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 nothing left to say (marzia)

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Aloisia Rosenwald
impérialiste de la Rose

Aloisia Rosenwald
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‹ MESSAGES : 468
‹ PSEUDO : flyingsquirrel. (maëlle)
‹ FACE & CREDITS : holland roden. (hepburns)
‹ MULTICOMPTES : andreas le plus beau.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : elle effleure les trois décennies du bout des doigts. vingt-huit ans, un âge vêtu d'une grande signification à ses yeux. une année qu'elle n'oubliera pas.
‹ STATUT CIVIL : l'alliance à son doigt la lie pour la vie à luis rosenwald. mariée depuis quatre ans au futur empereur, on ne peut pas dire qu'ils s'aiment d'un amour fou, mais forment un duo très soudé. cependant il n'est pas rare qu'aloisia ne se perde dans les draps d'un autre.
‹ STATUT DU SANG : son sang est pur et il ne pourrait pas en être autrement.
‹ OCCUPATION : aloisia est juge et ce depuis quelques années. c'est elle qui fait et défait des vies, qui décide qui est coupable et qui ne l'est pas.
‹ SCOLARITÉ : diplômée de goldadler depuis une dizaine d'années, aloisia était une étudiante qui excellait dans tous les domaines.
‹ ALLÉGEANCE : son allégeance va au rosenwald et de ce fait à l'impératrice. ça a toujours été une évidence pour aloisia, qui a été élevée avec les valeurs de l'empire.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 1) ; fraternité (niv. 2) ; persuasion (niv. 1)



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MessageSujet: nothing left to say (marzia)   nothing left to say (marzia) EmptyVen 2 Sep - 1:09




nothing left to say
now you're just somebody that i used to know

Elle l'avait remarqué, dès qu'elle était entrée dans la pièce. L'espace de quelques secondes, Aloisia avait cessé d'accorder son attention à son interlocuteur pour poser son regard sur la jeune femme qui venait de pousser la porte du restaurant. Ses iris détaillèrent la silhouette de la brune, le tissu noir de sa combinaison qui tombait gracieusement sur ses hanches et qui s'arrêtait au milieu de ses cuisses. Perchée sur des talons hauts, elle dégageait quelque chose qui avait déjà intrigué la princesse à l'époque. Son visage de poupée renvoyait un sourire poli au serveur qui l'avait accueilli. « Aloisia? Tout va bien? » L'attention de la jeune femme se porta à nouveau sur son ami avec qui elle était venue déjeuner. Ses iris se plongèrent dans le regard azurin du jeune homme. Le sourire qu'elle avait perdu à la vue de Marzia se reforma sur ses lèvres. « Oui, ne t'inquiète pas. » Ses doigts fins se refermèrent autour de son verre de vin, qu'elle porta à ses lèvres rouges pour en prendre une gorgée. Durant le reste du repas, Aloisia s'efforça de ne pas accorder un seul regard à la Monaci. Elle n'avait qu'une seule envie, quitter ce restaurant pour ne pas avoir à faire face à la jeune femme. La rousse ne fuyait pas la confrontation, mais elle n'avait tout simplement pas envie de s'embêter avec une rivalité stupide. Les deux jeunes femmes se croisaient régulièrement lors de réceptions ou de fêtes auxquelles elles étaient toutes les deux invités, mais leurs échanges dépassaient rarement les salutations polies. Un malaise était palpable entre les deux pures, et si Marzia avait un jour réellement compter pour Aloisia, aujourd'hui elle ressentait une forte animosité envers la brune. Elle avait appris, par Luis, qu'il entretenait une liaison avec elle. Il n'avait fait que confirmer des doutes qui la travaillaient depuis quelques semaines déjà. Et Luis s'en contrefichait, bien sûr. Après tout, elle n'était qu'une parmi tant d'autres, mais aux yeux de la princesse, elle n'était pas n'importe quelle femme. Aloisia voyait cette relation comme une trahison, et elle n'arrivait pas à le digérer.
Le déjeuner toucha à sa fin et la jeune femme s'empressa d'appeler le serveur pour régler la note. Les deux amis quittèrent ensuite le restaurant. Aloisia salua l'homme avec qui elle s'était rendue ici et le laissa partir. La rousse accorda un rapide coup d’œil à sa montre. Elle avait encore un peu de temps devant elle avant de devoir retourner au tribunal. La rousse avait recommencé à travailler depuis peu. Son inactivité commençait à la rendre folle et elle avait insisté pour reprendre son poste. Elle en avait assez que tout le monde se comporte avec elle comme si elle était une poupée de porcelaine, qui menaçait de se briser au moindre mouvement trop brusque. Debout près de la façade du restaurant, Aloisia consultait son agenda pour savoir ce qui l'attendait cette après-midi. Si les humains avaient tous troqué leurs carnets contre une technologie très pointue qu'ils appelaient smartphones, la future impératrice n'arrivait pas à se défaire du papier. Elle qui avait une écriture très soignée appréciait de pouvoir se relire sur des feuilles blanches et non pas sur l'écran d'un portable. Elle avait cédé depuis quelques années déjà à cette mode qui se répandait même parmi la population sorcière, mais son téléphone ne lui servait qu'à communiquer en cas d'urgence. Aujourd'hui encore, Aloisia était une adepte des lettres. Plongée dans la lecture de son emploi du temps, la rousse ne fit pas attention à la porte qui se referma derrière deux silhouettes. Bientôt, il n'en resta qu'une, à quelques mètres à peine d'elle. Aloisia sentait sur elle un regard insistant, si bien qu'elle leva les yeux pour les poser sur Marzia. Un soupire échappa des lèvres de la jeune femme, tandis qu'elle rangeait l'agenda dans son sac à main. « Bonjour, Marzia. Bon restaurant, n'est-ce pas? » Le ton de sa voix était poli, mais dénué de toute chaleur.
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Marzia Monaci
impérialiste du Lion

Marzia Monaci
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‹ MESSAGES : 132
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‹ FACE & CREDITS : emily browning // - (av.)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-quatre ans
‹ STATUT CIVIL : fiancée, comme toutes les jeunes femmes de son rang - son promis est un Fuchs, Andreas.
‹ STATUT DU SANG : est-ce une vraie question ? aussi pur qu'il puisse l'être.
‹ OCCUPATION : organisatrice d'événements chez K&E
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion.
‹ LOCALISATION : bremen
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 1) ; fraternité (niv. 1) ; persuasion (niv. 1)



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MessageSujet: Re: nothing left to say (marzia)   nothing left to say (marzia) EmptyMer 21 Sep - 2:53


aloisia, marzia ◊ ”i've come too far to see the end now, even if my way is wrong, i keep pushing on, and on, and on, and on. there's nothing left to say now.”

« C'est un défi ? » Elle ne savait même plus ce qui c'était passé, ce qui leur était arrivé, ni quand ni comment. « C'est un défi ? » Elle se souvenait juste de ces quelques mots qu'elle avait lancé d'une grande voix, l'air joueur. Marzia aimait les défis, elle n'était pas du genre à se rétracter au dernier moment – elle était plus de celles qui foncent et font tout pour gagner. Elle en tire peut-être son côté mauvais joueur, sa haine de l'échec quel qu'il soit. « C'est un défi ? » Ça résonnait bêtement dans sa tête alors qu'elle essayait tant que possible de se souvenir de tout ce qui était arrivé, sans succès. Elle avait parié une paire de boucles d'oreilles en or rose, qu'elle n'avait cessé de porter tout au long de son adolescence, et elle ne savait même plus de quoi il en retournait – mais elle savait qu'elle avait bien fait.
Elle avait toujours su qu'elle avait bien fait d'accepter ce pari, puisqu'il l'avait conduite dans une paire de bras doux et chaleureux qu'elle aurait aimé ne jamais quitter. Contrairement à d'autres relations que Marzia tient à présent en horreur, elle portait sur celle-ci un regard bienveillant, gardait une certaine affection pour ce qui avait été. Ça n'avait pas duré longtemps – pas assez longtemps au goût de son cœur – mais ç'avait été une jolie petite histoire. Une de celles qu'elle ne raconte pas, qui ne regarde qu'elle(s). « C'est un défi ? » Un sourire éclot sur le visage de la Monaci. Elle se souvenait de son cœur qui s'emballait quand elle se savait reflétée dans la paire d'yeux de la rousse, quand elle effleurait sa peau laiteuse presque trop doucement. Elle n'avait pas été la princesse exigeante, méprisante et blessante, pas cette fois-là – et elle était, à ce jour, toujours incapable de se l'expliquer. C'était juste différent. La douceur et la beauté flamboyante de son amante d'un temps l'avait peut-être calmée. Elle avait peut-être vu qu'elle avait beau être odieuse, se faire remarquer et tout ce qu'elle voulait, elle ne brillait jamais autant que celle qui avait commencé à faire chavirer son cœur.
C'était peut-être l'excitation de la chose en elle-même qui la détraquait un peu. Se savoir dans l'interdit, dans le secret – parce qu'elles étaient toutes les deux promises, depuis toujours; parce qu'elles pouvaient être princesses tant qu'elles le voulaient, l'on avait jamais vu dans leurs livres de contes deux princesses couler ensemble des jours heureux. C'est peut-être ça qui faisait que ça marchait – jusqu'à ce que ça ne marche plus.
Elle ne savait plus comment tout ça avait commencé, mais elle ne savait plus non plus comment ça c'était terminé. Probablement avec autant de douceur, comme si tout ça n'avait été qu'une aventure dans un royaume de coton, loin de tout le reste; et elle n'en gardait alors qu'un souvenir doux et édulcoré. C'était comme se souvenir d'un beau cadeau avec une pointe de mélancolie.

« C'est un défi ? » Un simple regard lancé à travers le restaurant suffisait à lui rappeler tant de choses qu'elle en perdait le fil de la conversation. Marzia humait son vin, faisait mine d'écouter ce qui se disait à sa droite et à sa gauche avant de déguster une gorgée d'alcool pourpre. Elle ne répondait que par « oui » et par « non », coulant quelques regards vers la silhouette de feu qui se dessinait à l'autre bout de la salle, jusqu'à la voir se lever et passer la porte. Marzia se leva à son tour, son repas fini, et raccompagna l'une des amies avec qui elle avait plus ou moins partagé ce moment à l'extérieur.
À peine sorties, Marzia enfouit ses mains dans les poches de son manteau de fourrure, sonda une silhouette qui attendait là du regard, jusqu'à en attirer le sien. Bonjour, Marzia. Bon restaurant, n'est-ce pas? Elle était toujours aussi belle, rayonnante et solaire, mais quelque chose manquait à son sourire – quelque chose d'encore bien vivant dans ses souvenirs. D'une voix douce, Marzia souffla. Le meilleur de la ville, bien entendu. Un sourire étira ses lèvres toujours parfaitement teintées de rouge. Bonjour, Aloisia. Pour peu, si elles n'avaient pas été au beau milieu d'une rue passante, Marzia lui aurait probablement baisé la main. Elle s'avança plutôt vers l'incendie vivant qui la fixait froidement. Il y a bien longtemps que je ne t'avais pas vue en dehors des réceptions mondaines. C'était probablement la première fois depuis... depuis. D'un simple regard, moins jugeur que ceux qu'elle avait l'habitude de lancer, Marzia détailla Aloisia de la tête aux pieds. Tu es splendide.
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