| | ( but don't ever give me up. ) ft. agnieszka lindeberg | |
| Auteur | Message |
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Luis Rosenwaldimpérialiste de la Rose
‹ MESSAGES : 1342
‹ PSEUDO : bigbadwolf, lise.
‹ FACE & CREDITS : dylan o'brien / bbw + sign. tumblr/halsey
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans depuis le 14 mai.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 2), leadership (niv. 1), cruauté (niv. 2)
| Sujet: ( but don't ever give me up. ) ft. agnieszka lindeberg Sam 3 Sep - 22:36 | |
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but don't ever give me up i could never get back up ft/Agnieszka Lindeberg Il avait trois appels manqués sur son téléphone, quand Luis daigna le sortir de sa poche pour y jeter un oeil. Qui donc le dérangeait comme ça, en plein milieu de la journée ? Le jeune prince sortait de table depuis quelques minutes, il avait laissé son assiette sur la table, après tout il avait des domestiques pour ramasser derrière lui. C’était Agnieszka. La meilleure amie de son frère. Pourquoi est-ce qu’elle l’appelait lui ? Luis hésita un instant, et retourna finalement l’appel. La polonaise désirait qu’il se rende à Goldadler, où elle avait à lui parler. Se rendait-elle compte qu’elle était littéralement en train de convoquer son futur empereur dans son bureau, à l’école ? Luis avait finalement concédé à venir. Deux jours plus tard. C’était urgent, mais le trajet jusqu’en Lindeberg était long, et il devait le préparer, il ne voulait pas prendre le train magique du soir. Agnieszka accepta, et il raccrocha pour continuer de vaquer à ses occupations. Le brun avait beaucoup de travail, entre son enquête quant à l’attentat contre les Freidrich, et l’enquête lancée pour découvrir qui avait attenté à la vie de sa mère, et du reste de leur famille. Le jeune avocat avait la tête plongée dans le travail, mais au moins n’était-il pas seul pour abattre cette quantité astronomique de travail. Il fallait trouver qui agissait, rapidement, et une grande partie de la police allemande avait été déployée sur le terrain. L’enveloppe contenant l’aconit avait été étudiée sous toutes ses coutures, et avait subi une quantité de sortilèges pour qu’elle révèle tous ses secrets. En vain.
Deux jours plus tard, Luis avait emmené dans le train un peu de travail. Il avait quitté Lena et Aloisia le matin même, et possédait un compartiment privé dans le train magique, qui était normalement réservé à sa mère, mais l’impératrice laissait ses enfants l’utiliser quand ils en avaient besoin. Installa dans un coin, loin de l’impérial fauteuil qu’il n’osait même pas effleurer, il lisait un rapport de police. Le train était très rapide, mais il eu le temps de le lire en entier avant d’arriver au pied de la montagne qui abritait l’école de magie financée par l’un de ses ancêtres. Il pénétra dans l’école sans aucun problème, et observa les enfants qui couraient autour de lui. Le brun monta jusqu’à l’étage où se trouvait le bureau de la polonaise, et y pénétra après avoir rapidement toqué sur le battant en bois. « Agnieszka. » Dit-il seulement, pas froid, mais pas chaleureux non plus. Luis tout craché. Il fronça doucement les sourcils en s’approchant. « Est-ce que… Tu vas bien ? » Il avait hésité, Agnieszka n’était pas son amie, c’était celle de Lukas. Mais il avait qu’il lui en avait fait baver quand ils étaient enfants, tout simplement parce que la blonde monopolisait trop son frère à son goût. Maintenant qu’il avait grandi, Luis s’était rendu compte à quel point s’était stupide, et il voulait se racheter… A sa manière.
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| | | Agnieszka Lindebergimpérialiste de la Rose
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‹ PSEUDO : vae solis (paula)
‹ FACE & CREDITS : britt robertson (honeybones)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-six ans que son sourire rayonne
‹ STATUT CIVIL : mariée depuis plusieurs années à un lindeberg
‹ STATUT DU SANG : pur - si elle a été élevée en y accordant la plus grande importance, ce mot ne lui a jamais plu
‹ OCCUPATION : professeur d'alchimie
‹ ALLÉGEANCE : elle soutient le féminisme d'helmina rosenwald, mais en aucun cas la violence qu'elle lui associe parfois
‹ COMPÉTENCES : altruisme (niv. 1) ; persuasion (niv. 1) ; fraternité (niv. 1)
| Sujet: Re: ( but don't ever give me up. ) ft. agnieszka lindeberg Dim 18 Sep - 17:23 | |
| (∆∆∆) but don’t ever give me up luis & agnieszka
Elle ne savait pas trop si elle regrettait ce coup de fil ou pas. Elle était presque convaincue d'avoir fait ce qu'il fallait. Mais d'un autre côté, elle n'était pas certaine que son idée ait pu être la meilleure. Elle n’avait jamais réellement su s’il était digne de confiance. Il était si différent de son double, de cet être qu’elle aimait tant. Il n’avait jamais été très tendre avec elle – en vérité, il avait passé son enfance à ruiner la sienne, animé par la jalousie qui, à l’époque, se serait presque vue comme le nez au milieu de la figure. Elle s’en méfiait, encore aujourd’hui, alors que tous deux avaient grandi et mûrit. Il y a avait des choses que le temps ne changeait pas ; et quelque part, Agnieszka était irrationnellement convaincue qu’un caractère comme le sien en était une. Elle avait passé ces deux derniers jours à retourner sa décision dans sa tête, cherchant à savoir si elle n’avait pas commis une erreur. Pouvait-elle vraiment lui faire confiance, à lui ? Et après tout pourquoi pas ? Son nom prestigieux n’était pas la seule raison au succès de l’avocat qu’il était devenu, elle le savait très bien. Les gens plaçaient leurs vies entre ses mains – alors pourquoi ne pourrait-elle pas faire de même ?
La matinée de cours venait de se terminer, ce jour-là. La première semaine de cours était la plus fatigante pour les professeurs qui s’efforçaient de retenir les prénoms des nouveaux arrivants, qui devaient répéter en boucle le programme de l’année à venir, qui devaient distribuer manuels et grimoire. Elle était justement en train de réparer quelques un des ouvrages qu’elle devrait confier aux élèves de sixième année, ses doigts se tordant gracieusement dans les mouvements que l’enchantement demandait, lorsque l’on toqua à la porte de son bureau. Elle lâcha un léger entrez dont son visiteur ne se préoccupa pas. L’interjection qu’elle avait produite n’avait probablement pas encore atteint ses oreilles qu’il avait déjà pénétré dans son antre. Elle relève les yeux alors que son prénom résonne. La voix est familière – elle l’associe immédiatement à son meilleur ami. Mais le visage qui lui fait face est plus froid, plus distant que celui qu’elle a l’habitude d’observer. Elle se redresse, élimine la magie qui émanait du bout de ses doigts, qu’elles croisent devant son ventre avant d’effectuer une légère révérence. « Luis. » Elle essaie de reproduire le son plat qu’il avait lui-même utilisé, mais elle n’arrive pas à cacher le soulagement qu’elle éprouve à le voir ici. Il s’approche, et elle ne bouge pas de derrière son bureau de chêne. En vérité, elle ne bouge pas du tout. Elle se contente de laisser son regard azur vissé sur les traits du futur empereur, qu’elle s’était permis de convoquer ici, à Goldadler. Elle ne le voyait pas trop comme un empereur, pas encore du moins. Elle voyait encore en lui le petit garçon qui prenait un malin plaisir à l’ennuyer. Elle pince ses lèvres quand il lui demande si elle va bien, et fronce les sourcils à son tour, ne sachant trop quoi répondre. Elle laisse le silence les entourer quelques instants avant de secouer la tête, lentement, essayant de se convaincre elle aussi. Non. Elle n’allait pas bien. Et rien, absolument rien, n’arrivait à changer cela. Tout semblait même vouloir empirer son état. Elle ne prononce toujours pas le moindre mot alors qu’elle ouvre un tiroir, écarte son contenu d’un geste de la main, épargnant le journal d’il y a deux jours. Il était sorti le matin qui avait suivi la cérémonie d’hommage aux Friedrich qui avaient perdu la vie dans l’incendie. Elle n’avait pas pris la peine de le refermer, l’avait rangé ouvert à la page qui l’avait presque faite s’étouffer. La page où trônait cette photographie à l’apparence inoffensive, mais dont la presse s’était servie pour, une fois encore, faire un procès à l’éthique qui manquait aux jumelles Taborska. Elle tend le journal à l’avocat, le laisse lire l’article répugnant qu’ils avaient écrit sur elles. Elles qui n’étaient pas endeuillées comme elles le devraient. Elles qu’on soupçonnait de cacher quelque chose – quelque chose d’énorme. « Je... » Elle se coupe toute seule, cherche les mots juste à employer. Elle rajuste une des épingles retenant son chignon sophistiqué, et reprend la parole. « Je ne savais pas trop vers qui me tourner. » Elle pince les lèvres à nouveau, et ses genoux flanchent. Elle est forcée de s’asseoir dans le fauteuil moelleux de son bureau. « Il faut que tu m’aides, Luis. » |
| | | Luis Rosenwaldimpérialiste de la Rose
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‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
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| Sujet: Re: ( but don't ever give me up. ) ft. agnieszka lindeberg Lun 3 Oct - 19:43 | |
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but don't ever give me up i could never get back up ft/Agnieszka Lindeberg La jeune femme croise les mains sur son ventre, et fait une légère révérence avant de le saluer. Se faisant, elle tente d'arborer le même calme que le jeune héritier arbore naturellement, mais échoue. Et échoue assez pour que Luis le détecte sur son visage. Le brun l'observe un instant, curieux de connaître la raison et de sa venue, et de cette expression qu'elle tente de maîtriser. Quand Luis lui demande si elle va bien, la blonde secoue la tête. Négatif. Luis ne cille pas, l'observe toujours. La jeune professeure ouvre un tiroir, attrape un magazine ouvert sur une page où, il peut déjà le voir de sa position, trône une photo d'elle et sa soeur, Katarzyna, une des meilleures amies de Luis. Une des deux seules, en fait, puisque son autre meilleure amie était tout simplement son épouse. Luis l'attrape sans violence, sans empressement, toujours avec ce calme qu'il sait déstabilisant pour le reste des gens. Il le parcourt des yeux, les mots ne le touchent pas, il observe les diffamations comme un médecin légiste observe un corps mutilé, afin de détecter l'origine exacte de la mort. Quand le jeune avocat a terminé sa lecture, il lève les yeux sur la polonaise et, c’est là qu’elle s’exprime. « Je... » Il attend, alors qu’elle réajuste son chignon. Le brun attend qu’elle se dévoile, et elle continue. « Je ne savais pas trop vers qui me tourner. » Elle craque, pas tout à fait, pas encore, mais il sait que si il avait été Lukas elle aurait déjà craqué. Ses jambes ne semblent plus la retenir, elle s’installe dans le fauteuil derrière son bureau et Luis sert légèrement les doigts autour du magazine coupable de ses maux. Car si ils la touchent, ils touchent aussi sa sœur, Katarzyna. Et si ils la touchent, de toute manière, Luis s’était fait la promesse interne de l’aider, pour tout le mal gratuit qu’il avait bien pu lui faire, plus jeunes. Et puis il avait eu sa revanche, et elle avait eut le goût délicieux de la peau de sa jumelle contre la sienne. Luis glissa le bout de sa langue contre sa lèvre inférieure, alors qu’il reporta son attention sur le journal. « Il faut que tu m’aides, Luis. » Il reposa ses iris ambrées sur le corps de la blonde, hocha doucement la tête et tira une chaise pour s’installer de l’autre côté du bureau. Pas doué pour consoler les gens, il pouvait au moins l’aider sur le plan légal. « Il faudra que vous voyez plus discrètes, si tu veux que je les attaque pour diffamations. » Etonnamment, sa voix avait emprunté la douceur qu’elle prenait pour parler à sa fille, Lena, et parfois à Aloisia. Luis pouvait être cruel, mais Ania était une alliée et il ne l’oubliait pas. Luis n’avait jamais été mit au courant de l’affaire, pas même de la voix de Katarzyna qui savait se faire discrète, mais en voyant la réaction d’Ania, il n’avait pas été long à comprendre que c’était plus que probablement vrai. « Je ne sais pas si c’est la meilleure idée à faire, ceci dit. Les attaquer… Ca te donnera l’air coupable. » Doué pour l’élocution, il s’en référait en général à sa mère pour tout ce qui touchait à l’image, à la vraie communication. Lui n’avait pas ce don, et si il n’avait pas l’air du plus ignoble des connards, à tromper sa femme et défendre de riches coupables, c’était parce qu’Helmina contrôlait l’image de son précieux héritier d’une poigne de fer. Mais à force de l’écouter, il avait appris, et utilisait les cartes de l’impératrice à ses propres fins. « Il faut trouver autre chose, qu’ils parlent d’autre chose, et quand ton histoire sera un peu plus calmée, alors on pourra les attaquer, loin des yeux des autres journaux. »
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| | | Agnieszka Lindebergimpérialiste de la Rose
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‹ STATUT DU SANG : pur - si elle a été élevée en y accordant la plus grande importance, ce mot ne lui a jamais plu
‹ OCCUPATION : professeur d'alchimie
‹ ALLÉGEANCE : elle soutient le féminisme d'helmina rosenwald, mais en aucun cas la violence qu'elle lui associe parfois
‹ COMPÉTENCES : altruisme (niv. 1) ; persuasion (niv. 1) ; fraternité (niv. 1)
| Sujet: Re: ( but don't ever give me up. ) ft. agnieszka lindeberg Dim 23 Oct - 11:20 | |
| (∆∆∆) but don’t ever give me up luis & agnieszka
Il s'était installé à son bureau, juste en face d'elle, et elle ne parvient pas à s'empêcher de penser "mais quelle étrangeté". Il était l'héritier du trône allemand, et elle n'était qu'une princesse déchue, simple professeur. Et pourtant, elle était du côté puissant du meuble en chêne. Pour qui se prenait-elle, pour convoquer le futur empereur dans son bureau, fumant à cause des solutions qui bouillaient dans un coin ? Elle se rendit compte à l'instant où il ouvrit la bouche qu'elle avait sur-réagi. Pour changer. Elle faisait toujours ça. Elle se laissait submerger par l'inquiétude, se laissait troubler par l'inhabituel, et ça finissait toujours de façon ridicule. « Il faudra que vous soyez plus discrètes, si tu veux que je les attaque pour diffamations. » Le ton qu'il emploie pour lui répondre la trouble, et elle arrive, cette fois, à n'en rien laisser paraître. Elle n'était certainement pas habitué à cette douceur venant de lui, surtout quand elle lui était adressée. En vérité, elle ne se rappelait pas l'avoir déjà entendu parlé d'une telle façon. Mais elle n'en allait pas se prendre. Combien de fois avaient-ils eu une conversation qualifiable d'autre chose que simplement cordiale ? Elle était incapable de répondre à cette question, ne savait même pas si cela s'était déjà produit. Elle hoche la tête, incapable de dire quoique ce soit. Elle ne lui dit pas que c'est dur, de faire semblant, que c'est dur de cacher l'immense chagrin dans lequel elle nage. Parce qu'elle sait que lui, il y arriverait. Luis est imperturbable, Luis est parfait. « Je ne sais pas si c’est la meilleure idée à faire, ceci dit. Les attaquer… Ça te donnera l’air coupable. » A nouveau, elle opine. La logique est inébranlable. « Ce n'est en effet pas le but recherché. » Elle voulait juste qu'ils se taisent. Qu'il la laisse faire son deuil à la place de sa soeur tranquille. Elle savait, qu'elles auraient dû s'échanger lors des funérailles. Tout aurait été plus simple... Mais leur mensonge - leurs mensonges - finiraient bien par les rattraper. La preuve était qu'elles occupaient déjà deux pages entières dans le tabloïd le plus carnassier de l'Empire. Elle ne pouvait pas se le permettre. Elle avait beau ne plus rien représenter pour le peuple polonais, et ne rien signifier aux yeux des allemands, elle restait une Taborska ; et si un jour, lointain et purement hypothétique, sa famille devait remonter sur un trône, on ne voudrait pas de princesses menteuses et infidèles. « Il faut trouver autre chose, qu’ils parlent d’autre chose, et quand ton histoire sera un peu plus calmée, alors on pourra les attaquer, loin des yeux des autres journaux. » Elle fronce les sourcils. Elle sait ce qu'il veut dire. La manipulation, même si elle n'en était pas la plus grande partisane, lui était particulièrement familière. Les Taborski devaient croire en elle plus qu'en la Rose. « Je suppose que ça implique détruire l'image de quelqu'un d'autre. » Elle n'était pas très enthousiaste à cette idée. Mais elle était encore plus réticente à celle de les laisser la salir de la sorte. Ils avaient vu juste, et là reposait tout le problème. « Il ne suffit désormais de trouver celui ou celle qui fera objer de leurs aberrations... » Parce qu'il faudrait bien quelqu'un. Elle a la gorge nouée, mais elle veut se sortir de ces eaux. « Je t'en prie, Altesse. Sur qui choisis-tu de lancer la malédiction ? » |
| | | | Sujet: Re: ( but don't ever give me up. ) ft. agnieszka lindeberg | |
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