C'est le 14 Mai 1990 à Stuttgart, dans la belle Allemagne, que j'ai vu le jour dans la famille Fuchs. Ce n'est pas une famille ordinaire, puisqu'il s'agit d'une des familles les plus pures de ce monde. Je suis donc né dans une famille plutôt riche, qui ne jure que par le grand Dieu de la renarde, étant des impérialistes du Lion, famille fidèle des Löwewald. La famille a fait fortune, il y a de nombreuses années de ça, voir même des siècles de cela grâce au commerce animal. Les prises pouvaient être magiques, comme elles pouvaient être de nature "normale". Nous avons été chasseurs, braconniers mais aussi collectionneurs. Il n'y a rien de bien glorieux dans tout ça, mais la majeure partie de ces prises, surtout magiques, étaient vendues à des apothicaires qui s'en servaient pour des fabrications de potions.

On peut se dire que vu la famille dans laquelle je suis né, j'ai la belle vie, c'est vrai, mais il y a aussi quelques ombres noires au tableau. Depuis que je suis un enfant, on me parle que de politique, de Guerre, de mes ancêtres, mais aussi de la chasse, de la magie qui nous entoure. Cette dernière est d'ailleurs la seule chose que j'aime vraiment dans tout ce petit bordel. J'aime me battre, jeter des sorts, j'ai l'impression d'être puissant. J'aime aussi utiliser les armes, plus particulièrement le tir à l'arc. Enfants, on nous envoyait dans tout le monde entier pour dénicher des prises les plus désiraient, même si nous n'avions plus le droit de chasser ou même capturer des animaux, ou encore des créatures.

On ne peut pas dire que nous sommes une famille très unie, non, nous avons toujours des désaccords, même si au final, on arrive à trouver un terrain d'entente. Moi, ça me fait rire de les entendre parler sans agir. On ne veut pas conquérir le monde, du moins pas en devenant la famille royale que tout le monde idolâtre. Non, moi, je veux juste qu'on me laisse m'occuper de mes affaires, de ma chasse. Depuis que je suis un enfant, on ne me parle que de ça : la chasse, mais aussi le commerce. Si les enfants ont eu des cours de géographie, de langue, de magie, moi en plus de tout ça, je devais connaître toutes les races d'animaux, créatures, du plus rare au plus banal. Autant dire que mon enfance n'était pas toute joyeuse, sauf quand il était l'heure de se défouler. Le sport, j'étais bon en la matière, surtout quand on me mettait un arc entre les mains. J'étais le meilleur de ma section, d'ailleurs, personne n'avait le droit de toucher à cette arme à part moi.

Les années passent et je grandis, deviens un homme pour être plus exact. J'ai eu comme tout le monde ma crise d'adolescence et parfois...mes parents ont l'impression que ce n'est même pas terminé alors que j'ai à présent 26 ans. Comme tout le monde, on m'a demandé en mariage, formant des alliances avec les uns et les autres. Me marier ? Hors de question et pourtant, je me suis retrouvé marié à 24 ans à une Feuerbach. En plus de ça, j'ai dû prendre son nom, mais aussi déménagé à Munich, là où elle et sa famille vivent. Bon, il y a pire mais ça change de ma vie de tout les jours, de mes habitudes. J'ai dû m'y faire, m'adapter à la situation comme lorsque je chasse. Certes, on m'a choisi une très belle femme, voir même la plus magnifique, mais il m'est difficile de dire que j'en suis amoureux. Elle comme moi, nous ne sommes pas vraiment démonstratifs, ou expressifs quand il s'agit de sentiments. Je me suis tout de même attaché à elle, après tout, elle est ma femme. Aimant les belles courbes, les blondes, les brunes, les rousses, j'ai aussi dû arrêter de courir après les femmes, pour être fidèle à mon épouse. Oui, je lui dois d'être correcte, mais ne me demandez pas de lui faire un discours d'amour devant les gens, non, j'ai plutôt tendance à faire le contraire.

Nous essayons aussi d'avoir des enfants, afin de faire perdurer nos noms...du moins, le sien, mais c'est plutôt difficile quand on a d'autres choses en tête comme la chasse, et enfin mon métier de couverture. Et oui, aux yeux de tout le monde, je suis un jeune Policier prêt à défendre le monde entier. Pourtant, même avec tout ce que j'ai en tête, Dieu sait à quel point Magdalena en ferait tomber plus d'un. Ils seraient à ses pieds en un regard, un sourire. Est-ce parce que j'ai peur de m'attacher ? Certainement, on m'a toujours appris à ne pas montrer ce qu'on ressent et que l'amour n'est qu'artifice, rien de tout ça n'est réel.