Tu rigoles doucement face à la réalité. Tu lui parles ensuite de Saskia, tu lui avoues clairement que la revoir aujourd'hui dans un couloir, t'avait rendu tout pantois. Parce que Saskia c'est ton premier amour, une relation indéfinissable, une passion puissante éprouvée l'un envers l'autre, un désir, des plaisirs infinis. De l'amour qui engoue tout ton être. C'était tombé comme ça, un jour lors d'un repas entre les renards et les lions. Elle était là, attablée, discrète. Tu lui avais parlé ensuite. Vous n’étiez que tous les deux. Elle semblait intelligente, sage et intrigante. Il ne t'avait pas fallu neuf mois pour oser retirer cette fourrure qui te masque. Non, Saskia, elle te l'avait retirée dès vos premiers échanges. Elle avait su t'amadouer. Micaela était une femme de valeur, intellect et elle n'était pas issue de n'importe quelle famille. Elle valait des millions. Tu n'arrivais pas à te défaire de toutes ces responsabilités, de ce rôle en tant que lion avec elle. Comme bloquer par sa prestance bien trop époustouflante. Saskia elle n'avait pas ce souci-là. Elle était magicienne. Simple humaine, sans nom connu. Magda te tire de tes réflexions lorsqu'elle te propose : « Tu sais quoi ? Je pense qu'on point ou on en est on devrait se satisfaire mutuellement ... Je comble ton manque et tu comble le mien. Tout le monde est gagnant ! » Ça te fait rire. La Feuerbach a toujours su être une femme ravissante, faisant attention à l'apparence qu'elle projetait. Mais toi, toi, qui est le premier à crier qu'elle est magnifique, tu n'avais eu l'idée qu'un jour il puisse se passer quelque chose entre toi et elle. Tu n'as jamais fantasmé sur cette jolie fleur parce que votre amitié a bien plus d'importance. Une histoire sexuelle n'aurait pas lieu d'être dans une relation d'une si grande ampleur. « Je veux des gosses Madga, je ne serais pas gagnant. » Tu ris. Tout comme elle. Tu ne voulais pas que ça également. Tu voulais découvrir ta femme sous cet angle. Tu voulais connaître ce plaisir avec celle qui partage ta vie.  Tu n'arrêtais pas de rire aux éclats, suivant le rythme de son rire. Que vous étiez pitoyable. En arriver là, serait réellement catastrophique. Tu espérais que les choses s'arrangent. Tu faisais de plus en plus d'efforts avec Mica. Peut-être qu'un jour la situation prendra enfin un tournant appréciable, que tu lâcheras cette angoisse pour te laisser aller. Qu'elle puisse te découvrir comme Saskia a pu le faire, dès les premiers instants. Que tu la découvres, toi aussi. Rien qu'à cette pensée, tes joues se mettent à rougir. Tu n'avais pas le choix de toute manière. « Dis-moi ... C'est toi qui refuse de la toucher ou c'est elle qui t'a clairement fait savoir que tu ne devrais aucunement tenter ta chance sous peine de violentes représailles ? » Tu tournes la tête vers la jeune femme à la chevelure blonde. Arquant un sourcil. Avant de retourner ton regard vers ce plafond pour réfléchir.  Il n'y avait pas réellement de réponse à cette question. C'était complexe. Tu n'osais pas, pas parce que tu te refusais de la toucher. Et elle ne te menaçait pas. « C'est plus complexe, je n'ose pas, quelque chose me bloque pour que je puisse me libérer et me lâcher. Pourtant, par moment elle se laisse aller, me provocant sensuellement de temps en temps. » Tu ne savais pas réellement comment expliquer ton ressentie. Cela n'était pas si simple. « Tu vois avec Saskia, je n'ai pas eu besoin de beaucoup de temps, nous étions comme deux gamins qui se cherchaient toujours, je n'ai jamais eu autant d'importance, autant de responsabilités, alors qu'avec Mica, c'est comme si je n'avais pas le droit à l'erreur... » Tu soupires. Décidément, tu n'étais doué pour rien. Tu la regardes un instant avant de lui demander en retour : « et toi ? »

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feat Magdalena Feuerbach

Tu ris doucement. Elle avait raison. Au moins vos gosses seraient purs. Mais tu savais qu'ils en seraient tout autant avec Mica. Tu regardais Magda, elle semblait elle aussi perdu dans ces histoires de mariages. La pauvre. Pour une femme cela semblait pire que tout. Les femmes avaient souvent cette instinct maternelle, désirant de fonder une famille, d'avoir des enfants. Magda était de ces femmes. Malheureusement, elle n'avait pas la chance d'élever des enfants, pas encore. Comme Micaela d'ailleurs. Mais cela ne faisait pas longtemps que vous étiez marié, tu pouvais toujours remédier à cela. Ta relation avec Micaela était bien plus avancée que celle de ta meilleure amie avec son mari. Tu avouas ta complexité à avoir une relation sexuelle avec ton épouse à Magda. Lui expliquant le blocage que tu avais par rapport à Micaela. C'était complexe. Tu te sentais pas naturel avec elle. Voilà le problème. « Le poids des responsabilités ... Je connais. Tu sais, si elle te provoque ainsi, c'est peut-être parce qu'elle en a autant envie, mais qu'elle souhaite que tu fasses les premiers pas ... Qui ne tente rien n'a rien.» Elle avait raison. Mais… « c'est difficile, tu sais, lorsqu'on est pas amoureux, qu'on ne ressent rien. » Tu lui expliques. Ça aussi ça te bloquait. Tu étais peut-être un garçon. Un garçon qui avait déjà vécu des coups d'un soir. Pourtant Mica, tu n'y arrivais pas. Parce qu'elle n'était pas n'importe qui. Tu ne pouvais pas la considérer comme ces filles de pacotille qui ne cherchaient qu'à espérer séduire. « Peut-être qu'une fois cette ''barrière'' passée ... Tout le reste va couler normalement ? » Tu regardes Madga. L'air désespérée. Tu soupires. Tu l'espérais. Tu l'espérais vraiment. « J'aimerais vraiment. Peut-être pourquoi pas tomber amoureux de cette femme... » C'était peut-être trop ambitieux sachant qu'il y avait toujours l'existence de Saskia qui te hantait l'esprit de tant en tant. Tu écoutes ensuite les lamentations de la jeune femme blonde à tes côtés. Expliquant elle aussi son désarroi. Le sien était bien plus important, son mari ne faisait pas attention à elle. Pourtant elle était magnifique, il avait tord de ne pas faire attention. « Tu n'as jamais essayé de le confronter pour essayer d'avoir des explications ? » Tu mets une main sur son épaule, pour lui dire silencieusement que tu l'as comprends. Des gosses c'était un peu un rêve pour toi aussi. Être père ça te faisait rêver. Mais ce n'était pas une chance donnée à tout le monde. « C'est dommage, t'es un femme magnifique pourtant, il doit être aveugle. »

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feat Marius Löwewald

« C'est difficile, tu sais, lorsqu'on est pas amoureux, qu'on ne ressent rien. » Elle soupire, vaguement ... Elle ne le sait que trop bien, ni elle ni son mari ne sont en amour. Ils ont déjà, d'ailleurs beaucoup de difficulté à s'entendre et à tisser des liens, donc l'amour n'est certes pas encore au rendez-vous. Elle repense souvent aux trop peu de soirées qu'ils ont passées ensemble à essayer maladroitement de créer quelque chose ... Une sorte de lien, mais rien n'y fait pour le moment et Magdalena en vient souvent à se demander ce qu'elle fait de mal, ou ce qu'elle aurait pu faire différemment. « L'amour ... Je ne crois pas au coup de foudre. Tu y crois ? Je pense plutôt qu'il faut travailler, à deux, pour bâtir une relation qui un jour finira probablement par se transformer en amour ... Il faut de la patience mon petit ! » Elle lui sourit, amèrement. Cela fait déjà 2 ans qu'elle travaille à construire cette fameuse relation à laquelle elle fait référence, mais Marius, lui n'est marié que depuis 9 mois, il a encore le temps. « J'aimerais vraiment. Peut-être pourquoi pas tomber amoureux de cette femme... » Pourquoi pas ? Elle hausse les épaules, ne sachant que rajouter de plus ... « Il n'y a rien de magique, je suppose ... Il faut travailler pour obtenir ce qu'on l'on désire dans la vie. C'est probablement la même chose en amour ... Sans efforts, tu n'arriveras à rien. » La belle blague ... Il existait pourtant des filtres ou des potions d'amour, qui elles, avaient bien quelque chose de magique ... Mais il était hors de question qu'elle utilise de tels subterfuges pour attirer l'attention de son mari et elle se doutait que Marius ne s'y essaierait pas non plus.

« Tu n'as jamais essayé de le confronter pour essayer d'avoir des explications ? » Elle leva les yeux ont plafond de sa chambre, préférant éviter le regard de son ami. Cela ne lui dérangeait pas de parler des sentiments qui habitaient le jeune homme, mais elle détestait parler des siens ... D'autant plus qu'elle en avait déjà beaucoup dit et Marius était chanceux, car il était l'un des seuls à qui elle osait se confier. Elle rassembla ses mains ensemble, triturant le bout de ses doigts de façon mal à l'aise. Un certain vide avait fini par prendre place dans son petit cœur. Il était certes toujours empli de l'amour des siens, mais il lui manquait quelque chose et elle en souffrait. En silence. « Autant tu sais que je n'ai pas la langue dans la poche, autant avec lui, on dirait que je ne sais pas comment agir ou quoi lui dire ... Je n'ose pas le confronter, de peur que cela se passe mal. Je ne veux pas empirer la situation. Déjà qu'il est peu présent, si je pousse le bouchon un peu trop loin, il pourrait bien décider de prolonger ses voyages, qui sait. » Elle ferme les yeux un moment. Elle ressemble à un enfant. Elle agit de manière si idiote. Une adolescente, voilà. Elle n'avait jamais su comment s'y prendre avec son mari et en deux ans, cela n'avait pas changé. Comme elle n'osait pas prendre le taureau par les cornes de peur de créer un drame, elle laissait les choses aller, même si cela ne faisait pas son bonheur. « C'est dommage, t'es une femme magnifique pourtant, il doit être aveugle. » Doucement, Magdalena avait fini par s'emparer de la main que Marius avait posé un peu plus tôt sur son épaule. Elle avait besoin d'un contact rassurant et elle serrait sa main dans la sienne. Elle lui offrit un doux sourire et le regarda dans les yeux. Elle appréciait son compliment. « Je devrais peut-être lui acheter des lunettes ... Un cadeau pour son retour de voyage ! » Elle ria faiblement. Il était évident qu'elle souhaitait changer de sujet et que celui-là la touchait trop profondément. Elle tentait tant bien que mal de détourner l'attention grâce à l'humour.

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feat Magdalena Feuerbach

Ah l'amour. Le maux de tous. Le mot de tous les problèmes. Si seulement, cette chose étiat contrôlable alors vous ne seriez pas là. Comme deux lamentables amants, incapable d'être de bons époux. Incapable de réussir à engendrer. Vous étiez nuls. Certes, des facteurs extérieurs empêchaient ces rapprochement avec la personne avec laquelle vous deviez rester le restant de vos jours. « Il n'y a rien de magique, je suppose ... Il faut travailler pour obtenir ce qu'on l'on désire dans la vie. C'est probablement la même chose en amour ... Sans efforts, tu n'arriveras à rien. » Tu réfléchis. Un instant. Tu penses à toutes tes histoires, à toutes tes relations. Parmi celle que tu as pu avoir. Avais-tu connu le coup de foudre. Tu ne savais pas si tu pouvais mettre un mot sur ce qu'il s'était passé entre toi et cette fille ce jour-là. Mais la flèche avait transpercé vos coeurs, l'un et l'autre, charmez chacun par la personne en face. Saskia, elle t'avait rendu foudre. Toi, non plus, tu n'y croyais pas. Cependant, il y avait des signes qui ne trompaient. Mais malheureusement avait mal choisi sa flèche. Te permettant pas de te mettre avec ta bien aimée. La laissant, démunie, parmi ce monde étrange et dangereux. Tu l'avais abandonné au dépend d'une autre femme. Infidèle amoureux. Mais concernant Micaela, Magda avait raison. Il fallait construire quelque chose. Doucement et subtilement. Tu devais faire des efforts. Arrêter de fuir. Être un homme.

Tu étais un lion. Un animal représentant la royauté. Tu ne pouvais pas te lamenter sur ton sort. Les choses changèrent, la conversation ne tournait plus autour de toi. Tu avais réussi à tourner le sujet vers un autre chemin. Le sien. Tu savais que cela ne lui plairait pas non, mais tu étais curieux. Inquiet de ses rapports avec son époux. Elle rit. La main s'emparant de la sienne. Elle s'essaie à l'humour, mais tu n'as pas envie de rigoler. Trop entaché à l'idée que le mari de Magda puisse être toi. Tu ne savais pas réellement ce qu'elle pensait de toi, Mica. Et si à cet instant elle se confiait à sa confidente pour colporter les mêmes paroles que ta meilleure amie à ton propos. C'était désastreux. « As-tu essayé de le séduire, de le vulnérable face à ton charme, quelques regardes, des gestes sensuelles, des dents qui mordillent la lèvre. » Les yeux dans la vide, tes pensées se tournaient vers Mica. Repensant aux nombreuses choses qui la rendait irrésistible. À de nombreuses reprises tu avais eu envie d'elle. Malheureusement vous n'aviez jamais réussi à passer cette étape là. Vous cherchant perpétuellement dans ce jeu de séduction. « Créer un jeu de séduction. Jusqu'à qu'il soit à ta merci. » Tu parlais en état de cause, Mica, c'est ce qu'elle avait fait pour t'attirer vers elle. Sauf que jamais rien n'avait abouti. Des imprévus, de la timidité. Le temps manquant toujours à l'appelle. Brisant le désir qui se créait entre vous. Tu reprends peu à peu tes esprits, Magda n'était pas Mica, tu n'étais pas son époux. Tu ne savais rien. « C'est une bonne idée en effet, tu penses que je devrais lui en offrir à Mica, histoire qu'elle remarque combien je suis un homme sexy ? » Petite éloge pour ta part. Tu ris. Ce sujet devenait trop fastidieux, vous aviez besoin de penser à autre chose un instant. Rire inutilement, se laisser aller, juste par la bonne compagnie que tu avais.

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feat Marius Löwewald

L'amour avait semblé si simple à gérer aux yeux de Magdalena lorsqu'elle était petite. Elle avait été quelques soirs durant son enfance, bercée par les contes de fées ou prince et princesses se côtoyaient pour son plus grand bonheur. Leurs histoires se terminaient toujours bien et tout le monde vivait heureux dans le meilleur des mondes ... Pourtant, lorsque son mariage lui était tombé sur la tête, deux ans plutôt, elle s'était bien vite rendu compte qu'il n'y avait rien de simple lorsque le cœur était en jeu. Ses deux dernières années de vie, d'ailleurs, avait presque représentant un combat permanent en terme de sentiments pour la belle. Elle avait l'impression de se noyer et de ne pouvoir s'en sortir, aux prises avec des idéaux qui l'assaillaient de toute part. Visiblement, elle n'était pas la seule qui était aux prises avec des problèmes de coeur et relationnel, et même si voir son ami dans cet état ne lui plaisait pas, elle se sentait rassuré, en quelques sortes ... Cependant, il faudrait bien un jour ou l'autre qu'elle sorte la tête de sous-terre et qu'elle cesse de faire l'autruche. Ni elle ni son compagnon n'étaient doués pour partager leur sentiment et cela jouait contre leur relation. Une sorte de frein à de probablement rapprochement. « As-tu essayé de le séduire, de le vulnérable face à ton charme, quelques regards, des gestes sensuelles, des dents qui mordillent la lèvre. » Magdalena leva les yeux au plafond tout en poussant un soupir profondément désespéré. Elle n'avait jamais été douée à ce genre de jeu et cela ne s'était guère amélioré avec le temps. « Créer un jeu de séduction. Jusqu'à qu'il soit à ta merci. » La belle histoire. Elle savait que bon nombre de femmes excellaient dans l'art de séduire les hommes, mais de son côté, ce n'était pas sa tasse de thé. « J'aimerais bien en être capable, mais tu sais autant que moi que je ne fais pas réellement dans la douceur et la sensualité. Ma mère dit que niveau sensualité et tenue, je m'améliore avec le temps, mais ce n'est toujours pas gagné ... Je me sens bien plus à l'aise avec les armes qu'avec les hommes ... » Qu'elle ironie. Elle se trouve pathétique Magdalena, incapable de séduire son propre mari. Elle n'a même pas osé essayer ce genre de chose que Marius lui propose, de peur d'avoir l'air bien trop ridicule. Cependant, elle avait l'impression que son très cher ami avait été confronté à ce genre de situation et malgré qu'il lui suggère d'agir ainsi, de son côté, il n'avait vraisemblablement pas succombé.

Elle avait tant bien que mal tenté de faire dévier la situation, afin de parler d'autre chose et heureusement, Marius s'était prêté au jeu sans mal.« C'est une bonne idée en effet, tu penses que je devrais lui en offrir à Mica, histoire qu'elle remarque combien je suis un homme sexy ? » Magdalena ria à nouveau, convaincu que de superbes lunettes se grefferait parfaitement bien au charme de Micaela, mais elle ne pût non plus s'empêcher d'imaginer son ami d'enfance porter un tel accessoire. Une idée lui traversa l'esprit et elle se leva d'un bond, un doigt en direction de sa penderie. « Ne bouge surtout pas ! Reste-là. Je reviens. » Malgré le fait que la mode n'avait jamais intéressé la belle, elle possédait une penderie énorme et un nombre de tenues qui l'étaient tout autant. Après avoir passé quelques minutes à chercher ce qu'elle voulait, elle ressortit victorieuse de la mini-pièce brandissant fièrement une paire de lunettes qu'elle apporta à Marius comme s'il s'agissait d'un bijou de grande valeur. « Pour toi très cher. Ce n'est pas Micaela qui les portera, mais peut-être que toi, avec un vu un peu plus clair, tu finiras par succomber à ces charmes. » Elle sourit, innocemment.

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feat Magdalena Feuerbach

Tu essayais de lui donner des conseils. De l'aider dans cette conquête. Mais hélas, tous semblait contre elle. Il est vrai Magda n'était pas une femme naît avec la grâce, celle que ta Monaci possédait, mais avec la force. L'art de manier les armes. Pour toi ce n'était pas un inconvénient, avoir une femme puissante et forte comme la jeune femme blonde devant toi et était un atout. Tu la sentais désespérée. Elle n'avait pas à l'être. Tu la regardes et tu soupires. « Magda regarde moi. Je suis un homme. » c'était une évidence, tu avais tous les signes. « Crois-moi, une femme telle que toi, plaît et peu plaire. Même si tu ne le fais pas dans la subtilité, ce n'est pas grave, tu as d'autres atouts, utilise les. Ton corps est bien fait, tu es agile et forte, montre lui. » Elle avait tant de qualités, elle devait les lui montrer. « Ne te sous-estime pas, Magda. » Tu pensais très fort les mots que tu disais. Voir ta meilleure amie dans cette état ne te plaisait pas. Surtout pour ce genre de choses. Elle devait avoir confiance en elle, pour pouvoir séduire son époux. Tu savais qu'elle en était capable. Ce n'était pas peut-être pas de la même manière que Micaela et toi, mais il y avait bien des chemins différents pour arriver au bout de ce que l'on veut. La conversation dériva, tu sentais ton amie ne plus être à l'aise par le sujet. Ou plutôt être agacée par la réalité. Tu la comprenais alors tu ne cherchas pas à continuer cette conversation. Tu t'essayas même à l'humour. Cherchant à la faire rire en parlant de toi. Des lunettes, voilà le sujet. Elle rigole, tu ne peux t'empêcher de rire aussi. Son rire était contagieux. Elle t'ordonne de ne pas bouger. Tu es surpris. Tu l'écoutes, tu ne bouges pas, tu la regardes des yeux désireux de découvrir ce qu'elle comptait faire. Elle se dirige vers sa penderie. Tu attends. Puis là, elle retire de sa penderie, des lunettes. Tu rigoles. N'importe quoi. Elle voulait que tu les portes. Tu hausses un sourcil. « Et qui te dit que je n'ai déjà pas succombé aux charmes de Mica ? » Tu laisses la question en suspicion, la laissant ainsi mariner. Tu ne lui diras rien davantage. Tu lui prends quand même les lunettes parce qu'elles sont rigolotes et tu n'as pas la chance d'en avoir de si belles. « Je ne vais pas tarder à y aller. » Tu lui dis alors que ton sourire se défait. Mais vous aviez passé beaucoup de temps ensemble, il était désormais temps pour toi, d'aller retrouver ta femme. Et elle, son mari. « Je dois aller jouer mon rôle de mari. » Petit clin d'oeil. Tu la prends dans tes bras une dernière fois, lui glissant quelques mots au creux de l'oreille : « tu es une très belle femme Magda, ne l'oublie pas. » Puis tes lèvres vinrent se poser contre sa joue. Laissant ainsi un lueur d'espoir, de courage sur sa chair avant de quitter la pièce.

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feat Marius Löwewald

Elle n'avait jamais été à l'aise dans ce genre de situation Magdalena, et cela ne s'améliorait guère avec le temps, mais elle commençait à s'y faire. Généralement confiante, elle perdait la plupart de ses moyens lorsque les choses devenaient sérieuses entre elle et son mari. Elle n'était ni, à l'aise, ni habitué avec ce genre d'attention. Cela pouvait sembler impossible, mais elle n'avait jamais eu de relation avec un homme quel qu’il soit avant son mari. Bien trop occupée par autre chose se plaisait-elle à raconter ... Elle finit par froncer les sourcils, interpellé par ce que lui disait Marius. Il semblait sincère dans ses propos et tous les compliments qu'il lui faisait lui donnaient chaud au coeur. Elle connaissait l'affection que lui portait le jeune homme, elle l'aimait tout autant, mais son honnêteté, en ce moment même, lui faisait le plus grand bien et elle en eut presque les larmes aux yeux. D'ailleurs, elle n'arrivait pas à le quitter des yeux, émus par ce qu'il lui disait. Très peu sentimentale en règle générale, elle ne put répondre que par un simple « Merci » soufflé tout en douceur et par un baiser apposer sur la joue de son ami d'enfance.

La conversation avait finalement dérivé, principalement à cause d'elle qui, en grande partie revigoré avait choisi de parler de chose plus ... Marrante. Moins sérieuse. Il lui arrivait parfois de lâcher son fou et ces moments, emplis de légèreté lui faisait le plus grand bien. Heureusement pour elle, s'il y avait une personne, toujours présente pour embarquer dans ses délires, c'était bien Marius et ce dernier ne sourcilla même pas lorsqu'elle fit dévier la conversation. Ce dernier, tout aussi plein de mystère que la grande blonde laisse flotter une interrogation dans l'air lorsqu'il mentionna avoir probablement succombé aux charmes de sa femme. Magdalena, particulièrement curieuse haussa un sourcil, intrigué, mais se fit violence pour ne rien ajouter. L'heure de l'interrogatoire était terminée, elle y reviendrait bien assez vite de toute manière. L'heure était venue de se quitter et Marius ne manqua pas de faire savoir à Magdalena à quel point elle était belle, une fois de plus. Elle allait bien finir par rougir s'il continuait ainsi. « Si je pouvais, je t'enfermerais avec moi pour quelques jours ... Mais je vais te laisser aller. » Elle lui offrit un petit clin d'oeil, avant de se remettre à rire. « Tu es certainement un très bon mari mon cher et encore merci ! Ne tarde pas trop à revenir me voir, on passe trop peu de temps ensemble ces derniers temps ... » Elle le laissa quitter la pièce, le sourire aux lèvres.