Micaela Löwewaldimpérialiste du Lion
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| Sujet: Miroir, mon beau miroir [MARZIA] Mar 27 Sep - 13:32 | |
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Miroir, mon beau miroir feat Marzia Monaci Depuis que tu avais appris ta grossesse, il n'y avait pas une matinée qui se passait sans que tu ne scrutes précautionneusement ton ventre, à l’affût du moindre gonflement qui pourrait trahir ta nouvelle condition. Nul n'était encore au courant, pas même ton propre époux. Tu avais pourtant tenté de le lui annoncer l'heureuse nouvelle, mais la discussion s'était terminée avant même de commencer lorsque la conversation avait pris une tournure aussi désagréable qu'inattendue. Depuis, il régnait un un tel malaise entre vous que tu n'avais plus trouvé le temps, ni l'envie d'ailleurs, de mettre ta grossesse sur le tapis. Il devait pourtant être le premier à l'apprendre. Tu étais donc condamnée à garder cette heureuse nouvelle pour toi, garder cette joie incommensurable enfoui sous un masque neutre... Avec la plus grande difficulté. Tu avais beau maîtrisé le balais des apparences avec facilité, la joie, le bonheur irradiait de ton être, t'enveloppant d'une aura délicieusement sereine. Tu avais longtemps crains que le Lion ne t'accorde pas le privilèges d'enfanté à nouveau, toi qui avait fin à ta précédence grossesse pour qu'elle ne vienne pas entacher ton honneur... Et pourtant, tu portais à nouveau la vie et tu ne pouvais te sentir plus heureuse à ce sujet. Ce matin encore, tu scrutais attentivement ton reflet, passant tes mains sur ton ventre inexistant dans cette robe moulante d'une bleu royal que la matière du tissus rendait bien plus élégant à l’œil. C'est là que tu la vis, à l'autre bout de la pièce, les yeux magnifique de ta cousine poser sur ton reflet, non sans arborer un sourire malicieux et taquins. Ton faciès se tournait vers elle, alors que tes mains quittaient ton bidon -ou plutôt ton absence de bidon- dans un mouvement mesuré. Un sourire venait fendre tes lèvres. Marzia, qu'est ce qu'il y a? Doucereuse, prête à accueillir la prochaine de ses répliques. Tu ne connaissais que trop bien ce regard, tu savais que même si elle ne disait rien, elle n'en pensait pas moi. Tu attendais qu'elle dégueule les mots narquois qu'elle retenait. Tu avançais vers elle, luttant contre l'envie de reprendre l'analyse de ta silhouette. Là encore, tu étais partagée entre l'envie que cela se voit et la terreur de voir ce corps déformé par la réalité de ta condition. Si tu t'écoutais, tu aurais tirée ta cousine italienne à l'intérieur de la pièce et refermer la porte, juste pour t'extraire à d'éventuels oreilles indiscrètes qui se trouveraient dans les environs. Tu te refusais que Marius puisse l'apprendre d'une autre bouche que la tienne.
- Ne glisse pas sur la flaque de sang:
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