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 we are each other's harvest; we are each other's business; we are each other's magnitude and bond. (jyssa)

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MessageSujet: we are each other's harvest; we are each other's business; we are each other's magnitude and bond. (jyssa)   we are each other's harvest; we are each other's business; we are each other's magnitude and bond. (jyssa) EmptyDim 4 Sep - 18:11

Vingt heures tapantes. La berline noire aux vitres arrières teintées quitta l'immense cour du magnifique palais de Stuttgart, das Neues Schloss, résidence des Fuchs. Josef appréciait particulièrement son cadre de vie et n'avait absolument rien à envier aux autres familles. Stuttgart était une ville verdoyante et vallonnée, dont la position de la région permettait de pouvoir entretenir des liens étroits avec la France et Berlin. La seule préoccupation des Fuchs concernait les Lindeberg, qui avaient la main mise sur les territoires de la montagne aux tilleuls et donc sur Düsseldorf. Ils avaient toujours été une menace et les Fuchs les avaient toujours considéré comme leurs principaux rivaux. Une situation des plus compliquées lorsque l'on sait qu'une portion des terres des Fuchs se trouve en territoire Lindeberg, aux frontières de la France et du Luxembourg, à l'ouest de Mannheim. Pour autant, Josef était optimiste; à l'est de la tanière se trouvaient les Feuerbach et au nord de la montagne aux tilleuls se trouvaient les Löwewald. Il ne serait pas stratégique pour les Lindeberg de lancer les hostilités en annexant le morceau de terres isolé des Fuchs. Un pied en territoire ennemi pouvait aussi être considéré, d'un certain côté, comme une aubaine. De son point de vue, Josef était persuadé que sa famille avait l'avantage.

À bord de la berline noire, vêtu d'un costume Armani de jais, sans cravate, et d'une paire de chaussures vernies de la même couleur, Josef s'apprêtait à faire le trajet de Stuttgart jusqu'à Munich pour rendre visite à sa fiancée. Il préférait de loin se déplacer en voiture pour ce voyage plutôt que d'utiliser les transports magiques; deux heures et trente minutes de calme sonnaient comme une opportunité de s'évader quelque peu du brouhaha magique et politique qui l'entourait chaque jour. Il en profitait généralement pour travailler une heure ou deux avant de se relaxer durant le temps restant. Il travaillait sur ses dossiers, relisait quelques minutes, corrigeait ses plaidoyers et passait de nombreux coups de fil. En fond sonore, les quatre saisons de Vivaldi, la neuvième symphonie de Beethoven ou le requiem de Mozart rythmaient généralement ses voyages. Cliché, dites-vous ? Josef n'en avait que faire. Il s'agissait là d'une rare occasion qu'il avait de pouvoir profiter du calme reposant qui régnait alors durant ces instants. Son chauffeur personnel, Albrecht, en avait bien conscience et s'était montré d'une attention toute particulière lorsqu'à maintes reprises, il avait reçu des appels insistants du patriarche Fuchs ou de la Duchesse Constanze sur son propre téléphone portable. Il avait alors prétendu ne pas savoir où Monsieur se trouvait. Josef appréciait cet homme. Albrecht était l'une des rares personnes qui n'était pas de son rang mais qui avait toutefois gagné son profond respect.

Le voyage se déroula sans encombre, comme à l'accoutumé. La berline noire faisait bientôt son ascension dans l'immense allée du château de la Nymphe de Munich, fief des Feuerbach, pour rejoindre la cour principale. Josef sortit de la voiture après qu'Albrecht eut ouvert sa porte. Le Fuchs prit la peine de remettre sa veste de costume, de reboutonner sa chemise blanche et d'enfiler rapidement un noeud papillon noir; il se devait d'être présentable lorsqu'il pénétrerait dans la demeure de ses beaux-parents, quand bien même il ne les verrait pas ce soir.

Vingt-deux heures trente passées. Josef fut accueilli au château de la Nymphe par les domestiques des Feuerbach. Malgré ce que l'on pouvait penser, le Fuchs connaissait bien les lieux; il considérait qu'en courtisant sa fiancée, il était normal de passer autant de temps chez l'un ou chez l'autre. Bien qu'il eut parfois des propos machistes et un comportement de goujat en société, Josef s'était montré particulièrement charmant avec Lyssa.

Il attendit patiemment dans le hall que sa bien-aimée soit prévenue de son arrivée. Il tenait dans ses mains un bouquet de vingt-deux roses, une pour chaque année vécue par sa belle et une dernière pour la future année qu'ils passeront ensemble. Il avait pris la peine de choisir onze roses blanches et onze roses rouges, couleurs symbolisant ensemble l'unité, et toutes avec épines, pour symboliser leur férocité face à l'adversité. Une symbolique qu'il espérait devenir réalité pour leur futur vie maritale.
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MessageSujet: Re: we are each other's harvest; we are each other's business; we are each other's magnitude and bond. (jyssa)   we are each other's harvest; we are each other's business; we are each other's magnitude and bond. (jyssa) EmptyMar 6 Sep - 18:33

‟we are each other's harvest; we are each other's business; we are each other's magnitude and bond.”

« Mademoiselle Feuerbach? Veuillez pardonner mon intrusion… Il est ici. » Il lui avait fallu un court instant avant de savoir de qui parlait sa servante. Ce il employé par Rudy pouvait représenter plusieurs hommes et cette habitude avait le don d’ennuyé la jeune Feuerbach. À toutes les fois, elle se promettait de faire la remarque sauf que cela lui sort de la tête l’instant d’après. Cette fois, ce il n’était nul autre que Josef. Le plus étrange dans cette histoire était que lorsque Rudy devait parler de Josef, elle employait le pronom de la troisième personne du singulier. Pas une fois, elle ne l’avait entendu prononcer son prénom. Josef, cet homme dont elle devait épouser. Josef, cet homme à qui elle joindrait sa destinée jusqu’à la Faucheuse emporte son âme avec elle. Lyssa se contenta de remercier Rudy par un geste de main avant de remettre la fleur empoisonneuse à sa place, se promettant de revenir plus tard afin de terminer ce qu’elle avait débuté. S’arrêter ne faisait pas partie de ses habitudes, cette fois était l’exception à sa règle. Elle s’était promis d’être plus gentille avec lui. Moins sur ses gardes. Au bout du compte, elle ne pourrait pas échapper à ce mariage. Tôt ou tard, elle devrait l’accepter. Aujourd’hui, elle était plus clémente avec lui, moins froide ce qui était une bonne chose. Son père le lui avait dit. Il lui avait qu’il était fier d’elle et de ses efforts.

Quittant la pièce silencieuse, Lyssa referma les portes et s’assura que celles-ci soient verrouillées. Dans sa pièce, tout lui appartenait. Elle n’aimait pas l’idée que les mains d’une autre personne touchent ce qui lui appartenait. Elle ne supportait même pas l’idée qu’un membre de sa famille touche à ses affaires. D’un pas décidé, Lyssa prit la direction du hall en remettant en place le pendentif autour de son cou. Celui-ci tomba dans son décolleté et il fallait être observateur pour constater que la clé de son refuge s’y trouvait. Rudy sur ses pieds, elle pénétra à l’intérieur de la maison et apercevait déjà la silhouette de Josef au loin. Elle n’était plus qu’à quelques pas, moins d’une minute et elle arrivait à sa hauteur. « Josef. » Le premier mot était prononcé. Lyssa se contentait toujours de prononcer son prénom, en premier, les fois qu’elle était en sa compagnie. Quelque part, Lyssa le faisait par amusement. D’un mouvement lent, elle s’était approchée de lui en posant sa main sur son avant-bras et elle se dépêcha à lui embrasser la joue. « J’ignorais que vous deviez passer aujourd’hui. Que me vaut ce plaisir ? » Mensonge ou vérité, impossible à détecter. Enfin, elle l’espérait. Ses lèvres s’étirèrent en un petit sourire tandis que son regard déviait sur les fleurs. Ce qui avait retenu son attention en premier était les fleurs blanches. Lyssa avait toujours eu un problème avec les fleurs blanches, elle ne les aimait pas. Mais cette fois, elle n’allait pas le dire. Josef faisait des efforts, autant ne pas gâcher tout cela. « Elles sont pour moi ? Je vous remercie, elles sont superbes. » La jeune Feuerbach attendit que Josef lui tende le bouquet avant d’en prendre possession.
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