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 Whispering (Alan&Brünhild)

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MessageSujet: Whispering (Alan&Brünhild)   Whispering (Alan&Brünhild) EmptySam 8 Oct - 3:17



   

   
Whispering

   


   Regard vide, regardé perdu. Tu déambulais dans telle une poupée, telle une marionnette. Mais cela n’était pas ce que tu devais être. Rosewald n’était pas qu’un nom, c’était une condition. Car parfois l’être est dépassé, l’être est dévasté. Car c’était simplement ton fardeau, n’être que trop faible pour un nom trop important qui avait tant rythmé ta vie, absorbé tant de chose chez toi qu’il n’avait laissé qu’un être qui ne savait plus agir autrement que comme tu pensais devoir le faire et non pas comment tu souhaitais. Tes yeux effleuraient les ouvrages, tu t’étais simplement laissé guider par tes pas, le regard presque absent, il se contentait simplement de les effleurer, ses ouvrages que tu aurais probablement dévorés si c’était un autre jour, un autre mois, une autre époque. Creux au fond de la poitrine, tu sens que tu veux pleurer sans connaitre la raison, même si tu te doutes que ce n’est qu’un profond mal-être qui veut se faire entendre. Il crie, il gratte, s’il le pouvait il te déchirait en deux tant il était présent. Ce mal, cette tristesse qui emparait ton être pour ne simplement chercher qu’à avaler la moindre parcelle de bien-être que tu pouvais espérer trouver.
Car la lecture occupait ton esprit, elle absorbait, enfouissait le mal qui te rongeait simplement en occupant toutes tes pensées pour ne laisser place à nul autre. La lecture n’était-elle pas un exutoire, ne te permettait-elle pourtant pas de te sentir moins misérable dans ta vie ? Frêle créature qui s’était toujours cru en cage. Était-elle réelle ou n’avais-tu fait que la rêver ? Mais aujourd’hui c’était différent car même la lecture ne semblait pas te donner envie. Triste réalité qui te frappait alors que tu étais venu dans ses lieux simplement pour penser à autre chose. Et pourtant, même en essayant de te changer les idées, ça grattait, te rongeait, cherchait à mettre à terre la totalité de ton être, l’intégralité de ton âme. Alors tu laissas échapper un souffle, pour essayait de penser à autre chose, ou plutôt penser à quelque chose. Oublier que tu te sentais mal, que tu le sentais prendre possession de ton corps. Ce mal-être. Mais ce n’était que probablement toi qui ne penser qu'à mal. Tu te pensais à terre et tu ne voulais pas te relever, puis tes yeux vinrent réagir. Attirer par l’un de ses nombreux dos vieillis par les années. Un cuir verdâtre. Un souffle s’échappa de ta bouche, évacuant en un instant tout le reste. Finalement les livres avaient fait leurs effets habituels sur ta personne. Puis tu entrepris de déchiffrer l'écriture ternie par le temps. « L’indocilité de L’Honnie » ton palpitant s’emballe quelques instants, tes doigts se font hésitants, ce livre était si haut, si loin. Mais tu avais envie de le saisir entre tes mains. Second souffle audible, tu te hisses sur la pointe de tes pieds et tu tends vainement la main, les doigts essayant de te rendre plus grande que tu ne l’étais. Mais tu n’étais qu’une petite chose, alors c’était dérisoire. Et tu allais abandonner cette idée de prendre ce livre qui avait su te sortir de ta torpeur. Car si tu ne pouvais le saisir c’était parce que tu ne pouvais pas le lire, ou ne devais pas. C’était ça l’idée qui traversa ton esprit. Il n’était pas destiné à finir entre tes doigts. Et ce n’était effectivement pas son destin, car l’ouvrage fut ravi par une main inconnue, qui le saisit avec une telle aisance que tu ne pus qu’être quelques secondes jalouses de cette facilité qu’un inconnu avait pu faire preuve pour te montrer encore une fois que tu n’étais pas à la hauteur. Même si sur l’instant c’était littéral. L’inconnu regarda l’ouvrage, il semblait curieux de voir ce que tu voulais lire et sur instant tu paniquas. La peur qu’on te juge, probablement. Si bien que tu n’osais même pas le regarder, tu fixais le sol, comme une enfant qui avait fait une bêtise.

love.disaster
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Alan Walgenwitz
politiquement neutre

Alan Walgenwitz
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MessageSujet: Re: Whispering (Alan&Brünhild)   Whispering (Alan&Brünhild) EmptySam 8 Oct - 17:53

Fin de semaine !
En ce moment, c’est un peu le bordel dans ta tête, t’as besoin de te retrouver un peu. Et puis ça fait longtemps que tu n’as pas remis les pieds ici.
Le temps est un peu maussade, dehors. C’est parfois idéal pour toucher une photographie particulière… mais malgré ton humeur en berne, tu préfères éviter d’entretenir la mélancolie à travers l’objectif de ton appareil.
En fait, aujourd’hui, c’est plutôt de la foi dont tu as besoin.

La plupart des gens, ici, se tournent vers un des dix, vers une de ces divinités qui, selon la genèse, auraient semés les règles de ce monde. Du coup, tout est bien rangé, dans la grande bibliothèque Aleksander. Tout est droit, propre, et on n’y tolère pas l’écart. A l’instar du nouveau régime en vigueur.
Toi, Alan, tu n’es généralement pas du genre à t’opposer à l’autorité. Tu t’aligne sur les normes quand cela est nécessaire, tu baisse la tête si un supérieur hiérarchique te le demande, et tu laisses le Pur te regarder de haut, si cela lui plait.
Mais pour ce qui est de la foi, là, c’est autre chose.
On voudrait te formater, t’expliquer que pour chacun, il y a un dieu qui correspond. Des familles entières l’ont déjà fait. Des lignées de sang-pur, comme de sang-mêlé. L’histoire des dieux est ainsi faite, et ainsi a-t-elle forgé le monde, te dit-on.
Et bien cette fois, tu n’es pas d’accord.
C’est un des rares défis que tu entretiens, celui de la foi. Tu ne veux pas suivre l’ordre des choses C’est donc au panthéon tout entier que tu accordes ton attention… et parfois même tes prières.

Etrangement, cela te pousse à t’approcher au plus près du palais impérial, à consulter les ouvrages ici même, ou l’impureté de ton sang n’est pas forcement la bien venu, et où il est de bon ton de ne pas sortir des sentiers battus.
Mais ce n’est pas aux mortels que tu accordes ta foi, c’est aux dieux.
Bon, tu n’es pas non plus un grand croyant, quand on y réfléchit bien. Mais la théologie reste une passion. Ou peut-être une façon pour toi de compenser le fait que tu n’es pas brillant dans le domaine de la magie. Tu exprimes sans doute ainsi ta protestation de n’être qu’un sang-mêlé, d’être arbitrairement rangé dans une catégorie, alors que tu n’es pas différent des autres.

Bon, mais cette réflexion, tu l’a déjà eu des centaines de fois. Ce n’est pas aujourd’hui que tu vas refaire le monde… surtout pas aujourd’hui. Là, tu as plutôt besoin de paix.
Et quoi de mieux qu’une bibliothèque prestigieuse pour la trouver ?
Tu connais les lieux, alors tu ne mets pas longtemps à trouver l’endroit qui t’intéresse. Te voilà donc passant d’un rayon à l’autre, marchant entre les rangés de livre d’un pas sûr. En moins d’une minute, tu te retrouves à côté de cette table somptueuse qui a accueilli tes coudes de si nombreuses fois, lorsque tu te prenais la tête à pleines main en te plongeant dans un ouvrage.
Tu passes la main sur son plateau de chêne, puis te tourne vers le rayon qui t’intéresse.
Quelqu’un se trouve déjà planté devant.

En même temps t’es dans une bibliothèque publique, hein ! C’est un peu normal d’y croiser d’autres gens. Pourtant, quelque chose ne te semble pas comme d’habitude. Tu te sens curieusement interdit, en regardant cette jeune femme immobile, le regard fuyant sur les couvertures des livres.
Silencieusement, tu l’observe un moment. Et tu sursaute presque lorsqu’elle tend le bras, ayant visiblement fait son choix.
Bien, tu n’as qu’à attendre encore un peu, et tu pourras prendre sa place sans même avoir besoin de la frôler.
Sauf que… non.

Les secondes passent, et tu te rends compte que l’objectif de la demoiselle est hors de sa portée. En un autre endroit, en un autre jour… et si tu étais un autre toi, tu t’en serais peut-être amusé. Mais pas là.
C’est même désagréablement le contraire, car tu ne peux t’empêcher de ressentir un peu de la frustration qu’éprouve en ce moment la petite brunette. Tu voudrais bien tourner la tête, t’occuper d’autre chose en attendant que les choses se résolvent d’elle-même mais… non, c’est plus fort que toi.
Alors tu t’approches silencieusement, prenant bien soin d’identifier l’objet de sa convoitise. Tes épaules dépassant largement les siennes, tu te saisis de l’ouvrage et t’apprête à le descendre à sa portée. Quand tes yeux tombent sur la couverture. Tient-donc : « L’indocilité de l’Honnie » ?
Tu connais ce livre, évidemment… comme tu n’es pas surpris de le voir rangé si haut, et d’en constater l’état quasi neuf.
Tout ce qui touche à l’Honnie est généralement peu consulté, ou laissé loin des regards.
Ce qui rend ce choix aussi curieux qu’intéressant.
Bon, mais tu devrais lui remettre ce livre, et t’occuper de tes affaires…

Sauf que… non, une fois de plus.
Parce que des fois, ta tête prend des décisions qui suivent une logique autre que la tienne. Comme si ton subconscient aimait bien de temps en temps s’exprimer, au lieu de laisser les autres le faire à sa place.

« - L’auteur est un peu naïf, sur le sujet mais… il écrit vraiment très bien. Alors c’est un bon livre, pour commencer. Par contre, si vous n’en êtes pas à votre première lecture sur l’Honnie, je peux vous conseiller un choix plus pertinent. »


Tu tends le livre à la jeune femme, un sourire discret sur le visage.
Ce que tu souhaites avant toute chose, c’est faire disparaître sa frustration, qui t’es autant désagréable.
Et puis après tout, échanger quelque mots avec quelqu’un, ça ne peut pas faire de mal.
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