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 dog days are over (cornélya&alekseï)

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MessageSujet: dog days are over (cornélya&alekseï)   dog days are over (cornélya&alekseï) EmptyJeu 18 Aoû - 0:11


   
   
dogs days are over

   « [...] J'ai peur que la descendance du côté des Löwewald ne soit pas assurée. Entre ton frère et sa jeune épouse qui nous donnent aucun enfants pour l'instant et ta belle-sœur qui répète les fausses-couches, nous nous désespérons d'avoir un jour un petit-fils. Nous pouvons nous contenter de la petite fille de ton frère jumeau mais elle reste une Ouyang de par sa mère. Si nous n'avons pas un héritier dans notre famille, nous courons à notre perte ... [...] »

Mère a toujours su être modeste. Dans la voiture, elle méditait sur ces paroles relevées dans la dernière lettre reçue de sa chère mère. Hormis la naissance de sa nièce, il n'y avait pas d'héritiers chez les Löwewald. Elle ne pouvait qu'imaginer la déception et l'angoisse chez ses parents. Cornélya trouvait cela stupide. L'enjeu de donner la vie à un futur Löwewald était certes importante mais accorder un si grand crédit rendait cela stressant. Et ceci ne facilitait certainement pas la conception d'enfants. Mettre autant de pression sur des futurs parents est indéniablement nocive. Mais dans cette voiture, elle pensait surtout à Alekseï. C'était le deuxième que lui et sa femme perdaient. Elle n'arrivait pas à concevoir dans son esprit la douleur qu'ils ressentaient. Elle sentait même qu'elle ne devait pas se l'imaginer ; elle est tombée enceinte une fois, a donné la vie à Tristan, son petit prince, et a accompli sa responsabilité en tant qu'épouse de l'héritier des Fuchs. Elle n'avait pas à s'apitoyer pour eux, elle ne le devait pas pensa-t-elle. Mais c'était plus fort qu'elle. Ses parents n'aillaient surtout pas être les grands-parents les plus compatissants du monde. Son frère avait besoin d'une épaule sur lequel se reposer et se confier. Et Cornélya aillait être cette épaule.

Dehors, un paysage familier se défilait sous ses yeux. En observant les routes, la ville d'Hambourg et les ports, certains souvenirs remontèrent à la surface ; les longs après-midis avec ses cousines et ses suivantes, les sorties nocturnes pour aller aux bals et les errances dans les rues passantes, immiscée parmi les humains. Dans ses souvenirs, elle n'avait aucun avec ses frères. Ils n'ont jamais été proches, même pas avec son jumeau. Cornélya s'était longtemps demandée si son sexe n'était pas une raison suffisante pour que ses frères ne s'intéressaient pas à elle. Ses aînés étaient occupés par des cours particuliers pour être les héritiers les plus exemplaires et ses cadets traînèrent sans cesse ensemble. Rapidement, Cornélya était laissée de côté. Fort heureusement, il y avait ses cousines pour lui tenir la compagnie et lui servir de ses sœurs de substitution. Elle s'efforçait en vain de se souvenir des moments de convivialités, mais rien. Et c'était désolant.

Le palais familial se fondait parfaitement dans la ville. Aux yeux des humains, l'ancien lieu de vie de Cornélya n'était qu'un vieux château reconverti en bureaux administratives. Mais pour Cornélya, ce palais abritait ses souvenirs, ses connaissances. Et surtout sa famille qu'elle aimait tant. La voiture s'arrêta, le chauffeur sortit et ouvrit la portière à Cornélya. Dans un premier temps, Cornélya appréhendait cette visite, mais la vue du palais lui mit du baume au cœur. « Madame Fuchs, nous sommes ravis de vous revoir. » L'accueil du portier agrandit un peu plus son sourire ; ses domestiques qui l'avaient jadis servie l’accueillirent toujours avec autant de respect. Mais à l'évocation de son nouveau nom de famille lui fit sentir qu'elle était devenue une étrangère chez elle. « Frantz, merci de prendre mes bagages et de les apporter dans ma chambre. » On lui ouvrit les grandes portes du palais et Cornélya accéda directement dans l'immense vestibule. Les couleurs vermillons et dorés indiquèrent à tout visiteur qu'ils pénétrèrent dans l'antre des Lions, dans l'immense palais des Löwewald. Cela pouvait impressionner dans un premier abord. Mais pas Cornélya.

Après un rapide regard sur les lieux, elle enlevât sa cape et la remit à Loreleï, son ancienne servante. « Etiez-vous attendue, Madame ? » « Voyons Loreleï ! Vous savez très bien que je suis une membre de la famille, pas une invitée ! Merci de m'annoncer à quiconque présent dans la résidence. »
   
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MessageSujet: Re: dog days are over (cornélya&alekseï)   dog days are over (cornélya&alekseï) EmptyJeu 18 Aoû - 0:56


   
   
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Tes muscles sont tendus, alors que ta respiration saccadée résonne dans cette grande pièce. Durant toute ton enfance tu avais arpenté celle-ci, t’entraînant encore et encore, cherchant à être le meilleur dans ta discipline. Tu avais aisément réussi, te plongeant dans la dualité plutôt que dans la politique, laissant l’art du combat faire partie de toi. A présent Lieutenant-Général dans l’armée, tu avais fait un grand pas en avant, te plaçant en hauteur dans la hiérarchie. Fierté paternelle, au moins une. Car indépendamment de ça, tu ne lui offrais pas ce qu’il attendait réellement de toi. Un héritier. Lui et ta mère ne cessaient de guetter le moindre signe d’une éventuelle nouvelle grossesse, chose qui avait l’art de te mettre dans tout tes états. Ta femme avait accouchée il y a deux semaines, donnant naissance à un deuxième fils mort-né. Que voulait-ils ? Que tu l’engrosse une fois de plus, alors que la blessure d’un être perdu hantait encore vos âmes ? Tu n’en étais pas capable. Incapable de la toucher, de l’aimer, de coucher dans le même lit qu’elle. Cette tragédie t’avait atteint plus que nécessaire, alors que tu te souviens encore de cet enfant que tu tenais férocement dans tes bras, refusant de le lâcher. Marius avait dû te l’arracher, te remettant la tête sur les épaules, te rappelant qui tu étais. Un lion, un Löwewald. Tu ne pouvais laisser tes émotions prendre le dessus, alors, pour tenir, tu te plongeais dans ton travaille, enchaînant les entraînements intensifs.

La sueur prit rapidement place sur ton corps, faisant en sorte que ton haut colle à ton torse. Un bruit résonne alors dans la pièce, la lourde porte s’ouvrit pour laisser entrevoir ta servante, Loreleï. « Monsieur, madame Fuchs vient d’arriver, elle demande à vous voir. » Etant seul dans le château à l’heure actuelle, elle ne pouvait que venir te chercher toi. Ton père était parti en visite dieu sait où avec ta mère, ton frère était au travaille et Micaëla n’était pas trouvable. Ta femme ? Bonne question, sûrement dans sa chambre, mais n’étant pas le maitresse des lieux se fut à toi d’accueillir un quelconque invité. Le cœur palpitant dans ta poitrine, tu passes une main dans tes cheveux, attrapant un essuie pour t’éponger le visage ainsi que le corps. Tu n’étais pas très présentable, mais qu’importe, tu n’étais pas l’héritier premier et donc, ton métier faisait que tu devais souvent t’entraîner. Jetant la serviette sur le sol, tu t’engages à travers la pièce, suivis par la servante sans lui adresser le moindre mot. Tu n’es pas d’humeur, puis, tu n’as jamais été très expressif non plus. Le chemin ne fut pas long quand tu arrivas enfin dans l’entrée. Ton regard se posa alors sur ta jeune sœur, déjà mère d’un petit garçon, ce qui te rappela que toi, tu étais dès lors incapable de faire ton devoir. Néanmoins, en bon lion que tu es, tu cachas tes émotions et un sourire s’afficha sur tes lèvres. « Ma chère sœur, que nous vaut le plaisir de ta visite soudaine. »

Tu t’approches pour la serrer dans tes bras, sauf qu’au dernier moment tu te ravises, tu souvenant de ton état corporel assez lamentable. Refermant les bras dans le vide, tu souris toujours face à cette sœur qui t’avait cruellement manquée. « Je ne te serre pas dans mes bras, comme tu vois, je suis loin d’être propre. » Bien que tu n’ailles jamais été proche d’elle durant ton enfance, suivants des chemins différents, à présent c’était différent. Vous aviez grandi, vos obligations avaient changées et dans un sens ça vous avais rapprochés. « Laisses-moi te dire que tu deviens de plus en plus belle à chaque fois que je te vois. » Ton corps ne trahissait rien de cette douleur étouffante qui te lacérait un peu plus chaque jour, t’éloignant de ta femme, de votre lit conjugal pour te faufiler dans un autre. Cette douleur, tu devais vivre avec, la supporter. C’était difficile, ça te bouffait, ça te brûlait, t’en crevait mais tu étais toujours debout, fier Löwewald que tu es.   
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MessageSujet: Re: dog days are over (cornélya&alekseï)   dog days are over (cornélya&alekseï) EmptyVen 19 Aoû - 0:00


   
   
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Tandis que la servante partit chercher un hôte pour Cornélya, cette dernière circulait un instant le vestibule du palais. Elle était venue il y a déjà quelque temps lors d'un énième voyage d'affaire de son mari. Ne se sentant pas à son aise chez sa belle-famille, elle préférait retourner à Hambourg, auprès des siens, là où elle se sentait plus sereine. Alors qu'elle pensait échapper aux représailles de sa belle-mère sur le fait qu'elle ne faisait pas le moindre effort pour s'intégrer chez les Fuchs, il arrivait que sa mère adoptait le même discours dès que la jeune femme posa un pied dans le palais. Elle mourrait d'envie d'aller dans sa chambre ou dans le petit salon où lui apporterait du thé. Mais elle devait attendre l'arrivée de son hôte, bien qu'elle était chez elle. Sa position était compliquée ; elle reste au fond une Löwewald, mais elle était dorénavant vue comme une Fuchs, soit une étrangère de la famille. Tandis qu'elle patientait, son regard circulait sur les différents tableaux présents dans l'entrée et qui faisaient la richesse de sa famille. Puis du haut des escaliers, elle le vit arriver en grand prince qu'il était, ouvrant grands ses bras divulguant la présence d'une serviette, signe d'un petit nettoyage suite à un effort sportif. D'un geste presque théâtral, Cornélya tandis également ses bras vers Alekseï.

« Ma chère sœur, que nous vaut le plaisir de ta visite soudaine. » « Ooooh mon très cher frère, me faut-il une raison pour visiter ma famille ? » Si on la connaît bien, on sait que Cornélya est loin d'être une personne qui attende qu'on l'invite quelque part. Soit elle prenait les devants et invitait quelques-uns de ses amis à une réception. Soit elle ne se gênait pas à s'inviter et trouvait une raison valable. Derrière cette visite surprise à sa famille, se cachait un objectif. Lorsque le frère et la sœur se rapprochèrent, une forte odeur de peau se fit ressentir, ce qui donna presque la nausée à Cornélya. « Je ne te serre pas dans mes bras, comme tu vois, je suis loin d’être propre. » Ça, elle pouvait le confirmer. Normalement, il était d'usage que l'hôte se devait d'accueillir ses invités, attendus ou non. Dans le dernier cas, il était recommandé qu'il se devait de faire patienter ses invités en les installant dans un endroit agréable avec un petit rafraîchissement. Mais Alekseï n'en savait rien de cela vu qu'on n'y avait pas inclus les cours du bon convive dans son éducation. Bien qu'elle ait la langue bien pendue, elle se garda de faire un tel commentaire envers son grand frère. Elle n'était pas là pour le réprimander, mais pour lui remonter le moral. Pour le moment, il arrivait à le dissimuler. Elle se refusait de briser la glace ou le peu d'entente qu'il y a entre eux, cette faible fraternité qu'ils ont péniblement réussi à forger. Elle faisait ce que les sangs-purs comme elle savaient parfaitement faire ; taire les moindres tâches et donner une belle image de soi.

« Laisses-moi te dire que tu deviens de plus en plus belle à chaque fois que je te vois. » « Enfin, arrête de me faire du charme mais je te remercie du compliment. Si on s'installait quelque part. » Avec une légère démarche chaloupée, elle attrapa la main de son frère et l'emmena vers un nouvel lieu. « Il n'y a personne d'autre à la maison ? Et ta femme ? En parlant d'elle, j'ai justement un petit quelque chose pour elle. » Cornélya ne cessa de parler à son frère, essayant de combler le vide autour d'eux, de ne pas laisser le silence s'imposer. Connaissant les lieux, elle ouvrit la porte qu'elle s'était visualisée ; celle du fameux petit salon. Lieu à la fois de plaisance et d'accueil. Les couleurs de la famille étaient encore présentes, mais moins violentes. Comme si elle habitait toujours dans le palais, elle prit la peine de s'installer sur un fauteuil, de sonner une servante qui apparut derrière elle ; « Merci de nous apporter du thé glacé pour moi et plus ce que vous demandera mon frère. »

La servante s'éclipsa, Cornélya s'installa confortablement, croissant les jambes et arborant un nouveau sourire, encore plus grand et éclatant. « Alors, tout va bien ? »
   
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MessageSujet: Re: dog days are over (cornélya&alekseï)   dog days are over (cornélya&alekseï) EmptyVen 19 Aoû - 12:10


   
   
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Douce vision qui s’installe à ton regard, alors que ta cadette ouvre également les bras. Plus petite que toi, plus svelte, votre physique ne différenciait pourtant pas de grands choses. Cheveux foncés, regards profonds, les inconnus ne pouvaient nier votre lien de sang. N’ayant qu’une année de différence, tu aurais pu aisément être proche d’elle durant ton enfance. Ce fut tout le contraire, alors que tu préférais t’amuser avec ton jumeau. Cruelle éducation, les mâles se mélangeaient que rarement avec les filles, partageant une éducation bien différente l’une de l’autre. Tu t’étais orienté vers l’art de combattre, des stratégies, alors qu’elle, brillait en société et dans les coutumes comme ton aîné. Tu n’en avais que faire, préférant de loin ta liberté aux obligations. Pourtant, tu n’en restais pas moins irréprochable en société, ayant reçu l’éducation digne de ton rang, digne de ta famille. Tu n’avais pu échapper aux cours de maintien, de langues étrangères, d’histoire…Non, tu y avais également assisté, bien que moins longtemps que ta sœur et ton aîné. Si ta famille devait choisir un combattant en son sein, ça serait définitivement toi qui protégerais les tiens. Tel un prédateur, tel le lion que tu es, tu sortirais les griffes mieux que quiconque dans la fratrie. « Ooooh mon très cher frère, me faut-il une raison pour visiter ma famille ? » Un sourire subtile s’affiche sur tes lèvres légèrement étirées, alors que tu stoppe ton geste avant de la toucher. Ta condition corporelle n’était pas mise en avant, mais qu’importe, c’était ta sœur et non pas une inconnue ou invité pour qui tu devrais faire de jolies courbettes. Cornélya t’avait déjà vu dans des états bien pire que ça.

« Enfin, arrête de me faire du charme mais je te remercie du compliment. Si on s’installait quelque part. » « Soit, je ne ferais plus du charme à madame Fuchs. » Sa main attrape la tienne et tu soupires légèrement, la suivant sans opposer une quelconque résistance. Cela ne t’aurait servi à rien, la sachant têtue comme une mule. Puis, ses visites étaient peu nombreuses, tu souhaitais donc en profiter le plus possible. « Il n’y a personne d’autre à la maison ? Et ta femme ? En parlant d’elle, j’ai justement un petit quelque chose pour elle. » Ta gorge se serre et tu soupires discrètement, bien que tes apparences ne laissent rien paraître face à ce mal aise qui s’emparait de toi. Parler de ta femme n’a jamais été ton fort, cruel mari que tu étais, absent, distant et ce de plus en plus depuis quinze jours. Tu n’avais jamais aimé celle-ci. Certes, tu faisais l’effort d’être quelque peu respectueux envers la jeune Fuchs, mais les sentiments n’avaient jamais fait surface. Tu avais essayé…vraiment, mais les choses n’étaient pas aussi simples. Tu t’obligeais à coucher avec elle, te surprenant parfois à aimer la sensation de son corps contre le sien. Malheureusement, cette sensation n’était qu’éphémère et se dissipait rapidement. « Non, il n’y a que moi. Elle doit-être dans sa chambre, comme toujours. Peut-être ailleurs, se promenant, je n’en sais trop rien. » Tu ne t’en inquiète pas et cela s’entend… « Je ne sais pas si tu la croiseras aujourd’hui. Si tu souhaites vraiment lui remettre en main propre, je te conseil de passer le château au peigne fin ou de déposer ton présent dans notre chambre. »

Ses pas vous menèrent dans le petit salon et tu te places en face d’elle, droit comme un I comme ton éducation te l’avait appris. Fier, tenace, prédateur, tu faisais face à cette lionne de ton sang. Une domestique s’approcha et tu ne lui adresse pas un sourire. Tu n’es pas mauvais avec ceux-ci, mais chacun à sa place et le peuple en sera plus que ravi ! « Merci de nous apporter du thé glacé pour moi et plus ce que vous demandera mon frère. » Enfin, ton regard se pose sur la domestique, ta voie claqua comme un fouet sans que tu ne le souhaites. Habitudes étranges, respect imposé. « Pour moi ça sera un café. » Elle s’éclipsa après une inclinaison respectueuse, vous laissant seule dans ce petit salon qui regorgeait de souvenirs. « Alors, tout va bien ? » Question stupide, étrange. Tu le sais, elle doit être au courant de ta situation, tes parents ayant la langue bien pendue. « On ne peut mieux. Et toi ? Comment va ma chère nièce ? » Tu souris, voilant les apparences, n’étant pas prêt à engager la conversation sur ce terrain de toi-même. Tu te devais d’être fier et fort, osant même aborder le sujet de sa fille, cherchant à te dissimuler derrière celle-ci.
   
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MessageSujet: Re: dog days are over (cornélya&alekseï)   dog days are over (cornélya&alekseï) EmptySam 20 Aoû - 1:07


   
   
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« On ne peut mieux. Et toi ? Comment va mon cher neveu ? » Décidément, il n'était pas prêt à s'exprimer. Elle espérait qu'en étant dans un coin intime, loin des oreilles indiscrètes, il déballerait tout. Mais rien. C'en était presque désolant. Du grand sourire éclatant qu'elle abordait depuis le début de leurs retrouvailles, une expression plus que sérieuse avait pris place. Elle ne disait rien, seul le silence était roi dans cette salle. Avant qu'elle ne le brise sur ton désapprobateur ; « On aura tenu combien de temps au final ? Dix minutes ? »
Elle espérait lui tirer les vers du nez. Qu'il se confie à elle, sa sœur. Il faut croire qu'Alekseï était comme tous les hommes qui ne voulaient rien dire, rien partager avec les femmes. Toujours à se voiler. Mais ce n'était pas la seule caractéristique des hommes, mais celle des gens biens nés comme Alekseï et elle. Se taire, ne rien dire et toujours sourire. Elle ne pouvait pas le critiquer, elle en faisait de même. Mais ces derniers temps, elle ne se gênait plus pour exprimer ses mécontentements face aux départs répétitifs de son époux. Cependant, la situation actuelle était différente ; Alekseï avait perdu un fils, le second. C'était un coup dur. Il ne disait rien. Cela rendait presque folle Cornélya.

Mais toujours avec un calme olympien, elle dévoila la couleur ; « Mère me l'a annoncée dans se dernière lettre, je suis donc au courant. » Elle se garda de dire qu'elle avait reçu la lettre de la matriarche le lendemain de la naissance et du décès de l'enfant. Que sa propre mère s'était permise de s'appesantir que les Löwewald étaient condamnés à ne pas donner d'héritiers et d'y exprimer sa déception. Les quelques domestiques présents au moment de la réception de la lettre ont pu être témoin de l'expression d'agacement de Cornélya. Si elle était là, c'était pour être un roc pour son frère, un soutien que ses parents exigeants ne pouvaient apporter. Ni à lui ou à son épouse. Mais en voyant le sourire mensonger de son frère et son absence totale de réaction aux nombreuses occasions que Cornélya lui tendait pour parler à cœur eurent raison de la patience de celle-ci. Elle se leva d'un bond, fit face à son aîné et haussa légèrement le ton, évitant d'attirer l'attention sur eux. « Tu m'as prise pour une idiote ? Tu me demandes comment va mon fils alors que le tien n'est plus des nôtres avant même qu'il n'y soit ! »

Voilà, la bombé était lâchée. Le tabou levé. Elle avait osé en parler. Mais ce sujet la tenait vraiment trop à cœur. Elle aurait tellement voulu lui parler de Tristan, de combien elle l'aimait tellement, qu'il lui mettait chaque jour du baume au cœur et qui lui offrait plus que du bonheur. Que le simple fait de l'avoir laissé à sa belle-famille l'avait attristée. Mais elle se taisait, par respect envers lui. « Et pourquoi tu veux que je te parle de Tristan ? Ça t'amuse de te faire souffrir ainsi ? Ou tu voulais que je t'apporte une raison pour que tu te défoules sur moi ? » Avant même qu'Alekseï ne lui répondit, la servante entra dans la pièce, déposa le plateau et repartit aussi discrètement. Et le silence revient, encore plus pesant. Son cœur battait à cent à l'heure. Elle avait provoqué une situation pénible pour elle et son frère. Elle ne voulait pas en arriver là. Mais c'était fait. Son impulsivité eut raison d'elle, comme toujours. Chez les Löwewald, on ne faisait rien dans la dentelle. C'était tout ou rien. « Alekseï ... Je ne le voulais pas. Vraiment. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point je suis tellement désolée pour toi et ta femme. Et encore, je n'ai jamais connu une situation similaire dans ma propre expérience. » Et c'était bien vrai. Elle avait la même la désagréable sensation qu'elle n'était pas légitime à partager la peine de son frère. « Cependant, je tiens trop à toi. Je me doute que tu souffres en ce moment même. Mais ... je ne vois rien du tout. Cela me désoriente complètement car je ne sais pas comment faire pour ... t'aider. » Elle voulait le faire, vraiment. Ne rien faire la tuait à petits feux.
   
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MessageSujet: Re: dog days are over (cornélya&alekseï)   dog days are over (cornélya&alekseï) EmptySam 20 Aoû - 20:25


   
   
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Tu vois son visage changer et tu sais, oui tu sais que les choses vont bouger plus ton plus grand désespoir. Tu sais que la conversation va évoluer sur un terrain que tu ne souhaites pas emprunter, c’est trop tôt, trop de douleurs en toi que tu tentais de dissimuler vainement. Le silence s’écrase dans la pièce. Etouffant, brûlant. Pourtant, tu ne la quittes pas des yeux, ce sourire aux lèvres, ne cherchant pas à reprendre la parole ou à montrer quoi que ce soit. Non, tu ne le veux pas. Tu ne veux pas plier, tu ne veux pas te morfondre sur cet enfant qu’on t’avait une fois de plus arracher. Les nuits étaient déjà bien assez longues pour que tu y pense. Tu dors à peine, tu respires peu juste par nécessité. Les apparences sont trompeuses, tu en es la digne preuve. « On aura tenu combien de temps au final ? Dix minutes ? » Tu ricanes légèrement, détournant les yeux pour bouger dans ton canapé, démontrant ainsi un certain mécontentement. Tu connais ta sœur, tu sais comment elle est. Plus impulsive que toi, moins patiente également. Tu n’ajoutes rien, gardant le silence pour ne pas à avoir à affronter la dure réalité. Ta sœur ne voyait pas les choses ainsi, loin de laisser cette conversation en suspens, chose que tu aurais préféré. « Mère me l’a annoncée dans sa dernière lettre, je suis donc au courant. » Ton regard se tourne une nouvelle fois vers elle, doucement, lentement. « En-même temps, qui ne l’est pas. Siggy était enceinte, elle ne l’est plus et aucuns cris ne résonnent dans le château. Cela ne peut donc indiquer qu’une seule chose. » Ta voie est pleine d’amertume, ton visage bien trop froid et impassible face à la dure réalité. La perte d’un enfant est une chose inimaginable, la vivre une seconde fois n’était pas supportable.

Ta sœur se lève alors pour te faire face. Tu ne bronches pas, ne sursaute pas. Ton calme est parfois déroutant, ainsi que la patience dont tu fais preuve face à une femme qui hausse le ton sur ta personne. Que cela soit ta sœur ou encore ta femme…là où d’autres auraient également haussé le ton, toi, tu te contentais d’observer sans bouger. « Tu m’as prise pour une idiote ? Tu me demandes comment va mon fils alors que le tient n’est plus des nôtres avant même qu’il n’y soit ! » Un soupire s’échappe de tes lèvres alors que tu te gratte simplement la nuque, pinçant les lèvres pour ne pas perdre le fil de tes pensées. Que dire face à ça. Que tu voulais juste prendre des nouvelles de ton neveu ? Que cela faisait partie de ta personnalité que de tout refouler jusqu’à ce que ça explose… « Et pourquoi tu veux que je te parle de Tristan ? ça t’amuse de te faire souffrir ainsi ? Ou tu voulais que je t’apporte une raison pour que tu te défoule sur moi ? » Comment pouvait-elle penser que tu cherchais à te défouler sur elle ? Tu te lèves brusquement, la surplombant de toute ta hauteur, alors que ton regard sombre se plongeait dans le sien. Au moment où tu allais prendre la parole, la servante arriva pour déposer vos boissons sur la table, disparaissant tout aussi rapidement. Ta mâchoire tremblait, ton regard vibrait, néanmoins, tu ne dis rien décidant de t’asseoir de nouveau dans le canapé en passant une main sur ton visage. « Ça suffit Cornélya. » Paroles murmurées pour calmer les choses, regard fixé sur ton café fumant pendant que le silence reprenait sa place entre vous.

« Alekseï…je ne voulais pas. Vraiment. Tu ne peux pas t’imaginer à quel point je suis tellement désolé pour toi et ta femme. Et encore, je n’ai jamais connu une situation similaire dans ma propre existence. » Tu ne la regarde pas, comme subjugué par ta tasse de café. Ton cœur palpitait fort dans ta poitrine, douloureux, saignant. « Cependant, je tiens trop à toi. Je me doute que tu souffres en ce moment même. Mais…je ne vois rien du tout. Cela me désoriente complètement car je ne sais pas comment faire pour…t’aider. » Ta gorge se serre et tu n’arrives pas à la regarder, tu sais qu’en croisant son regard tu plieras, tu tomberas. « Il n’y a rien à faire, personne ne peut rien y faire. » Tu avais murmuré ses paroles. Puis, sans rien dire, tu claques des doigts et une bouteille d’alcool apparaît devant toi, magie oppressante que tu contrôle à la perfection. Tu te penches en avant en versant dans ton café, tu avais bien besoin d’un petit remontant. Tu ne l’as regardes, ton cœur vibre bien trop fort, tes yeux sont sur le point d’exploser.

   
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