De faux sourires ... De jolis mensonges ... Quelques banalités échangées par-ci, par-là, tant avec nos amis que nos ennemis. Les soirées mondaines de la haute société sorcière n'avaient jamais été un plaisir pour Magdalena. Cependant, fille aînée de sa famille, elle avait toujours été dans l'obligation d'y participer, à son grand regret. En cette chaude journée d'été, Magdalena avait opté pour une robe courte aux couleurs de sa famille, soit l'argent et le bleu. Une jolie petite robe, à la longueur respectable et particulièrement légère qui lui offrait une liberté de mouvement non négligeable ... Elle ne se sentait pas à l'aise en robe, Magdalena, loin de là, mais avec les années, elle avait fini par s'y faire. Certes, elle préférait de loin arborer son uniforme militaire, mais dans ce genre d'occasion, il n'en était pas question. Elle avait ceinturé à sa cuisse un petit couteau, qui, elle l'espérait, passerait inaperçue ... C'était sans compter la garde renforcée au palais qui n'avait pas manqué de le lui enlever. Elle leur laissa, sans broncher, arborant un charmant sourire des plus innocents et se promettant de le récupérer lors de sa sortie du palais, plus tard dans la journée. Évidemment, grâce à ses pouvoirs, elle ne se retrouvait pas sans défense dans l'éventualité où quelque chose arriverait, mais quand même ... Elle pénétra dans les jardins du palais royal, sans penser à aller adresser quelques mots à l'impératrice, elle n'en voyait pas l'intérêt et la file de gens qui attendaient pour lui parler la découragea rapidement. Elle n'était pas de nature patiente Magdalena. Elle soupira, croisant ses bras sur son torse, ruminant un peu sur la perte de son couteau. Elle était venue seule, son mari étant à l'étranger pour le moment et elle avait fait porter son présent au château avant son arrivée, évitant de s'encombrer de ces babioles. Quelqu'un passa à ses côtés avec un plateau arborant des coupes de champagne et la demoiselle ne manqua pas de s'emparer de l'une d'elles ... Jugeant qu'un peu d'alcool ne pourrait pas lui faire de mal. Pour le moment, elle se contentait d'observer, en retrait, ne remarquant personne avec qui elle avait envie de discuter. Elle ruminait dans son coin, sa coupe de champagne en main, espérant qu'elle pourrait quitter la réception d'ici peu. « Fichu robe ... Arghhh » De loin, le spectacle qu'offrait la belle pouvait sembler étrange et plutôt cocasse ... Elle se tortillant dans sa robe et ruminant contre elle-même et ce bout de tissu qu'elle portait avec un malaise évident. Sa robe, plutôt légère en apparence était plutôt serrée au niveau de la poitrine et elle avait l'impression que cela l'empêchait de respirer convenablement.
Et toi tu es toujours aussi magnifique ma chère sœur. Raya rosit légèrement alors que s'approchait une femme brune au visage en cœur et au doux sourire. Mayssa Wolffhart lui murmura son frère. Oh les apparences pouvaient parfois être trompeuses. Raya observa la nouvelle arrivante, lui décrochant un sourire affable compte tenu de son identité. Parler à un Wolffhart était aussi agréable que de se faire retirer une carie. Désagréable mais nécessaire. Ravie que les festivités soient à votre gout Raya était néanmoins surprise qu'une louve vienne lui adresser la parole en toute connaissance de cause. La réplique de son frère lui apporta un élément de réponse, la jeune femme était une Wolfhartt par alliance. Encore une fois Raya fut agacé par son manque de connaissance en la matière, il fallait vraiment qu'elle commence à sortir le dimanche. Surtout après qu'elle n'aurait plus Lissender pour lui souffler les bonnes réponses. Rejoindrez-vous les musiciens plus tard ? Raya sourit, agréablement surprise d'avoir une conversation aussi plaisante avec ce que sa mère appelle "de la racaille". Vous me flattez. Je ne pense pas être à la hauteur d'un tel évènement. L'orchestre de ce soir a été personnellement choisi par ma chère tante.Elle cru entendre son frère marmonner quelque chose, elle suivit son regard pour tomber sur sa chère cousine Mia en train de discuter avec une Monaci dont elle avait oublié le prénom. Si vous arrivez à convaincre ma cousine de jouer avec moi, pourquoi pas Elle avait parlé d'un ton léger et joueur, même si une partie d'elle voulait voir jusqu’où la louve pousserait son audace ce soir.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 29 années qu'elle aime mettre en avant comme un bon vin dont on se délecte. Elle est pourtant accro à cette jeunesse qui la rend encore désirable.
‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
Liliana resterait à l'abri dans l'appartement avec son bras droit. Les portes se voyaient scellaient par la magie, une chose rassurante pour cette maman qui voyait la foule envahir son habitation. Liséa, elle n'éprouvait pas l'envie de descendre à cet événement mais son nom de famille l'obligeait quelques formalités. Vêtue d'une robe rouge qui laissait apparaître chaque courbe de son buste avant de s'échancrer plus largement sur ses hanches, elle rejoignait bien vite les siens. Son mari restait introuvable pour l'instant et cela ne l’arrangeait pas. Ils devaient se montrer publiquement. Les Taborski se trouvaient présents, la regardant avec envie. Elle saluait cette famille qui restait cher à son cœur avant de rejoindre les Rosenwald ainsi que l'impératrice. Liséa, elle lui présentait ses vœux poliment avant de se fondre dans la foule. Elle aurait tout le loisir d'avoir une discussion avec elle dans un endroit plus calme les jours qui suivaient. Ses poings se serraient, elle tentait de se dégager dans un coin tranquille mais la foule faisait bloc. Elle croisait des regards. Des hommes impurs qu'elle torturait, des connaissances qu'elle préférait simplement oublier. La blonde soupirait, déjà agacée de cette invasion. Voir de la vermine se promenait proche de son appartement ne lui plaisait pas. Elle voulait simplement les voir morts, les exterminer jusqu'au dernier. Ses yeux nuançaient à présent la noirceur de son âme, fonçant instantanément avec ses envies de meurtres et de violence. Liséa, elle devait se tenir pour ne pas entacher les noms des Rosenwald mais devant ce spectacle, la haine ne pouvait la quitter. Elle roulait des yeux tandis qu'une impure se ramassait face contre sol, devenant encore plus ridicule qu'il ne l'était déjà. La blonde rêvait de planter son talon dans sa cuisse, de déchirer ses chairs et de l'entendre hurler. Plus tard, sans doute. Elle balayait la salle du regard, cherchant un visage familier et agréable mais la foule ne semblait pas lui laisser ce bénéfice.
Soudain, Katharina vit un jolie mouchoir blanc apparaître devant ses yeux. Sans hésitation, elle le prit et se tapa délicatement la bouche. En se relevant, tout en posant une main sur son ventre, elle reconnue le visage de Mia en face d'elle. Une Rosenberg. Elle n'avait personnellement aucun problème avec cette femme mais elle était du camp adverse. Alors, elle ne pouvait que rester courtoise avec elle, rien de plus. La jeune femme hocha à la tête à la proposition de la jolie brune de faire quelques pas. « Mon époux ne devrait plus tarder... A moins qu'il soit déjà présent. A vrai dire je n'en sais rien. » Dit-elle dans un léger sourire. La plupart des personnes trouvaient leur couple atypique. « Et vous ? J'ai cru entendre dire que vous étiez à nouveau fiancée à un jeune homme... Je suis désolé pour votre ancien promis. Je n'ai pas eu l'occasion de vous présenter mes condoléances. » Dit-elle dans un faible sourire. Autour d'elles, les jardins se remplissaient de plus en plus. Katharina pouvait apercevoir quelques groupes en pleine conversation. Le soleil descendait petit à petit. Au loin, elle vit apparaître sa chère et tendre cousine Cornélya, accompagnée d'une jeune femme qu'elle avait déjà vu mais dont le nom lui échapper. Elle se sentait terriblement honteuse de ne pouvoir nommer cette personne mais se garda bien de le montrer à Mia. « Chère cousine, comment allez-vous ? Cela fait si longtemps que nous n'avons pas pris le temps de passer une après-midi ensemble. » Bien que seules les deux cousines étaient plus familières, les codes en société exigeaient un minimum de retenu. Elle prit tout de même Cornélya dans ses bras avant de se tourner vers la nouvelle venue. « Je vois que Cornélya vous a enlevé aux bras de votre mari. Pardonnez sa... spontanéité. » Dit-elle en faisant un regard réprobateur à la jeune lionne. Le groupe de jeunes femmes se remit en marche dans le jardin, tout en revenant petit à petit vers le reste des invités. Prise dans leurs conversations, une douce voix vint tout de même couper leur conversation. Celle de Magdalena. « J'ai moi même hésité à mettre un pantalon mais mon mari m'a supplié de ne pas faire cela. » Lança t-elle à l'attention de la jeune femme. D'ailleurs, en parlant de son mari, elle venait d'apercevoir Vittore quelques pas plus loin, prit dans une grande discussion. Quand leurs regards se croisèrent, elle ne put s'empêcher de lui adresser un sourire malicieux avant de reporter son attention sur le petite groupe de quatre femmes.
Le bon côté d’un tel évènement est que les Mêlés sont libres d’y accéder au même titre que les Purs. Le mauvais côté, c’est qu’il ne fait pas très bon être vu en train de délaisser les Purs pour aller leurs parler. Du coin de l’œil elle les voit arriver, les impurs méprisés par ceux-même avec qui elle converse. Choisir de des roses pour se socialiser en premier, est un choix risqué de la part de Mayssa, mais puisqu’il faut se salir les mains, autant y aller jusqu’au bout et s’en prendre directement au cœur du problème, à la famille du despote. Autant s'en débarrasser aussi, se libérer du devoir de se faire voir par eux afin de pouvoir retourner à sa famille. Ils sont polis bien sûr, l’un autant que l’autre, ils ont été proprement éduqué le Prince et la Princesse que Mayssa prend grand soin de ne pas appeler ainsi. Elle fera tout pour éviter d’avoir à les adresser de la sorte - tout en restant polie - quitte à devoir faire usage de tournures un peu étranges. C’est qu’elle ne reconnaît pas leur titre et même si elle consent à jouer des apparences, consent à ne pas montrer ce qu’elle pense réellement de ceux qui l’entourent, elle a, comme tout le monde, des limites. Un petit sourire salue le compliment lancé par Lissander au sujet de son mariage avant qu'elle ne s'adresse à Raya. “ Vous me flattez. Je ne pense pas être à la hauteur d'un tel évènement. L'orchestre de ce soir a été personnellement choisi par ma chère tante.” Elle est mignonne la Princesse, c’est la première fois que la jeune femme l’approche d’aussi près et lui fait la conversation, la première fois qu’elle entend sa jolie voix et observe ses manières de poupée. Elle ne serait pas étonnée qu'on la considère comme un joyaux de la couronne ; elle n'est pas étonnée de trouver un frère protecteur à ses flancs. “ Si vous arrivez à convaincre ma cousine de jouer avec moi, pourquoi pas. ” Le sérieux de la suggestion est douteux et malgré sa curiosité maladive Mayssa n’est pas très intéressée par les prouesses musicales des Rosenwald. Assurément si elle joue ordinairement pour l’orchestre impérial elle n’a rien à prouver - à moins qu'elle ne doive sa place à un népotisme peu surprenant vu les circonstances. Quoiqu'il en soit, elle ne meurt pas d’envie d’entendre Raya jouer de son violon, la musique de l’orchestre engagée par Helmina lui convient très bien. Cependant, la perche est tendue et joueuse elle a envie de l’attraper, de relever ce défi quitte à devoir aborder une autre Rosenwald. Au moins cette fois-ci elle aura une excuse pour ce faire. “ Serait-ce un défi ? Si vous promettez de jouer si je parviens à la convaincre, alors je m’en vais de ce pas remplir ma mission. ” Elle esquisse un sourire complice et tend une main à la jolie blonde afin de sceller l’accord. Ses yeux d'ambre sont déjà à la recherche de la cousine en question, Mia, qui discute un peu plus loin avec une Monaci.
Dernière édition par Mayssa Wolffhart le Ven 19 Aoû - 0:36, édité 1 fois
« Je vais très bien. Oui, c'est vrai que je suis très occupée au travail, mais j'aime travailler sur la pression et toi alors, comment vas-tu? Comment va ton mari? » Cornélya était toujours ravie de retrouver de bonnes amies lors de grandes réceptions comme celles-ci, encore plus lorsqu'il s'agissait de personnes qu'elle appréciait réellement. Safiya en faisait partie. La neutralité politique de sa famille natale facilitait leurs ententes, et entre deux princesses couvées, elles se retrouvaient également. En écoutant, son amie parler de son travail, Cornélya eut un bref rappel de son oisiveté en tant qu'épouse et des reproches faites par rapport à sa situation. Mais les festivités lui firent vite oubliées ses peines personnelles et répondit à Safiya, tout en l'attirant subtilement vers sa cousine, aux prises d'une Rosenwald. « Oh, la routine, rien de bien folichon comparé à toi ; je me lève et je patiente que le temps passe. Quant à mon mari, parti quelque part en voyages d'affaire. Il me semble qu'il m'avait qu'il devait aller en Sibérie. Ah ! C'est pour cela qu'il n'est pas revenu depuis des mois ! » Et elle laissa échapper un grand éclat de rire face à cette piètre plaisanterie. Arrivée à la hauteur de Katharina et de la princesse Mia. La jeune femme s'exclama de nouveau face à chère cousine, et lui fit une légère embrassade, oubliant les bonnes conduites en société. « Chère cousine, comment allez-vous ? Cela fait si longtemps que nous n'avons pas pris le temps de passer une après-midi ensemble. » « A merveille ! Oui absolument, il faut qu'on se trouve au moins une journée pour se retrouver au vu de la distance qui sépare nos deux foyers. Dès que j'aurai mon agenda sous la main, je vous le ferai savoir. » Comme se souvenant qu'elle n'était plus seule, Katharina se tourna vers Safiya ; « Je vois que Cornélya vous a enlevé aux bras de votre mari. Pardonnez sa... spontanéité. » Face au regard réprobateur de sa cousine, Cornélya fit une grimace et écarta ses mains pour signifier son embarras. « Katharina, il me semble que vous avez déjà croisé Safiya Quispe. Enfin, vous l'avez connue sous le nom de Mbengue. Elle était dans la même année que vous, il me semble, non ? » Puis, comme si elle se souvenait d'une quatrième personne, Cornélya se tourna vers la Rosenwald et lui fit la révérence. « Princesse. » Le ton était à la fois neutre et courtois. Cette soirée n'était pas faite pour créer des tensions, mais pour célébrer.
Katharina devint rapidement la cheffe de file du petit groupe formée de grandes personnalités. Elle fut menée vers une nouvelle personne ; Magdalena, empêtrée dans sa robe. Elle ne la détestait point, mais Cornélya ne la portait pas non plus dans son cœur ; Magdalena est proche de la famille Fuchs, et elle n'arrivait pas à la voir comme une amie. « J'ai moi même hésité à mettre un pantalon mais mon mari m'a supplié de ne pas faire cela. » « Il faut comprendre ces pauvres hommes ; à force d'exiger les mêmes droits qu'eux, nous les femmes, on finira par les obliger de porter des jupes dans des soirées comme celle-ci. » Elle laissa échapper un petit rire rapidement suivis d'autres. La soirée aillait bien se passer malgré tout.
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Cornélya Fuchs le Ven 19 Aoû - 7:14, édité 1 fois
En venant à ce grand événement, Safiya espérait voir Cordélya, même si sa famille de naissance ne s'entendait pas bien avec les Rosenwald. Ce n'était pas un secret, les familles Rosenwald et Löwewald ne s'entendent pas du tout. C'était limite si le sang ne coulait pas de partout quand ils se regardaient, mais c'était important que toutes les familles pures soient présentes pour l'anniversaire de l'impératrice, puisque c'était elle qui dirigeait le monde des sorciers, en Allemagne. C'était un signe de respect et Safiya savait être respectueuse quand c'était l'occasion. Elle ne voulait surtout pas attirer les foudres de la famille Rosenwald, cette famille royale qui pourrait l'évincer en un simple claquement de doigt. Safiya écoutait les paroles de son amie avec attention, souriant doucement. Il était vrai que son mari voyageait beaucoup et, de ce fait, il n'était pas souvent présent pour Cornélya et sa famille. La brune devait donc s'occuper en passant du temps avec ses deux familles et avec des amis comme Safiya. « Je trouve cela triste que ton mari ne soit pas présent pour te tenir compagnie. Je te promets que, quand j'aurai du temps libre dans mon horaire, je viendrai te rendre visite et nous passerons une journée ensemble, telles les princesses que nous sommes. » Safiya n'avait aucun titre de royauté, mais elle a été élevée comme une princesse, une princesse Africaine qui croyait que tout lui était dû. Les Mbengue sont connus pour être hautains et égocentriques et, même si elle était devenue une Quispe après s'être mariée, Safiya était toujours une Mbengue et elle le restera jusqu'à la fin de ses jours. Safiya regardait Cornélya discuter avec sa cousine. Les deux jeunes femmes semblaient bien s'entendre. Safiya avait déjà vu la cousine de son amie, mais cela faisait longtemps. « Il n'y a aucun soucis. Mon mari doit sûrement discuter avec d'autres personnes. Votre mari n'est pas avec vous? On dirait bien que nous sommes seules, sans nos maris à nos côtés. » Elle ria légèrement, regardant Cornélya écarter ses mains. Son amie la présentait à sa cousine qui s'appelait Katharina. C'était un très joli prénom. « Oui, en effet, je crois que nous étions dans la même année. Cela fait très longtemps. » Elle vit alors une des filles Rosenwald et elle fit la révérence, comme elle se devait de le faire. « Votre altesse, c'est un réel plaisir de vous voir. La fête est une véritable réussite. » Safiya vit alors une autre femme venir vers le groupe de jeunes femmes qu'elles formaient. Elle connaissait son prénom, Magdalena, mais elle n'avait jamais eu l'occasion de discuter avec elle. Cette fête serait donc la bonne occasion pour le faire. « Ne me parlez pas de pantalons. C'est à peine si je peux en porter au bureau. Mon mari me fait sans cesse remarquer que les pantalons ne sont pas un vêtement digne d'une femme, mais je ne me laisse pas faire. J'en porte quand il n'est pas présent. » Elle rit légèrement, restant avec les femmes. La fête commençait très bien.
A peine retourner, tu constates les regards stoppé sur vous, observant le Löwewald bousculé ton cousin Wolffhart, tu n'interviens pas, mais sens les ennuis venir au galop. Les disputes trop fréquentes ente ta famille et celle du lion en laissent déjà quelques-uns s'avancer en imaginant la futur rixe de la soirée. « Navré » « Plus de peur que de mal on dirait. » « On dirait, certes. Vu que nous semblons partager une joie immense d'être à cette fête, que diriez-vous d'un verre ? » Ne te concernant pas vraiment, tu vides ton verre durant l'échange de politesse convenue. « Mika, je ne me présente pas. » Daignant se tourner vers toi, il te décoche un salut de tête. « Alekseï Löwewald. Vous aviez l'air de tellement vous amuser, que je souhaitais partager cet entrain avec vous, enfin, avant de bousculer Mika. » Ton masque ne dupe personne et il le confirme. Laissant ainsi tomber se sourire ridicule, il semble autant vouloir quitter cet endroit que toi. Tu ne lui accordes pourtant pas ta confiance sur ce point. On t'a répété asses souvent de ne rien accorder à un Löwewald et certainement pas la confiance. Les yeux encré dans les siens, tu répètes le salut d'un mouvement raide. « Wissem Abdelaziz. Je partagerais ce plaisir avec joie, s'il en est possible évidemment. » Désormais tourné vers Mika, tu lèves ton verre en signe d'accueil. « Bonjour, cher cousin. » Vous n'avez pas forcément beaucoup d'affection l'un pour l'autre, mais un visage familier fait plaisir à voir dans cette foule dérangeante. « Que diriez-vous d’aller continuer dehors ? On m'a dit beaucoup de bien des fleurs aux abords du palais. » Nullement amateur de plante, tu souhaites simplement faire disparaître les regards carnassier des bêtes assoiffés de sang plongé sur ta nuque. Ne connaissant pas encore les véritables intentions d'Alekseï, il vaut également mieux se limiter à un public réduit au cas où il décide d'éveiller les anciennes querelles. Poignant dans un autre verre non loin de là, tu n'attends que l'approbation de tes deux nouveaux compagnons d'ennui pour te diriger vers l'extérieur, en espérant pouvoir passer une soirée plus agréable qu'à cet instant.
Mes prunelles détaillent doucement les personnalités présentes. J'ai presque le sentiment d'être sorti d'un rêve alors que je reconnais aisément quelques individus chanceux de posséder une hémoglobine des plus pourpres. Pas seulement en photo, dans les tableaux ou même à la télévision. Cela se passe dans la vie réelle. Je rougis, baisse la tête... Puis je me ravise, ayant honte de mon comportement. On dirait une véritable jouvencelle timide. Que je peux être bête, des fois ! Ce ne sont que des gens comme moi avec un peu plus de privilèges. Certes, je désire être à leur niveau, je les envie, les jalouse... Il faut donc que je montre un comportement exemplaire. ≪ - Tiens, monsieur Winsomebird. ≫ Je tourne promptement mon regard en direction de l'individu qui m'accoste, plongeant mes prunelles clairs dans les siennes tout aussi apparentes. Instinctivement, je courbe l'échine en une salutation généreusement exécutée, espérant avoir bien fait. C'est que je ne connaissais réellement tout les codes au sein de cet empire. ≪ - Monsieur. ≫ Il termine son verre et j'en fais de même avant d'en saisir un autre. ≪ - Toujours dans leur univers ces artistes, hein. ≫ Face à son jugement, j'ose sourire d'un air légèrement naïf. À vrai dire, j'appréciais le fait qu'il voit en mon comportement une attitude extravagante liée à mes fonctions plutôt qu'un malaise perceptible. ≪ - Toujours... Surtout quand on a la satisfaction de pouvoir déambuler au cœur d'une telle demeure - c'est une véritable œuvre d'art ! - et d'être en compagnie des plus grands de notre pays ! ≫ Des louanges, toujours des louanges... Je n'avais pour l'instant la moindre envie de me montrer présomptueux à son égard qu'importe le comportement qu'il aurait envers ma propre personne. Se retrouver accompagné avait, en effet, le don de me rassurer même si je ne savais point comment réellement l'aborder. ≪ - J'ai pu voir vos plus récentes toiles le mois passé. Bien loin de la vénusté des maîtres italiens, mais je ne vous apprends rien. (...) Ceci-dit, pas désagréable à l'œil. ≫ Je l'écoutais doucement, rougissant à nouveau face à son avis. Une certaine pointe de mépris mais aussi d'embarras fusait dans mon esprit. Son idée sur mes créations prouvait à tel point il me restait encore beaucoup de travail pour impressionner ces purs qui se pavanaient ici... Néanmoins, je me rassurais en me disant que mes œuvres avaient eut au moins la gratification d'avoir attiré la curiosité de quelques royals regards et que si elles n'étaient pas parfaites comme je l'espérais, elles restaient convenables à leur vue. ≪ - Croyez-moi, tôt ou tard, mes peintures les égaleront. ≫ fis-je, sur un ton de défi... Plus qu'une prétention, c'était l'un de mes désirs les plus ardents. Dans ma quête de perfection, je ne pouvais passer à côté d'un tel but... Si mon art ne satisfaisait qu'une petite minorité alors je me devais de me surpasser. Mais pour l'heure, il fallait que me concentre avant tout sur la fête et le seul tableau que j'avais en tête, c'était celui qui allait être offert à l'impératrice... ≪ - D'ailleurs, avez-vous vu ma toute dernière création placée au niveau des présents ? ≫ demandais-je avec exaltation.
Dernière édition par Morgan Winsomebird le Ven 19 Aoû - 17:07, édité 1 fois
Courtoise, les fragiles banalités de la noblesse pure, les condoléances pour le décès de son fiancé, alors que moins d'un mois plus tard, son destin était déjà lié à un autre. Ces alliances n'étaient que des accords, une nécessité, et que ce soit à l'un ou l'autre, c'était en faveur des Freidrich que son destin semblait lité, puisque la mère du Rosenwald était une ancienne membre de cette famille. « C'est en effet une perte tragique, adoucie par cette autre promesse. » Le mensonge s'évadait de ses lèvres, comme du miel de la ruche d'un essaim. Et pourtant, à moins de la connaître, le fiel de ces paroles semblait terriblement sincère. « Mais je vous remercie pour votre sollicitude, dame Monaci. » ajouta Mia sous un sourire délicat.
Et tandis qu'elles s'avançaient, deux nouvelles dames, si peu proches de sa famille que cela semblait donner l'impression de se noyer en territoire ennemi en compagnie de filles Löwewald. Pourtant, Mia n'avait, à priori, aucune rancune vis-à-vis de ces femmes, dont elle guetta les échanges avec un semblant d'intérêt. Des retrouvailles de cousines, des prévisions de moments passer ensemble, rien de vraiment digne de son attention. Puis les présentations de l'autre jeune femme, Safiya Quispe, née Mbengue, n'apporta à ses yeux qu'un autre visage que Mia connaissait de loin. Silencieuse, la brune s'effaçait adroitement, sans les perdre des yeux. Néanmoins, Cornélya, comme si elle semblait s'être souvenue de sa présence, lui fit une révérence, « Princesse. », imitée par Safiya. « Votre altesse, c'est un réel plaisir de vous voir. La fête est une véritable réussite. » « Mesdames. » les salua Mia d'un signe de tête comme le voulait le protocole. « Je suis ravie que tout ceci vous plaise, l'Impératrice désirait vous faire plaisir en ouvrant ainsi les portes de notre demeure. »
Jeu de mots rapidement interrompu par l'apparition d'une autre dame qui était plus proche du lion que de la rose. Magdalena semblait se sentir à l’étroit dans le vêtement qu'elle portait. « Fichu robe ... Arghhh » « J'ai moi même hésité à mettre un pantalon mais mon mari m'a supplié de ne pas faire cela. » souffla Katharina, que Cornélya compléta. « Il faut comprendre ces pauvres hommes ; à force d'exiger les mêmes droits qu'eux, nous les femmes, on finira par les obliger de porter des jupes dans des soirées comme celle-ci. » Un sourire amusé et sincère étira les lèvres de Mia, à l'idée d'imaginer certains hommes de son entourage dans cet accoutrement. Peut-être devrait-elle proposer l'idée à Lissander... qu'elle venait d’apercevoir en compagnie de Raya et d'autres invités un peu plus loin. Safiya captura à nouveau son attention, comme si elles se trouvaient en présence de vieilles amies. L'apparat de ces soirées mondaines. « J'ignorais que vous étiez si rusée, Dame Quispe. Mais ce n'est pas comme s'ils parviendraient à ralentir les libertés que nous parvenons à obtenir pour autant. » ajouta une Mia complice, qui, travaillant pour un journal féministe, avait bien évidemment suivi les pas de sa mère en ce sens. « Mais dame Fuchs, ils seraient ridicules, quand nous sommes ravissantes, quoique nous portions. » affirma-t-elle avec un sourire. Puis elle observa l'échange, attentive.
Dernière édition par Mia Rosenwald le Lun 22 Aoû - 18:33, édité 1 fois
Vittore Monaciimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 692
‹ PSEUDO : natblida, jen.
‹ FACE & CREDITS : ir, balaclava.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-huit.
‹ STATUT CIVIL : époux, et père d'une douce fillette qui le rend vulnérable.
‹ STATUT DU SANG : la pureté divine.
‹ OCCUPATION : lieutenant-général.
‹ ALLÉGEANCE : devant le lion l'échine s'est pliée par finasserie, le trône allemand pour celui d'italie. murmures et sourires sournois. les pupilles s'affrontent, se surveillent et les biens s'échangent pour redonner leurs couleurs aux blasons souillés.
‹ LOCALISATION : bremen, les terres profitables des pressureurs. si loin des natales où bientôt flotteront fièrement les étendards émeraude et sang, au-dessus des armoiries de ta famille. l'insipide allemagne n'est que monnaie d'échange alors que tu n'es qu'impatience face au jour ou dans leur dos tu planteras ton couteau.
Notre pays. Tu aurais levé les yeux au ciel, si dans ta gorge quelques coupes de plus avaient été versées. « Je n'en doute pas, mon ami. » Cet homme, aussi bas dans l'échelle sociale se trouvait-il, te semblait étrangement sympathique. Ou était-ce tout ces autres vautours dont la compagnie devenait exécrable qui rendait grâce aux plus silencieux ? Ou le vin. Sûrement le vin. « Et je crains fort que non. Je viens tout juste d'arriver et pour être franc avec vous, la seule chose qui m'intéresse en ce jour est ceci. » Tu levais ta coupe, alors que tes prunelles étaient happées par celles de cette jolie blonde qui partageait ta vie. Celle à laquelle tu rendais son sourire, plein de malice. « Mais je ne manquerais d'en toucher un mot à ma femme, elle est très friande d'art alors je ne doute qu'elle serait ravie de jeter un œil à votre création. » Friande demeurait un bien grand mot, cela ne la révulsait, mais tu savais la douce bien plus portée sur l'obscure que ces diverses peintures. Mais qui pourrait bien vérifier, moins encore cet homme envers lequel tu te montrais sûrement bien trop familier. « D'ailleurs si vous voulez bien m'excuser. » Et laissant l'homme aux conversations qui l'attendaient, tu t'en allais rejoindre ta belle, sur le front de laquelle tu déposais un doux baiser. « Te voilà enfin, et en charmante compagnie. » Tu laissais tes lèvres s'étendre en un sourire des plus tendres à l'encontre de celle qui était tienne, celui-là même qui devenait bien plus formel lorsque tu croisais le regard de chacune de ces femmes. « Je désirais seulement te dire à quel point tu es belle, ma douce. » Laissais-tu filer doucement jusqu'à son oreille, presque à l'abri des indiscrètes. Mais bien vite, tu rendais leur compagne à ce groupe de femmes qu'effrontément, tu venais de déranger. « Retrouvons-nous plus tard. » Tu répondais d'un faible geste à la paume d'une main au loin, qui se levait en salut. « Mes amitiés à vos époux, mesdames. » Vague signe de tête en guise de respect, et tu laissais à nouveau ta belle à ses distractions pour te diriger une nouvelle fois vers ce banquet que tu n'avais quitté que quelques minutes plus tôt. Et surtout vers le vin. Ô, divin breuvage. « Décidément, nos chemins sont fais pour se croiser. » Le distrayant mêlé était toujours là. « Bon, et si nous allions jeter un œil à cette fameuse toile, qu'en pensez-vous ? » Une nouvelle coupe en main, tu tendais le bras comme pour l'inviter à te suivre, alors que tu ne savais guère vers où te diriger. Peu importait, tout sauf devoir converser avec les sournois qui s'amassaient maintenant dans l'endroit. Pas si tôt. Pas si sobre.
Je le toise du regard, lui ce lion infame qui osait fouler le palais Impérial. Je me retiens fortement d’aller le remettre à sa place, sournoisement certes, mais de le faire quand même. Je suis d’une oreille discrète la conversation de Mayssa et de Raya, sachant faire deux choses à la fois. Me concentrer n’est pas un souci, je n’étais pas dans l’armée pour rien. C’est alors qu’un défi fut lancée et que le lion détourna enfin les yeux, pour mon plus grand bonheur. Victoire enfantin, mais victoire quand même. J’irais lui dire deux mots plus tard dans la soirée…me tournant vers les deux femmes, je vis la louve tendre la main vers ma sœur. Sourire aux lèvres, aux moments ou ma sœur semble vouloir tendre la main, je bloque celle-ci en tendant mon bras pour prendre deux coupes de champagnes. Une pour moi et une pour ma sœur…Un fait exprès ? Bien sûr. J’avais mes limites et fraterniser avec l’ennemi était une chose, mais autoriser un quelconque contact entre la pureté de ma sœur et cette femme n’était pas pensable. Bien sûr, j’avais fait cela tout en finesse, ne perdant en rien ce sourire calme sur mes lèvres. M’adressant à la jeune femme, je pris la parole sans aucunes gênes, aucunes craintes. Voie mielleuse et simple, aucune arrogance ne perçait mon timbre. Inutile de déclencher une guerre, puis, elle ne devait pas oublier qui elle avait devant elle. « Si la princesse vous annonce qu’elle vous lance un défi, ce n’est pas pour se dérober. Je peux vous assurer qu’elle jouera si vous parvenez à convaincre notre cousine de la rejoindre. » Doux sourire innocent qui transperce mes lèvres, laissant cette noirceur briller dans mon regard. Subtile, presque invisible pour ceux qui ne me connaisse pas réellement. Mon regard se pose sur Mia, alors que je portais la coupe à mes lèvres pour y boire une légère gorgée. Je finis par revenir vers ma sœur, ne l’ayant pas quitté d’une semelle. Bien trop proche d’elle. « Puis, étant une musicienne merveilleuse, ça serait un régale de t’entendre jouer. »
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
Le léger bandage que Lukas lui avait fait sur le bras était assez fin que pour être totalement dissimulé sous la manche de sa chemise, qui elle-même était dissimulée sous la manche de sa veste de costume. Ses boutons de manchettes étaient de fines roses en or, travaillées avec soin. Le jeune prince était enfin prêt, et se rendit avec sa femme dans la grande salle. Lena était là aussi, elle voulait absolument venir et Aloisia l’y avait autorisée. Lena voulait au moins souhaiter un bon anniversaire à sa grande mère. Elle prit la main que son père lui tendait, et il l’emmena vers Helmina, qui conversait avec un diplomate étranger. Le brun attendit poliment que sa mère se tourne vers lui. Il salua le diplomate en lui serant la main, et vint poser un baiser sur la joue de sa mère. « Je vous souhaite un excellent anniversaire, mère. » Fit-il alors que Lena attendait près de lui. Il la souleva dans ses bras, et Helmina vint tendre sa joue pour recevoir le baiser de sa première petite fille. « Bon anniversaire, grand-mère. » Fit la petite fille avec cette révérence qu’elle imitait des adultes. L’impératrice les remercia tous les deux, et Luis posa sa fille au sol. Il glissa ses doigts sur sa joue avant de lui dire : « Va jouer, fait attention à toi, ne te cache pas dans un endroit où je ne peux pas te voir. » Elle hocha la tête et couru vers d’autres enfants. Future impératrice, certes, mais elle n’avait que trois ans et les enfants ne s’encombraient pas de politique. Luis la regarda un instant, avant de voir sa belle-sœur, Liséa, non loin. Il s’approcha d’elle. Si beaucoup arrivaient encore à le confondre avec l’époux de la blonde, elle, il le savait, reconnaîtrait Luis à Lukas rien qu’en le voyant arriver vers elle. « Liséa, tu es très en beauté aujourd’hui. » Fit-il poliment. Si jadis les deux sorciers s’entendaient très bien, le fait qu’elle ait épousé l’un des êtres les plus précieux à ses yeux le forçait à la méfiance envers elle. Il avait peur qu’elle se serve de son jumeau, et avait peur qu’elle le fasse pour servir des desseins à la sombre finalité pour eux.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 29 années qu'elle aime mettre en avant comme un bon vin dont on se délecte. Elle est pourtant accro à cette jeunesse qui la rend encore désirable.
‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
Cette soirée la révulsait mais elle tentait tant bien que mal de se contenir. Tous ses sang-mêlé qui effleuraient sa peau en passant lui donnait la nausée. Comment pouvaient-ils encore exister. Liséa, elle voulait s'échapper mais sa présence semblait obligatoire comme pour le reste de sa famille. Durant une seconde, elle pensait reconnaître son mari dans la foule. Pourtant, alors que ce dernier s'approchait d'elle, la blonde montrait son agacement face à Luis. Sa démarche et son regard le trahissaient, il n'était pas celui qu'elle pouvait aimer comme détester. Non, Luis, elle s'en méfiait simplement. Il possédait bien trop d'emprise sur son mari, bien trop d'importance que Lukas devait pourtant accorder à sa famille. L'homme la complimentait, politesse qui se voulait de rigueur mais elle se fichait bien des principes des Rosenwald. « J'aurais aimé en dire autant à ton sujet, Luis, mais même habillé pour une grande occasion, tu pues le vice. » Elle lui adressait un sourire taquin. Liséa, elle disait toujours ce qu'elle pensait et il n'y échappait pas. Pourtant, le voir réveillait des souvenirs agréables de leur enfance. Elle l'appréciait fut un temps. Ils étaient tous les trois innocents et insouciants de cet avenir. Cela lui manquait. Elle soupirait, reprenant ses mots avec plus de délicatesse. « Tu es pas mal non plus mais pas assez bien pour convaincre mon mari de me délaisser une fois de plus. Que faites-vous en ce moment pour qu'il soit aussi peu présent ? » Elle soupirait une nouvelle fois, le questionnant du regard. La jeune femme ne saurait exprimer le mépris et l'affection qu'elle portait à Luis. Elle aimait le détester, elle détestait l'aimer comme un frère qu'elle ne côtoyait plus.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
Liséa était une enfant sauvage, quand elle ne devait pas séduire quelconque personne plus haut placée qu’elle. « J'aurais aimé en dire autant à ton sujet, Luis, mais même habillé pour une grande occasion, tu pues le vice. » Elle convenait si bien à son frère que c’en était à vomir. Luis lui sourit de manière polie, mais néanmoins équivoque. Il savait qu’elle l’appréciait autant que lui l’appréciait : en dents de scie. « Tu es pas mal non plus mais pas assez bien pour convaincre mon mari de me délaisser une fois de plus. Que faites-vous en ce moment pour qu'il soit aussi peu présent ? » Luis attrapa deux verres de champagne qu’un mêlé portait sur un plateau, et lui en tendit un. « J’ai bien peur que je n’y sois pour rien, Lukas apprécie peut-être la compagnie de personnes de plus… » Il regarda Liséa, glissa sa langue sur sa lèvre inférieure et but une gorgée de champagne. « Fortes de carrures… ? » Elle comprendrait ce qu’il voulait dire. La sexualité de son jumeau n’était pas un secret pour Liséa, il en était certain. Lukas ne l’avait jamais admis à voix haute à Luis, mais le brun l’avait su peut-être même avant que Lukas ne le réalise lui-même. Mais les bruits ne pouvaient s’ébruiter, il s’agissait tout de même d’un prince impérial, et même si il avait encore perdu une place dans la ligne de succession, depuis qu’il y avait Lena, son image devait rester intacte. « Je l’ai vu avant de descendre, et une fois il y a quelques jours. Autrement je n’en ai aucune idée, Liséa. » Reprit-il plus sérieusement, cette fois.
Dernière édition par Luis Rosenwald le Lun 22 Aoû - 18:20, édité 1 fois
Katharina ne put s'empêcher de sourire en entendant les propos de sa jeune cousine. Elle était proche de Cornélya depuis des années. Avec Viktoria, elles avaient formés un trio inséparable. Les trois cousines Löwewald, les trois lionnes. Elles étaient toute d'un caractère bien différent et pourtant, elles n'avaient jamais pu se quitter. Cornélya faisait partie des rares personnes en qui Katharina avec une grande confiance et un fort dévouement. Les amis qui appartenaient dans un cercle privilégier de la Monaci se comptait sur les doigts d'une main. Appartenir à ce cercle, c'était la certitude d'avoir l'appuie de Katharina ainsi que sa protectrice. C'était la certitude de ne pas se faire poignarder dans le dos par cette dernière. « Katharina, il me semble que vous avez déjà croisé Safiya Quispe. Enfin, vous l'avez connue sous le nom de Mbengue. Elle était dans la même année que vous, il me semble, non ? » Katharina fut reconnaissance envers sa cousine qui lui apportait la réponse tant souhaitée. Elle pouvait enfin poser un nom sur cette jeune femme. Il aurait été de mauvais goût de le lui demander. « Mon mari ne doit pas être loin. Peut-être près des coupes de champagne. » Répondit-elle à Safiya. Elle essaya de garder son sourire bienveillant tout en évitant des effusions de gentillesses, elle se méfiait de la jeune femme. Katharina vit par la suite les nouvelles arrivantes saluer la princesse Mia qui était à ses côtés. Suite à cela, tout ce petit monde alla de son commentaire auprès de la jolie blonde qui ne semblait guère apprécier sa robe. La Monaci se contenta d'écouter le débat sur le féminisme sans donner son avis. Elle aussi en était une mais ce soir, ses yeux étaient attirés ailleurs, près de Vittore. Il s'avança vers elle et alla déposer un baiser sur son front. « Te voilà enfin, et en charmante compagnie. Je désirais seulement te dire à quel point tu es belle, ma douce. » Katharina sourit à l'italien. « Oui comme tu peux le voir, je n'ai pas eu trop de mal à trouver des personnes agréables avec qui converser. » Répondit-elle les yeux pétillants. « Je ne peux que vous remercier pour tant de compliments jeune Prince. Vous allez me faire rougir jusqu'à ce que cela soit indécent. » Rajouta t-elle dans un rire. Il lui glissa quelques mots à l'oreille qui n'appartenaient qu'à eux. « Retrouvons-nous plus tard. » Et à contre cœur, elle le regarda s'éloigner. Après quelques secondes de flottements, elle se retourna finalement vers les autres jeunes femmes. « Je crois que je ne pouvais espérer mieux en tant qu'époux vous ne pensez pas ? Je le trouve tellement parfait. » Oui, Katharina était heureuse de son mariage.