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| johànn ▪ you really think a crown gives you power ? | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 16:35 | |
| Johànn Löwewald I almost pity her. She didn't choose to be put on my platter. When I carve her up and toss her to the dogs, only then will she confront that brutal, inescapable truth. — Prénom(s): Johànn, Leopoldt. — Nom: Löwewald. — Age: 50 ans. — Date et lieu de naissance: 14 juin 1966, Hamburg. — Etat du sang : pur. — Statut civil : marié. — Emploi: Chef de la famille Löwewald, siégeant donc au Conseil, et PDG de la société multi-centenaire d'import-export fondée par sa famille. — Niveau de richesse : On ne dit pas "riche comme un Löwewald" sans raison. — Dieu affilié : lion. — Lieu d'habitation : le château ancestral des Löwewald, à Hamburg [principal lieu d'habitation]. — Camp politique : impérialiste du lion. — Traits de caractère : ambitieux attentif brillant calculateur capricieux charismatique cultivé cynique digne dur érudit ferme fier froid galant indépendant inébranlable intellectuel manipulateur méprisant noble passionné patient retors secret solitaire sophistiqué surdoué tendre vif ■ il passe trop de temps à analyser chacune de ses réactions pour être capable de se mentir ■ l'amour semble être une aberration dans son esprit cliniquement froid ■ il ne l'avouera jamais à voix haute, mais il envie ce qu'il appelle avec cynisme l’ « amusante naiveté » de son épouse : sa tolérance ■ il transpire la suffisance, mais est néanmoins capable, dans les confins du privé, d’une grande douceur, d'une affection presque brutale et agressive ■ est claustrophobe ■ son humeur est souvent massacrante le matin ■ fin diplomate et stratège politique aguerri, il est pourtant reconnu pour ses remarques tranchantes ■ élevé par un père dur, dont les attentes n’avaient d’égale que son ambition, et une mère douce mais dont la délicatesse de coeur se transforma rapidement en faiblesse ■ son amour, il le voit à l’image de celui qu’on lui a prodigué: un amour sadique, un amour vache ■ malgré son comportement froid, le chef de famille est d'agréable compagnie pour qui sait apprécier son humour subtil et profondément cynique ■ s’il n’avait pas été destiné à prendre la tête des Löwewald et de l’héritage familial, il serait probablement devenu un professeur particulièrement dur ■ ses parents sont morts alors qu'il avait 30 ans. Le jeune homme dut rapidement affirmer sa place dans l'ordre familial, contre des cousins jaloux qui durent être remis à leur place ■ il ne supporte pas les retards, encore moins les répliques stupides ■ son sens du devoir familial est sans limites et sans bornes : il est prêt à tout pour que perdure l’héritage des Löwewald ■ il ressent un profond mépris envers tous les systèmes démocratiques et considère que l’idée même du droit de vote pour tous est uniquement pour les idéalistes ou les imbéciles ■ Aussi dur avec ses enfants et les autres membres de sa famille qu’il l’est avec lui-même, Johann a été élevé dans la perspective de devenir empereur un jour et que les Löwewald sont les héritiers naturels de l’Allemagne, dont ils ont financé le rattrapage économique ■ — Charisme : Tout est dans la stature, lui affirmait son père. Pourtant, le charisme de Johànn ne saurait être décrit comme autre chose qu'un tout dynamique et complémentaire. Qu'il s'agisse de son port droit et altier, du ton agréable mais ferme de sa voix, de sa démarche féline et souple ou de son regard qui semble capable de transpercer une proie lointaine, une impression de puissance tranquille se dégage du chef de famille, qui n'est jamais passé inaperçu dans une foule. Même jeune, sa présence attirait l'attention et commandait le respect. — Persuasion : Par son charisme, Johànn a toujours attiré l'attention. Par sa persuasion, il sait la retenir. Entraîné depuis son plus jeune âge aux arts oratoires, son élocution impeccable et son apparente ouverture tendent à piéger ses interlocuteurs. Son raisonnement d'une implacable logique prononcé avec une froide raison a tôt raison des esprits plus récalcitrants. — Sévérité :Les Anglais ont un mot pour ce qu'est Johànn : unyielding. Père sévère et exigeant, il ne s'attend à rien de moins qu'à l'excellence de la part des membres de la famille dont il est à la tête, ne serait-ce que parce qu'un Löwewald se doit de montrer l'exemple, mais surtout parce qu'il ne supporte pas la médiocrité. Juste, il est dur envers tous, sans indulgence envers la plupart, et n'exige rien de moins de la part de sa famille que l'excellence, en tout, pour tout. | |
— pseudo : j0ker. — âge : 23 ans. — pays : Canada. — disponibilité : 3-4 fois semaine, selon les exigences universitaires! — personnage : inventé (Prénom Löwewald (50, libre) - de la branche majeure de la famille). — avatar : Mads Mikkelsen . — crédits : tumblr. — commentaires ou suggestions ? : votre site est d'une finesse magnifique. Chapeau!
Dernière édition par Johànn Löwewald le Ven 23 Sep - 20:43, édité 17 fois |
| | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 16:35 | |
| Aussi est-il nécessaire au Prince qui se veut conserver qu'il apprenne à pouvoir n'être pas bon. De la création d'un prince. « Quelqu'un, d'en haut, lui cria : - Tombe! Les soleils s'éteindront autour de toi, maudit! Et la voix dans l'horreur immense se perdit. Et, pâle, il regarda vers l'éternelle aurore. Les soleils étaient loin, mais ils brillaient encore. »
9 ans.La nuit avait une fois de plus envahi le manoir imposant, qui avait grandi, semblait-il, comme un parasite au cœur de Hamburg. Une construction aux allures de château fort, dont les pierres froides s’apercevaient à des kilomètres à la ronde, à l’image de la famille qui l’habitait. Les couloirs résonnaient des chuchotements journaliers, des paroles omises et des regards trop appuyés. Il y avait longtemps que Johànn n’avait passé une nuit complète égaré parmi des rêves d’ailleurs. Sérieux avant l’heure, il était persuadé que dormir constituait une perte de temps. Il haïssait ces longues heures d’inertie, au cours desquelles il gisait, paisible en apparence et aussi inoffensif qu’un bambin. Enfant chéri par ses parents, dans ce manoir, il fallait pourtant être constamment éveillé, prêt à parer une attaque sournoise ou un jeu sadique dont le but, il le savait, était de faire de lui « un Löwewald ». Son père était son ennemi et son héros, son mentor et son bourreau… Son juge le plus cruel, mais son professeur visionnaire, que le garçon avait appris à craindre et aimer, admirer et haïr. Au fil des nuits passées dans un état second, à mi-chemin entre rêve et réalité, il savait reconnaitre les bruits nocturnes s’échappant d’entre les pierres glacées du manoir. Les craquements des panneaux boisés, le souffle constant de la brise, les soupirs de ses parents, qu’il tentait d’ignorer. Cette nuit, pourtant, des pas. Non pas la timide approche de sa mère aux douces enjambées, mais bien la démarche puissante et assurée de son paternel. Le crissement d’une porte qu’on ouvre. Puis, plus rien. Savoir, c’était contrôler, lui disait son père. Johànn se leva sans bruit, trouvant rapidement la source du bruit : la porte entrebâillée de la pièce boisée qui servait de bureau à son père. Le garçon s’y glissa, l’air à peine éveillé. Aerys Löwewald sourcilla, levant les yeux vers son fils aîné. « Maman a eu une autre crise, aujourd’hui … » Sa voix, à peine plus sonore qu’un murmure, se brisait presque. Johànn avait toujours été un enfant calme, réfléchi, dont la maitrise de soi laissait presque penser à une royale indifférence vis-à-vis des autres. Pourtant, des larmes brillaient dans le regard du garçon. Il avait longtemps tenté de garder son père et ses frères hors du secret de la fragilité de sa mère, avant que sa condition devienne trop persistante pour permettre de dissimuler plus longtemps la triste vérité : la santé d’Elena Löwewald se détériorait. Le chef de la famille hocha la tête, avant de dégager un livre de sa bilbiothèque. Il lut à voix haute : « I celebrate myself, and what I assume, you shall assume… ». Il connaissait ces mots par coeur, son père lui ayant imposé dès les débuts de son enfance une éducation rigoureuse axée sur tout ce qui ferait de lui un homme complet. Le grand poète Walt Whitman ne lui était pas inconnu. « … for every atom belonging to me as good belongs to you. » Son père sourit. « C’est une belle description de la famille. »« Pas la nôtre. » « Il n'avait pas encore pu saisir une cime, ni lever une fois son front démesuré. Il s'enfonçait dans l'ombre et la brume, effaré, seul, et derrière lui, dans les nuits éternelles, tombaient plus lentement les plumes de ses ailes. »
13 ans. Conversation avec Aerys Löwewald.« Une économie monde s’édifie autour d’un pôle urbain, autour d’une grande ville autour de laquelle se concentrent les capitaux, les informations, les hommes ; les marchandises y affluent et en repartent, sillonnant un espace fortement hiérarchisé. »
« Oui, mais la périphérie, elle? Notre famille contrôle les accès à la Mer, qu’en est-il de la périphérie? »
« La périphérie est plus archaïque, liée à ses ressources brutes dont la mise en valeur alimente la reproduction élargie du capital au centre. »
« Pourtant, les premières accumulations de capitaux se sont faites en Italie … »
« Oui, il y eut une certaine ébauche de production et d’accumulation dans les villes italiennes à la fin du Moyen-Âge : d’abord Venise, qui domine l’Adriatique après la prise de Corfou en 1383. Mais lorsque la prééminence du commerce mondial est passée de la Méditerranée à l’Atlantique, les ports de la Mer du Nord se sont affirmés. À l’époque, notre famille avait investi d’importantes sommes dans la compagnie néerlandaise des Indes orientales. »
« Même à l’époque, notre famille ne s’impliquait pas en politique? »
« Notre famille s’est toujours impliquée en politique, Johànn. Ce n’est pas la couronne qui fait le pouvoir. À une époque où royaumes et empires étaient des accumulations dynastiques de possessions éparses et que le capitalisme n’en était qu’à ses balbutiements, la doctrine mercantiliste fondait les bases économiques de la puissance. »« Son front tomba dans ses mains criminelles. Les trois soleils, de loin, ainsi que trois prunelles, le regardaient, et lui ne les regardait pas. L'espace ressemblait aux plaines d'ici-bas, le soir, quand l'horizon qui tressaille et recule. »
19 ans.
Il avait plu, ce jour-là: Johànn n'aurait su effacer de sa mémoire les traits de la jeune femme auréolée de son abondante chevelure d'or, soleil en l'après-midi pourtant si sombre qui avait servi de décor à la cérémonie d’ouverture de l’opéra, tout comme il n'oublierait jamais le frisson glacé ayant parcouru son échine en suivant son agréable silhouette du regard. Il s'était alors douté de l'identité de l'éclatante inconnue - car la vivacité de Severina Feuerbach était déjà proverbiale - alors qu'elle s'éloignait, inconsciente du trouble provoqué chez le sang pur.
(...)
21 ans.
Ses pas résonnaient dans l'atmosphère figée du couloir, les mains distraitement étalées le long du corps, comme de longues araignées attendant de déployer leurs membres afin de saisir quelque proie naïve. Son regard clair se porta sur la pièce où trônait la grande harpe dont il égrenait souvent les cordes, comme s’il cherchait à savoir si son talent avait une durée réelle, s'il pouvait l'épuiser. Il prenait plaisir à effleurer l'instrument trônant en son centre, faisant découler une mélodie envoûtante qui semblait hypnotiser son auditoire muet... Derrière leurs solides grilles de fer forgé, les fenêtres de la galerie étaient obscures, et les porte-torches vides. Tout renvoyait à l'abandon, à l'usure due au temps qui passe et aux marques que laissent les êtres: là, l'impact d'un sort datant d'il y avait bien longtemps déjà... Ses doigts l'effleurèrent, comme si son contact pouvait lui chuchoter son histoire... Il se rapprocha davantage, finissant par pénétrer dans la pièce déserte. Et vous, feriez-vous comme tant d'autres avant vous? Colleriez-vous votre oreille contre les barreaux froids, si froids... froids comme une âme? Et alors, vous écouteriez. Détourneriez votre attention, vous contenteriez de vous concentrer sur les claires notes emplissant l'air poussiéreux de l'endroit. Une musique transcendante jusque dans l'âme, une musique à faire frémir, à damner un saint... Si vous vous croyiez invulnérable, entreriez-vous? Pénétreriez-vous ce palais tellement chargé de sang et de gloire, risquer votre visage à travers la toile impalpable des ténèbres, vers les notes cristallines qui jaillissent, exquises, de cet instrument qui semble au premier abord si banal, et dont il tirait ces sons incomparables?
Son maintien était droit, élégant, le torse captivé par la musique, des reflets sombres dans les cheveux, chatoyants... Le musicien pourtant insatisfait acheva son morceau. Sourire aux lèvres, il reprit une fois de plus la sarabande afin de satisfaire son seul plaisir, la dernière corde cessant de vibrer en abandonnant la vaste pièce au silence. Il ouvrit enfin les yeux, son regard clair croisant celui de celle qui était là depuis un moment : la jeune femme dont l'ambition n'était à la mesure que de sa beauté. Il avait senti sa présence davantage qu'entendue, car, douce et légère, elle ne faisait jamais davantage de bruit qu'une souris n’en aurait fait. Lentement, ne se pressant pas par un élan de quelconque courtoisie mais néanmoins amusé par sa présence, il se retourna entièrement vers elle, se levant en la dominant ainsi de sa haute charpente. Sourire ironique aux lèvres, il la fixait d'un air tranquille, presque ennuyé, alors que bouillonnant intérieurement. Embourbé dans une éternelle blague qui existerait et continuerait de le faire rire aussi longtemps qu’il le voudrait. Il s’approcha lentement d'elle, s'amusant ouvertement. Il trouvait si amusante cette confusion dans ses yeux lorsqu’il parlait, cette cruelle hésitation... Sa voix douce mais grave, à l'image du velours, résonna dans la galerie, alors qu'un vague courant d'air entrait, faisant balancer ses cheveux et relevant les siens contre son visage pâle. « Il semblerait que la musique ait des propriétés curatives pour tous. » Il ne l’avait pas invitée, ne lui avait pas même révélé jouer… Nulle intention de la partager. Si elle devait être sienne, et elle le serait, Severina ne serait qu’à lui.
(...)
25 ans.
L'exploit lui avait arraché ses dernières parcelles de patience, et le brillant sang pur avait de nombreuses fois failli renoncer à la tâche à laquelle il s'était attelé: donner au manoir une ébauche de système d'escaliers magiques, un chef d'œuvre d'architecture: des escaliers à la mouvance constante, changeant de direction au gré du hasard, facétie inhabituelle chez le jeune noble à l'esprit clinique. Cette production magique était à l'image de la magie des Löwewald : impressionnante, distillée dans son sang, le plus pur qui soit. Tombant d'épuisement, il finit par s'adosser à la paroi de pierre d'un mur du premier étage, contemplant son œuvre avec aux lèvres un sourire étrange en son visage coupant comme une lame de rasoir, mi-mélancolique, mi-satisfait. Johànn se redressa, son imposante stature pourtant svelte dominant le couloir désert. Il se permit de poser un pied prudent sur la première marche avant de gravir l’escalier avec satisfaction, ressentant en lui un plaisir presque enfantin en sentant la structure de pierre se mouvoir sous lui, se targuant d'avoir réussi l'exploit seul, en l'espace d'une nuit. Epuisé, il se hissa pourtant au second étage, ses longues enjambées foulant à peine le sol qu’il effleurait d’un pas vif.
Même sous le regard du soleil, le second étage était bien plus calme que l'étage inférieur, et pour cause: s'y trouvaient les bureaux ainsi que la bibliothèque. Désireux de s'attarder quelques instants entre les murs de pierre, Johànn se permit un soupir, sa haute silhouette tournant le dos à son oeuvre. Penché vers le vide, près de la fenêtre qui laissait s'échapper la lumière des torches tandis que l'obscurité ambiante semblait s'insinuer entre les murs du bâtiment, il s'abandonna une fois de plus à la douleur, cette douleur toujours présente, qui ne le quitterait jamais, car l'homme, si intelligent soit-il, était bien incapable de l'affronter, se contentant de la subir, de la laisser le façonner malgré lui. Il entendit un bruit derrière lui, le frôlement léger d'une robe contre le sol dur. Prêt à déchaîner les foudres de l'enfer sur la tête de celui qui venait interrompre son instant de solitude, l’Allemand exténué se retourna vivement, son mouvement agressif arrachant un sursaut à la délicate jeune femme qui lui faisait face. Dans son regard, une douceur infinie, qu’il savait étrangère à son âme glacée, malgré sa grandeur, malgré sa noblesse. Un regard dont il se savait incapable en retour, que Johànn souhaitait pourtant jalousement conserver pour son seul plaisir, possessif. S’il aurait été prêt à précipiter le trouble-fête du haut de la tour Sud pour le retenir d’une chute mortelle par à peine quelques centimètres quelques instants auparavant, son être troublé se calma à la vue de la belle, dont les cheveux, normalement soigneusement ramenés vers l’arrière, recouvraient plutôt ses épaules comme un millier de rayons de soleil encastrés en un châle doré.
Un sourire fin et honnête éclaira le visage sombre du jeune noble, chez qui la naissance d'un tel étirement n'était jamais aisée. Severina demeurait l'exception à la règle. En sa présence, il se sentait extrémiste. Ses sens, exacerbés. Ses émotions, excessives. Sa possessivité, décuplée. Ses éternelles craintes, plus présentes que jamais. Elle lui sourit en retour. « J'espère ne pas avoir troublé ton sommeil déjà agité, » s'inquiéta Johànn, se maudissant déjà pour cette crainte, cette prévenance qui ne lui ressemblait pas. « J'avais faim, » fit-elle simplement, haussant les épaules de cette manière simple et innocente qui la caractérisait, cette grâce inconsciente qu'il admirait chez elle.
Rapidement, le regard de la jeune femme fut attiré par le mouvement imposé aux escaliers par la volonté de Johànn. Ses yeux si doux s'écarquillèrent de surprise, alors qu'ils oscillaient rapidement entre la prouesse magique et son instigateur. Comprenant le concept de l'enchantement, elle tourna à nouveau son regard vers l'homme vêtu de pourpre. Un rire, léger et aussi enchanteur que des clochettes, quitta sa fine gorge. « C'est un superbe enchantement, » le félicita-t-elle alors qu'il se sentait grandir. Les yeux pâles du sang pur se plissèrent d'amusement en la voyant sauter prestement sur l'escalier le plus proche. « Seul un être à la fois patient et doux saurait maîtriser ces escaliers, » remarqua la belle. Il s'approcha d'elle, son pas de fauve feutré et silencieux. Dans son regard, une once de fierté qui pour une fois ne lui était pas destiné à lui, mais bien à la jeune femme que trop de gens sous-estimaient. Il s'agissait de son cadeau pour elle. Un travail colossal, dont les fruits perdureraient au-delà du temps, protégé par ce qu'il n'osait admettre, par ce qu'il s'interdisait de s'avouer. Un présent pour cette femme trop douce, son opposée en tous points, pour lui rendre hommage, à elle. « Tu es plus sage que les gens ne le croient, » commenta-t-il en parvenant enfin à sa hauteur, laissant rapidement courir ses doigts fins dans les soyeuses mèches blondes de la demoiselle. La réplique ne se fit pas attendre, alors qu'elle riait une fois de plus sous son regard. « Et toi, plus doux que tu ne t'autorises à le croire. »« Tout à coup il se vit pousser d'horribles ailes. Il se vit devenir monstre, et que l'ange en lui mourait, et le rebelle en sentit quelque ennui. Il laissa son épaule, autrefois lumineuse, frémir au froid hideux de l'aile membraneuse. »
49 ans.Il se tenait le dos droit, face aux grandes fenêtres donnant sur la ville, en ce palais somptueux dérobé aux regards des humains. L’homme au port altier posa son regard clair sur les toits de la ville, la lumière diffuse de cette fin d’après-midi illuminant son visage aux traits droits, découpés avec la précision d’une fine lame. À l’image du capital, le chef de la famille Löwewald n’aimait pas l’instabilité, qui créait de l’incertitude. Si la Restauration ne l’avait pas pris de court, il aurait souhaité pouvoir exploiter davantage le système brisé de la « démocratie » de la république allemande. Son grand-père, Gerhardt Löwewald, s’était allié aux Loups afin de faire tomber l’Ancien régime. Le Lion avait toujours su se placer du côté gagnant, peu importe l’échiquier géopolitique. Loin de souhaiter s’arroger une place officielle dans cette farce, cette émulation de République, ils avaient sacrifié une partie de leurs capitaux, offerts sur l’autel de la société sorcière allemande. Ceux qui avaient été impliqués dans l’économie de la nation alors que celle-ci n’en était qu’à ses premiers balbutiements avaient honoré leur rôle centenaire de plus important employeur du pays, s’attirant la gratitude des travailleurs. À qui devait réellement revenir une couronne? À ceux qui s’accrochent désespérément aux traditions, ou à ceux qui construisent? Le son d’un pas feutré. « Tu sembles soucieux, père. » Johànn se tourna et toisa son héritier du regard. À l’image de tous ses enfants, Marius avait été élevé dans la perspective que leur famille, la plus riche d’Allemagne, l’une des plus anciennes, celle qui avait construit les bases économiques de la nation, monte éventuellement sur le trône. L’empire venait à peine d’être restauré, avec les Rosenwald à sa tête. Encore. Décidément, il ne fallait jamais faire confiance aux errances passionnelles des mouvements de population - à moins qu’ils décident de porter un Lion à leur tête, bien entendu. Un demi-sourire se dessina sur ses fines lèvres, son sourire languide habituel. « Seuls les idiots ne sont pas soucieux. Un homme tranquille ne se soucie guère des mouvements du monde. » Ses yeux mordorés détaillèrent le jeune homme du regard, attendant une réplique vif-argent. Son fils n’avait pas été élevé dans l’acceptation de la répartie médiocre. Chaque échange avec Johànn était un duel, une leçon déguisée. Le père s’était toujours attendu à l’excellence de la part de Marius, qui lui succèderait un jour à la tête de la famille. « On pourrait argumenter que seul un idiot laisse transparaitre qu’il est soucieux. » Johànn réprima un rire amusé, se contentant de s’asseoir sur le banc richement calfeutré disposé dans le couloir de la demeure. « Il s’agit bien du seul endroit où je peux me le permettre. Demain, le Conseil se réunit pour la première fois en presque cent ans. » Le Conseil des sept avait été restauré par l’impératrice. Les 6 patriarches (ou matriarches) des grandes familles de sang pur et l’impératrice se réuniraient pour la première fois afin de traiter de l’État allemand. Une bonne décision que celle de réintégrer les familles dissidentes, mais l’impératrice aurait-elle réellement pu exclure la famille contrôlant la majorité du commerce allemand? « La patience sera notre mot d’ordre, Marius. » Bien qu’insatisfaits du résultat des événements, il était bien plus aisé de changer la tête d’un État que d’en modifier la structure. À Helmina Rosenwald la tâche ingrate que celle de restaurer l’impérialisme, le Lion saurait bien lui ravir sa couronne au premier signe de faiblesse. « Elle a fait revenir la Couronne. À nous de la lui arracher. » Il lui déroberait ce qui était légitimement sien. « La démocratie ne reviendra jamais ici, une conversation avec le citoyen moyen suffit à convaincre de l’idiotie de l’idée du droit de vote universel. » Mais la population saurait porter à la tête de son État ceux qui avaient véritablement reconstruit la nation. All they need is a little push.« Et, croisant ses deux bras, et relevant son front, ce bandit, comme s'il grandissait sous l'affront, seul dans ces profondeurs que la ruine encombre, regarda fixement la caverne de l'ombre, les ténèbres sans bruit croissant dans le néant. »
Et donc, c'est une fois de plus étendu au sol, à moitié brisé, sur le dos, à faire mine de contempler les astres, que tu penses à ta vie. Tu ne le sembles pourtant pas, bien sûr que non. Éclatant et pourtant si sombre, c'est ce que tu as toujours été. Brillant, rempli de cette verve unique que les uns ont appris à apprécier pour leur saveur ironique, et d'autres à craindre pour leur pointe cynique. Tu t'es précipité sur la Vie: elle ne serait pas prête à t'affronter. Tu ne serais pas prêt non plus, et tu t'y es cogné, à cette vie sur laquelle tu étais pourtant prêt à te lancer. Que t'est-il arrivé, Löwewald? Johànn. Tu fus autrefois un enfant si brave, te sacrifiant pour ta mère alors qu'elle avait assassiné son propre fils. Le premier sacrifice, le seul. Dont le prix se paya en sang: le sang qui coule en tes veines, ce sang pur que tu revendiques avec tant d'arrogance, cette manie de vouloir attribuer une étiquette à tous, de vouloir tout catégoriser... Enfermer tous ceux que tu rencontres dans des boîtes. Leur attribuer un titre. Les déshumaniser. Ne pas vouloir les concevoir comme des êtres à part entière, comme des êtres doués de raison, ou, pire encore, de sentiments. Ce serait alors trop difficile, tu le sais. T'en tenir aux principes. Te raccrocher à ta douleur. A défaut de pouvoir la combattre, tu te contentes bien de la laisser guider ton regard froid, ton sourire fin et amusé, languide et hautain alors que tu toises les gens du haut de ta forteresse de marbre: solide, pâle et fier. Glacé. Tu soupires, une fois de plus. Qui es-tu, Johànn? Empreint de noblesse et de prestance, tu aimes les regards sur toi. Tu sais la puissance de ton charisme, tu connais le pouvoir de ton regard sur les autres. Les derniers scrupules, issus de ce qu'il reste de ta générosité et de ton courage, riches habits de l'enfance aujourd'hui réduits au statut de misérables loques à peine dignes de te couvrir, que tu caches avec honte, préférant montrer au grand jour des atours que tu juges bien plus reluisants: la moquerie, le cynisme, la vérité tranchante que tu utilises pourtant pour cacher ce que tu ressens vraiment. Lâche. Tu ne sais pas qui tu es ... Par peur, ou par manque d'intérêt? Pourtant, si tu plonges le regard en ce gouffre béant qu'est le tien, si tu regardes enfin ta douleur dans les yeux, que trouveras-tu? A quoi bon. Tu sais que tu ne le feras pas. Tu ne souhaites pas le savoir. Trop difficile, de l'admettre. De secouer ce que tu crois. De remplacer tes principes, tes valeurs que tu juges plus solides. Ton nom, que l'on ne prononce jamais sans une dose de craintif respect. Johànn Löwewald, redoutable chef de la famille la plus riche d’Allemagne, futur empereur. Une fois de plus, tu élèves ton regard. Ce regard sombre et droit, séducteur et froid, amusé et pourtant menaçant. Tu n'oses y songer, mais tu te permets tout de même un regard en arrière, ange de noirceur ...Vers ta vie, et ce qu'il en reste malgré tout: des confettis. [/i]
Dernière édition par Johànn Löwewald le Ven 23 Sep - 21:22, édité 27 fois |
| | | Aloisia Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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| | | | Marzia Monaciimpérialiste du Lion
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| Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 17:36 | |
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| | | Lukas Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
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| Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 18:37 | |
| Je me demandais quand est-ce que Mads allait arriver ! Bienvenue ici et courage pour ta fiche |
| | | Marius Löwewaldimpérialiste du Lion
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‹ STATUT CIVIL : mariée. une belle femme, celle que l'on voudrait, que l'on désirait. pourtant cela semble si compliqué pour lui.
‹ STATUT DU SANG : pur. une sang pourpre. digne d'un nom royal, il est de la haute société.
‹ OCCUPATION : avocat. une tempête de mots. des paroles qui défilent, une défense sans faille. comme sur un champ de bataille. ambitieux, la défaite n'est pas pour lui.
‹ SCOLARITÉ : diplômé de Goldadler. élève studieux. brillant et remarquable. comme un lion qui brille.
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion. avec sa famille. son père. lui.
‹ LOCALISATION : berlin, bel appartement où l'on se perd à cause du luxe.
‹ INVENTAIRE : une alliance au doigt qu'il ne peut retirer. un porte-feuille toujours sur lui. une chaîne autour du poignet offert par sa mère. et un téléphone.
‹ COMPÉTENCES : honneur (niv. 1) // leadership (niv. 2) // tenacité (niv. 1)
| Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 20:19 | |
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| | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 20:45 | |
| UN VIEUX LION. (mads ! ) Bienvenue à toi et bonne chance pour la finition de ta fiche de présentation ! <3 |
| | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 23:07 | |
| Ce joli choix de personnage et d'avatar Il nous faudra obligatoirement un lien, huhu ! Bienvenue parmi nous en attendant, bon courage pour ta fiche ! |
| | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mar 13 Sep - 23:11 | |
| Merci de l'accueil MM en patriarche ça va tout casser Petite confession : c'est ma première incursion en 5 ans sur un forum RPG. Je furetais un peu sur Bazzart et je vous ai trouvés ... Je n'ai pas pu résister à cette élégante combinaison magie/GOT/politique/Allemagne Marius : je suis preneuse de toute info familiale qui n'est pas consignée aux divers registres que tu pourrais me donner - on pourra se faire un topo MP de notre relation? Avra : merci de l'accueil! Avec plaisir pour le lien, on regardera si on peut créer un truc sympa! (Désolée de la quantité d'émoticônes, ça m'avait manqué ) |
| | | Phillip Vasilisimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 261
‹ PSEUDO : GBK.
‹ FACE & CREDITS : Bob Morley.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 31 ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Thais Badstuber.
‹ STATUT DU SANG : Mêlé.
‹ OCCUPATION : Directeur de la Reinbank.
‹ SCOLARITÉ : Goldalder il y a très longtemps.
‹ ALLÉGEANCE : Impérialiste du Lion.
‹ LOCALISATION : Hambourg.
‹ COMPÉTENCES : audace (niveau 1), discrétion (niveau 1), espionnage (niveau 1).
| | | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mer 14 Sep - 0:43 | |
| Mads, excellent choix. Bienvenue sur LOTS. |
| | | Micaela Löwewaldimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 476
‹ PSEUDO : VOYOU. Mais si vous préférez, vous pouvez m'appeler Elodie, ou tout simplement Elo.
‹ FACE & CREDITS : Avatar @Bacaclava| Signature @Solosand | Citation @Slimane-Adieu
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt six années que l'univers gravite autour de ce monstre d'égoïsme.
‹ STATUT CIVIL : mariée. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
‹ STATUT DU SANG : Fleuve écarlate, aussi pur que royal.
‹ COMPÉTENCES : uc
| | | | Klaus Badstuberimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 833
‹ PSEUDO : cranes for spidey (not so serious) - emma.
‹ FACE & CREDITS : toby regbo - gentle heart.
‹ MULTICOMPTES : chiyoko wolffhart, meilleure que vous.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-huit ans.
‹ STATUT CIVIL : marié, un anneau qu'il aimerait jeter dans les flammes.
‹ STATUT DU SANG : sang-mêlé, malédiction de sa lignée.
‹ OCCUPATION : homme de main de la femme de sa vie. mais pas de sa femme.
‹ SCOLARITÉ : il a suivi le cursus de la prestigieuse académie de Goldadler, même si bien sûr tout l'argent investi ne suffit pas à le débarrasser de ces maudites incantations.
‹ ALLÉGEANCE : loyal aux lowëlad mais avant tout aux monaci. son coeur lui n'obéira toujours qu'aux ordres de micaëla
‹ LOCALISATION : il alterne entre son appartement à Hambourg avec sa femme, sa chambre de fonction au palais des Löwewald et sa demeure familiale à Brême.
‹ INVENTAIRE : sa bite et son couteau. l'un de ces deux objets est long.
‹ COMPÉTENCES : abnégation (niv. 1) ; loyauté (niv. 1) ; impulsivité (niv. 1)
| Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mer 14 Sep - 17:14 | |
| oouuuuuuuuuuuuuuh papa Löwewald me gusta mucho bienvenue parmi nous |
| | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Mer 14 Sep - 17:30 | |
| Bienvenue et bon courage pour ta fiche! |
| | | Magdalena Feuerbachimpérialiste du Lion
‹ MESSAGES : 964
‹ PSEUDO : appletini
‹ FACE & CREDITS : margot robbie & SWEET DISASTER ; tumblr
‹ MULTICOMPTES : roskana dashkov
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-sept années de vie qui se sont écoulées brusquement sans laisser de trace
‹ STATUT CIVIL : mariée, depuis peu, au deuxième fils de la branche majeure des Fuchs
‹ STATUT DU SANG : à n'en pas douter, son sang est aussi pur que le cristal
‹ SCOLARITÉ : ancienne membre du pavillon erde, diplomée de l'académie goldadler il y a déjà quelques années
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion.
‹ COMPÉTENCES : ténacité (niveau 2), fraternité (niveau 1), persuasion (niveau 1)
| Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Jeu 15 Sep - 15:08 | |
| MADS il est juste pas dans la bonne famille Bienvenue sur le forum et bon courage pour le reste de ta fiche |
| | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? Jeu 15 Sep - 16:59 | |
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| | | | Sujet: Re: johànn ▪ you really think a crown gives you power ? | |
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| | | | johànn ▪ you really think a crown gives you power ? | |
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