If I could escape and re-create a place that's in my own world
feat Aksel Freidrich

L'humiliation de ton arrestation te laissait impassible, le cœur déjà bien trop tourmenté pour laissé cette situation l'atteindre à nouveau. D'une certaine façon, la culpabilité qui enserrait douloureusement ton cœur semblait moins intense, comme si les menottes qui maintenaient leur étreinte autour de tes poignets te remettaient à la place à laquelle tu devais être. Au fond, n'était ce pas ce que tu avais attendu au cours de ces dernières semaines d'errance? Que l'on te tombe dessus, que l'on découvre ces maudits secrets que tu avais gardé à contre cœur et qui, d'une certaine façon, avait précipité la chute et la souffrance d'une famille tout entière. Tu voulais qu'ils connaissent la vérité, tu ne savais pas si c'était pour soulagé ta culpabilité ou pour étancher leur propre douleur... Mais tu voulais qu'ils apprennent la vérité sur ce qu'ils s'étaient passés. Tu savais pertinemment que le chemin ne serait pas aisée jusqu'à cette foutue vérité, tu savais qu'il te faudrait te battre pour qu'ils puissent croire en toi, mais c'est un combat que tu étais prête à mener... peu importe les risques que tu encourrais, de toute façon, avais-tu encore encore quelques choses à perdre? Lui. Tu pouvais le perdre lui. Tu étais liée à lui d'une façon que tu ne comprenais pas, un peu morbide, un peu malsain, mais tu éprouvais le besoin inexpliquée d'être proche de lui, d'avoir sa confiance et son approbation. l'idée de le faire surprise, qu'il ne considère ce que tu avais à dire que comme un vulgaire acte de trahison.  Était-ce réellement pour lui que tu t’inquiétais, ou pour la personne à laquelle il te faisait penser? La porte du cabinet privé dans lequel tu étais retenue en attente de ton interrogatoire s'ouvrit. Instinctivement, tu reculais de cette porte, jusqu'à ce que ton regard croise celui du dernier des Freidrich. Lorsque tes orbes croisèrent les siennes, elles furent presque immédiatement envahie de larme. Tu serrais la mâchoire, détournant ton regard pour ne pas avoir à affronter le sien. Tes mains étaient nouées dans ton dos, mais cela n'empêchait à tes doigts de se serrer les uns contre les autres, avec force et douleurs, pour redirigés cette foutue douleur et ne pas fondre en larme. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il vienne te confronter, pas directement et en même temps, était-ce si surprenant? Tu étais bouleversée par sa présence bien plus que tu ne l'aurais pensé. Tu ne savais ce que tu pouvais lui dire, ce que tu ouvrais faire, alors que tu n'osais même pas relever le regard pour lui faire face.