— Prénom(s): Liesel pour sa douceur, Mareike pour sa dureté. Un contraste à l'image de sa personnalité, diamétralement opposé. — Nom: Wolffhart. Les loups qui se rassemblent et qui survivent, malgré les pertes et les déchéances passés. Détestés par la Rose et ses partisans, considérés comme des parias pour certains, ils puissent leur force dans leur unité. Après tout, un loup seul au monde est un chose terrible, sans sa meute pour le soutenir. — Age: Vingt-quatre années ont passés depuis le jour de sa naissance.  — Date et lieu de naissance: La louve a vu le jour en plein coeur de l'hiver, le 27 janvier de l'an 1992, à Frankfurt, au manoir familial. La tempête grondait à l'extérieur des murs de la résidence, et le vent, hurlant dans la nuit sombre, faisait écho à ses premiers cris. — Etat du sang : La pureté sanguine de la meute est indiscutable. Certes,  les Wolffhart ont une relation plus cordiale avec les êtres de sang-mêlés, mais jamais ils n'oseront souillés leur propre sang avec le leur. Leur magie dépend de cette pureté, et il en va de même de leur réputation. — Statut civil : La belle sauvageonne est promise à un pur depuis de nombreuses années, comme le veut la coutume. Officiellement fiancée à ce dernier depuis ses dix-sept ans, elle attend sagement le moment où leurs destins seront liés à jamais, pour le meilleur et pour le pire. — Emploi: Elle partage son savoir avec les jeunes sorciers de l'académie de magie Goldadler en enseignant le domptage des nombreuses créateurs magiques qui peuplent ce monde, en plus de se dévouer entièrement à leurs soins particuliers. Une véritable vocation, un art qu'elle maîtrise presque à la perfection, et avec une facilité déconcertante. Elle calme les bêtes les plus terrifiantes, apprivoise les plus farouches et remet sur pieds les causes perdues. Elle n'a de cesse de se perfectionner, parcourant le monde au cours de ses longs et chauds mois d'été au côté de son mentor, une véritable sommité de cette science animalière. — Niveau de richesse : L'or ne coule pas à flot pour la famille Wolffhart. Les loups savent néanmoins se contenter de peu de moyens. (⚫⚫⚫⚪⚪⚪) — Dieu affilié : Aleksandra, la déesse louve. Liesel la vénère depuis son plus jeune âge, comme le veut la tradition familiale. Elle s'y sent fortement attachée, son coeur et son âme intimement dévouée à cette déesse qui protège ses petits comme seul une mère peut le faire. — Lieu d'habitation : Situé dans le fief de Frankfurt, le manoir des Wolffhart croulent sous les vignes qui envahissent chaque facette du bâtiment et les mauvaises herbes qui gagnent en territoire dans ce jardin à l'abandon. Si l'endroit semble en pleine décrépitude, il fait tout de même bon y vivre, la chaleur entre ces murs n'étant que la présence des autres membres de son clan. — Camp politique : Loin de soutenir la Rose, les loups s'opposent au régime impérial, priorisant un gouvernement plutôt socialiste, se définissant comme pro-communiste. Liesel croit ces valeurs, et elle espère le retour de ce régime, instauré par son ancêtre Georg, comme la grande majorité des siens. — Traits de caractère : Patiente, douce, minutieuse, observatrice, mystérieuse, cynique, distante, revancharde, rusée, débrouillarde, loyale, attentive, protectrice, dévouée, tolérante, silencieuse, introvertie, anxieuse, intuitive, passionnée, curieuse, impulsive.

01. La louve voit, mais n’oublie jamais. Souffrant d’une psychopathologie nommée hypermnésie, le moindre petit souvenir, même lointain, prend une place significative dans l’esprit de la jeune femme. Elle donne souvent l’impression d’être dans la lune – oh, comble de l’ironie pour Liesel – mais elle se trouve plutôt perdu dans le flot de ses propres souvenirs. Des épisodes de sa vie reviennent parfois même la hanter, causant à la belle bien son lot de problème, dont une fâcheuse tendance à faire de l’insomnie. 02. Louve solitaire, la jeune femme est pourtant proche de sa famille, sa meute. Sa présence est parfois silencieuse, discrète, mais le simple d’être à proximité des siens lui suffit. Loin d’être affectueuse, tout comme son ainé, Liesel a du mal avec le contact humain et peu de gens arrivent à la toucher. Elle se montre même parfois agressive avec ceux qui osent s’octroyer ce droit. Comme un animal sauvage, elle se doit d’être apprivoiser, en délicatesse, sans la brusquer.  03. Fille de la lune, enfant de la nuit, Liesel préfère la noirceur à la clarté,  les étoiles au ciel ensoleillé. Elle trouve réconfort dans ces heures calmes et silencieuses, ces moments de solitude où personne ne vient l’embêter. Gamine, elle s’évadait parfois du manoir familial quand le marchand de sable était passé, pour aller se balader dans le jardin abandonné. Elle n’a jamais perdue cette habitude. 04. Une bête parmi les bêtes. La jeune femme n’a jamais eu l’impression de répondre au critère du monde dans lequel elle est née. Elle s’est toujours sentit si différente des siens, comme si elle était l’exception à la règle, ou l’erreur d’une ligne de route pourtant tracée à la perfection.  Ce sentiment disparait lorsqu’elle se trouve en présence des animaux et des créatures qu’elle soigne. Des êtres qui ne la jugent pas, qui n’attendent rien d’elle, ou presque. Ils sont comme elle, craintifs à son approche, mais si on sait comme les approcher et les traiter, alors, ils se laissent amadouer. Elle a l’impression de les comprendre, plus, même, que les sorciers qui encombrent son existence.   05. Poussée par le vent, la louve est incapable de rester en place. Elle ressent constamment ce besoin de bouger, d’explorer, d’aller au gré de ses envies. L’attachement, pour elle, que ce soit envers des lieux ou des gens, ne lui est pas vital. Sauf lorsqu’il s’agit de ses siens, de ses racines, pour qui elle serait prête à tout. Le reste du monde, elle s’en fou bien, tant qu’elle peut faire son propre bout de chemins. Elle reste toutefois consciente de ce qu’on attend d’elle, de cette vie rangée qu’on aimerait tant qu’elle adopte, sans toutefois la forcer. Une partie de sa stabilité se retrouve dans son travail, auquel elle est entièrement dévouée. L’autre, dans sa meute, sa fratrie, la chair de sa chair.  La simple idée de bientôt les abandonner au profil du clan de son mari l’angoisse. L’envie de fuir, de s’échapper, tente de l’attraper entre ses filets, mais elle se sait incapable d’une telle trahison envers les siens. 06. Protectrice, telle une mère qui couvre ses petits, Liesel apporte un soin particulier à partager son savoir avec ceux qu’elle considère comme ses protégés : ses élèves. Tel des louveteaux à qui ont doit tout apprendre,  elle se montre étrangement douce et calme en leur compagnie, la présence de ses bêtes jouant à la fois un rôle éducatif et zoothérapique. Elle devient soudainement bavarde, pouvant s’exprimer pendant des heures sur ce sujet qui la passionne, qui la transforme. Plus qu’un simple travail, il s’agit d’une véritable vocation pour la louve solitaire qu’elle est. Et cette relation si particulière qu’elle entretient avec les sorciers de demain la conforte dans l’idée, qu’un jour peut-être, l’un de ses propres rejetons suivra sa trace.