Lorsque les prunelles du brun se déposèrent sur le fauteur de trouble l’ayant bousculé. Aurait-il ressenti de l’irritation que le Wolffhart n’aurait pu ostentatoirement l’admettre. Néanmoins, les iris céruléenne du loup se posant sur le faciès du lion il n’eut aucun mal à afficher un sourire courtois. L’ennui le prit toutefois, Mika parfaitement conscient que de par leur position respective ils se devaient d’échanger des banalités pour le bien être des apparences. Certes, avec le temps le gamin en était venu à respecter son ainé et supérieur, trouvant derrière les atours du fauve une personnalité et des états de service plus que respectable. Attiré par l’autre homme à ses côtés, le Wolffhart ne manqua pas de reconnaître son cousin par alliance, lui rendant son signe d’accueil de son verre à moitié vide désormais. « C’est un plaisir de vous revoir, cousin. » A force de côtoyer Mayssa, le brun s’était pris d’une affection certaine pour les Abdelaziz, bien qu’il ne connaissait que peu de leurs membres à son plus grand regret. Avalant en une gorgée le peu qu’il restait en son verre, le loup espérait vainement que le breuvage arriverait à lui arracher cette impression malsaine d’être observé de toutes et tous. Dans ce bal aux faux-semblant, là où l’on regardait l’abysse, l’abysse regardait en retour, le presque homme n’était pas sur de véritablement savoir comment se comporter sans faire un faux pas. Un peu soulagé de voir qu’il n’était pas le seul à partager ce sentiment, il déposa son verre vide sur le plateau le plus proche du trio dépareillés qu’ils formaient, en récupérant un autre au passage, avant de répondre à Wissem : « Il doit y avoir biens des choses d’intérêt dans les jardins. » Contrairement à ce qui semblait se dérouler entre les murs de la demeure, celle-ci rongée par les discussions n’ayant d’intérêt que de combler les silences et compter les points des guerres intestines ne pouvant éclater au grand jour. Faisant un pas en direction des jardins, ce n’est qu’à une certaine distance du cœur de la fête que le brun prit la peine de se retourner vers les deux autres membres du trio tout en ouvrant la bouche : « C’est un plaisir de voir que je ne suis pas le seul à être profondément ennuyé par ce genre de rassemblement. » Un doux euphémisme, pour le garçon qui peinait à agir de la manière attendue de lui en publique.
Alors qu'elle se tortillait comme une serpent tentant de sortir du piège qu'on lui avait tendu, une douce voix lui parvint aux oreilles. Une voix qui lui disait quelque chose, mais dont elle ne pouvait mentionner la provenance. « J'ai moi-même hésité à mettre un pantalon, mais mon mari m'a supplié de ne pas faire cela. » Elle releva la tête tout en délaissant pour quelque temps sa robe, afin de croiser le regard de celle qui l'avait vu danser comme une dinde dans un coin de la pièce. Katharina Monaci. Magdalena la connaissait très peu, mais elle la connaissait et l'appréciait bien en règle générale. Elle lui offrit un charmant sourire, tentant de cacher le malaise qui grandissait en elle. Malaise venant du fait que certain l'avait vu se tortiller de la sorte afin de se libérer de sa prison argentée. « Le mien n'étant même pas là, j'aurais dû m'écouter et mettre un pantalon. La soirée aurait été certes plus agréable, et confortable, vêtue d'un tel habit. » Elle échappa un petit rire, imaginant la crise cardiaque que sa mère aurait fait si elle s'était présentée vêtue d'un pantalon. Cornélya, à la gauche de Katharina renchérit : « Il faut comprendre ces pauvres hommes ; à force d'exiger les mêmes droits qu'eux, nous les femmes, on finira par les obliger de porter des jupes dans des soirées comme celle-ci. » Magdalena se retint pour ne pas éclater de rire, imaginant sans peine son cher mari vêtu d'une jupe ou encore d'une robe. Il fallait avouer que cette image était plutôt cocasse et qu'il était difficile pour elle de garder son sérieux. « Ne me parlez pas de pantalons. C'est à peine si je peux en porter au bureau. Mon mari me fait sans cesse remarquer que les pantalons ne sont pas un vêtement digne d'une femme, mais je ne me laisse pas faire. J'en porte quand il n'est pas présent. » Magdalena, qui n'avait pas repérer Safiya tout de suite reporta son attention sur cette dernière qu'elle ne connaissait que de non et elle faillit elle-même faire une crise cardiaque, car si son mari osait un jour lui ordonner de ne plus porter de pantalon, ce dernier devrait se remettre pendant un certain temps de graves blessures. « Je vous avoue sans gêne que mon mari serait surement ravissant avec l'une de mes jupes ! En ce qui vous concerne, Safiya, l'interdiction posée par votre mari, s'il s'agissait du mien ... Il se serait tut bien assez rapidement. Eh puis, comment voulez-vous diriger une armée et vous faire respecter comme un homme vêtu d'une robe ? Vous imaginez ? » Décidément, elle, imaginait mal une telle situation. Les soldats qui composaient son armée avaient tendance à lui témoigner un grand respect et ce respect, elle l'avait durement gagné, cependant, elle doutait fort que ces derniers lui obéiraient sans broncher si elle se montrait un jour au ''boulot'' en talons hauts et en robe ...
‹ STATUT CIVIL : Marié depuis trois ans et déjà père.
‹ STATUT DU SANG : Un sang pourpre coule dans ses veines, porteur aussi du fardeau de la consanguinité.
‹ OCCUPATION : Guérisseur à la tête du service diagnostic de l'hôpital magique Günther Bartholomaeus.
‹ SCOLARITÉ : de 2000 à 2008.
‹ ALLÉGEANCE : sa famille avant tout, à sa mère, puis son frère malgré leur distance.
‹ LOCALISATION : Berlin la belle, entre le palais où il réside et l'hôpital où il travaille.
‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
Il raccrocha et se regarda une énième fois dans le miroir. L'un des médecins de son service venait de l'appeler pour une urgence et, pour compenser son absence, Lukas avait dû aider à distance son subalterne pour une manipulation délicate. Il regrettait le départ de Kristian : au moins, malgré sa jeunesse, il savait si bien se débrouiller que Lukas aurait eu des soirées plus tranquilles. Il soupira en repoussant ses souvenirs, qu'il devait oublier : promesse faite à sa femme. Son reflet lui renvoya l'image imparfaite d'un lui trop guindé. Qu'il détestait. Il détestait toujours ces soirées de toute façon. Après une inspiration, Lukas se décida à sortir de ses appartements pour descendre le majestueux escaliers du palais, et la masse de convives lui donna aussitôt la nausée. Plusieurs têtes lui étaient connues, il vit sa sœur Mia dans une magnifique robe saumon, Raya toute aussi splendide, d'autres qu'il détestait aussi, mais ce genre d'événements étaient faits pour cette raison : donner à voir à ses ennemis. Montrer la supériorité de leur famille sur toutes celles amassées ici. Et même s'il avait envie de retrouver sa tranquillité au plus vite, Lukas traversa la foule pour trouver sa mère et lui faire à son tour ses félicitations. Sa mère interrompit sa discussion avec un diplomate pour se tourner vers lui, la mine sévère derrière un sourire et un reproche à la bouche. « Tu te présentes bien tard parmi nous, Lukas. - Un cas urgent m'a retenu avec un de mes subalternes au téléphone. Mais je n'ai pas eu besoin de me déplacer. » Le sourire de sa mère s'agrandit. Elle était fière de sa promotion et d'ailleurs embraya aussitôt sur le sujet avec son diplomate, et Lukas repéra Liséa de loin. Magnifique blonde dans une robe rouge, elle ne passait pas inaperçue. Et en s'approchant, il vit que son frère était avec elle. Il fronça aussitôt les sourcils : ces deux-là ne s'aimaient pas tellement, et la tension était palpable. Il glissa une main sur les reins de sa femme et s'excusa de son retard une fois de plus, posant un baiser sur sa tempe. Il s'adressa à Luis : « Merci d'avoir sauvé ma femme de l'ennui. » Une manière pour lui de clore n'importe quel sujet qui était en train de virer au vinaigre avant son arrivée. Discrètement, il adressa un regard interrogatif au bras de son frère qu'il avait soigné à peine une heure plus tôt, sachant pertinemment que son frère n'aurait pas souhaité qu'il aborde la question tout haut.
Klaus Badstuberimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 833
‹ PSEUDO : cranes for spidey (not so serious) - emma.
‹ FACE & CREDITS : toby regbo - gentle heart.
‹ MULTICOMPTES : chiyoko wolffhart, meilleure que vous.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-huit ans.
‹ STATUT CIVIL : marié, un anneau qu'il aimerait jeter dans les flammes.
‹ STATUT DU SANG : sang-mêlé, malédiction de sa lignée.
‹ OCCUPATION : homme de main de la femme de sa vie. mais pas de sa femme.
‹ SCOLARITÉ : il a suivi le cursus de la prestigieuse académie de Goldadler, même si bien sûr tout l'argent investi ne suffit pas à le débarrasser de ces maudites incantations.
‹ ALLÉGEANCE : loyal aux lowëlad mais avant tout aux monaci. son coeur lui n'obéira toujours qu'aux ordres de micaëla
‹ LOCALISATION : il alterne entre son appartement à Hambourg avec sa femme, sa chambre de fonction au palais des Löwewald et sa demeure familiale à Brême.
‹ INVENTAIRE : sa bite et son couteau. l'un de ces deux objets est long.
Comment fait-on quand sa femme s’est noyée dans la foule et qu’on est un mêlé coincé entre des Wolffhart, des Rosenwald et Vittore Monaci ? On garde un air passif tout en pleurant intérieurement. Ce n’est pas comme si les évènements mondains t’étaient inconnus mais tu ne t’es pas encore habitué à ne pas avoir Mica à tes côtés pour t’aider dans la tâche. Tu te sens relativement seul dans cette foule qui t’ignore. Tu joues avec tes boutons de manchettes machinalement, observant les visages tordus en différentes émotions. Tout ceci fait très mad world. Tu aperçois au loin Morgan que tu as tendance à apprécier mais qui ces derniers temps a semblé plus distant. C’est une manie. Malheureusement il est aux côtés de Vittore et ce soir ce n’est vraiment pas ta tasse de thé. A moins que ? Tu hésites un peu, réfléchissant. Iras-tu emmerder Vittore ou préfèreras-tu être un peu tranquille ? Chaque famille est représentée dans la salle. Tu vois des Löwewald, des Quispe, des Fuchs, des Abdelaziz… Tu vois des sang-mêlé aussi. Ta sœur doit bien être dans le coin avec tes frères ou tes cousines non ? Quant à tes parents ils sont en train de discuter avec le père Monaci et tu n’as pas la moindre envie d’aller t’immiscer dans la conversation. Bien. Vittore ce sera. Tu finis d’un cul sec ta coupe de champagne et la poses sur un plateau qui passe. Tu arrives avec un grand sourire vers lui et le sorcier qui ont l’air de se diriger vers des œuvres d’art. Bien, tu n’es guère amateur mais tu apprécies plus cela que l’aîné Monaci. Tu poses une main sur l’épaule de Morgan et utilises l’autre pour le saluer d’une poignée enjouée. « Morgan, j’ai l’impression que cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vus, c’est un plaisir de te croiser ici ! » Ton sourire est bien moins honnête lorsque tu te tournes vers l’italien. Ta poignée de main est plus sobre mais tu sais qu’il ne peut pas décemment la refuser dans cette cérémonie, surtout que vous avez été élevés ensemble et que vos familles sont fort amies. « Vittore, comment se porte Brême ? Ma mère n’essaie pas de s’inviter trop souvent à dîner dans la demeure Monaci j’espère ? » Banalités, banalités, c’est de l’acide que tu aimerais lui cracher à la gueule, pas des politesses. « Parleriez-vous art, messieurs ? » Tu te saisis d’une nouvelle flûte pendant cette phrase, ce grand sourire toujours sur les lèvres.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 29 années qu'elle aime mettre en avant comme un bon vin dont on se délecte. Elle est pourtant accro à cette jeunesse qui la rend encore désirable.
‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
Luis l’agaçait par sa présence, par le fait qu’il respirait, par le fait qu’il soit le jumeau de son mari. Elle le craignait, le haïssait mais ne pouvait masquer cette affection qui la hantait depuis des années. Liséa serait certainement incapable de lui faire du mal, elle ne pourrait abimer celui qu’elle chérissait depuis l’enfance. Non, c’était une guerre silencieuse qui ne trouverait pas sa violence. La réponse de l’homme sur la sexualité débridée de son mari la faisait grimacer. C’était tellement dur à entendre, horrible à accepter. Ses yeux roulaient, son agacement grandissait. Luis, il niait le fait de le voir régulièrement. Un soupire. Ses bras qui se croisaient sur la poitrine. « Très bien. » Elle claquait sa langue contre son palet. « Sache qu’il ne verra plus de fortes carrures. Lukas m’a promis de m’être fidèle. Pour notre fille. Un homme respectable. » La fierté qui se lisait dans son regard. Elle voulait qu’il se taise, qu’il ne puisse plus l’humilier de la sorte. Une main venait se glisser au creux de ses reins tandis que Lukas faisait enfin son apparition. Liséa, elle se détendait immédiatement, profitant du baiser poli qu’il lui offrait. Elle gloussait à ses paroles, venant se serrer un peu plus à son mari. « C’est ton rôle, généralement mais Luis fut de très bonne compagnie. On parlait justement de fidélité dans le couple. Du fait que tu étais le mari idéal, respectueux. » Elle lui adressait un regard qui en disait long. Il devrait s’y tenir. Lukas, il lui promettait dans cette cave. Liséa, elle se tournait vers Luis pour lui offrir son plus beau sourire. Hypocrite mais tellement radieux.
La simple idée de devoir me parer de mon plus beau sourire, pour cette fameuse fête d'anniversaire n'est de loin pas pour me procurer un immense plaisir. Bien au contraire. Malheureusement pour moi, je vais devoir en user et en abuser. Peu importe la personne qui me fait face. Il n'y aura pas que de grands amis, mais une bonne vingtaine d'années d'expérience dans cette haute sphère me confère une certaine sérénité. Ce qui n'est déjà pas trop mal. Je sais très bien où est cette place à laquelle je suis attendue et qui n'est autre qu'auprès de mon mari. Un subtil sourire parcourt mes lèvres lorsqu'il relève son regard vers moi, me glissant un vague compliment au sujet de ma tenue alors qu'on fait quelques pas parmi les personnes déjà présentes. Je suis rassurée, dans un sens, de voir qu'il n'y a pas que des sangs purs dans le coup et pourtant, l'exercice risque d'être périlleux. Un bon nombre de ces présents n'ont aucune considération pour les mêlés, ce n'est pas un secret. Marchant tranquillement sur cette grande allée menant aux festivités, il me glisse quelques mots à l'oreille sans doute pour donner l'impression d'une quelconque complicité naissante entre nous. Soit. Je rentre dans son jeu, profitant d'avoir l'une de mes mains libres pour lisser une fois de plus cette robe d'un rouge profond que j'ai décidé de porter pour l'occasion, cadeau de ma nouvelle famille. Jetant un regard à mes côtés, j'adresse un petit sourire à ces autres Nishimura avant que les présents ne se dispersent petit à petit -mon mari compris-, chacun allant de ses propres salutations. Pour ma part, mes yeux ne cessent de balayer les environs à la recherche d'une tête familière. Je sais que Mayssa est présente, tout comme Wissem. Mais, où se trouve-t-elle ? C'est une toute autre question.
Dernière édition par Asma Nishimura le Sam 27 Aoû - 22:25, édité 1 fois
Les invités sont tous présents, quelques personnes pénètrent encore dans le château quand Helmina se dirige vers une estrade où se trouve le trône impérial, elle reste debout devant pour l’instant. Brièvement, elle remercie les sorciers présents pour son premier anniversaire en tant qu’impératrice. La Rosenwald renforce également sa position en parlant des quelques améliorations apportées depuis la fin de la république : ouverture des frontières, libérations de centaines d’allemands enfermés par la DSH, relance de l’économie… Elle termine par parler de l’attentat des Freidrich – tout ceci pendant que son armée et ses experts passent chaque présent au peigne fin chacun des cadeaux qu’ils vont lui apporter, pour que l’impératrice les découvre devant les yeux de son peuple -. Elle parle de la sécurité renforcée, d’un désir de justice rendue, d’une profonde tristesse pour la famille touchée de sa belle fille, Aloisia Rosenwald. Elle ne dit rien quant aux survivants, pour leur sécurité, elle évite de dire qu’ils résident au palais désormais. C’est quand elle allait terminer son discours qu’un général de l’armée s’approche de sa commandante en chef. Les portes se ferment sans discrétion, et quelques soldats ordonnent aux invités présents dans le jardin de se rendre à l’intérieur. Helmina continue de parler en conciliabule avec son général, avant de tourner la tête vers la foule. « Concitoyens. » Commence-t-elle, son regard parcours la foule, quelque chose au fond de ses yeux a changé, et personne n’est dupe : on peut y lire une colère froide, et maitrisée. « L’un de vous a tenté de m’empoisonner, moi et ma famille. De la poudre d’aconit a été retrouvée dans l’un des présents. Personne ne sortira de cette pièce tant que l’armée n’aura pas débusquer le coupable. Il en va de la sûreté de l’état, les terroristes ne seront pas tolérés une seule seconde au sein du second Reich. » Elle faisait clairement référence à son ancêtre, le père de Alexander Rosenwald, qui avait fermé les yeux sur les activités de deux groupes extrémistes pendant des années : la FFH et la RVR.
Explications : ◊ Cette intervention est à prendre en compte pour la suite de vos rp. ◊ Tout le monde peut participer, votre personnage a cependant dû arriver avant la fermeture des portes. ◊ Tout le monde, y compris les sorciers de sang purs, sont interrogés par des soldats de l'armée. Ils vont vous demander avec qui vous êtes arrivés, à quelle heure, quel paquet - si vous en avez déposez un - avez-vous déposer, si vous avez remarquer quelque chose de louche ou pas. Ils seront plus intransigeants sur les membres des familles opposées à la Rose couronnée, selon les consignes de l'impératrice. ◊ Les Rosenwald sont également interrogés, plus pour la forme. On ne leur demande que si ils ont remarqués quelque chose de louche. ◊ Vous êtes libres de faire un esclandre, de refuser d'être enfermé au sein du palais, de refuser de répondre, bref, ce que vous voulez mais n'oubliez pas que toutes vos actions peuvent avoir des conséquences (et que les prisons sont situées sur les îles de la frise du nord, partie jouable ). ◊ Essayer de garder des réponses courtes.
La poignée de main est échangée avec la princesse Raya, le défi ainsi accepté et avec un dernier sourire Mayssa lui tourner le dos et l'abandonne pour rejoindre sa cousine Mia. Seulement elle n'a pas le temps de faire trois pas vers cette dernière que des mouvements près de l'estrade attirent son attention. Elle reste là où elle est - au milieu de nul part - pas loin de Raya mais pas à ses côtés non plus pour écouter le discours de l'Impératrice et éviter tout risque de réactions incontrôlables qui risqueraient de déranger la princesse Rosenwald. Mayssa douée certes, mais un soupir est parfois difficile à retenir. Helmina parle, parle et parle et les yeux de Mayssa cherchent un allié avec qui échangé un regard consolateur. Elle feint la tristesse quand le sujet des Friedrich est soulevé: ce n'est pas dur à faire, elle ne cautionne pas les attentats de ce genre, ceux qui font des victimes innocentes et touchent sans discernement parents comme enfants. « Concitoyens. » Le ton a changé et l'Impératrice retrouve l'attention de la Wolffhart qui se tend légèrement. « L’un de vous a tenté de m’empoisonner, moi et ma famille. De la poudre d’aconit a été retrouvée dans l’un des présents. Personne ne sortira de cette pièce tant que l’armée n’aura pas débusquer le coupable. Il en va de la sûreté de l’état, les terroristes ne seront pas tolérés une seule seconde au sein du second Reich. » L'étonnement sur son visage n'est pas feint, elle y ajoute cependant une touche d'effroi un peu moins naturel. Machinalement elle cherche des yeux sa famille, ses alliés, quelqu'un avec qui se poster en attendant qu'on vienne l'interroger comme un vulgaire détenu sur le banc des accusés. Elle s'imagine déjà que son nom ne lui attirera les faveurs de personne ici. C'est Asma qu'elle repère en premier et dont elle vient rapidement attraper le bras. « Qui ferait une chose pareille ? » demande-t-elle à voix haute à l'attention de ceux qui l'entourent et des gardes qui approchent plus qu'à celle de sa cousine. Sa présence à ses côtés se veut rassurante, mais à dire vrai elle a tout aussi besoin de son soutient qu'Asma du sien. Elle n'a rien avoir avec une telle tentative d'assassinat - quoique la réussite de celle-ci pourrait bien l'arranger - mais elle n'aime pas se savoir enfermée en présence de ceux qui l'ont perpétré. C'est que l'aconit pourrait bien être une diversion, un moyen de garder tout le monde au même endroit avant le vrai coup. Y ont-ils seulement pensé ? Pour une fois elle est contente que son fils soit loin d'elle, en sécurité à Frankfurt. « Pas de résistance. » murmure-t-elle à Asma. Plus on coopère moins l'interrogatoire prendra du temps et plus vite les portes seront ouvertes. Et d'ailleurs elle montre l'exemple: « Mayssa Wolffhart, je suis arrivée avec mon mari qui est là-bas avec ses parents. » elle les pointe du doigt. « Nous avons déposé un coffret carré de la taille de ma main à peu près, l'emballage est doré, le sceau des Wolffhart - un loup gris- le scelle. » Elle esquisse un sourire. « Je parlais avec la délicieuse princesse Raya, mon attention lui étant toute offerte, j'ai bien peur de n'avoir rien pu remarquer d'anormal. » conclu-t-elle en inclinant légèrement la tête. Princesse Raya, elle n'a pu y échapper finalement. C'est pour la bonne cause cependant, un name dropping conscient qui, elle l'espère, saura envoyer le bon message aux gardes.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
La désormais princesse polonaise semblait affectée par les dire du jeune allemand, qui s’en délécta tout simplement. « Sache qu’il ne verra plus de fortes carrures. Lukas m’a promis de m’être fidèle. Pour notre fille. Un homme respectable. » Luis eut un pâle sourire avant de boire une autre partie de ce liquide doré qui pétillait délicieusement sur la langue. Alors qu’il s’apprêtait à lancer une réplique, son double, Lukas, arriva et Luis le regarda avec ce même sourire que Liséa avait déclenché. Quelque chose qui s’approchait de l’amusement étirait ses lippes. « Merci d'avoir sauvé ma femme de l'ennui. » Luis hocha simplement la tête. Il capta aussi le regard de son frère, et attrapa une troisième coupe de champagne pour la lui fourrer dans les mains. Par ses prochaines paroles, le brun répondit à la question implicite de son frère, et à ce qu’il avait dit tout haut. « Ne t’en fais pas pour ça, Lukas. Profitons de cette magnifique soirée en l’honneur de mère. » Liséa répondit elle, autrement. « C’est ton rôle, généralement mais Luis fut de très bonne compagnie. On parlait justement de fidélité dans le couple. Du fait que tu étais le mari idéal, respectueux. » Le sourire amusé de Luis dut être caché par une autre gorgée de champagne qu’il prit en regardant son frère. Il n’y croyait pas le moins du monde, Lukas lui ressemblait bien plus qu’il ne le croyait pour ça. La fidélité ? Et puis quoi encore ? « Et je ne doute pas que Lukas soit des plus respectueux. Tu en as de la chance, Liséa. » Une pique, qu’il n’avait su retenir, dirigée droit vers son frère qui l’avait à plusieurs fois insultés quelques jours avant. Finalement, Helmina monta sur l’estrade où se tenait l’imposant trône des Rosenwald. Si Luis aimait le voir, l’admirer, il n’avait aucune hâte de s’y installer, aussi surprenant cela pouvait-il paraître. La soirée changea drastiquement de ton quand on ferma les portes. Luis tourna son regard vers le dernier endroit où il avait vu Lena. Vide. « L’un de vous a tenté de m’empoisonner, moi et ma famille. » commença sa mère. Empoisonner ? Il posa presque précipitamment sa coupe quasi vide sur le plateau d’un mêlé qui eut du mal à le garder bien droit. Sa mère continuait à parler, mais plus elle parlait, plus il ressentait l’urgence de trouver sa fille. Un soldat lui barra le chemin. « Votre Altesse. » Luis inspira une grande bouffée d’air. « Aidez-moi à trouver Lena. » ordonna-t-il sans demi-mesure. Il devait fait bonne figure, donner l’exemple. Il le savait, mais si quelqu’un touchait à un cheveu sur sa tête… « Elle est en sécurité, la salle est bouclée sous ordre de Sa Majesté votre mère… » Luis serra les dents, avant de voir au loin une garde de l’armée impériale tenir sa précieuse princesse dans ses bras. Elle se faufilait un chemin vers lui, au travers des invités. Sans la quitter des yeux, il répondit. « Je vous écoute. » Et le soldat qui l’avait interrompu lui posa alors une question, à laquelle il répondit brièvement. Il s’était rendu à Liepzig, n’avait rien vu sur le chemin car il avait eu une entrevue avec son frère jumeau. Le jeune prince ne mentionna pas sa blessure, la jugeant inutile.
Alors que je cherche une personne plus ou moins connue avec laquelle échanger quelques mots une fois à l'intérieur, une prise de parole, à l'autre bout de l'immense pièce me fait relever la tête. Doucement, je m'avance pour pouvoir m'approcher de la source même de ce discours. Comme toujours, je garde la moindre de mes réactions pour moi, ne laissant rien paraitre sur mon visage. Il n'est ponctué que d'un sourire naissant sur le bout de mes lèvres pour ne pas donner l'impression d'avoir une tête digne de funérailles. Finalement, les choses prennent une tournure étrange. Les portes, assez loin derrière moi, se referment sans la moindre délicatesse dans le geste. Instinctivement, ma tête s'est tournée vers cet extérieur maintenant caché par ces grandes portes. J'ai beau ne pas être claustrophobe, j'ai tout de même une sensation d'étouffement. Fermant les yeux très brièvement, je reporte mon attention vers la Rosenwald, qui laisse ainsi entendre qu'une tentative d'empoisonnement vient d'être déjouée. Je secoue la tête de gauche à droite, me demandant bien qui serait assez fou voire même inconscient pour mener une quelconque action en ces lieux et en ce jour. Et dire que l'un des visages qui m'entoure -ou peut-être même plusieurs-, est à l'origine de ce coup de folie avorté. Sans que je ne la remarque, Mayssa s'avance vers moi, m'attrapant le bras. Je la regarde, les yeux quelque peu perdus. « Qui ferait une chose pareille ? » Je n'en sais rien. Mais, si elle veut mon avis, cette situation démontre qu'un opposant décidé à agir se trouve à quelque part dans cette assemblée. Peut-être même juste à côté de nous. Je n'ai même pas le temps de lui répondre que des soldats se déploient autour de nous. Je serre un instant sa main sur mon bras pour lui renvoyer ce soutien qu'elle m'offre par sa seule présence. « Mayssa Wolffhart, je suis arrivée avec mon mari qui est là-bas avec ses parents. » Le temps a beau passé, cela me fait toujours une étrange sensation d'entendre ce nom de famille s'échapper d'entre ses lèvres. Je la regarde un instant alors qu'elle parle avec ce soldat face à nous. Celui-là même qui ne tarde pas à tourner sa tête vers moi. Sans baisser la tête, je décline mon identité, le regardant sans ciller. « Asma Nishimura. Nous venons d'arriver il n'y a pas bien longtemps, mon mari, quelques membres de sa famille et moi-même. » Je n'ai pas eu le temps de faire le tour des personnes venues pour l'occasion, c'est pour dire. « Notre présent est celui enveloppé d'une aura de tissu blanc et bleu. » Haussant doucement les épaules, je n'ai aucun renseignement à apporter face à cette sorte d'interpellation collective. « Et je ne suis témoin d'aucun comportement suspect, j'en suis navrée. » Après tout, je n'ai rien à me reprocher. Il n'y a aucune culpabilité dans ma voix et du peu que j'ai pu profiter de cet anniversaire, aucune attitude étrange ne m'a sauté aux yeux. Finalement, je reporte mon regard vers ma chère cousine. Pas de résistance, comme elle l'a dit.
On l’avait habillée telle une poupée. Impossible de la manquer. Comme si la longue robe argentée qu’on lui avait fait mettre pour l’occasion ne suffisait pas ses bras fins et ses oreilles se virent parés de bijoux comme elle n’avait jamais rêvé en posséder. Les consignes avaient les mêmes qu’à chaque fois qu’elle se rendait dans ces mondanités « Souris, sois gracieuse, fais attention si tu dois utiliser la magie, reste discrète sauf si l’on te le demande ». Elle avait hoché la tête une énième fois dans la voiture qui les avaient menés jusqu’au palais impérial. Jamais elle n’y avait pénétré, et lorsqu’elle franchi les grilles, au lieu du conte de fée espéré, c’est la sensation de signer son arrêt de mort qui l’avait brutalement étreint. Alors que les Fuchs entraient en grande pompe dans la majestueuse salle de d’apparat, elle en profita pour se faufiler jusque dans les jardins. Trop de monde, il y avait bien trop de monde et leur discussion l’étouffaient. Les visages amis se mélangèrent aux visages ennemis. Lesquelles connaissaient sa vraie nature ? Lesquels exactement pensaient qu’elle n’était rien d’autre qu’une vulgaire mêlée, cousine lointaine et honteuse de cette grande lignée ? Son regard s’était perdu dans cette foule sans que ses yeux ne puissent distinguer la personne qu’elle recherchait. Peut-être était-ce pour le mieux qu’elle ne l’aperçoive pas, peut-être se trahirait-elle devant toute cette assemblée, le gotha de l’Empire, si elle venait à croiser son regard.
Assise sur un banc en pierres au dehors, elle se demandait encore qu’elle aurait été la meilleure façon d’agir. Insensibles aux bruits des conversations dont la rumeur lui parvenait de plus en plus forte, elle n’aspirait qu’à rester ici jusqu’au petit matin, jusqu’au moment où l’on viendrait la chercher pour rentrer à Stuttgart avant de lui reprocher de s’être enfuie, d’avoir failli à ses obligations. Mais elle ne voulait pas faire figuration, pas ce soir. Elle abhorrait les sourires sournois des alliés des Fuchs quand ils l’apercevaient. Ce regard de complaisance teinté d’envie, elle ne souhaitait à personne de le connaître. « Mademoiselle, rentrez à l’intérieur, immédiatement ! » On la saisit par le bras sans la moindre douceur avant de l’enfermer, comme les autres, à l’intérieur du palais. On la relâche sans ménagement et elle tombe, déséquilibrée, au milieu de la foule qui se fait de plus en plus compacte, de plus en plus nerveuse. « L’un de vous a tenté de m’empoisonner, moi et ma famille. » Le reste se perd dans le murmure angoissé de la foule. Elle aimerait s’enfuir, se cacher le plus loin possible mais sa toilette tapageuse brille à la lumière des monumentaux lustres. Une main ferme la relève, un regard sévère se plante dans le sien. « Qui êtes-vous ? Je ne vous connais pas, que faites vous là ? » Elle cherche des yeux ceux avec lesquels elle est venu, peine perdue. Alors elle panique, le vrai, le faux, le réel et l’imaginaire se distordent sous la pression alors qu’elle hurle « LÂCHEZ-MOI ! ».
Spoiler:
la méchante personne qui parle en jaune est libre si vous voulez martyriser une pauvre magicienne qui se fait passer pour une mêlée
Finalement, je commençais peu à peu à juger la compagnie du Monaci comme étant fort agréable. Il n'avait pas l'air d'être comme tout ces autres purs qui étaient présents seulement pour faire bonne figure. Lui, il affirmait ce qu'il pensait tout bas, jusqu'à même avouer n'être là que pour la boisson. Je ne pu m'empêcher de faire un petit rire à la fois timide et amusé. C'est vrai que cela devait en embêter plus d'un de se présenter à chaque réceptions pour faire bonne figure, mais cela n'était pas le cas pour les individus dans mon genre dont les participations aux fêtes restaient pour le moins, bien plus rares. Comme l'alcool d'ailleurs... Même s'il m'arrivait de me payer quelques bouteilles pour le prestige, les réceptions restaient malgré tout un bon moyen pour profiter d'une grande consommation. Néanmoins, tout en restant mesuré : il ne valait mieux pas pour moi que je finisse ivre alors que j'avais sans doute l'occasion de rencontrer l'Impératrice en personne ! Vittore affirme alors qu'il n'a pas encore eut l'occasion d'admirer mon dernier cadeau mais qu'il n'hésitera pas à en parler à sa femme afin qu'elle puisse elle-même juger de son regard critique. ≪ - D'ailleurs si vous voulez bien m'excuser. ≫ Je tente de l'arrêter, mais le voilà déjà reparti justement pour la retrouver. Pendant ce court instant de solitude, j'en profite pour me servir en nourriture du côté du buffet et de terminer également ma boisson pour reprendre un autre verre. Le dernier me promis-je alors que je voyais déjà mon interlocuteur revenir. ≪ - Décidément, nos chemins sont fais pour se croiser. (...) Bon, et si nous allions jeter un œil à cette fameuse toile, qu'en pensez-vous ? ≫ Heureux, je lui réponds avec joie avant de lui attraper le bras pour le guider. ≪ - Oh oui ! Avec grand plaisir ! ≫ Je tente de me frayer un chemin vers mon tableau qui trône parmi les autres présents avant d'être soudainement arrêté par une personne qui nous rejoins. Une personne que je connais bien. Klaus. ≪ - Morgan, j’ai l’impression que cela fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vus, c’est un plaisir de te croiser ici ! ≫ Je fais les yeux ronds avant de lui adresser un léger sourire. Bien sûr, il ne doit guère se souvenir de la discussion que l'on a pu avoir sur les magiciens, bien trop soûl pour tenir sa langue. Je devrais chercher à cacher mes sentiments d'inquiétudes qui fusent, ne sachant dorénavant comment le considérer, mais cela reste délicat. Néanmoins, je fais l'effort de le saluer. ≪ - Oui, c'est vrai... Moi de même ! ≫ fis-je alors sincère sans être réellement l'être. À vrai dire, je me disais que Klaus pouvait être un individu fort sociable lorsqu'il ne buvait pas trop. Pourvu qu'il se retienne un minimum... Au moins en l'honneur de l'anniversaire d'Helmina. ≪ - Parleriez-vous art, messieurs ? ≫ Plus assuré, je les attire vers moi pour les pousser à faire face devant mon œuvre. ≪ - En effet, je voulais présenter ma nouvelle création. Un cadeau à l'honneur de l'impératrice... J'espère qu'il lui plaira... ≫ D'ailleurs, en parlant de la demoiselle, elle se présente à nous sur une estrade. J'ose alors m'écarter un peu du groupe pour pouvoir l'approcher d'un peu plus prêt jusqu'à ce coup de théâtre... Les portes se referment brusquement et Helmina annonce une nouvelle des plus troublantes : on a tenté de l'empoisonné. Je pose ma main sur ma bouche, ne pouvant cacher mon choc. Rapidement, je retrouve Vittore et Klaus pour les interrogations alors que les soldats nous accostent. ≪ - Mon nom est Morgan Winsomebird, j'habite à Berlin et j'ai demandé à ce que mon présent soit apporté avant mon arrivé. C'est le tableau que vous pouvez voir juste-là... Dès mon arrivée, j'ai été accueilli par Monsieur avant d'être rejoins par Monsieur Badstuber... On a rien à voir avec ce qui s'est passé, je vous le garantis. ≫ fis-je, sûr de moi...
Elle n'écoutait pas vraiment la voix de l'impératrice qui arrivait comme un bruit de fond. Encore et toujours des discours. Les mêmes remerciements, les mêmes remarques. Katharina faisait plutôt partie des élèves dissipés si bien qu'elle se contentait de regarder le paysage en silence. Bien évidemment, elle n'allait pas jusqu'à tourner le dos à l'impératrice mais son regard était perdu dans l'étendue verte. Mais soudain, elle sentit une main lui prendre le bras et elle sursauta. Un soldat lui demanda de le suivre à l'intérieur, sans discussion possible. Il la tirait presque avec force et Katharina chercha désespéramment des yeux Vittore mais dans cette masse d'inconnu, elle ne le trouva pas. Elle fut ramenée à l'intérieur comme bon nombre d'invités qui étaient restés dehors faire les distraits. « L’un de vous a tenté de m’empoisonner, moi et ma famille. De la poudre d’aconit a été retrouvée dans l’un des présents. Personne ne sortira de cette pièce tant que l’armée n’aura pas débusquer le coupable. Il en va de la sûreté de l’état, les terroristes ne seront pas tolérés une seule seconde au sein du second Reich. » Pour une fois, les mots de l'impératrice arrivèrent distinctement aux oreilles de la Monaci. Cette déclaration fut suivit d'un brouhaha de murmures. Les invités paniquèrent, les issus étaient bloquées. Les claustrophobes ne tarderaient pas à exiger de sortir. Rapidement, alors qu'elle assimilait ce que tout cela signifiait, elle se faufila dans la foule avant qu'un soldat ne vienne vers elle. Elle devait trouver son mari. Zigzagant entre les invités, elle se faisait discrète jusqu'à ce qu'elle tombe sur la chevelure brune de Vittore. Il était de dos. Calmement et naturellement, elle se déplaça près de son mari et lui glissa à l'oreille. « Que faisons-nous ? Que disons-nous Vittore ? » Le regard glissant sur la salle elle continua. « Nous sommes les premiers suspects sur la liste. Toi un Monaci, de surcroît marié à une Löwewald... Nous allons être accusés c'est évidant. » Toujours d'un calme apparent alors que la tempête faisait rage en elle, Katharina murmura plus doucement encore. « Et si tout cela n'était qu'un piège de l'impératrice ? Pour nous faire accuser ? J'ai dû mal à croire qu'un pauvre sot ait mit du poison tout en pensant que cela passerait la sécurité. » Son regard croisa au loin celui d'un soldat. « Personne n'est assez stupide pour croire cela. » Le soldat arriva en direction du jeune couple. « Un soldat arrive, que faisons-nous Vittore ? » Ils devaient agir vite.
Tapis dans l'ombre, elle n'ose se montrer. Les regards emplis de compassion la dégoutaient. Il y avait des lieux où l’on ne se sentait pas à sa place. Des ailleurs envahis par des personnes qu’on ne veut jamais croiser, plus jamais. Son cœur battait à la chamade. Elle serrait les dents Posée au premier rang. C’est là que se trouve la famille, habituellement. Cirilla était de celle qui n’explose pas. Bien élevée, on lui a appris à remercier, hocher la tête même lorsqu'elle n'est pas d'accord. Les cheveux tombant en cascade sur ses épaules, les yeux charbonneux pour cacher les pleurs, la tête baissée comme un animal apeurée, sa position d’ainée la forçait à rester, veuve noire en déclin. Elle ne marchait pas, ne bougeait pas, clouée au sol par une attraction inconnue au bataillon. La voilà dans la gueule du loup, telle une quille elle se fait balancer de part en part, les robes qui la bousculent ne s'excusent même pas. Elle cherche des visages familiers auquelles s'accrocher, ceux qui ne la prendront pas dans ses bras alors qu'elle les connaissait à peine. Elle ne supportait pas la chaleur humaine, cela lui rappelait seulement le brasier humain auxquelles ses enfants avaient pris part. Puis, la panique. Elle voit l'impératrice perturbée, dès lors, un membre de la garde s'approche d'elle, sans tact, il annonce : ≪ Au cas où on chercherait à finir le travail. ≫ Evidemment. Dernière Freidrich de sa petite famille, puisque son mari et ses enfants ont été calcinés. Elle se débat, souhaite s'éloigner, elle serait bien mieux auprès de ce présent à chercher la composition de ce poison. ≪ Je suis medecin-chef des empoisonnements, pas seulement une veuve éplorée. Puis-je voir le présent ? Peut être pourrais-je être utile cette fois. ≫
Il faudra venir avec votre plus belle robe, avait dit la maitresse des Monaci. Je tiens absolument à ce que vous soyez là, avait-elle continué. J’avais déniché pour l’occasion une robe rose très pâle, arrivant jusqu’à mes pieds, au tissu fluide qui épousait les courbes de mon corps. Cette robe appartenait à ma mère, mon père l’avait sorti d’une vieille armoire avec beaucoup d’émotion. Aussi, toute la soirée, je fus partagée entre suivre le patriarche Monaci et sa femme au centimètre près ou au contraire me tenir à l’écart de la soirée de peur qu’un convive renverse un peu de son verre sur cette robe. Cependant, ma position ajoutée aux regards que me lançaient sans cesse mes employés, je fus obligée passer tout le début de soirée à écouter des conversations qui ne m’intéressaient pas et à traduire certaines parties de phrases particulièrement compliquées pour ces italiens. Mon regarde se posa sur Morgan et Vittore qui discutaient dans un coin, me demandant ce qu’ils avaient à se dire. Puis, je vis Katharina non loin, discutait avec d’autres sang-purs. Je me rendais compte que la plupart de mes connaissances étaient rassemblées dans ce lieu, souriant, jouant aux amis alors que beaucoup d’entre eux se faisaient la guerre. J’eux un rire à cette pensée, on aurait dit une comédie. Je n’étais pas très à l’aise dans ce genre d’évènement mondain, j’adorais rejoindre des amis pour passer un bon moment cependant ici, mes moindres faits et gestes devaient être minutieusement surveillés et planifiés. Une erreur, ne serait-ce que minuscule, pouvait mettre en danger ma couverture de sang-mêlé. Tant que je suivais les Monaci, que je jouais mon rôle d’interprète, je n’avais pas à m’inquiéter.
Soudain, Helmina Rosenwald prit la parole. Je buvais son flot de parole avec difficultés, déployant des efforts d’énergies pour ne pas me décomposer et paniquer. « L’un de vous a tenté de m’empoisonner, moi et ma famille. De la poudre d’aconit a été retrouvée dans l’un des présents. Personne ne sortira de cette pièce tant que l’armée n’aura pas débusquer le coupable. Il en va de la sûreté de l’état, les terroristes ne seront pas tolérés une seule seconde au sein du second Reich. » J’allais être interrogée. J’essayais de me préparer mentalement. Dans la panique, je fus séparée des Monaci, je me retrouvais seule. Il allait falloir que je sois convaincante. J’espérais aussi que personne ne se soit blessé pendant le mouvement de foule, je détestais regarder une personne souffrir alors que je pouvais la soigner mais jamais je ne me servirai de ce don ici. « Vous avez l’air bien inquiète. » Me dit un garde en m’empoignant fortement par le bras. « C’est à cause du mouvement de foule, je viens d’être séparé de la famille que j’accompagnais. » Dis-je en déglutissant. « Je suis Rosaline Dabrowski, une sang-mêlé, interprète des Monaci. » Continuais-je avec plus d’aplomb, reprenant confiance. Le garde ne me lâchait pas pour autant.
Vittore Monaciimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 692
‹ PSEUDO : natblida, jen.
‹ FACE & CREDITS : ir, balaclava.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-huit.
‹ STATUT CIVIL : époux, et père d'une douce fillette qui le rend vulnérable.
‹ STATUT DU SANG : la pureté divine.
‹ OCCUPATION : lieutenant-général.
‹ ALLÉGEANCE : devant le lion l'échine s'est pliée par finasserie, le trône allemand pour celui d'italie. murmures et sourires sournois. les pupilles s'affrontent, se surveillent et les biens s'échangent pour redonner leurs couleurs aux blasons souillés.
‹ LOCALISATION : bremen, les terres profitables des pressureurs. si loin des natales où bientôt flotteront fièrement les étendards émeraude et sang, au-dessus des armoiries de ta famille. l'insipide allemagne n'est que monnaie d'échange alors que tu n'es qu'impatience face au jour ou dans leur dos tu planteras ton couteau.
Et voilà que la première ombre au tableau venait troubler cette soi-disante sainte journée. Cette ombre oui, ton ombre plutôt. Klaus Badstuber. Chaque fois que tu laissais ton regard parcourir les foules, il était là. Même seul dans les jardins de ta demeure, tu pouvais presque sentir la force avec laquelle il te détaillait chauffer ta nuque. Vile insecte que tu ne pouvais écraser, pas encore, mais dont tu peinais tant à tolérer la présence. Le simple fait de devoir lui faire face ternissait la bonne humeur du mêlé, pourtant communicative jusque-là. « Moins que vous, cela est certain. » Laissais-tu filer entre tes dents sans t'attarder davantage. Et tu portais à tes lèvres cette coupe déjà à moitié vide, mais même le devin breuvage ne suffirait à palier l'exècre de l'instant. Mais rapidement, la voix de l'impératrice venait troubler les sarcasmes. Soupires en réponses aux premières phrases, et soupires encore pour le reste. N'étaient-ils lasse de faire virer toutes leurs apparitions au drame ? Qu'était-ce que cette folle idée de poison encore. Tu savais mieux que quiconque qu'avec tant de gardes, il demeurait impensable de faire entrer le mal en la demeure. Et pourtant, voilà que déjà jusqu'à ton oreilles parvenait l'angoisse de ta femme. « Calmes toi, regardes moi. » Et tu t'éloignais des hommes, jaugeait de l'assemblée alentour, fuyais les indiscrets. « Je peine autant que toi à croire en ces accusations. Ces soldats font tous partie de l'armée des Rosenwald, sans exception, alors il me parait peu probable que l'un d'entre eux est failli à sa tâche. » Tellement doux étaient les traits de la belle, et elle semblait si calme. Pourtant dans ses prunelles, celles qui ne pouvaient te trahir, tu lisais. Tu lisais cette angoisse qui à mesure s'éprenait d'elle, et alors qu'en votre direction un soldat approchait, tu te postais à ses côtés, passais un bras autour de sa taille comme pour la rassurer. Tu étais là, tu n'irais nulle part. Tu la protégerais, comme tu n'avais eu de cesse de le faire depuis tant d'années. « Qu'est-ce donc que tout cela, Emmerich ? » Tu connaissais l'homme, de quelques années ton cadet. Fier combattant, vous ne vous étiez jamais qu'échangé de bonnes pensées. « Je vais devoir vous poser les mêmes questions qu'à tous, lieutenant. » Et alors qu'il les énonçait, que tu resserrais l'étreinte autour de ta bien aimée, ton esprit tergiversait entre mensonge et vérité. « Nous sommes arrivés ensemble, avec mes parents dont nous nous sommes toutefois bien vite séparés. » Tu désignais Katharina, mais ne faisait même mine de chercher tes aînés. « Et nous n'avons apporté de présent. Je pensais que cela passerait inaperçu, et bien voilà qui est raté. » Tu connaissais cet homme, comme la plupart de ces autres. Nulle raison de s'inquiéter, car si coupable véritablement il y avait, alors ils devaient très certainement déjà être sur le point de le trouver.