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 (LISEA) Sometimes you gotta burn some bridges just to create some distance.

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Liséa Rosenwald
impérialiste de la Rose

Liséa Rosenwald
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‹ MESSAGES : 731
‹ PSEUDO : Littlewolf aka Hélène.
‹ FACE & CREDITS : Natalie Dormer. Avatar : Stolen Paradise & Signature : anaëlle.
‹ MULTICOMPTES : Seena, la fouine.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 29 années qu'elle aime mettre en avant comme un bon vin dont on se délecte. Elle est pourtant accro à cette jeunesse qui la rend encore désirable.
‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
‹ COMPÉTENCES : manipulation (niv. 1) ; charisme (niv. 2) ; persuasion (niv. 1)



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MessageSujet: (LISEA) Sometimes you gotta burn some bridges just to create some distance.   (LISEA) Sometimes you gotta burn some bridges just to create some distance. EmptyDim 14 Aoû - 11:44


POUVOIR
Uncover
Do.

Ses lèvres se pinçaient finement alors qu’elle gagnait la table qui s’étalait le long du salon. Elle aimait cette demeure, cette luxure. Liséa Taborska, fine blonde au corps déjà enlacé, le regard perçant et cette malice qui se dégageait du regard bleu azur qu’elle maniait à la perfection. Dernière et seule fille de la branche majeure, celle qui serait promise à un mariage de pouvoir. Ses doigts plissaient la nappe sur le coin de table, elle possédait déjà un certain goût à la droiture et à la minutie. Liséa, elle regardait les Rosenwald s’installaient à leur table. Chacun riaient avec son voisin, plaisantaient avec délicatesse sur ce monde qui semblait évoluer bien vite pour les sangs purs. Elle écoutait avec attention le père Rosenwald, ce passionnant déjà pour ses discours et ses positions politiques que tous partageaient à cette table. Liséa, elle rêvait de parler de la sorte. Elle s’imaginait femme de luxure et de pouvoir, pouvant rugir comme un lion et plaire comme la rose. Son ambition se voulait bien trop haute pour son statut social actuel mais elle n’en avait que faire. La blonde dansait avec ses espoirs, s’organisant un futur où elle ne manquerait de rien. Beaucoup se passionnaient pour la magie, elle jubilait à l’idée de pouvoirs politiques. Ses yeux se détournaient du paternel pour accorder de l’attention à ces deux jumeaux. Un sourire poli qu’elle adressait à ses amis de jeu. Elle les connaissait depuis toujours, se souvenait encore de chaque jour qu’elle partageait avec Luis et Lukas. Liséa, elle savait que son ascension résidait dans ces deux êtres encore bien trop innocents pour comprendre. Elle se faisait apprécier de cette famille, se montrant serviable et exemplaire. Le père Taborski, il plaisantait souvent sur le fait que sa progéniture mendiait de l’attention comme un vulgaire chien. Elle riait jaune. La blonde, elle savait pertinemment que tout cela serait payant. Un jour, l’un des jumeaux serait promis à elle. Servi sur un plateau d’or. Elle apprendrait certainement à l’aimer, à le chérir. Liséa, elle serait cette épouse exemplaire qui pousserait son mari jusqu’à l’excellence. Sa langue claquait contre son palet, le bruit passait inaperçu entre les rires gras et l'humour noir. Elle ne faisait qu’observer. La gamine restait silencieuse, appréciant simplement le diner en rêvant d’un futur meilleur. Elle naissait Taborska, un mauvais tirage au sort qui serait bien vite effacé. La blonde possédait une chose que sa lignée ne connaissait pas, l’ambition de ne pas être un mouton mais bien le berger. Elle serait au bout de cette table, un jour. Liséa, elle regardait une dernière fois les jumeaux avant de quitter la table avec la permission des paternels. Passant derrière ses deux gamins, elle glissait à quelques mots entre les chevelures brunes. « Je vous attends dans le jardin, le premier sera récompensé. » Elle apprendrait certainement un sort à celui qui gagnerait. Tout ce qu’elle désirait, c’était cet esprit de compétition. Liséa, elle usait de ses qualités pour pousser les jumeaux à ce futur qui les guettaient. Personne n’aurait sa place, elle se le jurait.

Ré.

Le coeur qui palpitait à s’en rompre. Ses yeux s’écarquillaient, ses muscles se tendaient devant ce spectacle. Un sang mêlé qui se promenait sans aucune crainte sous sa fenêtre. Elle se rappelait de ce jour, à ses seize ans. L’adolescence. Ses camarades se focalisaient sur la magie, sur ce pouvoir de force qu’ils pensaient invisibles. Liséa, elle préférait s’accoutumer de la manipulation et de la politique. Elle s’amusait à se jouer des âmes plutôt qu’à les briser de ses mains, cela semblait bien plus poétique. Dramaturge, poète mais surtout artiste à ses heures perdues. Elle s’essayait à toutes formes de créations mais son amour pour les purs restaient bien plus fort. La blonde choisissait bien vite son camp, rejoignant sa famille tout en étant bien plus extrémiste. Elle se révoltait de ses sangs impurs qui vivaient sur la même terre que ses ancêtres. Liséa, elle découvrait l’ampleur de la haine à ses dépends. La jeune femme vivait pour l’ordre et la droiture, elle rêvait encore de ce monde où les purs se voyaient supérieur. Elles ne constatait que des vermines qui empoisonnaient l’air, des chiens errants qui dégradaient l’environnement. La blonde se refusait à respirer le même air. Elle s’interdisait toute interaction avec ce fléau qu’il fallait éradiquer. Un soupire qui s’extirpait de ses lèvres, l’envie de lancer une pierre sur la tête de cet imbécile heureux. Parce qu’il n’était que chairs en putréfactions et abomination des dieux. Ses poings qui se serraient, la nausée qui serrait sa gorge. Liséa ouvrait la fenêtre avec force, se contentant de cracher avec élégance sur le sommet de son crâne. Avec délicatesse, suprématie. Un sourire en coin qui illuminait son visage tandis que la vermine levait la tête pour apercevoir l’agresseur. La blonde, elle ne se cachait pas. Elle assumait ses choix, revendiquait ses opinions sans pour autant montrer son côté extrémiste qui compromettrait certainement son ascension. Elle adressait un signe non chaland à l’homme, l’invitant à continuer son chemin. Il fronçait les sourcils, marmonnant quelques insultes à l’encontre de la jeune Tabroska. Elle riait, lui lançant finalement une corde en l’invitant à en faire bon usage. Refermant la fenêtre en continuant de ricaner, elle se stoppait instantanément en sentant la présence oppressante de son père à l’entrée de sa chambre. Elle pouvait deviner son mécontentement. Sans se retourner, elle baissait finalement les yeux vers le sol en joignant ses mains sur son entre-jambe. « Cela ne se reproduira plus père. La folie m’a emporté l’espace d’un instant. » Elle serrait finalement les dents, sachant pertinemment que cela n’était que mensonge. Liséa ne pouvait pas se montrer aussi virulente. Elle portait un nom. Le paternel repartait en silence, ne voulant pas gaspiller de sa salive pour des enfantillages. La blonde devait être plus prudente. Un jour, elle pourrait s’en prendre librement à ses abominations. Elle brossait finalement sa crinière blonde pour plaire à son paternel avant de descendre dans la pièce principale avec son image de fille modèle.

Mi.

Elle poussait les portes du cabaret dont elle venait de faire l’acquisition. Liséa, elle rêvait de cet endroit depuis des années. Cela représentait sa seconde maison, l’endroit où son âme d’artiste pouvait vagabonder à son aise. Les femmes se voulaient délicieuses, à la hauteur de la réputation dont elle jouissait dans ce domaine. En quelques semaines, l’endroit devenait un fabuleux point de rencontre pour les sangs purs. Malheureusement, elle ne pouvait éviter les vermines qui se glissaient dans le décors. Eux, ils ne pouvaient effleurer ses douces roses. Ils n’usaient que de leurs yeux. Un panneau se voulait assez explicite à ce sujet. Seul les sangs purs s’adonnaient au touché, aux délices de la chair sans jamais franchir la limite. Du moins, pas dans ce lieu. Liséa se voyait comblée par cet infime pouvoir qui la propulsait à un rang social supérieur. Ses lèvres qui se posaient sur la joue d’une de ses filles, laissant une marque de rouge à lèvre mauve sur son passage. Lui effleurant le bras, elle lui souriait avec enthousiasme. « Ce soir, pas de bavure ma belle. » La blonde ne voulait pas que la soirée passée se renouvelle. Elle pouvait encore sentir l’odeur du carmin, les traces sur le piano qui s’effaçaient durant la nuit. Elle passait un dernier coup de chiffon sur les touches pour ôter toute preuve. La veille, un sang mêlé ivre venait agripper une danseuse, l’emportant hors de la scène avant de la trainer par le bras. Liséa, elle sentait cette haine qui l’étouffait. Claquant ses talons contre le parquet, elle arrivait à la hauteur de la vermine avant de le tirer par le col jusqu’au sous sol. Son bras droit l’accompagnait pour sécuriser les lieux et vérifier que personne ne suivait. Cela n’était pas la première fois et les danseuses connaissaient pertinemment la suite des événements. Liséa faisait le sale boulot. Non par contrainte mais parce qu’elle éprouvait un plaisir malsain à torturer ces abominations. Un poing puis deux sous la mâchoire avant d’attraper sa chevelure. « Tu n’as pas choisi le bon soir, mon garçon. » Le vouvoiement s’évaporait quand il s’agissait de sang mêlé. Elle continuait les coups, finissant par enfoncer son talon dans la jambe de l’homme. La blonde y mettait toute sa passion jusqu’à ce que le carmin se manifeste abondamment. Elle y trempait ses doigts, se vidant instantanément de toute cette haine. Ses phalanges s’entrechoquaient, jouant avec le liquide tandis que le silence devenait pesant. Elle stoppait tout, restant en adoration devant cette couleur écarlate. Elle redevenait une enfant l’espace d’un instant. Les heures défilaient, elle restait assise devant ce spectacle tandis que l’homme n’osait plus bouger. Alors que Liséa entendait les clients quitter le cabaret, elle finissait par se redressait en serrant l’épaule de sa victime. « Ne t’avises pas de raconter cela, personne ne croira que je suis capable de cela. Tu seras punis pour ton mensonge. Et si cela ne te suffis pas, je viendrais finir le travail. » L’homme faisait des signes de tête positif avant d’être relâché. Liséa, elle remontait finalement les marches, les mains ensanglantées. Ses phalanges qui touchaient les touches du piano, entamant une mélodie sensuelle qui lui collait à la peau. « Dansez mes belles. » Elle regardait ses corps, savourait le fruit de son travail. Liséa, elle y mettait à nouveau toute sa passion mais cette fois, avec beaucoup de douceur et de sensibilité. Elle aimait les corps, elle aimait le sang et ces notes de piano qui harmonisaient le tout. Depuis le temps, la jeune femme ne se passait plus de son piano avant de se coucher. Secrètement, elle rêvait de tuer pour la première fois. Pourtant, la blonde s’en voyait incapable. Cette minuscule frontière qui l’en empêchait. Elle n’usait que rarement de magie pour la torture, préférant sentir chaque impact malgré les éraflures qui gonflaient ses mains le lendemain.

Fa.

Le soleil caressait son corps mince et élancé. Elle ouvrait doucement les yeux, priant pour que ce jour soit une fois de plus un spectacle vivant. Liséa, elle se tournait face à son mari qui dormait encore. Lukas semblait si paisible. Elle passait délicatement une phalange sur l’arête de son nez, se pinçant les lèvres en même temps. A ce jour, la jeune femme obtenait tout ce qu’elle voulait. Elle s’appelait dorénavant Rosenwald, son mari représentait parfaitement ce qu’elle souhaitait et leur fille la comblait de bonheur. Liséa vivait enfin dans un monde où elle se sentait enfin comprise. Lukas finissait par ouvrir les yeux, lui offrant son plus beau sourire comme chaque matin. Quelques rires, un baiser sur la joue qu’elle lui offrait. Elle ne l’aimait pas, tout comme lui. Pourtant, la blonde éprouvait cette affection démesurée pour l’homme qu’elle encourageait chaque jour. Ils se connaissaient, ils se domptaient mais surtout, ils se comprenaient. Les opposés s’entrechoquaient chaque jour, apprenant à l’autre les bonnes manières. Liséa calmait ses ardeurs politiques publiquement. Elle ne voulait pas être un fardeau pour son mari mais surtout, cela semblait à présent mal vu. Lukas, lui, tentait tant bien que mal de satisfaire la soif de pouvoir de sa femme. Ils formaient une bonne équipe, trouvant chacun le meilleur dans l’autre. Passant sa langue entre ses lèvres, elle faufilait la main dans les cheveux de l’homme pour attirer son attention. « Prêt pour un jour de plus avec la meilleure femme de cet univers? » Un rire s’échappait de ses lèvres. Les tutoiements restaient pour les discussions privés. Elle finissait par caresser le bras de Lukas avant de rompre le contact. La blonde ressentait le besoin de cette chaleur humaine. Il ne semblait pas rechigner. Chacun y trouvait son compte. Liséa sortait du lit pour aller s’occuper de Liliana. Avec sa fille dans ses bras, elle regagnait la cuisine et préparait le petit déjeuné pour tous le monde. C’était son petit plaisir. La petite dans la chaise haute, mangeant un bol de céréale pour la deuxième fois de sa vie, Liséa s’installait au piano avec sa fille afin de continuer à nourrir l’enfant. Quelques notes avant que son mari n’apparaisse. Chacun engloutissaient la nourriture, se laissant envelopper par la mélodie morose. Lukas finissait par se lever, jetant un coup d’oeil a sa femme. « Quelque chose de prévu aujourd’hui, mon cher ? » Un sourire en coin, laissant quelques notes s’évader encore de ses phalanges. « Je passerai voir Luis, il doit me parler de je ne sais quoi. Je ne rentrerai pas tard. » Elle stoppait net, roulant les yeux avant de donner une dernière bouchée à sa fille. Liséa se levait pour s’approcher au plus prêt de son mari. Ses lèvres qui effleuraient les siennes, le goût du risque. Elle soupirait. « Ne te laisse pas influencer, Lukas. N’oublies pas que ta famille est là. Celle qu’on a construit. Ceux qui te poussent vers le haut. » Elle posait sa main sur le torse de son interlocuteur, lui adressant un clin d’oeil avant de finalement lui tourner le dos vêtue de sa nuisette pour récupérer sa progéniture. « Soit rentré pour dix huit heure, ta femme a prévu une soirée familial. Ton repas préféré suivis d’un film et si tu es sage, on ira coucher la petite plus tôt. Je ne travail pas ce soir. » Elle se mordait la lèvre inférieur, le taquinant en un regard. Ils paraissaient beaux, tout cela semblait idyllique. Elle priait pour que cette complicité ne s’évapore pas. Il était son meilleur ami et la seule personne qui obtenait son estime. Lukas, c’était son oxygène. Il la calmait, elle le rendait plus noble. Elle aimait cette vie. Douce fleur qui venait de trouver son papillon.
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