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| the only thing we have to fear is fear itself (klaus & seena) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: the only thing we have to fear is fear itself (klaus & seena) Jeu 1 Sep - 17:56 | |
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the only thing we have to fear is fear itself feat Klaus Badstuber & Seena Abdelaziz
Elle détestait retourner en ville Roskana. Elle avait l'impression d'être fautive et d'avoir fait quelque chose de mal et ce sentiment ne la quittait que lorsqu'elle se retrouvait face à son frère et sa soeur ... Pas avant. De plus, elle avait constamment l'impression d'être dévisagée, d'être reconnue même si tel n'était pas le cas. Elle préférait grandement l'anonymat que lui procurait la demeure des Wolffhart qu'elle ne quittait presque plus depuis des mois. L'appartement qu'elle possédait avec ses jumeaux était légèrement éloigné du square des trois roses, et de l'animation qui y régnait, et pour s'y rendre, il fallait passer par quelques petites rues très peu habitées. Certaines permettaient d'ailleurs de se rendre là où les membres de l'organisation se rendaient ... Elle n'y allait jamais volontairement, de son propre chef. Elle y suivait généralement Kristian ou Ursula, ou les deux. Eux semblaient raffoler de ce genre de réunions, alors qu'elle ne faisait que les tolérer. Elle avait d'ailleurs rapidement fui la foule pour se diriger dans l'une des petites rues qu'elle connaissait si bien, mais à laquelle elle ne faisait jamais confiance. Ce genre de ruelles était généralement mal fréquenté et il y avait de nombreuses cachettes qui permettaient à des gens malveillants de se cacher des regards.
Depuis leur changement d'identité, elle avait tendance à être plus nerveuse, plus sensible et il lui en fallait très peu pour te sentir menacé. Elle avait rarement autant révisé ses sorts de défense que depuis qu'elle avait commencé sa ''nouvelle vie''. Sa soeur, Ursula l'avait d'ailleurs fortement encouragée. Elle était d'avis que les sorts d'attaque lui auraient été plus utiles que ceux de défense, mais Roskana n'était pas de nature violente et donc loin d'être du même avis. Elle n'utilisait jamais, ou très peu, la magie pour blesser. Elle marchait d'ailleurs, les mains relevées, prête à lancer un sort au besoin. Elle respirait très peu, oubliant parfois qu'il lui était nécessaire d’insuffler de l'air dans ses poumons pour continuer à avancer. Elle se disait que moins de bruit, elle faisait, moins elle avait de chance de se faire sauter dessus par un psychopathe en manque de sang. Un craquement à sa droite la fit sursauter et des bruits de pas saccadés se mirent à résonner. Quelqu'un sembler courir. Fuyait-il quelque chose ? Les bruits de pas se rapprochaient dangereusement et Roskana détestait cette sensation qu'elle ressentait au fond de sa poitrine. Elle avait l'impression que quelque chose de dangereux approchait d'elle à toute vitesse. « Qui est là ? Il y a quelqu'un ? » Les bruits de pas se poursuivaient. La personne qui s'approchait ne fit même pas mine de ralentir. L'avait-elle seulement entendu ? Peut-être l'avait-elle ignoré et elle détestait cette idée. Pourquoi ne pas s'annoncer ou tout simplement répondre si nos intentions ne sont pas mauvaises ? Elle n'avait pas osé bouger depuis qu'elle avait entendu les bruits de pas, elle était donc figée en plein milieu d'une petite ruelle. Finalement, un inconnu déboucha au coin de la rue, toujours au pas de course sans avoir l'impression qu'il allait ralentir le pas et Roskana, qui ne s'y attendait pas et qui décernait mal les traits de l'inconnu lança un sort, tout simplement. « In natibus cadent » Le sort fila à toute vitesse avant d'aller heurter l'inconnu qui se retrouva rapidement au sol. Roskana, de son côté, n'osa pas bouger.
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| | | Klaus Badstuberimpérialiste du Lion
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| Sujet: Re: the only thing we have to fear is fear itself (klaus & seena) Ven 2 Sep - 2:32 | |
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on agit sans mobile, ça vous paraît bizarre c'est p'tètre qu'on est débiles, c'est p'tètre par désespoir
Berlin n’est pas ta ville préférée mais franchement, il y a pire. Il y a Strasbourg. Urgh. Finalement Berlin c’est pas si mal hein ? Tu es là pour des obligations sociales et non professionnelles, bien que ce soit souvent un peu similaire. Obligations ou non ce n’est pas une excuse pour faire la larve toute la journée, tu as au moins une forme physique à maintenir si ce ne sont des affaires à régler pour Micaëla et son père. Alors tu as décidé d’aller courir, ça rend la visite dans la capitale plus agréable. Cela rend même la ville plus attrayante quand on la parcourt avec de la musique dans les oreilles, suffisamment vite pour ne pas s’ennuyer dans les rues similaires. Bien évidemment, malgré ton amour pour la discipline, ta complexion est peu flatteuse en situation d’effort. Disons que tu es rouge. Pivoine. Tomate. Alcoolo. Heureusement que tu n’as pas d’intention de flirter avec des belles demoiselles aujourd’hui parce qu’entre le teint d’Elmo, les cheveux collés au front malgré la pauvre queue de cheval qui peine à les retenir et la traînée de sueur dans le dos et… partout sur le T-Shirt rose – oui, Micaëla trouvait que tu aurais l’air très drôle si elle t’offrait ça pour faire ton sport – autant dire que ça ne marcherait pas. Ta respiration est forte mais régulière. Dans ton oreille un MP3 acheté chez les humains – c’est vraiment pas cher leurs trucs et c’est tellement pratique – passant quelque groupe sorcier que tu aimais bien il y a deux ans mais qui sont tombés dans l’oubli. En somme, en cette matinée tiède tout se passe bien, tu n’es pas malheureux. Un bon footing fait oublier bien des choses pendant une heure ou deux. Tu t’amuses à t’aventurer dans des ruelles inconnues, peu fréquentées et tortueuses. Changer un peu de paysage quoi. Bien mal t’en prend.
Au détour d’une rue tu croises une brune. Jusque-là rien de suspect. Sauf qu’elle incante et fais valser sur le pavé. Bien entraîné, il ne te faut qu’une ou deux secondes pour riposter sans te relever, tordant juste tes mains. « Vussa renor urjae dibac muonon ! » Le sort est fait pour la plaquer contre le mur le plus proche et l’y retenir, du moins si elle ne l’arrête pas. Tu arraches de tes oreilles tes écouteurs, en un bond tu es sur tes pieds. Serait-ce de la vengeance pour une des tâches accomplies au service des Monaci ? Quelqu’un essaie-t-il d’obtenir des informations ? Est-ce juste un braquage ? Si c’est la dernière option ils ont choisi la mauvaise victime parce que tu n’es pas d’humeur et qu’on t’a surtout bien éduqué aux arts magiques. Bien évidemment tu n’es pas au niveau d’un sang pur mais ton adversaire n’en est de toute évidence pas une, à entendre les mots qu’elle a criés en t’attaquant. Heureusement d’ailleurs, ce n’était que de la magie défensive et non pas offensive, ça aurait pu faire bien plus de dégâts. Tu n’étais absolument pas sur le qui-vive, pourquoi l’aurais-tu été ? Tu fais un jogging bordel ! La colère déforme tes traits. Déjà que la course t’avait fait rougir… Tu reprends ton souffle tout en parlant. « Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Comment vous saviez que je passerais ici pendant mon jogging ? … Bordel, même moi je le savais pas ! » Bon, on va pas se voiler la face, si tu étais vraiment la cible sélectionnée de cette attaque, ce sont soit les plus grands génies que je connais qui l’ont planifiée soit les criminels les plus stupides qui ont eu une chance digne d’un homme dont la femme couche avec toute l’Allemagne.
- Spoiler:
j'ai bien noté le "dans tes fesses", j'ai bien noté sache que mon incantation est une anagramme de "va dire bonjour au mur connasse"
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| | | | Sujet: Re: the only thing we have to fear is fear itself (klaus & seena) Mer 7 Sep - 21:37 | |
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the only thing we have to fear is fear itself feat Klaus Badstuber & Roskana Dashkov
Les mains qui se balançaient avec grâce tandis que son pas se voulait soutenu. Seena, elle traversait les rues telle une furie. L’amertume qui écrasait sa cage thoracique, la haine qui serrait sa gorge jusqu’à l’étouffement. Son quotidien, son habitude. Bassinante vie qui devenait peu à peu un parcours du combattant. Elle se battait contre ce mariage qui partait en éclat, contre cette enfant qu’elle ne comprenait pas mais aussi contre la femme qu’elle devenait. La brune, elle devait rejoindre de Wissem pour lui tirer les vers du nez une nouvelle fois. Elle n’aimait pas le traquer, le surprendre. La peur de découvrir une belle étudiante à son bras, le sourire niait et le coeur palpitant. La tromperie. La preuve que cet homme qui l’attirait n’était qu’un goujat sans parole. Seena, elle ne cessait de craindre le pire. Ça devait être cela, l’amour. Avoir peur de voir sa moitié s’enticher du diable de chair. La voir partir sans pouvoir la retenue, ne serait-ce qu’une minute de plus. Insoutenable, ses idées qui noircissaient la photo de famille. Seena, elle pressait un peu plus ses pas, manquant de trébucher sur un rebord hasardeux. Le temps semblait filer si vite. Elle parcourait la ville en long et en large. Il restait introuvable. Les inquiétudes redoublaient, l’idée que Wissem entre dans un appartement. Elle connaissait ses lieux préférés mais également ses habitudes, de quoi le retrouver en général. Seena, elle ne gérait pas se stresse. Des plaques rouges prenaient place sur sa gorge ainsi que dans son décolleté. Panique, l’impression d’être totalement laissé pour compte. Les larmes qui commençaient à perler ses yeux jusqu’à ce que la silhouette tant attendue se présente devant elle. Il était là. Assis à un café, ses livres ouverts mais surtout la chaise d’en face totalement vide. Seena, elle le regardait amoureusement. En secret. À distance.
Elle faisait quelques pas pour les rejoindre, la rue semblait déserte. Le palpitant battant à s’en rompre, prête à enfin lui avouer ce sentiment naissant. Des incantations titillaient ses oreilles, venant d’une rue parallèle. La curiosité, l’envie de défendre de nobles causes. Elle regardait une dernière fois son mari qui ignorait sa présence avant de se précipiter sur les lieux. Seena, elle arrivait après la guerre visiblement. L’homme se trouvait à terre et ripostait contre la femme. Deux inconnus, deux visages qui ne lui rappelaient aucunement ses années de vagabonde. Elle s’avançait, applaudissant alors que l’homme finissait à peine ses questions. « C’est comme ça que les sangs mêlés passent leur temps maintenant ? En se tapant dessus en pleine rue ? » Elle portait tout d’abord secours à la jeune femme, avec beaucoup de délicatesse. Elle ne supportait pas de voir une demoiselle en danger. Féministe jusqu’au bout des ongles, elle serait capable de la défendre même si celle-ci commettait les pires crimes. Son regard qui se tournait vers l’homme. Il semblait plutôt aisé. Il parlait d’attaque volontaire, cela signifiait certainement qu’il avait une haute place dans la société. « On ne retourne jamais un sort contre une femme, monsieur. Si elle voulait vous abattre, elle l’aurait fait, croyez- moi. » Un clin d’oeil déterminé, attendant que ses derniers se présentent ou fuient. Elle priait pour que la situation ne s’envenime pas.
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| | | | Sujet: Re: the only thing we have to fear is fear itself (klaus & seena) Ven 16 Sep - 17:29 | |
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the only thing we have to fear is fear itself feat Klaus Badstuber & Seena Abdelaziz
Elle avait agi par instinct Roskana, sans réfléchir et visiblement, ce manque de réflexion ne lui avait apporté que des problèmes. La peur avait pris le dessus et avait réussi à la contrôler entièrement, ce qui l'avait poussé à faire un choix complètement idiot et irréfléchi qui avait fini par la clouer à un mur, incapable de bouger et, par le fait même, de lancer un sort. L'homme qu'elle avait attaqué n'avait visiblement pas apprécié et il s'était rapidement vengé sur elle sans qu'elle ne puisse rien y faire. Son regard lui lançait des éclairs et il n'avait vraisemblablement pas envie de jouer. Inquiète, mais clouer contre un mur de briques, elle ne pouvait ni fuir ni agir. « Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Comment vous saviez que je passerais ici pendant mon jogging ? … Bordel, même moi je le savais pas ! » Roskana n'y comprenait rien, les sourcils froncés elle dévisageait l'homme en face d'elle qu'elle soupçonnait d'être fou. Il semblait avoir imaginé une théorie du complot quelconque qui lui échappait complètement. Si elle avait eu une plus grande liberté de mouvement elle aurait levé les mains en l'air en signe de renoncement pour lui démontrer qu'elle n'avait rien contre lui et qu'elle se rendait, mais cela lui était impossible, elle choisit donc la parole pour tenter de s'expliquer. « Je ... Je ne savais pas que vous passeriez par ici pour faire vôtre ... Jogging ? Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas non plus et mon but n'était pas de vous tendre un piège. J'ai eu peur, je me suis senti attaqué par votre présence et vous ne m'avez pas répondu lorsque je vous ai interpellé. » Elle avait parlé lentement, de façon plutôt douce afin de tenter de calmer le jeu, mais elle était consciente que ses explications étaient plutôt floues et débiles ... Quelle personne attaquait ainsi les inconnus, le soir, dans les ruelles de la ville. Elle soupira, consciente qu'elle ne s'en tirerait pas aussi facilement.
Alors que Roskana s'apprêtait à tenter de s'expliquer à nouveau, de façon plus claire, une jeune femme fit son entrée dans la ruelle ou elle était aux prises avec cet homme en colère. Cette dernière sembla interloquée par leur querelle et s'arrêta pour leur adresser la parole. « C’est comme ça que les sangs mêlés passent leur temps maintenant ? En se tapant dessus en pleine rue ? » Elle arqua un sourcil, peu certaine de la manière dont elle devait réagir, même si, vu sa situation, elle avait peu de possibilités. D'après ce qu'elle pouvait comprendre, ce sang pur était en désaccord avec leurs agissements et allait certainement poursuivre sa tirade avec des reproches, ou elle allait partir en les assommant tous les deux pour être en paix et se débarrasser des deux boulets qu'ils étaient. « On ne retourne jamais un sort contre une femme, monsieur. Si elle voulait vous abattre, elle l’aurait fait, croyez- moi. » Le regard de l'inconnue s'était rapidement porté sur elle et Roskana avait presque souri vis-à-vis de la remarque passée par la demoiselle, mais elle s'était abstenu. Vu ses aptitudes et la position dans laquelle elle se trouvait, elle doutait fortement d'avoir réussi à botter les fesses de qui que ce soit en cette douce soirée. Elle préféra ne rien dire, laissant le soin à son premier interlocuteur à répondre, espérant qu'il la libérerait rapidement.
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