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| Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 7:28 | |
| Lissander RosenWald The cruelty is not a deficiency but well a quality. — Prénom(s): Mes parents m’ont offert un prénom qui ne veut rien dire, un prénom que je comprends qu’à moitié sans me soucier de ses origines. Une crainte plaintive sur les lèvres de mes adversaires, alors que dans un dernier souffle, ils murmurent celui-ci les yeux à demi clos. Lissander. — Nom: Nom qui déclenche bien des frissons, des peurs, des murmures. Je porte en moi ce sang qui régit ma vie, m’octroyant bien des droits de naissance. Rosenwald. Une rose épineuse, sanguinolente, merveilleusement charmeuse. Je vis avec telle une évidence, sans jamais remettre en doute ce que ma famille représente. La puissance. — Age: Vingt-quatre pétales écoulés dans ma vie, qui doucement, glissent sur le sol au gré du vent des années écoulées. Qu’importe, le temps n’est rien que minutes, secondes, heures et années. Je suis encore jeune, et je compte bien le rester. — Date et lieu de naissance: Quel meilleur endroit pour me voir naître que le château des Lindeberg. Grand, majestueux, il fut le témoin de ma mise au monde en 1992, le 26 Septembre. — Etat du sang : Question stupide face à un nom pareil. Aussi pur que l’innocence d’une vierge, peut-être trop pur face à une consanguinité offerte aux files des années.— Statut civil : Je suis une fleur mise en total liberté, parcourant les prairies ici et là à ma guise. Bien que je me dise célibataire, je sais néanmoins qu’un mariage n’est pas loin d’arriver. Officiellement, je vais devoir être fiancé et, décidément, je plains celle qui croisera ma route dans cette vie. — Emploi: J’ai acquis la place de Colonel dans l’armée. Etant encore jeune, je ne compte pas m’arrêter à cette place insignifiante, bien décidé à monter en grade et ce, le plus rapidement possible. — Niveau de richesse : Ma richesse est grande, me permettant de vivre dans ce luxe que j’aime tant. L’argent ne me fait pas défaut, ni à moi, ni aux Rosenwald en général. Je ne crains pas la faim, je ne crains pas la pauvreté. Je souris aux dépravations quelconques que je peux aisément m’offrir. — Dieu affilié : La Rose, purement et simplement. — Lieu d'habitation : J’ai pris mes quartiers dans le Palais Impériale comme ceux de ma famille, y abritant mon corps, y délaissant mon esprit perverti par des années de cruautés. Alors, j’arpente ses mûrs sans prêter attention à sa beauté, m’y perdant aisément dans une folie parfois palpable du bout des doigts. — Camp politique : Impérialiste de la Rose, inutile de donner de raisons outres le fait que mon nom de famille veut tout dire. — Traits de caractère : Possessif ─ Manipulateur ─ Colérique ─ Sadique ─ Calculateur ─ Arrogant ─ Loyal envers sa famille ─ Borné ─ Combatif ─ Intelligent ─ Franc ─ Sournois ─ Bordélique ─ Narquois ─ Lunatique ─ Mystérieux ─ Charismatique ─ Charmeur ─ Violent ─ Insensible ─ Insatisfait ─ Tenace ─ Solitaire ─ Nerveux ─ Prudent ─ Tiraillé ─ Sait garder ses pulsions sous contrôle Esprit divaguant, esprit changeant. Dès ma plus tendre enfance mes parents ont constaté chez moi une douce prédilection à la torture. Alors que je n’avais que huit ans, je m’amusais déjà à caresser du bout des doigts une violence imposante, l’exerçant sans retenues sur les domestiques qui m’entouraient. Innocence bafouée, je ne craignais pas un retour de médaille, me pensant bien plus fort que je ne l’étais réellement. → Branche mineur, branche inférieure. Je n’ai jamais souffert de cette seconde place au sein de la famille royale, n’étant pas destiné à un jour hériter du trône. Préférant de loin cette liberté aux obligations, je souriais aux imbéciles qui tentaient de me faire savoir, qu’au final, mes cousins et cousines seraient toujours plus hauts placés que moi. Sourire innocent et arrogant, ceux-ci finissaient souvent avec un membre en moins. → Insensibilité palpable, je ne me préoccupe pas du malheur des autres, ne ressentant aucunes émotions qui pourraient s’approcher de près ou de loin à de la compréhension. La douleur, je l’ai toujours accueillie les bras grands ouverts, ne la craignant pas, y prenant même un certain plaisir. Celle-ci me fait me sentir vivant, comme une caresse fulgurante quand un coup se perd sur mon corps. De ce fait, ça a toujours fait de moi un homme imprévisible et dangereux, capable de se relever en n’importe quelles situations. → Si je ne ressens aucunes sensibilités pour les autres, il n’en est pas moins évident que j’aime ma famille. Que ce soit mes sœurs, mes cousins ou encore mes cousines. Pour eux, je mettrais le monde à feu et à sang et ce sans réelles raisons. Loyal jusqu’au bout des ongles, j’ai appris à vivre avec cet amour malsain qu’on pointe souvent du doigt chez les miens. → Je me suis engagé dans l’armée pour une seule et unique raison, pouvoir tuer sans peines et sans qu’on me prenne la tête face à mes écarts de conduite. Le sang appelle le sang et je suis doué dans ce que j’entreprends face à mon métier. Il est évident que le sens de l’honneur, de la sécurité ou de la justice ne sont pas les raisons de mon arrivée dans l’ordre. → Si l’amour est un sentiment que beaucoup aimeraient ressentir, moi, il est évident que je n’en veux absolument pas. Préférant de loin butiner à gauche et à droite, sans l’ombre, je ne suis pas sûre de pouvoir ressentir un jour ce sentiment défectueux qui amène à la perte de son propriétaire. Faiblesse dramatique, je ne souhaite pas m’encombrer de celle-ci. — Cruauté : La cruauté, je la porte sur mon visage et ce, sans même la cacher. Ma réputation me précède et, malgré mes airs angéliques, ce regard pétillant et sombre ne trompe personne. J’aime la souffrance, l’infliger est un doux venin dont je ne saurais me passer. Je peux être cruel en toutes circonstances, physiquement ou mentalement. Plus ça fait mal, mieux c’est. — Manipulation : La manipulation est un art que je cultive depuis ma tendre enfance. Retourner les êtres les uns contre les autres et ce, sans faire de grands efforts ou encore, sans se faire chopper. C’est facile, c’est drôle, c’est jouissif. J’ai grandis dans cet art, on m’a aidé à devenir un maître en la matière et ma sournoiserie ne fait de moi qu’un plus grand manipulateur encore. Ce que je veux je l'obtiens, manipulant mes proies avec un amusement certain. — Charisme : Allez savoir pourquoi, le charisme est une chose qui se dégage de moi plus que je n’oserais l’imaginer. J’attire les regards, les questionnements et la crainte. Une attirance dévastatrice dont je me sers aisément pour mes propres intérêts. | |
— pseudo : Poison. — âge : 24 balais — pays : Belgique. — disponibilité : 6/7 — personnage : inventé. — avatar : Chris Wood — crédits : écrire ici. — commentaires ou suggestions ? : J'annonce officiellement que je déteste ma colocataire et que, pour ça, j'ai choisi un Rosenwald! PS: Ma colo est le Calimero d'Alekseï
Dernière édition par Lissander Rosenwald le Mar 16 Aoû - 14:42, édité 11 fois |
| | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 7:28 | |
| Watch out, dysfunction. Sorry, the man whom you demand has is killed. Chapitre un : le contrôle Elles s’affairent autour de moi, jonglant entre tissus, pantalon, chemise…Debout sur ce petit tabouret, j’observais mon reflet dans la glace, un regard lunatique et glacial implanté dans mes yeux. Huit ans. Huit années de vies et, déjà, un cœur sombre semblait s’être incrusté dans ma poitrine. Je sens mes bras être levés, me sortant de ma rêverie alors que ma mère donnait plusieurs indications aux couturières. L’histoire de ma vie. Luxe, obligations subtiles, éducations strictes. Je n’en avais que faire, trop jeune pour y penser, profitant simplement de ce qui m’était dû de par ma naissance. Sang bleu, sang pur. Mon regard glisse de nouveau vers la glace, observant mon reflet avec une attention malsaine. De courts cheveux brun foncé recouvraient mon crâne, alors que mes yeux bruns pétillaient d’une arrogance certaine. Corps fin et svelte, je pouvais néanmoins laisser présager une musculature qui, plus tard, serait davantage développée. Je sens qu’on prend mes mesures, prenant soin d’à peine me frôler pour ne pas attiser la colère de ma mère, qui aux aguets, observaient tous les faits et gestes de ses employés. Tel un petit ange, je reste immobile, silencieux, ne laissant rien présager de cette déficience mentale qui déjà m’envahi petit à petit. « Il ne reste plus qu’une mesure et ça sera terminé. » Cette voie…stridente, énervante, elle m’agace. Je tique nerveusement, grimaçant en toute discrétion. Mon regard croise celui de ma maternelle, qui doucement, me sourit d’un air fière et sérieuse. Elle est belle. Digne des Rosenwald, bien qu’elle soit née Taborska. Mes lèvres s’étirent légèrement, enfantin, personne n’aurait pu croire qu’en moi s’animait une flamme peut lumineuse. C’est alors que mon corps se crispe face à une petite douleur, un petit pincement furtif et rapide. Je serre les dents avec une rage étonnante, baissant déjà les yeux vers la coupable de cet affront. « Je…je suis désolé monsieur, vous avez bougez au moment où je piquais dans le tissu. » Elle semble en panique la plus total, laissant son regard dévier vers ma mère qui, déjà, passait du blanc au noir. Malheureusement pour l’employée, ce ne fut pas elle qui réagit la première, mais bien moi. Tel un réflexe de naissance, ma main s’abat sur sa joue dans une gifle que j’espère violente. Elle bouge à peine sous le coup, néanmoins, son regard se baisse directement vers le sol. Elle respire vite, elle a peur, elle sait, elles savent toutes. Je ne suis pas un ange, je suis loin de l’être. Regarde-moi ! » Ma mère n’intervient pas, un sourire simple étirant ses lèvres. Elle admire, elle est fière. La couturière n’ose pas relever les yeux, sachant qu’une punition quelconque l’attendait d’une façon ou d’une autre. Sa désobéissance me donna la nausée, provoquant une vague de chaleur immonde et brûlante. « Il vous a donné un ordre ! » La voie de ma mère venait de s’élever dans les airs. Claquante, violente. Enfin, elle lève doucement son regard bleu vers moi, mais avant que celui-ci n’arrive au mien, une paire de ciseau vola dans les airs d’un simple mouvement de doigt de ma part. Un cri de douleur résonne dans la chambre et elle s’écroule, tenant la paire de ciseau qui avait cessé sa course dans son œil droit. Ma mère soupire à travers ses cris et moi, je souris avec amusement, ne pouvant détacher mon regard de la scène. Ce liquide rouge s’étalant sur le sol, tâchant ses vêtements… que de beauté en un seul acte divin .« Lissander, il va vraiment falloir que tu apprennes à te contrôler. » Je fais une petite moue enfantine. « Désolé maman… » L’étais-je réellement ? Bien sûr que non. **** Mon cœur bat à cent à l’heure alors que je tente de garder un certain contrôle sur mes envies. Tout en l’observant, mon regard flambe d’une passion dévorante, d’une envie sanguinolente. Je l’image sur le sol, couverte d’une fine couche rouge brillant, signe vital si important. Mon cœur bat d’avantage et je serre les poings, y enfonçant mes ongles qui, tranquillement, se frayèrent un passage à travers la paume de ma paume. « Lissander ! » Sans le réaliser j’avais avancé vers elle, cette petite fille, invitée de la couronne. Je me stoppe face à la voie froide de ma mère, qui déjà, s’avançait vers moi le regard sévère et rude. Elle me connait, elle sait ce que je suis, ce que je pense quand mon regard s’embrase de la sorte. Avec les années, elle avait fait en sorte que je refoule mes envies, pour ainsi, les exprimer d’une autre façon. Je devais trouver une échappatoire, un comportement à adopter sans pour autant me laisser submerger par cette douce folie. J’affiche dès lors un sourire innocent, ne prêtant pas attention à la douleur qui s’incruste dans mes mains, ne relâchant pas la pression pour me faire garder les pieds sur terre. Je me détourne de ma potentielle victime, ô douce enfant innocente, elle venait d’échapper à un funeste destin. A ses côtés je vois Raya, cette sœur qui me suis de près dans l’héritage. Doucement, mon corps se décrispe alors que mon regard se plante dans le sien. « Tu me sembles bien nerveux mon fils, et si nous allions prendre l’air ? » Je penche légèrement la tête sur le côté alors que je sens la main de Raya frôler la mienne, m’incitant ainsi à l’ouvrir, faisant perler quelques gouttes de sang sur le marbre de palais. Je ne peux pas m’empêcher de jeter un dernier coup d’œil à la jeune blondinette, qui déjà, s’éloignait tranquille pour vaguer à ses occupations. Mon regard devient alors moins fiévreux, bien que l’envie soit toujours présente. Cette envie de faire souffrir, d’échapper aux étiquettes, d’agir comme bon me semble. Cela ne m’est néanmoins pas permis, je le sais, je dois vivre avec. Quel autre choix avais-je ? Je me sens entraîné vers les jardins, sans un mot, juste un sourire légèrement placé sur la commissure de mes lèvres. Je restais près de ma sœur, comme un aimant attiré vers son centre du monde. Possessivité mal placée, elle est ma sœur, la mienne et je le montre peut-être un peu de trop. Combien de fois n’avait-elle pas jouée de ses tours pour venger une de mes punitions face à notre nourrisses ? Alors que j’étais plus du style à casser la vaisselle, elle, semblait plus sournoise et agissait d’une manière bien à elle. Deux anges de facette pour laisser s’y cacher deux démons. « Ça fait mal ? » Raya accompagne le geste à la parole, attrapant ma main dans la sienne pour y observer les blessures minimes. Notre mère, elle, s’en allait déjà vers d’autres horizons, comme peu préoccupée par nous. Il faut dire qu’avec elle, elle me savait moins farouche, moins enclin à perdre pieds. « Non. » J’observe mes blessures avec attention, repliant la main pour y étaler le sang avec une certaine admiration. Cet élément m’avait toujours fasciné, c’est encore le cas aujourd’hui… Chapitre deux : La famille Je meurs, je vis. Je succombe, je me bas. Ma vie est une perpétuelle guerre que je mène chaque jour, chaque année pour tenir mes promesses religieuses ; ne jamais être indigne face à ma famille. Mes pas résonnent dans les couloirs, claquant furieusement sur le marbre alors que je croise plusieurs personnes. Certains domestiques s’écartent par habitudes, allant jusqu’à craindre un seul frôlement de ma part. Je ne suis pas connu pour ma gentillesse, encore moins pour ma douceur. Fantôme agissant dans l’ombre, aussi discret que le vent, je gardais pourtant une violence et une brusquerie palpable dans chacun de mes actes. Je m’arrête devant une porte gardée par deux soldats, souhaitant traverser celle-ci sans qu’on ne m’intercepte. « Monsieur, la princesse n’est pas seule. » Je souris avec un amusement sournois, arrogant. « Comme si cela m’avait déjà arrêté. » et sans plus de paroles, je pousse les portes avant qu’ils ne puissent m’en empêcher. En avaient-ils le droit ? Sûrement, ou pas, qu’importe, le droit je le prenais de force. Mon regard cherche directement la silhouette de Mia, alors qu’elle semble occupée avec une personne qui ne m’est pas connue. Fille ou garçon ? Je n’y prête pas attention, n’offrant pas un seul regard à ce fantôme qui n’avait pas sa place dans cette chambre. « Dehors ! » Ma voie est calme, pourtant, ma chère cousine doit savoir que cela ne présage que de douces désillusions. Quelques pas résonnent dans la pièce et la porte se referme derrière moi, douce mélodie à mes oreilles que voilà. Enfin nous sommes seuls. Je m’avance, frôlant le bord du lit du bout des doigts, détournant le regard de la princesse non loin. « Qui étais-ce ? » La distance nous séparant devient de plus en plus minime. Je ne l’écoute pas, à vrai dire, son explication ne m’intéresse pas vraiment. Nous sommes promis à d’autres, fiancés à un fantôme pour ma part. Mais qu’importe. Relevant les yeux vers elle, je m’arrête non loin. Je peux sentir son odeur effleurer mon nez, son souffle se répercutant sur mon visage. Etrange sensation que voilà. Sensation que j’avais appris à aimer, comme le gout de ses lèvres sur les miennes pour des baisers loin d’être chastes. Ma main glisse dans ses cheveux, enroulant mes doigts autours. Mon sourire n’est plus qu’un reflet de mon âme, de cette capacité que nous avions à satisfaire l’autre dans notre déficience mutuelle. Elle aime la douleur, j’aime lui en procurer. Perfide, pervers, digne des Rosenwald. Elle tente de se dégager, comme un jeu entre nous. Elle fait sa farouche, je fais l’homme qui insiste… C’est plus existant ainsi. Loin du regard des autres, de mes cousins, de mes sœurs…il n’y avait qu’elle et moi. Depuis quand cela durait il ? Assez pour avoir attisé la jalousie de son fiancé à cause de quelques regards. Tant mieux, c’est moins drôle s’il n’y avait pas une certaine rivalité. Quoi que. Mes lèvres rencontrent les siennes alors que mes doigts agrippent fermement sa chevelure brune. Elle essaye de dévier l’espace d’un instant, sauf que rapidement, elle baisse les bras pour faire tomber le masque. Ne vous y méprenez pas, jamais je n’ai eu plus que des baisers, mais ce n’est pas ça qui compte. Non, c’est le jeu en lui-même qui m’intéresse. ****
La nuit est tombée, pourtant, je ne parviens pas à trouver le sommeil. La nouvelle est tombée, Raya est fiancée et ça me met hors de moi. Qu’un autre homme puisse la toucher, la posséder, non, rien que d’y penser la rage semblait m’envahir comme une bombe prête à exploser. Me redressant dans mon lit, le cœur battant frénétiquement dans ma poitrine, je serre les dents en observant le vide d’un air absent. Je savais qu’un jour ça arriverait, qu’un jour, elle serait mariée à un autre. Cela changeait-il quelque chose ? Non. Cela ne pouvait-en être que pire. Je me lève en silence, enfilant un jeans pour ne pas me promener en boxer dans les cours du palais. Trois heures du matin, elle doit sans doute dormir. Mais une fois de plus, cela m’importe peu. Sortant de ma chambre à pieds nus, je me dirige vers la sienne non loin de là. Toujours fourrés ensembles, il était rare de nous voir séparés. Cette jalousie malsaine me bouffait, possessivité mal placée qui était dirigée vers ma sœur cadette. Elle était mienne. Ma sœur, mon sang. Sans prendre la peine de frapper à la porte, j’entendre avec une discrétion hors du commun. Durant un instant mon regard se pose sur son corps endormi, enveloppé dans des couvertures aux couleurs de notre famille. Immobile, je reste ainsi durant une bonne vingtaine de minutes, laissant le temps s’écouler sans véritablement le réaliser. Je me décide enfin à bouger. Un pas et puis un autre, avant de me retrouver à ses côtés. Mes doigts frôlent délicatement son visage et je la sens se réveiller, bougeant gracieusement avant d’ouvrir les yeux pour les poser dans les miens. Elle sourit, je fais de même. Si je ne suis pas capable d’aimer une quelconque personne, c’est simplement parce que mon amour, lui, va directement vers ma propre famille. « Lissander. » Sa voix est calme, elle sait que je ne suis pas là pour lui faire du mal. « Chut, dors. » Je passe au-dessus d’elle, soulevant les couvertures pour me blottir contre son dos, enroulant mes bras autour de son corps. Les yeux grands ouverts, je fixais la fenêtre cachée par de lourds rideaux. Le sommeil ne semble pas vouloir m’emporter, même bercé par la respiration tranquille de Raya. Je suis en colère, je suis fou de rage, mais mon expression ne laisse rien envisager de tout ça. Non. Si j’en avais la possibilité je tuerais son fiancé avant même qu’il puisse avoir le temps de poser une main sur elle…sauf que ça ne fonctionnait pas ainsi, j’étais mains et poings liés. Chapitre trois : la destruction Cave immonde mais coupée de toutes vies qui pourrait vous entendre. Couteau à la main, j’observes cet homme inconscient devant mes yeux. Attaché à une chaise, il ne semble pas vouloir reprendre connaissance, j’en venais à me dire que j’avais peut-être frappé trop fort… Un anneau en or ornait mon doigt, subtiles lettres gravées à l’intérieur RVR. Mon échappatoire, ce qui me faisait tenir au sein de cette société bien trop niaise à mon gout. Depuis peu j’avais rejoint le mouvement, cherchant à exprimer mes pulsions de diverses manières sur les impurs. J’y gagnais au final. Je refaisais le monde à ma façon, faisant en sorte de nettoyer nos terres de ces rats d’égouts qui ne méritaient qu’une mort certaine. Il bouge légèrement devant moi, alors que je daigne enfin sourire, me redressant. Depuis plus d’une heure j’attendais patiemment son réveille, appuyé contre le mur humide de cette cave abandonnée. Il ouvre les yeux, les posant sur moi. Je peux y lire de la surprise, mais également de la peur en sentant ses liens le retenir de tous gestes. « Mon…mon colonel ? » Je souris avec arrogance, avec sadisme. Petit imbécile qu’il était. Il pensait avoir eu une promotion en intégrant mes rangs, ayant faits des pieds et des mains pour l’avoir auprès de moi. Sois proche de tes amis et encore plus de tes ennemis. Ça avait pris du temps, mais à présent que la révolte commence. J’approche de lui en silence, un pas après l’autre, tel un prédateur qui analyse fièrement sa proie. Il est jeune et n’a pas encore de descendance. Comme c’est dommage pour lui. « Que fais-je ici ? Que se passe-t-il ? » Je lève les yeux au ciel, autant de stupidité en une seule et même personne. Pathétique. Rapidement, ma main agrippe ses cheveux et je tire sa tête en arrière, l’obligeant à me fixer avec une grimace de douleur. « Chut…ne crains rien, tout va bien se passer. » Ma voie est mielleuse, bien trop pour être douce ou empathique. Ma lame se pose sous sa gorge et je le sens trembler sous ma poigne de fer. Je ne le quitte pas des yeux. Il pleure, il me supplie et ça ne me donne que davantage de plaisir. D’un geste lent et appuyé, je trace un sillage sur celle-ci, laissant le liquide rouge s’échapper de son corps prit de soubresauts. Douce vision. Mon cœur palpite dans ma poitrine et je me mords la lèvre avec ferveur, laissant mes doigts frôler son sang pour humidifier le bout de ceux-ci. Il est chaud, chaleur que j’apprécie bien que trop fugace. Il ne méritait pas d’être en vie, de posséder un quelconque pouvoir sur cette terre. Les impurs…tellement naïfs, tellement insolents. Personne ne retrouvera jamais son corps, emmuré dans la bâtisse de son dernier souffle. Si dès lors mes pulsions étaient assouvies, je le savais déjà, elles ne disparaîtront jamais. **** Le trône est à nous. Que de joies qui anime les murs du palais Impériale, laissant la musique résonner à travers l’enceinte sans ménagement. Je marche à travers la foule, saluant poliment mes semblables d’un sourire ou encore, d’un signe de tête. Irréprochable je l’étais en société, laissant ma noirceur agir dans l’ombre pour mieux frapper. « Lissander, laisses-moi te présenter mademoiselle Dulac. » Je n’ai pas besoin d’en savoir plus, je sais de qui il s’agit, ce qu’elle sera prochainement pour moi. Ma future femme. M’inclinant respectueusement, je prends sa main dans la mienne pour y déposer un léger baiser. Sourire aux lèvres, regard pétillant, je croise le sien sans honte, sans gêne. Beaucoup auraient pu croire voir là un homme bien élevé, de bonne famille et sans grands secrets. Comme ils auraient tores. « Enchanté. Laissez-moi vous dire que vous êtes éblouissantes dans cette robe. L’une des plus belles femmes de la soirée, soyez-en certaines. » Elle s’incline devant moi également, souriante, si innocente. Si seulement elle savait. Si seulement elle comprenait que toute cette comédie n’est que pure manipulation de ma part, faux semblants pour mieux posséder ce que je désir par la suite. « Me voilà donc honoré par tant de compliments de votre part. » Intérieurement je ris face à tant de niaiseries, néanmoins, je me contente de sourire d’avantage. Rapidement je prends congé, cherchant un endroit calme, me dirigeant naturellement vers ma chambre. Sans plus de cérémonies je commence à me déshabiller, bien décidé à aller dormir avant le lever du soleil. Malheureusement, ce n’était non sans compter sur sa venue. « Elle est plutôt jolie. » Paroles sarcastiques qui résonnent dans mon dos, glaciale, froide, je reconnais Mia sans grandes peines. Me retournant face à elle, je hausse un sourcil d’un air surpris et innocent. « Serais-tu jalouse cousine ? » Bien sûr qu’elle l’est, elle pue la jalousie à dix kilomètres et je m’en régale. « Non. » J’approches doucement, prédateur devant sa proie, sourire sournois sur le visage. « Je n’aimes pas qu’on me mente. » « J’ai dit non. » Ma main trouve rapidement le chemin de sa gorge, l’entrelaçant avec force alors que je plaquais la jeune femme contre le mur. Cette relation, elle vous est propre et tu l’aimais d’une façon bien étrange. Mes lèvres s’approchent des siennes alors que je ne quitte pas celle-ci du regard, resserrent mon emprise. « J’attends… » Elle se débat et, sans grandes difficultés, je la bloque davantage. Elle ne cherche pas réellement à m’échapper, c’est surtout pour le sport qu’elle s’anime de la sorte. « Elle n’est pas faites pas toi. » Murmuré étranglé que je prends pour un oui. Mon corps s’anime et se colle au sien, des baisers, encore et toujours sans jamais passer le cap. J’en ai marre. La soulevant du sol, je viens prendre possession de son cou quand des coups résonnes à travers la porte. « Lissander, maman te cherche, elle veut que tu viennes dire au revoir aux invités. » Je grince furieusement des dents, le souffle coupé. « J’arrive. » Frustration qui allait finir par mal tourner…
Dernière édition par Lissander Rosenwald le Mar 16 Aoû - 15:08, édité 15 fois |
| | | Micaela Löwewaldimpérialiste du Lion
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‹ PSEUDO : VOYOU. Mais si vous préférez, vous pouvez m'appeler Elodie, ou tout simplement Elo.
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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt six années que l'univers gravite autour de ce monstre d'égoïsme.
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| | | | Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 7:38 | |
| ALEKSEÏ ON TE KIFFE (même si t'as choisi la mauvaise famille, tu vois, y'en a qui font de meilleurs choix dans la vie AHEM ) On va conquérir le monde, les gars Bienvenue ici, bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, nous sommes là |
| | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 7:47 | |
| Micaëla, je suis dans le regret de t'annoncer que... tu es magnifique mais que ton nom laisse décidément à désirer. Oui BELGIIIIIQUE, en avant citoyens! Merci beaucoup Cousiiiiiin (Alekseï vient de me faire un gros fuck, la tête dans le cul en donnant un biberon à son fils face à mon choix de famille) Oui, nous allons conquérir le monde et écraserons nos ennemis en leur pinçant le nez en mode cour de récréation Merci beaucoup, je n'hésiterais pas |
| | | Micaela Löwewaldimpérialiste du Lion
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| Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 8:15 | |
| Aleksei est belge. josavaispas. FOUTEZ LUI LA PAIX OU JE VOUS BOUFFE. |
| | | | | | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 10:21 | |
| UNE AUTRE BELGE??? NOUS DOMINONS LE FORUM (Dire qu Wissem est contre la royauté ) Bienvenue Lissander Hâte de te voir éventrer des gens |
| | | Liséa Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 10:23 | |
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| | | | | | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 10:35 | |
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| | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 13:37 | |
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| | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 13:40 | |
| Hannah, merci. Je trouvais aussi qu'il collait tellement bien au rôle Mia, tu sais bien que t'aimes ça et toi, si tu pouvais éviter tes crises de jalousies, ça serait gentil (spoiler sur le prochain chapitre) Merci beaucoup ma belle, toi et moi sommes destinés à de grandes choses |
| | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 13:45 | |
| P'tin, on est envahis par de la racaille ( j'entends par là les belges et les rosenmoches ) Bienvenue |
| | | Marius Löwewaldimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 429
‹ PSEUDO : BARJAVEL
‹ FACE & CREDITS : sam claflin (faust)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-sept ans. des années qui s'écoulent, qui le forgent.
‹ STATUT CIVIL : mariée. une belle femme, celle que l'on voudrait, que l'on désirait. pourtant cela semble si compliqué pour lui.
‹ STATUT DU SANG : pur. une sang pourpre. digne d'un nom royal, il est de la haute société.
‹ OCCUPATION : avocat. une tempête de mots. des paroles qui défilent, une défense sans faille. comme sur un champ de bataille. ambitieux, la défaite n'est pas pour lui.
‹ SCOLARITÉ : diplômé de Goldadler. élève studieux. brillant et remarquable. comme un lion qui brille.
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion. avec sa famille. son père. lui.
‹ LOCALISATION : berlin, bel appartement où l'on se perd à cause du luxe.
‹ INVENTAIRE : une alliance au doigt qu'il ne peut retirer. un porte-feuille toujours sur lui. une chaîne autour du poignet offert par sa mère. et un téléphone.
‹ COMPÉTENCES : honneur (niv. 1) // leadership (niv. 2) // tenacité (niv. 1)
| Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 13:47 | |
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| | | Magdalena Feuerbachimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 964
‹ PSEUDO : appletini
‹ FACE & CREDITS : margot robbie & SWEET DISASTER ; tumblr
‹ MULTICOMPTES : roskana dashkov
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-sept années de vie qui se sont écoulées brusquement sans laisser de trace
‹ STATUT CIVIL : mariée, depuis peu, au deuxième fils de la branche majeure des Fuchs
‹ STATUT DU SANG : à n'en pas douter, son sang est aussi pur que le cristal
‹ SCOLARITÉ : ancienne membre du pavillon erde, diplomée de l'académie goldadler il y a déjà quelques années
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion.
‹ COMPÉTENCES : ténacité (niveau 2), fraternité (niveau 1), persuasion (niveau 1)
| Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. Mar 16 Aoû - 15:01 | |
| Ce mec c'était un monstre dans Vampire Diaries Bienvenue ici Courage pour le reste de ta fiche ? (va savoir, elle est peut-être terminé ) |
| | | | Sujet: Re: Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. | |
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| | | | Lissander 》 Flowers of Evil are never ugly. | |
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