| Sujet: it's not what we have in life, but who we have in our life that matters. (aloisia) Mar 25 Oct - 16:29 | |
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it's not what we have in life, but who we have in our life that matters Le chaos engendré par l’explosion à la cour de justice avait réveillé en Aksel des souvenirs de cette sombre nuit de juillet, des souvenirs qu’il tâchait d’oublier, sans y parvenir. Comment pouvait-il effacer ces images quand, à chaque jour de sa vie, on la lui remémorait, indirectement ou directement. De par sa simple présence au palais impérial à sa nouvelle place dans la famille, de par ce mariage imminent et ses regards compatissants, jamais il n’aurait le loisir de fuir cette tragédie. Elle continuerait de le hanter. Longtemps. Et évidemment, le sommeil le fuyait comme la peste, comme un ami sur lequel on ne peut jamais compter et qui ne mérite même pas qu’on lui attribue ce qualificatif. Il errait donc dans les dédales de la résidence impériale, l’âme torturé, saboulé par ses noires pensées. Seul un éclair roux, au détour d’un couloir, le sortit de sa torpeur. Cette chevelure, cette démarche, il pouvait désormais la reconnaître en un seul battement de paupière. Elle était devenue son repère, sa bouée, la seule personne à qui il pouvait encore se raccrocher. Pressant le pas, il se mit à sa suite, et, chemin faisant, il la retrouva dans un petit salon où elle semblait vouloir se poser. Il s’arrêta sur le seuil de la porte, toussant discrètement afin d’attirer son attention. « Cousine. » fit-il poliment, lorsqu’elle daigna enfin se retourner vers lui et remarquer sa présence. Il la salua d’un léger signe de tête, respectant ainsi son statut de princesse et future impératrice, avant de s’avancer à sa rencontre, faisant fi des recommandations d’usage face à la famille impériale. Elle était, avant toute chose, sa cousine, aussi. Il en fallait pas l’oublier. « Comment vas-tu? » s’enquerra-t-il auprès d’elle. À son approche, impossible d’ignorer le teint pâle sur son visage, cette lueur olivâtre, accentuée à la lueur de ces faibles lumières. Était-ce uniquement lié aux attaques, ou y avait-il d’autres tracas pour assombrir son joli minois. Pourtant, Aksel se doutait bien de ce qui pouvait perturber sa cousine : au milieu du chaos, son époux, Luis, avait procédé à une arrestation, et non la moindre. Caitriona Walgenwitz, ancienne employée des Freidrich, avait été accusée d’être derrière l’attentat qui avait détruit leur famille. Le sorcier, tout comme sa parente, connaissait l’inculpée. Et si le jeune homme doutait de la culpabilité de la mêlée, il ignorait si son ainée partageait le même raisonnement. |
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