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 Serre moi, que je respire

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Caitriona Walgenwitz
pour un nouveau régime

Caitriona Walgenwitz
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MessageSujet: Serre moi, que je respire   Serre moi, que je respire EmptySam 8 Oct - 9:19


Serre moi que je respire
feat Aerys Vanheycke

Tu n'étais qu'une ombre, emprisonnée dans une cage où tout les être qui s'y trouvaient semblait se dresser contre toi sans qu'ils ne le soient réellement. Evidemment, personne ne pouvait comprendre le mal-être dans lequel tu te cloîtrais, comment le pourraient-ils, alors qu'ils n'avaient pas connaissance de la relation qui te reliait à l'aîné des Ours, pas plus qu'à ses enfants. Tu avais beau t'en être occupé depuis leur naissance, ils n'étaient que la progéniture d'une famille puissance, une famille alliée aux Rosenwald. C'est tout ce qu'ils voyaient, c'est tout ce qu'ils comprenaient, aveuglés par la vision d'un passé qui avait saigné cette famille. Tu tournais en rond, la bouche scellée, tu ne pouvais laissé libre cours à tes pensées ? tu ne pouvais pas te permettre de salir le nom de ton défunt amant, pas plus que tu ne pouvais t'attirer les foudres de toute ta famille. C'est l'histoire des Walgenwitz qui avaient forgé tes idéaux, qui t'avait donné la force et le courage de te battre pour ce que tu désires. Alors comment leur avouer que toutes tes jolies certitudes s'étaient effritées et que tu n'étais plus sûre de rien. Sans parler de Mietek qui était devenue ton ombre, craignant que tu ne t'écroules et que tu deviennes un véritable danger, pour toi, pour lui, pour tous. Il t'étouffait de son amour, il t'oppressait.

Tu étais prostrée dans l'entrée, attendant patiemment la venue de celui à qui tes parents t'avaient fiancés bien des années auparavant. Ta mère avait cru qu'en le faisant venir, elle trouverait un allié qui te permettrait de redressé la barre, de reconquérir la vie qui te quittait doucement. Et cette venue te remplissait de joie. Il était le seule à connaître les dérives de ton combats, les défaites de ton cœur, les pertes qui t'avaient été infligées. Tu attendais, impatiente, la moindre trace de sa présence. Tes orbes scrutaient aux travers des rideaux, à la quête de sa silhouette si familière. Elle ne tarda pas à apparaître. Tu te précipitais en dehors de la demeure familiale, refermant la porte derrière toi pour que personne ne viennent gâché cet instant. Tu lui fondais dessus, te jetant à son coup pour le serrer contre corps. Les larmes emplissaient ton regard  sans que tu ne puisses le contrôler. Ton visage venait échouer dans sa nuque, s'y blottir, s'y dissimulé. Tu inspirais profondément, laissant son odeur t'enivrer. Cette proximité familière te rassurait. Tu n'avais qu'une seule envie, le serrer pour combler le vide incommensurable qui creusait ton cœur. Tu l'aimais comme un frère, bien plus que comment un amant. Il était cette confiance aveugle, dépourvu d'un quelconque jugement. Si les fiançailles t’effrayaient, les partager avec lui était bien plus simple, bien plus facile qu'elle ne l'aurait été avec n'importe quel homme.
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Aerys Vanheycke
pour un nouveau régime

Aerys Vanheycke
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‹ STATUT DU SANG : un sang souillé, un sang impur. un sang mêlé qui crie au blasphème et à la disgrâce. au fond, il s'en moque ouvertement et est loin de laisser de tels stigmates le rendre honteux de sa condition.
‹ OCCUPATION : directeur de la volkbank, il a su grimper les échelons, et ce par ses simples compétences. il a bien plus d'honneur que ceux qui ne réussissent que grâce à la pureté de leur sang.
‹ SCOLARITÉ : lui qui a réussi devenir populaire malgré son sang, goldadler lui a ouvert ses portes, non sans grands efforts. huit ans de préjugés et d'admiration ont suffi à forger l'homme qu'il est aujourd'hui.
‹ ALLÉGEANCE : alliés des wolffhart, les vanheycke sont en faveur de l'arrivée d'un autre régime depuis plusieurs années désormais, et voient d'un très mauvais oeil la position des rosenwald au pouvoir.
‹ INVENTAIRE : son téléphone portable, dont il ne se sépare jamais. un paquet de cigarettes. son portefeuille.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 1) ; ténacité (niv. 1) ; audace (niv. 1)



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MessageSujet: Re: Serre moi, que je respire   Serre moi, que je respire EmptySam 15 Oct - 20:38

Le mariage n'a jamais vraiment été quelque chose dont rêvait Aerys. Une prison dorée, remplie de faux-semblants et de mensonges embellis, d'où l'on ne peut vraiment s'échapper. Des liens éternels, que même la haine ou le dégoût ne parviennent à briser. Un cauchemar infernal, sur fond de tableau idyllique, d'où transcendance perfection et beauté. Là où la vérité n'a pas lieu d'être, et où l'amour se meurt à petit feu, renié et enterré. Loin d'être cet utopie féerique que l'on raconte aux plus jeunes, pour mieux les manipuler et les façonner - sans leur avouer les vices et les travers d'une telle promesse éternelle. Une façon pour les plus purs d'entre eux de maintenir un certain contrôle. Et de s'enfermer toujours plus dans de belles illusions. Non, Aerys n'a jamais cru à tout cela. L'amour, s'il est bien réel, ne devrait pas avoir à se retrouver conditionné de la sorte. C'est une entité libre et, qui fane et se meurt dés que vient la routine froide et hivernale d'une union sans passion. Un lyrisme déchu de toute éloquence. Une oeuvre d'art dénuée d'émotions, et de couleurs.

Simple électron libre et sans attache, c'est ainsi qu'Aerys a toujours vu sa vie. Loin des protocoles et des obligations que les purs se devaient d'entretenir et de suivre. Libre dans ses mouvements, de par son sang souillé et imparfait. Preuve que les plus exilés sont parfois les plus heureux. Libre d'aimer qui ils souhaitent - à un détail près. Mais le destin n'agit jamais en notre faveur, c'est une leçon que le mêlé a appris et retenu. Voilà pourquoi, aux nouvelles de ses fiançailles, sa prison dorée a lui s'est également effritée. Plus on a de l'influence, plus l'on a de responsabilités. Et les Vanheycke étant les plus puissants de leurs confrères au sang terni, une réputation se devait d'être maintenu. Qu'il est dur, le retour à la réalité.

Toutefois, c'est une toute autre surprise qui l'attendait. Et, aujourd'hui plus que jamais, il remercie tous les dieux existants de l'avoir béni d'une telle présence dans sa vie. Caitriona et lui ne sont pas le couple parfait. Ils sont amis, complices, confidents - et amants lors de certaines nuits solitaires. Rien de plus, rien de moins. Et pourtant, ils sont plus proches et plus passionnés que l'on voudrait bien le croire. Sans corde ni chaîne pour les relier. Seule la confiance et la légèreté ont su y trouver leur place.

Et soudain, Caitriona l'enlace, pleine de vie et d'émotions, et Aerys ne peut que lui rendre cette même vigueur et ce même enjouement. Ils peuvent passer des heures ainsi, inconscient du monde alentour, et de certains regards accusateurs, moqueurs. Pour quelques heures, ils peuvent prétendre à un autre monde, le leur, plus chaleureux, plus convivial. Ne pleure pas. Il plonge son regard dans le sien, y faisant apparaître toute la douceur possible et, d'un geste, essuie les larmes qui coulent sur les joues de la brune. Leur relation dépasse l'entendement, entre fraternité et romance, barrière que seuls eux parviennent à franchir sans compromis et sans immoralité. Sans tabou.
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