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 where do we go from here — marius

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MessageSujet: where do we go from here — marius   where do we go from here — marius EmptySam 27 Aoû - 20:24


C’était comme remonter le temps. Un choc des ères et des civilisations. Tout en ces lieux n’était que grâce et raffinement. Son pas claquait sur le marbre, si lustré qu’il en réfléchissait son reflet. L’image renvoyée ne lui plaisait guère. On l’avait habillée avec soin mais en prenant garde à ce que nul ne puisse lui accorder un titre dont elle disposait pas. « Saskia ! » La voix autoritaire la tira de ses mornes réflexions et elle pressa le pas, manquant de glisser sur le sol nervé, pour rattraper son maître.
Sans aucun doute l’avait-elle appelé son sauveur, un jour, alors que la naïveté et la reconnaissance gangrenaient encore sa vue. Les derniers mois l’avaient fait réaliser à quel point elle s’était leurrée. Ce fut comme si une partie d’elle s’était réveillée tout à coup, lui hurlant de la laisser sortir, que la mascarade avait bien trop durée. Une enfilade de salles et de couloirs défilèrent devant ses yeux sans qu’elle n’en capte plus le moindre détail. Son esprit comme perdu dans une grise méditation ne prenant plus la peine d’analyser ces merveilles artistiques qui la ravissaient autant qu’elles contribuaient à lui creuser le cœur. Jamais rien de cela ne serait à elle. Condamnée à jamais à rester dans l’ombre de ces luxueux corridors. La vérité ne lui était pas inconnue, mais lui apparaissait bien trop éclatante, aveuglante, alors qu’elle s’engouffrait bon gré, mal gré, dans les entrailles du palais des Monaci.

Elle avait étouffé un sanglot quand elle avait appris quelle était leur destination. Elle s’était mordue la langue pour retenir de véhémentes protestations qu’elle n’aurait pu justifier et maintenant qu’elle se trouvait en ces lieux, tout en elle semblait lui crier de rebrousser chemin. « Je n’ai pas besoin de toi, à l’intérieur, fais un tour. » Déjà la porte du petit salon se referme en un claquement devant elle. Alors, comme demandé, elle s’engouffre dans ces majestueux et quelque peu inhospitaliers couloirs. Ce n’est pas juste une promenade qu’on lui a demandé de faire, non, elle guette, espionne, balaye tout du regard, mémorise les lieux. Elle ne sait à quoi serviront les informations qu’elle collectera aujourd’hui, d’autant moins qu’elle se trouve en territoire ami mais la devise du vieux Fuchs est bien ancrée dans sa mémoire garde tes amis proches. Mais partout où ses yeux se posent, quelque soit l’endroit du sol que son soulier effleure, une seule question la hante a-t-il déjà posée les yeux à cet endroit précisément ? a-t-il déjà foulé ce tapis ?
Elle se remémore avec une clarté édifiante le jour où tout espoir a quitté son cœur. Idiote, elle avait fini par y croire, elle qui bien souvent jouait à l'illusionniste s'était prise à son propre jeu. Le plus difficile avait sans aucun doute été de ne rien laisser paraître. Pas de larmes, pas d'émotions. Elle était restée de marbre quand la Monaci s'était approchée, de blanc nimbée, vers celui qu'elle ne pourrait jamais réellement avoir. Aucune promesse n'avait été faite, jamais. Ils se l'étaient interdits, un accord tacite et mutuel, comme un baume protecteur appliqué sur leurs palpitants déjà bien trop impliqués. Et pourtant, comme tout celui lui était difficile ! Neuf longs mois à se ronger les sangs, à se demander si fort quelles sont les nouvelles, à vouloir savoir si finalement l'hyménée se révèle heureuse, à souhaiter qu'elle le soit car l'amour est généreux, à prier pour qu'elle ne le soit pas car le cœur est jaloux … Avant de tourner le dos à toutes nouvelles, à tout signes qui pourraient, à tort, la faire espérer de nouveau, ou la faire sombrer à jamais dans les affres de la maladie d'amour.

Elle regrette en cet instant de ne pouvoir avoir de réponses à ses questions, elle aurait aimé le voir se matérialiser ne serait-ce qu'une minute devant elle. Elle le souhaite si fort qu'elle croit le voir à quelques centimètres d'elle à peine, la joyeuse illusion ! Tout cela n'est que chimère, quelle raison aurait-il de se trouver en ce jour, en ce lieu ? Et pourtant, l'ectoplasme ne disparaît pas, il s'approche, il l'interpelle. Alors elle comprend qu'elle se trouve bien en face de lui. Il n'a pas changé, tout chez lui reste comme dans son souvenir, échos de leurs derniers instants volés qu'elle chérit de tout son être. Seul son regard la met mal à l'aise, elle ne reconnaît pas l'expression qui teinte ses prunelles cobalt alors qu'elles se posent sur elle. Pas plus qu'elle ne reconnaît sa voix quand enfin elle se décide de rompre cet oppressant silence. « Marius … M. Löwewald … Je, Que faites-vous ici ? » Elle a envie de jeter aux loin les politesses dont elle s'encombre, elle ne rêve que de l'enlacer de nouveau, de glisser ses doigts dans cette crinière d'or et de bronze, de les y emmêler et de ressentir cette joie enfantine que d'avoir quelque peu défait la savante mise du lion. Elle voudrait voir naitre au coin de ses lèvres cette fossette, celle qui fait la différence entre ses sourires travaillés pour la galerie et les vrais, ceux teintés d'une joie sincère dont il lui faisait autrefois l'honneur. Elle arrête avec difficulté le fil de ses pensées mais ses joues qui rosissent la trahissent. Alors, elle détache son regard de ces prunelles qu'elle ne comprend plus et se raisonne à poser la question de circonstance. Celle qui, à jamais, elle espère, brisera une nouvelle fois ses illusions, et pour de bon cette fois-ci, avant qu'elle ne s'y noie totalement. « Comment se porte votre épouse ? »
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Marius Löwewald
impérialiste du Lion

Marius Löwewald
where do we go from here — marius RP6RS2r6
‹ MESSAGES : 429
‹ PSEUDO : BARJAVEL
‹ FACE & CREDITS : sam claflin (faust)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-sept ans. des années qui s'écoulent, qui le forgent.
‹ STATUT CIVIL : mariée. une belle femme, celle que l'on voudrait, que l'on désirait. pourtant cela semble si compliqué pour lui.
‹ STATUT DU SANG : pur. une sang pourpre. digne d'un nom royal, il est de la haute société.
‹ OCCUPATION : avocat. une tempête de mots. des paroles qui défilent, une défense sans faille. comme sur un champ de bataille. ambitieux, la défaite n'est pas pour lui.
‹ SCOLARITÉ : diplômé de Goldadler. élève studieux. brillant et remarquable. comme un lion qui brille.
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion. avec sa famille. son père. lui.
‹ LOCALISATION : berlin, bel appartement où l'on se perd à cause du luxe.
‹ INVENTAIRE : une alliance au doigt qu'il ne peut retirer. un porte-feuille toujours sur lui. une chaîne autour du poignet offert par sa mère. et un téléphone.
‹ COMPÉTENCES : honneur (niv. 1) // leadership (niv. 2) // tenacité (niv. 1)



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MessageSujet: Re: where do we go from here — marius   where do we go from here — marius EmptyMer 31 Aoû - 21:14


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feat Saskia Zähringen

Les pas s'enchaînent. Tes souliers de cuire, ciré à perfection effleurent les dédales de marbre qu'offre l'édifice des Monaci. Cela faisait longtemps. Un temps long et oublié. Lorsque ton père avait décidé de te marier. Voilà, depuis tout ce temps tu n'avais pas remis les pieds dans cette demeure. Eblouissante, incroyable. Comme toujours. Les Monaci possédaient un don de grâce. L'élégance était quelque chose d'innée pour cette famille italienne. Juste de quoi faire briller un lion, qui ne cherche qu'à se faire une place dans ce peuple qui ne cesse de l'appeler. Ton père il l'avait minutieusement choisi, cette femme. C'était une belle perle. Une lionne qui ne fallait pas perdre. Sauf que toi, il y avait quelqu'un d'autre. Une autre femme. Infidèle mari qui ne rêvait que d'une chose, la retrouver. Saskia. Elle te manquait. C'était ta fleur, ton trésor. Pourtant, elle était inaccessible. Malheureusement. Votre histoire n'avait pas pu avoir d'avenir. L'amour ne primait pas sur les relations familiales. Tu n'avais pas eu le choix, aîné de famille, tu n'avais pas pu te rebeller. Pas pour une femme. Encore moins une magicienne, d'après ta mère. Elle n'en valait pas le coup. Mais s'ils savaient. Elle était magnifique, sublime. Elle t'avait marqué la peau, le coeur avec ses lèvres rosés. Comme un baume qui ne pouvait disparaître. Une trace indélébile. Le coeur toujours fidèle à son illusionniste. Parce qu'elle avait su te charmer. T'amadouer. Ce pauvre lion, perdu sous toutes ces questionnements, ces responsabilités. Avec elle, tu les fuyais. Tu te sentais bien. Malheureusement, cela ne pouvait plus se passer. Le coeur brisé, tu as annoncé tes vœux, sur cet autel. Tu avais par ces mots promis de l'oublier. Ce n'était pas une tâche aisé au début. Mais le temps a passé. Tu ne voyais plus le visage d'ange de cette vénusté. Aujourd'hui, il y avait une réunion. Un dîner guindé dont l'on a envie de fuir. Mais pourtant t'étais là. Tel qu'un héritier loyal à sa patrie. Micaela n'était pas là. Ce qui te désavantageait légèrement concernant tes relations avec les autres membres de sa famille. Disons que son frère et toi n'était pas une fréquentation basée sur la confiance. Les regards ne trahissaient pas. Chacun de vous se méfier de l'autre, comme deux coqs qui s'apprêtaient à se combattre. Tu marchais donc dans ces longs couloirs. Ils n'avaient pas changé. La même décoration. Les mêmes tapisseries. La même beauté. C'était comme il y a un an. Comme si aucune autre personne n'avait franchi le sol de cette demeure. Intact. Ton regard ballait l'entourage admirant quelques sculptures. Toutefois, il cesse de bouger lorsqu'il croise la silhouette d'une femme. « Saskia. » Le son de ta voix n'était pas maîtrisé. Elle se retourna vers toi. T'étais foutu. Elle aussi. Tu t'approches. Tu aurais pu t'enfuir, faire demi-tour. Il aurait fallu d'un seul pas en arrière. Mais ton corps n'en avait pas envie. Attiré par la jeune femme qui faisait battre ton coeur. Même encore aujourd'hui. Coupable de sentiments indéchiffrables qui n'arrêtaient pas de jouer avec toi. Marionnette d'émotions que tu ne contrôlais pas. Pourtant la flamme avait disparu. Le temps l'avait peu à peu éteinte. « Marius … M. Löwewald … Je, Que faites-vous ici ? » Tu trembles un peu des mains. Tu es surpris de la voir ici. Que faisait-elle, dans tes souvenirs elle était la pupille des Fuchs. Tu reprends contrôle de ton corps. Le buste droit. Le visage sans expression. Le regard vide. Et pourtant le coeur lourd. « Je devrais te rétorquer la question. Je suis ici pour discuter des affaires. » Tel qu'un homme qui avait grandi. Qui désormais porter fièrement le blason de sa maison. Premier du nom, Marius Löwewald. Mais toi, tu te sentais ridicule. Face à Saskia, comme toujours tu étais démuni. Vous échangiez des regards, ses yeux, son nez, ses lèvres… des élèments de son teint que tu ne pouvais oublier. Hélas, des souvenirs gravés à jamais dans ton esprits, que tu rêvais de sentir à nouveau. La jeune femme te tire hors de tes pensées avec une question qui te rend tout pantois. Tu avales difficilement ta salive, sans rien paraître tu réponds. « Elle semble plutôt bien, bien que sa demeure et sa famille lui manque énormément. » Tu soupires. Saskia semble être cette fumée qui file entre tes doigts, une substance que tu ne pourras plus jamais tenir fermement entre tes mains. Cruelles choses de la vie. « Et toi ? » Une faille, tu venais de lui demander de ses nouvelles. Signe qu'elle avait toujours de l'importance pour toi. Tu te racles la gorge, gêné, tu tousses. « Je voulais dire, les Fuch se portent bien ? » Tu ne savais plus, tu étais perdu. Tu commençais à perdre le contrôle. Pourtant ta posture était infaillible, mais tes mots se perdaient sans élégance. Tu avais besoin de savoir. Savoir si elle était heureuse, si tu lui manquais. Juste pour savoir.
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MessageSujet: Re: where do we go from here — marius   where do we go from here — marius EmptyMar 6 Sep - 15:26


Elle se noie dans des remembrances d'une autre vie. La pellicule de ces rares instants de légèreté et de joie défile dans le couloir luxurieux sur lequel règne une chape de silence. Le fil de ses souvenirs semble presque trop bruyant pour le lieux, déplacés, incongrus. Les émotions, les sentiments s'entortillent, s'emmêlent autour de son palpitant jusqu'à ne plus former qu'une boule étriquée dans laquelle on ne distingue plus rien. La pelote lui enserre bientôt le coeur, le rendant bien trop lourd. Le  poids des contradictions l'entraîne vers des profondeurs qui lui sont inconnus. Comme elle regrette ces moments volés où l'insouciance régnait, reléguant la peur et le devoir au placard. Comme elle regrette de se raccrocher ainsi à des succédanés de sentiments. Elle se raccroche à ses souvenirs d'un autre temps comme un coquillage s'ancre au rocher quand viennent des vagues destructives, scélérates qui menacent à jamais de les séparer.   Trop tard pour s'accrocher, elle a quitté le navire dès que les premières vagues vinrent en chatouiller la proue. Il lui avait annoncé l'approche de son mariage les lèvres serrées, il avait guetté sa réaction, Saskia n'avait pu que hocher la tête et silencieusement l'observer glisser hors des draps une dernière fois. Il n’y avait eu ni cri, ni larme, juste ce silence déchirant, le premier d’une longue série celui qui avait tenté de leur faire comprendre qu’il dirigerait leur prochaine rencontre. Elle avait cru leur amour immarcescible, invincible, gravé dans le marbre à tout jamais.  Elle s’était promise de toujours le chérir même quand le glas aurait sonné. Et voilà qu’il se trouvait devant elle, dans toute sa splendeur léonine, le port altier, le torse gonflé de fierté. Il lui semblait loin, le Marius qu’elle avait chéri, il n’était plus ce jeune homme en proie au doute qui, dans sa folie d’antan, t’avais laissé trouver le chemin de son cœur.

« Je devrais te rétorquer la question. Je suis ici pour discuter des affaires. » Les mots qu’il lui adresse lui paraissent durs comme de la pierre, elle se sent petite, ridicule quand il lui rétorque qu’il est là pour affaire. Elle a l’impression qu’il la soupçonne de fomenter quelques sournoiseries dans la demeure familiale de celle qui partage désormais sa vie, sa couche, et son cœur ? Son cœur à elle se brise quand elle en vient à s’enquérir de Micaëla Monaci, épouse Löwewald mais elle ne peut que ressentir un soupçon d’éphémère joie quand elle formuler sa réponse avec une pointe de difficulté. « Elle semble plutôt bien, bien que sa demeure et sa famille lui manque énormément. » Elle semble plutôt bien, ces mots tournent en rond entre vous, elle semble … Cela aurait-il une quelconque signification ? Une réelle signification ou bien son cerveau quelque peu embrumé par cette entrevue trouve en ces mots le sens qu’elle aimerait qu’ils aient ? Il soupire et elle ne sait quoi en déduire, peut-être cela s’adresse-t-il à la femme magnifique et compliquée arborant à son annulaire gauche une alliance somptueuse. Peut être se languit-il d’aller la retrouver et ne souhaite qu’abréger cette gênante conversation. « Je ne puis me prononcer sur sa famille, mais il est compréhensible que cette somptueuse demeure manque à Madame. Quand bien même celle de votre famille ne manque pas de charmes. » Elle ne sait pas ce que l’on peut ressentir lorsque l’on se trouve éloigné de sa famille, elle ne connaît que les Fuchs mais jamais ces derniers ne se sont éloignés suffisamment d’elle pour découvrir s’ils pouvaient lui manquer. Cette demeure en revanche, oui, elle comprend qu’on puisse se languir de ce luxe à italienne, tout en marbre, tentures de soies et tableaux de maitre. « Et toi ? » Deux petits mots qui la frappent de plein fouet, elle lance sur lui un regard brillant, d’espoir ? de désespoir ? Elle sait en tout cas que c’est la tristesse qui étreint son cœur quand il se reprend. « Je voulais dire, les Fuch se portent bien ? » Elle esquisse l’ébauche d’un sourire, avale avec difficulté la boule qui s’est formé dans sa gorge. Elle voudrait pouvoir répondre que tant que le monde tournera et que la fourberie le dominera jamais les renards ne se porteraient mieux mais elle ne peut plus prétendre un instant de plus. Le cœur au bord des lèvres, elle laisse tomber la carapace. « Ainsi nous en sommes à ce point ? » Son triste petit sourire ne quitte pas son visage, « A nous échanger de banales politesses … ». Elle a conscience que ces mots ne font révéler une amertume qu’elle s’était efforcée de dissimuler mais le mensonge la tue à petit feu et elle ne peut retenir l’avalanche de mots qui se pressent, se bousculent, tous plus impatients les uns que les autres d’être libérés. « Je sais. Je sais qu’on ne s’était rien promis Marius. Je n’ai jamais été aussi naïve mais … » Mais une part d’elle-même, rêveuse, inconsciente c’était laissée prendre au piège. « Ces mots échangés à une époque qui me semble si lointaine aujourd’hui, il me semble que je ne peux m’en défaire aussi facilement que prévu ? » Elle avance d’un pas, ose franchir la froide distance qui les séparait d’un petit pas. Elle  plante dans ses iris cobalt son regard déterminé et lui murmure cette vérité qu’elle a bien trop longtemps retenue « Pas sans rancœur du moins ». Elle ne lui en veut pas personnellement, elle en veut à cette société qui à jamais l’ostracise de ses rêves les plus chers, les plus tendres. Elle aimerait pouvoir revenir à cette ère de rêve mais ne peut ignorer que son rêve se trouve aussi être l’instrument de ce cauchemar dans lequel elle évolue dès qu’elle ouvre les yeux.  
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Marius Löwewald
impérialiste du Lion

Marius Löwewald
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‹ STATUT CIVIL : mariée. une belle femme, celle que l'on voudrait, que l'on désirait. pourtant cela semble si compliqué pour lui.
‹ STATUT DU SANG : pur. une sang pourpre. digne d'un nom royal, il est de la haute société.
‹ OCCUPATION : avocat. une tempête de mots. des paroles qui défilent, une défense sans faille. comme sur un champ de bataille. ambitieux, la défaite n'est pas pour lui.
‹ SCOLARITÉ : diplômé de Goldadler. élève studieux. brillant et remarquable. comme un lion qui brille.
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion. avec sa famille. son père. lui.
‹ LOCALISATION : berlin, bel appartement où l'on se perd à cause du luxe.
‹ INVENTAIRE : une alliance au doigt qu'il ne peut retirer. un porte-feuille toujours sur lui. une chaîne autour du poignet offert par sa mère. et un téléphone.
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MessageSujet: Re: where do we go from here — marius   where do we go from here — marius EmptyDim 11 Sep - 19:34


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feat Saskia Zähringen

Tu étais impassible. Pourtant, tu ne pouvais nier l'existence de sentiments à son égard. Ton regard qui se perd dans le sien, tu as envie d'y laisser un bon souvenir de cette entre-vue. Comme autrefois mais tu ne peux te le permettre. Tu étais désormais un homme marié. La considérer comme une simple magicienne te déchirait. Car tu sais, au plus profond de toi, qu'elle ne l'a jamais été. Obtenant un titre que tu étais le seul à pouvoir lui donner. Parce qu'elle avait été tienne durant de si longues années. Des années de bonheur que tu ne cesses de te remémorer en dépit de cette année misérable. Tu ne mettais en aucun cas les responsabilités sur le dos de ton épouse. Elle n'y était pour rien. Toi, non plus au final. C'était comme ça. Un mur vous bloquait. Sauf que Saskia elle ne le savait pas. Peut-être penserait-elle, que tu l'as remplacé pour cette femme-là. Micaela était une belle femme, Saskia pouvait donc penser que c'était le cas. Sauf qu'elle ne savait pas. Que rien entre vous ne s'était passé. Rien. Simplement un jeu de séduction qui se terni au fil du temps, sans jamais qu'un de vous deux agissent. C'était triste, un manque de motivations, de sentiments. Saskia, elle restait celle qui faisait battre ton coeur. Mais tu ne pouvais entendre cette pensée, cette vérité, infidèle époux. Tu n'avais pas le choix que de lui faire croire que tout allait bien, que tu ne la désirais plus. Que du faux. Que des sottises. Alors que tu es rongé de l'intérieur par l'envie incessante de la prendre dans tes bras, de goûter à nouveaux ses lèvres qui t'appellent. Si seulement tu n'étais pas de cette condition, qu'elle n'était pas de la sienne, alors le cours des choses seraient plus aisées. Tu caches ta frustration, ta peine à travers un regard froid, presque méprisant. « Ainsi nous en sommes à ce point ? » Ton palpitant lâche, ton souffle s'échappe sans modération. Bruyant et incontrôlable. Elle venait de te surprendre. Toute volonté de pouvoir de ta part venait de s'évaporer avec ses mots. Retirant la cape du Löwewald. De ses quelques mots, elle venait de te mettre à nue. Tu bouges le bras, comme un réflexe, tu cherches à l'attraper, à la toucher. À ressentir ce contact qui te manque mais tu te ravises. «  A nous échanger de banales politesses … » Tu la fixes, sans dire quoique ce soit. Sans chercher à l'arrêter. Tu ne voulais pas. Elle était belle, jalouse, énervée, peu importe, quelle qu'elle soit. Tu aimais la voir ainsi, sans crainte de se faire réprimander malgré sa condition. « Je sais. Je sais qu’on ne s’était rien promis Marius. Je n’ai jamais été aussi naïve mais … » Ton coeur se déchire, il se brise en quelques morceaux un peu plus. Tu voulais oublier mais te voilà face à la réalité, au monde. Tu ne peux nier la chaleur qui te brûle l'estomac, les frétillements au niveau de ton bas-ventre, la douleur dans ta poitrine. Toutes ses sensations inconnus et imperceptible que sa présence te donnait. Tu ne pouvais pas non plus oublier qu'elle était une femme que tu avais aimé, que tu aimes encore sans doute aujourd'hui, que tu chéris et désires. Tu ne pouvais pas, même par envie oublier les sentiments. Tu étais un homme, un humain. Et elle t'achève. « Ces mots échangés à une époque qui me semble si lointaine aujourd’hui, il me semble que je ne peux m’en défaire aussi facilement que prévu ? » Tu soupires. Tu fermes un instant les yeux, écoutant attentivement, ses moindres paroles jusqu'à ce que le silence règne à nouveau. Tu rouvres tes paupières, tu lui fais face. « Tu as fini ? » Tu étais dur. Comment pouvais-tu, face à cette fleur qui n'attendait qu'un simple intérêt de l'homme qui l'a aimé. Tu regardes derrière elle. Derrière toi. Lorsqu'enfin tu es sûr, tu attrapes son fin poignet afin de l'attirer avec toi, dans une pièce à côté. Une pièce close et peu utilisée. Tu la regardes instant, scrutant ses iris avant de briser le silence. « Tu penses sincèrement que c'est ce que j'ai voulu ? » Si seulement, elle savait. L'envie irréprésible que tu avais te consummer, cherchant en vain un quelconque moyen de feindre ce désir. De l'oublier parce qu'il était plus aisé de fuir que d'y faire face. « Je ne peux plus, au vue de ma situation civile, te dire les mêmes choses qu'autrefois, Saskia. Tu devrais le savoir. » Mais elle avait le droit de se battre, de s'accrocher à ce sentiment, qui tantôt deviendrait qu'illusion.
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