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 blame it on the alcohol (wisserys)

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Aerys Vanheycke
pour un nouveau régime

Aerys Vanheycke
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‹ MESSAGES : 31
‹ PSEUDO : metropolis (steph)
‹ FACE & CREDITS : sebastian stan (songbird aka chloé d'amour)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : trente ans de débauche et de dérapages incontrôlés.
‹ STATUT CIVIL : fiançailles éphémères, deux inconstants qui virevoltent vers d'autres jardins, sans pourtant jamais bafouer l'autre.
‹ STATUT DU SANG : un sang souillé, un sang impur. un sang mêlé qui crie au blasphème et à la disgrâce. au fond, il s'en moque ouvertement et est loin de laisser de tels stigmates le rendre honteux de sa condition.
‹ OCCUPATION : directeur de la volkbank, il a su grimper les échelons, et ce par ses simples compétences. il a bien plus d'honneur que ceux qui ne réussissent que grâce à la pureté de leur sang.
‹ SCOLARITÉ : lui qui a réussi devenir populaire malgré son sang, goldadler lui a ouvert ses portes, non sans grands efforts. huit ans de préjugés et d'admiration ont suffi à forger l'homme qu'il est aujourd'hui.
‹ ALLÉGEANCE : alliés des wolffhart, les vanheycke sont en faveur de l'arrivée d'un autre régime depuis plusieurs années désormais, et voient d'un très mauvais oeil la position des rosenwald au pouvoir.
‹ INVENTAIRE : son téléphone portable, dont il ne se sépare jamais. un paquet de cigarettes. son portefeuille.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 1) ; ténacité (niv. 1) ; audace (niv. 1)



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MessageSujet: blame it on the alcohol (wisserys)   blame it on the alcohol (wisserys) EmptyVen 9 Sep - 16:16

Aerys hoquette pour la énième fois de la soirée. Les yeux rieurs et les lèvres tirées à l'extrême, c'est un miracle qu'il ne se soit pas encore étouffé avec sa boisson. Son verre est à moitié plein. Ou à moitié vide, selon les points de vue. Son état d'ébriété étant à son paroxysme, il ne prend pas la peine de s'encombrer de telles futilités et termine son verre d'une seule gorgée, l'alcool lui montant déjà à la tête depuis bien longtemps. A peine son verre reposé sur le comptoir que celui-ci est à nouveau rempli. De quoi ? Il n'en a pas la moindre idée; il se contente de remercier le barman d'un sourire ridicule et d'où l'on peut très facilement deviner le haut degré d'alcoolémie. Aerys est un habitué des lieux. Tout le monde le connait ici. Quelque chose qui pourrait le rendre anxieux, si ce n'est le fait que personne ici, n'est comme lui. Des humains, pour la plupart, bien loin de se douter de cet autre monde qui vit sous leur nez. Aucun risque qu'ils aillent cafarder. Aucun risque qu'ils mettent à mal sa réputation. C'est une raison de plus pour laquelle le sorcier aime cet endroit. Ses congénères ne s'amuseraient jamais à fréquenter ce genre d'endroit. Et c'est bien la raison pour laquelle il y passe autant de temps. Quand il ne passe pas ses journées de libre à arpenter les nombreuses librairies non-sorcières en compagnie de Myrcella, il passe ses soirées à défier les humains dans des jeux stupides - où le vainqueur remporte pas mal d'argent et le droit de continuer de boire. Si ses parents et ses employés pouvaient le voir maintenant, ils lui arracheraient les yeux pour un tel comportement. Ou le noieraient dans sa propre stupidité.  Si ce n'est pour la jolie rousse qui lui tient compagnie, Aerys serait certainement rentré chez lui depuis des heures. Mais il n'est pas de ceux à résister à un bon flirt - surtout face à un si beau visage. Le sorcier peut s'envisager heureux d'avoir une fiancée - et le mot le fait rire inconsciemment tellement la notion lui semble ridicule - aussi laxiste que Freddie. Tous deux ne s'encombrent guère de ce que la moralité leur impose. Ils virevoltent là où le vent les mène, et tant pis si ça déplaît à certains. Et à la fin de la soirée, s'il s'éclipse du bar au bras de cette même rousse, ce n'est pas quelque chose d'inhabituel, ni d'inattendu.

Ce n'est que bien plus tard - le sorcier ayant perdu toute notion de temps - après que sa cavalière de la soirée se soit envolée après quelques instants partagés sous la couette, qu'Aerys finit par réaliser qu'il ignore où il se trouve. Hilare, il continue d'avancer, persuadé que ses jambes sauront retrouver le chemin. Même si la faible lumière des lampadaires alentours n'arrange rien à son état d'ébriété avancé. Et c'est ainsi, qu'il se retrouve à vouloir lancer un sortilège - sérieux, on n'y voit rien dans cette rue paumée ! - et à s'aveugler tout seul. Jurant entre ses dents, il s'effondre au sol, sans se préoccuper le moins du monde quand au fait qu'il est en plein milieu de la route, où des voitures sont susceptibles de lui rouler dessus et de le transformer en pâte à crêpe. Magie et alcool - mauvaise combinaison. Il peut déjà entendre les rires acerbes des puristes, le regardant de haut et se moquant de son incapacité à utiliser la magie comme il se doit. Cette pensée même suffit à le faire se relever et à le tirer momentanément de sa léthargie alcoolique. Il hésite fortement à appeler Friederike, en fin de compte.

Aerys ?

Une voix l'interpelle, et le sorcier se retient de sauter de joie - voire même d'embrasser le nouveau venu. Se retournant avec une vivacité surprenante, le sang-mêlé se retrouve nez à nez avec un visage des plus familiers. Wissem. Ah, Wissem. L'un des seuls sang purs qu'il tolère - et qu'il considère comme un véritable ami - en dehors des Wolffhart. Un énorme sourire vient prendre place sur son visage, et il s'approche de lui, ses mouvements quelques peu imprécis. Monsieur le professeur d'histoire ! Quel plaisir de vous croiser en cette soirée des plus agréables ! L'alcool parle à sa place, même si la joie, elle, est bien sincère. Il a toujours apprécié la compagnie du Abdelaziz, même si ses longues discussions sur le mariage sont des plus ennuyeuses. Lui aussi aurait bien besoin d'un verre d'alcool de temps à autre.
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MessageSujet: Re: blame it on the alcohol (wisserys)   blame it on the alcohol (wisserys) EmptyMer 14 Sep - 19:21

C36

D’humeur à éduquer les enfants, tu prends plaisir à donner cours aux élèves les plus jeunes de l’école, malgré le manque de détermination que certains n’ont aucune honte à démontrer pendant des heures. Le temps passe, tu débites ton cours à la perfection, connaissant l’histoire sur le bout des doigts comme étant naît avec cette connaissance, tu n’as aucun problème à la répéter inlassablement, prenant de nouveau angle pour la conter, t’amusant à répondre aux questions des élèves, démontrant à nouveau ton savoir acquis au travers des années et du temps passé dans la bibliothèque de la maison Quispe. La seule chose encore accrochée a ton esprit, en dehors de l’histoire, est Seena, cette femme exceptionnelle, que tu as conquise sans peine, sans t’en rendre compte en fait. Un couple idéal, donné à avoir nombre d’enfant, on pourrait y croire si ton relâchement ne se faisait pas sentir, si tu ne fuyais pas ta propre maison dans ton travail pour éviter de les croiser, eux, elle, ta fille, ta femme, tous ses gens ayant réussi, te rappelant l’échec de ta vie, le fait que rien ne bouge, ne changent, cette perte d’espoir prenant essor dans tes troubles hors que la seule chose qui te maintient à flot est également elle. Elle qui te fait sentir misérable, c’est pour elle que tu veux autant réussir aujourd’hui, ta femme, Seena, puis ta fille, tu veux leur construire se monde rêver, que ta fille grandisse dans cette société changée à la manière des Abdelaziz, avec toi et Seena pour l’observer faire ses premières expériences de la vie, bien que tu en rates bon nombre aujourd’hui, tu promets que demain va être différent. Mais soyons bref, ta vie ne se résume pas à ça et tu le comprends de plus en plus, pire élève de la classe, tu as pris le temps pour le voir, mais maintenant tu sais qu’autre chose t’attend ailleurs, que la vie ne se résume pas au travail.

Les heures défilantes, l’horloge a fait son dernier tour, annonçant la fin de sa course hebdomadaire, clamant la fin des cours au travers des cloches de l’école. Premier réflexe pris à force d’oubli, tu observes le cadran de ton portable, ne voyant aucun message, tu veux rentrer vites avant que l’un d’entre-eux ne s’affiche, démontrant à nouveau ton manquement en tant que père, comme la dernière fois. Veste sur le dos, mallette à la main et cigarette à la bouche, tu prends une grande inspiration en finissant cette petite drogue, lâchant ton mégot dans à l’endroit prévu avant d’aller directement à ta voiture. Marchant rapidement, prenant le volant de ta vieille automobile, tu n’as pas le temps d’aller bien loin quand une silhouette bancale apparaît en travers de la route, coucher à l’endroit impromptu. Mangeant du trottoir avec tes roues, tu n’hésites pas une seconde avant d’interpeller ton ami une fois sorti sous le ciel grisonnant. « Aerys? » Un large sourire idiot sur le visage, il se relève nonchalamment, se retournant avec une vivacité extraordinaire, pour un homme saoul. Approchant le plus adroitement possible de toi, tu constates l’état lamentable de son équilibre. « Monsieur le professeur d'histoire ! Quel plaisir de vous croiser en cette soirée des plus agréables ! » Ivre, ivrogne, complètement bourré, tu n’as pas beaucoup d’autres idée pour l’interpeller mis à part ‘l’ami’ un terme que tu hésites à employer, de peur d’attirer l’attention, de peur d’être fiché comme appartenant aux genres de personne que beaucoup rejettent, toi le premier dans bien des cas, mais pas dans celui-ci. « Très agréable Monsieur le... Aerys. » Ne pas prononcé son métier, ni son nom trop fort, surtout le métier, ça empêche au moins ceux qui ne le connaissent pas de ne pas se monter une mauvaise opinion de lui, être sang-mêlé à déjà du lui causer bien des ennuis dans la vie que pour l’afficher ainsi publiquement. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu t’es faits jeter de chez toi par ta fiancée ? Ton âme-sœur n’a pas voulu de toi dans cet état ? » Riant quelque peu, tu t’approches rapidement de lui, offrant ton épaule pour l’équilibrer malgré le manque d’envie de supporter l’alcool de son souffle. Ce n’est pas un comportement pour un homme fiancé, ni pour un homme tout cours en fait, mais c’est lui et tu doutes qu’un discours face effet maintenant, lui d’habitude si réceptif, il doit l’être tout autant maintenant, pas besoin de le saouler davantage avec un de tes fameux discours inspiré, en tout cas pas tout de suite.
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Aerys Vanheycke
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Aerys Vanheycke
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‹ FACE & CREDITS : sebastian stan (songbird aka chloé d'amour)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : trente ans de débauche et de dérapages incontrôlés.
‹ STATUT CIVIL : fiançailles éphémères, deux inconstants qui virevoltent vers d'autres jardins, sans pourtant jamais bafouer l'autre.
‹ STATUT DU SANG : un sang souillé, un sang impur. un sang mêlé qui crie au blasphème et à la disgrâce. au fond, il s'en moque ouvertement et est loin de laisser de tels stigmates le rendre honteux de sa condition.
‹ OCCUPATION : directeur de la volkbank, il a su grimper les échelons, et ce par ses simples compétences. il a bien plus d'honneur que ceux qui ne réussissent que grâce à la pureté de leur sang.
‹ SCOLARITÉ : lui qui a réussi devenir populaire malgré son sang, goldadler lui a ouvert ses portes, non sans grands efforts. huit ans de préjugés et d'admiration ont suffi à forger l'homme qu'il est aujourd'hui.
‹ ALLÉGEANCE : alliés des wolffhart, les vanheycke sont en faveur de l'arrivée d'un autre régime depuis plusieurs années désormais, et voient d'un très mauvais oeil la position des rosenwald au pouvoir.
‹ INVENTAIRE : son téléphone portable, dont il ne se sépare jamais. un paquet de cigarettes. son portefeuille.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 1) ; ténacité (niv. 1) ; audace (niv. 1)



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MessageSujet: Re: blame it on the alcohol (wisserys)   blame it on the alcohol (wisserys) EmptyJeu 29 Sep - 21:29

Aerys a toujours aimé l’histoire. Encore étudiant à Goldadler, il pouvait passer des heures à relire les mêmes cours, par simple passion et intérêt. Malheureusement pour lui, les professeurs ne lui montraient pas autant de reconnaissances dû à son sang «terni». Ce qui le motivait d’autant plus pour figurer en tête de classement lors des résultats scolaires. Le sang ne fait le talent, et il ne fait pas certainement pas l’intelligence. Aerys en est témoin. Et il est d’autant plus fier d’avoir su prouver au siège académique que son ascendance valait la peine d’être reconnu et admiré. Mais quand il observe Wissem, il constate avec surprise et appréciation qu’il change la donne. Wissem vaut dix fois plus que tout le corps enseignant de son époque. Le seul vraiment apte à enseigner, et disposé à écouter ses élèves, peu importe leurs origines ou leurs richesses. C’est sans doute ce qui lui a plus en premier lieu chez lui. Outre son physique. Aerys s’est toujours promis de ne jamais franchir cette ligne - il tient à leur amitié après tout. Mais un coup d’oeil discret de temps à autre ne fait jamais de mal.

Fais pas cette tête de constipé, ça te va pas au teint. Un énième sourire idiot collé au visage, et il a presque envie de le prendre dans ses bras et de le trainer de force jusqu’au bar le plus proche. Wissem est trop sérieux et trop tendu pour son bon plaisir. Il a besoin de se décoincer, et de relâcher la pression de temps à autre. Tous deux sont des êtres diamétralement opposés, le sorcier en est conscient. Liés seulement par des opinions et des intérêts communs. Leur amitié peut faire sourciller pas mal de gens, qu’Aerys leur rirait au nez. Wissem est bien le seul sang pur qui en vaille la peine dans cet univers où l’argent et l’ascendance semblent être les seuls détails importants pour faire d'un homme quelqu'un de remarque et d'important. N'importe quoi.

Cait ? Elle doit sûrement s’en vouloir de pas pouvoir assister à ça, surtout. Elle adore se foutre de ma gueule. Sa fiancée. Sa meilleure amie. Tant de termes pour décrire Caitriona qui, au fond, n’était rien de plus que la personne dont Aerys était le plus proche - en dehors des membres de sa famille. Une confidente et une personne de confort. Mais certainement pas une amante. Et certainement pas le genre de femme à lui remonter les bretelles pour ses sorties nocturnes et ses tendances imprudentes à l’alcoolémie. Je te parie tout l’or de l’Impératrice qu’en rentrant ce soir, elle va partir dans un fou rire hystérique en pestant de ne pas avoir eu l’occasion d’être là.,Elle aussi vit sa vie. Chacun de leur côté. Deux papillons de nuit, qui ne se croisent qu’à la journée venue, et qui partagent leurs aventures autour d’une tasse de café, et qui aiment se moquer des institutions qui leur impose une dictature qu’ils exècrent plus que tout.

Aerys remarque à peine Wissem se rapprocher de lui, et l’aide à tenir debout. En réalité, il n’a plus conscience de grand chose. Et toi alors ? Tu n’as pas fait tout ce détour rien que pour me voir me ridiculiser ? Que fait donc Wissem Abdelaziz en ce coin de la ville, et en cette nuit ? Aers est curieux, oui. Mais il n’est pas de ceux à vouloir fourrer son nez dans des histoires qui ne le concerne pas. Si l’autre sorcier a voulu faire un détour en rentrant de son travail, grand bien lui en fasse. Le mêlé n’a rien à redire là-dessus. En réalité, si Wissem voulait bien rester un peu plus longtemps, Aerys lui en serait très reconnaissant. A moins que je ne t’ai tant manqué que ça ? Il agite les sourcils de manière plus ou moins exagéré, l’alcool faisant toujours effet. Mais étant de nature à flirter de base, cela ne va pas en s’arrangeant. Et s’il faut jouer les gros types incapables de retrouver son chemin pour pouvoir s’assurer que Wissem ne le laisse pas tout seul au milieu de nulle part (parce que oui, en réalité, il est véritablement paumé), qu’à cela ne tienne ! Il engagera la conversation et continuera dans ce sens, pour autant que cela suffise à empêcher Wissem de lui faire la morale (ce qu’il adore faire, ce rabat-joie). C’est vraiment bête que tu aies pas débarqué plus tôt, je t’aurais gardé un verre.
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