Sujet: I don't need your help [ludwig] Ven 9 Sep - 20:52
"I don't need your help"
Why you help me ? You don't care about me and i don't care about you. Stop this shit, you're gonna care about me again. Everybody leave me. You're not different...right ?
Il fait froid, du moins elle en a l'impression. Isobel a rarement chaud, elle a l'impression d'être éteinte et de sentir le frais tout le temps. La magicienne quitte son appartement pour se rendre dans un coin tranquille à quelques mètres. Faire les affaires près de chez soi n'était pas la meilleure idée du monde mais la Blackburn n'avait pas le choix. L'abruti qu'elle allait voir lui devait un joli petit paquet et elle n'avait pas pour habitude de marcher sur la monnaie. Même si ce n'était assez que pour acheter du pain. Ce fric, il lui revient et elle connaît suffisamment le monde des affaires pour savoir qu'il fallait le rappeler en temps et en heure.
Isobel arrive à destination, comme d'habitude elle arrive pile à l'heure donnée. La ponctualité, un trait qu'elle appliquait toujours et que toute personne devrait faire également. Les retardataires, très peu pour elle. C'est horripilant et la magicienne veut toujours faire un malheur.
L'illusionniste attend, envoyant un message à son père adoptif pour passer le temps. "Hey Papa. Je sais que j'ai peu donné de nouvelles ces derniers temps, j'étais pas mal prise avec mon déménagement. Je promets de t'appeler bientôt. Bisous." Semi-mensonge. Elle avait déménagé mais la Blackburn a toujours affirmé qu'elle était restée à Franckfurt. Si Isobel leur disait qu'elle était à Berlin, Jeremiah irait sûrement la trouver.
Des pas se font entendre, Isobel soupire, il était temps. La jeune femme se concentre et réalise qu'il n'y a pas qu'une personne. "Bordel de merde." Elle entend des murmures et se retrouve projetée contre le mur, son corps tombant lourdement sur le bitume. Elle n'avait pas vraiment prévu ce tour de force. Il faut dire que son collègue était un gars assez honnête d'habitude...ouais d'habitude.
"Je suis désolé Blackburn...mais je peux pas te rembourser. C'pas contre toi, juste que je dois payer mes dettes. Et je vais être obligé de te dissuader de revenir me voir." Isobel grogne alors qu'elle reçoit les premiers coups. Elle retient ses plaintes de douleurs, elle a eu bien pire. Alors qu'elle sort son couteau d'un mouvement vif, elle écorche vivement la peau de son agresseur qui pousse un grognement de douleur. A peine elle se relève, qu'elle ressent une douleur cuisante, une immense brûlure au bas de son ventre. Elle sent le tissu de son débardeur s'humidifier et coller contre sa peau meurtrie. La magicienne comprend qu'elle est faite, qu'elle a perdu cette partie. La colère s'empare d'elle, un des sangs-mêlés reçoit sa magie en plein visage, comme une ruée de coups et s'effondre alors que les deux autres commencent à voir ce qu'elle veut voir. L'esprit de la magicienne imagine des mouvements bruyants tout près, des sirènes, des interpellations. La police. Les dealeurs prennent peur, soulèvent leur ami et laisse Isobel où elle est. Assise contre le mur.
L'illusionniste se relève presque aussitôt non sans retenir une plainte. Certes la plaie semble bien moins grave pour cette situation douloureuse mais sa plaie irradiait, brûlait affreusement et le sang coulait toujours. La Blackburn était épuisée, éreintée. A peine fut-elle devant son appartement, traversant le hall aussi vite qu'elle le pouvait dans son état, un violent marteau frappa contre l'intérieur de son crâne. Les migraines reprenaient. Isobel s'écroula devant sa porte, l'ouvrant à la volée et essaya de se traîner en direction de la salle de bain. Un meuble tomba au sol, brisant un cadre qui se trouvait là alors que la magicienne lâcha un cri de douleur, ne pouvant se contenir trop longtemps. Après plusieurs plaintes, elle se laissa tomber, les yeux entrouverts. Elle était trop épuisée, beaucoup trop.
L'anglaise avait l'impression de se trouver dans un rêve. Des bruits ambiants se firent entendre, une voix qui était sûrement le fruit de son inconscient. Elle se laissa porter, ayant l'impression de léviter et de ne plus toucher le sol. Ses yeux ce fermèrent complètement, laissant place à l'obscurité.
Un bruit, encore. La sonnerie de son cellulaire ? Son père venait-il de lui répondre ? Isobel ouvrit lentement les yeux, sa tête lui faisant un mal de chien ainsi que son ventre. Elle lâcha un gémissement plaintif, se sentant entraver dans ses mouvements, peinant à s'asseoir. Sa vue se fit enfin meilleure. Ses affaires étaient à côté d'elle, sur une table. Son cellulaire vibrant, son couteau, son portefeuille. Tout. Quelque chose se dessina au coin de sa vue. Une personne. Une personne qui s'adressait à elle. Isobel n'avait pas totalement retrouvée ses esprits mais elle savait qu'elle ne devait pas rester là. En essayant de quitter le canapé où elle était allongée, elle tomba lourdement au sol. Des bras essayèrent de la faire revenir sur le meuble confortable mais elle tenta de le repousser du peu de force qu'elle avait en elle. Elle ne se préoccupait même pas de qui il était.
"Lâche moi, merde ! Qu'est-ce que je fais ici au juste ?! Mais nom de dieu, laisse moi !" Il ne semblait pas vouloir lui foutre la paix, elle leva son regard en sa direction et reconnut avec étonnement son voisin d'en face. Le regardant un instant, elle cessa momentanément de se débattre. "...Ludwig non ? Vous pouvez me dire c'est quoi ce délire ?"
"Laisse moi foutre le camp."
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Rudolf Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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‹ FACE & CREDITS : christian bale (avatar de : tik tok & signa de moi-même)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : tu as franchi le cap de la quatrième décennie cette année, quarante ans tout juste
‹ STATUT CIVIL : marié et père depuis près de vingt quatre ans maintenant... eh oui, cela ne te rajeunis guère, il faut dire !
‹ STATUT DU SANG : est-ce une question qui mérite de t'être posé ? pur, évidemment
‹ OCCUPATION : tu occupes présentement la profession de détective privé, aidant certaines personnes à se séparer ou ouvrir les yeux sur une situation
‹ SCOLARITÉ : tu as étudié à l'université il y a des années de cela en criminologie et en droit, histoire de bien être informé pour ton présent métier
‹ ALLÉGEANCE : évidemment, la question ne se pose guère ici non plus. étant un rosenwald depuis ta tendre enfance, ton allégeance va évidemment à l'impératrice de la rose
‹ LOCALISATION : à quelque part dans berlin pour le travail, tu te déplaces constamment dans la capitale pour ton travail
Sujet: Re: I don't need your help [ludwig] Lun 12 Sep - 2:51
I don't need your help
feat. rdashkov & lböhm≈ what the hell did just happened? and why the bloody hell are you here? i don't know you. i don't trust you. i don't owe you anything. leave me alone for god sake.
Deux jours plus tôt. Une autre journée complètement normale au travail, enfin, surtout chez les avocats. Le cabinet connaît ses hauts et ses bas depuis quelques temps. Tu ignores totalement ce qui se passe à l’extérieur, mais les temps n’ont pas l’air très facile pour tout le monde. Tu n’es pas du genre à lire les journaux ou à t’informer. Non, t’as mieux à faire de ta journée que de te renseigner sur des trucs qui ne te concernent pas. C’est déjà un énorme travail, simplement avoir une journée sans maux de tête ou penser à tes visions que tu essayes de faire le vide en te préoccupant le moins possible des ennuis des autres. C’est un peu égoïste, mais au moins, tu es certain d’avoir un esprit ouvert et non dérangé par autre chose. Les visions, c’est déjà un grand poids sur tes épaules. Du coup, tu soupires, rangeant un autre dossier dans le tiroir et essayant de trier des papiers pour les avocats. C’est ta routine habituelle. Bref, ce n’est pas très passionnant. Au moins, quand tu vas au bar, tu as des personnes qui te racontent leur vie et pas seulement leurs problèmes. Tu as l’impression de n’entendre que ça dans le cabinet : les ennuis de monsieur X ou madame. Mais avec les tensions entre tous les habitants, plus rien ne te surprend, en même temps. Tu trouves simplement la chose tout à faire pathétique, mais tu passes les commentaires de façon intériorisée. Puis, au moment de te rendre dans la petite cafétéria du bâtiment, tu te perds encore. Évidemment, il fallait que ça t’arrive à ce moment là. Jamais le bon timing avec ce pouvoir. Tu t’accroches à la poignée et tu te concentres sur la vision. Tu vois une femme qui est sur le point de se faire agresser. Mais son visage te dit quelque chose. C’est ta voisine, merde. Oui, enfin, vous vous connaissez de manière cordiale. Et elle a l’air d’avoir des ennuis. Tu reprends enfin tes esprits et tu t’empresses de prendre ton journal et tout de noter dedans. Les images dans les moindres détails, l’histoire, ce que tu entends... bref, tu ne laisses aucun détail s’échapper.
Le jour de l’agression. Tu as encore de bons rapports avec ta voisine. M’enfin, tu la salues et tu lui dis encore bonjour, mais tu n’as aucune idée de quand la vision que tu as eu va se produire. Tu ne le sais jamais en fait. Du coup, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. C’est perdu d’avance. Cependant, tu as les soirées à l’œil. Revenant de travailler ce soir, tu n’as pas du tout idée de ce que va se passer. Évidemment, tu as simplement passé une bonne soirée au bar. C’était tranquille et pas trop bruyant. Pourtant, nombreux sont les soirs où il y a plus de monde, mais tu ne t’en plains pas. Honnêtement, tu préfères largement les soirées où tu n’as pas à ramasser les peaux cassées et où tu rentres simplement chez toi pour prendre le reste de la nuit. Mais voilà, arrivé à la hauteur de ton appartement, tu sens quelque chose de vraiment étrange au niveau de ta chère voisine dont tu ne connais même pas le nom. Ne pas porter à son secours ou le faire ? Bon, tu n’es pas le plus malin, mais quand même. Rangeant tes clés, tu te diriges directement dans l’appartement de la jeune femme, mais tu croises des gens qui s’en vont à toute vitesse dans l’escalier. Cette vision était trop intense, mais elle s’est véritablement passée. Tu presses le pas et tu l’aides légèrement à se mettre en place. Tu ne sais pas trop ce qui est arrivé. Tu n’as eu qu’une portion de la vision, pas celle au complet. Tu te diriges plutôt vers ta voisine qui semble assez troublée et mal en point. Et non, tu ne sais même pas comment elle s’appelle ! Tu vois bien sûr l'état dans lequel l'appart est. Du coup, tu sais qu'il s'est passé quelque chose dans le coin. Ayant une vision claire de ta vision où il y a des agresseurs, tu t'assures avant toute chose que tu es bien le seul, avec ta voisine dans la pièce. Personnellement, tu n'as pas envie de te retrouver face à un de ces gaillards, comme ceux que tu as vu dans ta dite vision. « Y'a quelqu'un ? Ouhou ? » Pas de réponse. Tu décides de la prendre dans tes bras et de l'amener dans un endroit plus sûr, ton appartement. Tu prends ensuite toutes les affaires à promixité et tu t'en vas simplement. En arrivant, tu la déposes sur le divan. Tu ignores ce qui s'est passé, mais tu sais que cela impliquait des choses que tu ne devrais pas savoir. Déposant alors tes propres affaires, tu vas dans la cuisine.
Quelques minutes plus tard, tu entends ta voisine se réveiller et tu la laisses, disons, reprendre ses esprits à son rythme. « Euh... c’est bien ça. » dis-tu tout en te grattant le derrière de la tête. « J’aimerais bien vous expliquer, mais je ne sais pas plus ce qui est arrivé. » Mensonge, bien que tu aies une petite idée floue grâce à ta vision. « Je vous ai entendu crier et vous sembliez dans un état second ou je ne sais quoi... désolé. » Et puis tu passes soudainement à un autre sujet. « Vous connaissez mon nom, mais je dois bien vous avouer que je ne connais pas le vôtre... » Faut bien essayer de changer de sujet, nan ?