— Prénom(s): Svanhilde, la guerrière au cygne, ou plutôt la guerrière qui oublie parfois son compagnon ailé. C'est sa mère qui a choisi son nom, avec l'accord hésitant de son père polonais qui avait peur que ce prénom soit trop atypique et attire l'attention dans la tranquille Europe de l'Est. Dommage pour lui, il avait raison. — Nom: Janov. C'est le nom de son mari, slovaque d'origine, dont le décès n'a pas empêché la jeune épouse de garder cette identité. Elle a abandonné définitivement le nom de son père allemand, Lehnart.  — Age: 27 ans. Elle les porte avec indifférence, son veuvage précoce lui en donne moralement davantage, mais son visage adulescent continue de tromper les âmes naïves, à sa plus grande satisfaction. — Date et lieu de naissance: Svanhilde est née le 29 décembre 1989 dans la petite ville d'Arendal en Norvège. — Etat du sang : Svanhilde a un pur-sang humain, mais, suite à l'étincelle de magie qui se déposa dans le ventre de sa mère, elle naquit magicienne - pour le meilleur et pour le pire. — Statut civil : Veuve. Elle a perdu son mari à 24 ans, au bout de neuf mois de mariage. Encore marquée par le deuil, elle ne s'attache à personne. — Emploi: Journaliste qui abuse un peu de sa carte de presse, elle préfère le terme de "reporter" pour qualifier ses articles. Plume acérée, humoristique, elle aime découvrir le monde sorcier d'un œil plus objectif, que ses détracteurs aiment appeler "inculte". Il n'y a malheureusement pour eux, rien de plus faux, car Svanhilde s'avère bien mieux informée et cultivée que la grande majorité d'entre eux. Pour l'instant, le régime ne semble pas encore condamner ses écrits... — Niveau de richesse : Précaire, forcément, vivre de plumes et d'interviews plus ou moins risquées, ne remplit que rarement le portefeuille. — Dieu affilié : Une affection pour la Renarde, dont la magie lui correspond le plus. Elle n'a pas adopté la religion des sorciers, dont les arcanes lui semble obscures : mais elle les explore, et s'intéresse aux origines de la Magie dont elle fut la cible. — Lieu d'habitation : Banlieue de Berlin, dans un coin plutôt rural, excentré, à l'écart de tout. Une solitude nécessaire au goût de la jeune femme. — Camp politique : De part ses origines humaines, Svanhilde a une nette tendance au progressisme. C'est notamment une féministe engagée, mais c'est sa seule position politique en terre sorcière. Elle est très critique, mais de manière égale, et ne donne son soutien à aucune des familles ou partis en place. Elle étudie le Reich avec un intérêt non dissimulé.  
— Traits de caractère : Ce qui marque d'abord chez la jeune femme, c'est peut-être d'abord son visage de lutin et ses œillades mi-séductrices mi-inquisitrices... mais bien vite, on découvre une véritable chieuse, une tête brûlée incurable et une tête de mule qui ne lâche jamais un sujet une fois qu'il a aiguisé son intérêt. C'est une journaliste hors-pair, dont la ruse et la curiosité n'ont que peu d'égales au sein de l'Allemagne sorcière. Éloquente, parfois charmante si nécessaire, on finit toujours plus ou moins par retenir sa présence. Baroudeuse, elle apprécie se mettre un peu en danger lors de ses reportages, quitte à revenir avec bleus et bosses. De même, si elle tient à respecter la vie privée de chacun, elle frôle parfois la manipulation afin d'arriver à ses fins et découvrir ce qui s'approche de plus de la vérité. Érudite et cultivée, c'est une grande lectrice, amatrice de photographies et errant dans les musées d'un air rêveur. Petite âme de poète, elle a tout de même été blessée par la perte de son mari et de sa mère, et se montre parfois cynique et solitaire au quotidien - cacher sa sensibilité première est nécessaire à la survie dans ce monde, non ?

- Journaliste d’abord, Svanhilde est photographe à ses heures perdues. Elle possède un polaroïd qu’elle utilise avec précautions. Ses photos sont correctes et appliquées, plus sages que sa plume.
- Enfant, son père l’a forcée à pratiquer la danse classique – qu’elle s’est empressée d’arrêter dès ses débuts d’indépendance. Il lui en reste une grâce légère, que son paternel aimait associer à celle du cygne, au grand agacement de son aînée.
- Incorruptible… ou presque. Svanhilde est faible face aux cheesecakes et… aux omelettes norvégiennes – françaises d’ailleurs à l’origine, rien avoir avec celles de la rouquine.
- Lorsqu’elle est gênée, elle a tendance à manger ses cheveux – bien qu’ils n’aient pas le goût de meringue.
- Gauchère, elle rédige ses articles sur une machine à écrire. Cela ne l'empêche pas de se balader toujours avec stylo-plume et calepin. Un symbole circulaire scandinave est gravé sur son poignet droit.