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 hold back the river + (mica)

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Klaus Badstuber
impérialiste du Lion

Klaus Badstuber
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‹ MESSAGES : 833
‹ PSEUDO : cranes for spidey (not so serious) - emma.
‹ FACE & CREDITS : toby regbo - gentle heart.
‹ MULTICOMPTES : chiyoko wolffhart, meilleure que vous.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-huit ans.
‹ STATUT CIVIL : marié, un anneau qu'il aimerait jeter dans les flammes.
‹ STATUT DU SANG : sang-mêlé, malédiction de sa lignée.
‹ OCCUPATION : homme de main de la femme de sa vie. mais pas de sa femme.
‹ SCOLARITÉ : il a suivi le cursus de la prestigieuse académie de Goldadler, même si bien sûr tout l'argent investi ne suffit pas à le débarrasser de ces maudites incantations.
‹ ALLÉGEANCE : loyal aux lowëlad mais avant tout aux monaci. son coeur lui n'obéira toujours qu'aux ordres de micaëla
‹ LOCALISATION : il alterne entre son appartement à Hambourg avec sa femme, sa chambre de fonction au palais des Löwewald et sa demeure familiale à Brême.
‹ INVENTAIRE : sa bite et son couteau. l'un de ces deux objets est long.
‹ COMPÉTENCES : abnégation (niv. 1) ; loyauté (niv. 1) ; impulsivité (niv. 1)



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MessageSujet: hold back the river + (mica)   hold back the river + (mica) EmptyVen 26 Aoû - 5:46



Je t'aime mais va te faire foutre. Tu m'as brisé le coeur, connasse, tu crois que je le vis bien ? Sérieusement, je vais m'arranger pour être une bonne grosse écharde dans ton cul.


« Qu’est-ce qu’elle veut du coup ? » Tu soupires. « Les échantillons des trois possibilités pour les arrangements floraux Monaci. » La jeune femme – une auburn constellée de taches de rousseur comme une galaxie – acquiesce avec un air concentré, jette un bref coup d'œil à son carnet et fonce vers la porte de l’arrière. Par le battant grand ouvert tu vois de nombreuses serres sous un soleil rayonnant. C’est beau, tu serais presque heureux d’être là. Si tu ne savais pas que tu avais été envoyé ici parce que Mica veut se débarrasser de toi. Malheureusement tu le sais et c’est un fait que tu as du mal à oublier, même dans cette boutique croulant de plantes – les échoppes de fleuristes sont toujours agréables, c’est comme rentrer dans une petite jungle sans le danger – qui est fort agréable. Beaucoup de magasins qui fournissent les événementiels sont ordonnés, triés sur le volet et tout est rangé par couleur. Sauf que Mica est la meilleure du milieu, on ne peut pas lui enlever, et qu’elle sait déceler le potentiel dans ce monceau de verdure. Enfin, trève de parenthèses sur l’événementiel, même si c’est pour ça que tu es là. La constellation revient avec trois bouquets sous le bras. Elle te parle de zinnia vert, de roses, de glaïeuls, de clochettes d’Irlande… Tu t’appliques à écouter, tant qu’à être là autant être sûr que l’italienne ne t’engueulera pas pour ne rien avoir retenu. Un léger sourire en coin naît sur les lèvres de la rousse lorsqu’elle te sort le dernier bouquet. « Celui-là c’est mon préféré, parfaitement adapté à un anniversaire d’enfant. Un bouquet d’œillets de poètes Green Trick mêlés à quelques œillets roses et blancs couronnés par trois orchidées vertes qui sortent de la masse. » Eh ben elle a l’air d’aimer ça les fleurs. Tu regardes les orchidées vertes. Celles-ci n’ont-elles pas été créées par les dieux uniquement pour que les femmes Monaci puissent les arborer dans leurs cheveux et les hommes à leur boutonnières ? Leur vert n’est peut-être pas bouteille et seulement citron mais leur cœur rose est un appel à devenir la bannière de la famille royale. Face à l’enthousiasme de la fleuriste tu ne peux que sourire toi aussi. C’est joli oui, mais c’est elle l’experte et c’est Micaëla qui décidera de tout. Elle fait voler la caisse jusqu’à toi mais tu l’arrêtes. « Attendez, réflexion faite j’aimerais bien que vous me donniez aussi ça… » Te voilà lancé dans une énumération. C’est deux caisses que tu soulèves finalement, haïssant les incantations que tu es obligé d’utiliser. Ce n’est pas la demoiselle qui va te juger, ce n’est pas comme si elle était pure. D’habitude tu t’accommodes de ta condition mais depuis quelques mois la rage te lance le cœur. Neuf mois exactement. Tu sors de la boutique en saluant et remerciant ce petit bout de femme qui t’a rendu un grand service. Les caisses s’engouffrent à l’arrière de la voiture et tu y montes en demandant au chauffeur de te ramener au palais Löwewald. Si Micaëla t’envoie faire des tâches ingrates, tu lui empruntes son chauffeur personnel, elle n’a rien à y redire. Tu soupires et laisses le chemin défiler dans tes yeux sans y prêter attention. Ton esprit ne peut s’empêcher de revenir toujours sur elle. Cette fois tu ne la laisseras pas t’envoyer trimer dans une autre course inutile, tu as fini d’être le larbin de l’événementiel. Techniquement tu es son larbin mais plus du genre qui tabasse les gens. Elle ne peut pas continuer à constamment se débarrasser de toi comme si elle voulait oublier ton existence le temps de ton départ. Enfin, qui crois-je duper ? Elle veut oublier ton existence. Mais ce serait bien trop facile, ça lui ferait du bien. Tu n’es pas prêt à lui accorder ça, pas prêt à la laisser te mettre dans ton passé comme une insignifiance. Elle n’a pas gagné ce droit. Tes phalanges se serrent autour de ton collier jusqu’à en être blanches. La voiture s’arrête et tu relâches ta prise. La chaîne a laissé dans ta main des crevasses rouges sculptées. Tu as l’impression que le souvenir t’a brûlé l’épiderme. Rapidement tu sors du véhicule, les caisses te suivent et tu marches dans le palais comme un homme pressé et de mauvais poil. Autant dire que les gens vous évitent toi et tes cageots. Tu frappes à la porte du bureau de Mica mais n’attends pas une réponse avant d’entrer. Tu t’arrêtes net en apercevant son mari avec elle. Celui-ci l’embrasse avant de quitter la pièce. Tu lances un regard dégoûté au Löwewald. Au moins il s’est cassé. Quel connard… (nb : il se pourrait bien que le jeune Marius Löwewald soit en réalité quelqu’un de parfaitement droit et appréciable, merci de respecter le prisme difficile du cœur brisé à travers lequel notre protagoniste est obligé de le voir et de ne pas être offensé.) Tu fais flotter les caisses jusqu’au bureau où elles tombent lourdement. La haine noircit tes iris en passant sur le visage de la brune. « Je vois que les choses vont pour le mieux avec ton mari. C’est le grand amour peut-être ? Il aura le droit à son avortement lui aussi ? » Oh, oh, mec… Si tôt dans la conversation alors qu’elle n’a encore rien dit d’acerbe… Ça se fait pas putain. Les bébés morts ne doivent jamais, au grand jamais être le premier argument. Tu me dégoûtes. Tu secoues la tête, te rendant toi-même compte de ton immondice et essayant de chasser le souvenir de cet horrible moment. Je ne suis pas sûr qu’elle puisse entendre le ‘‘pardon’’ que tu murmures mais je l’espère. « Bon, je t’ai ramené les trois échantillons, celui-là – tu te saisis du bouquet qui avait fait naître de l’amour dans les yeux de la rousse – c’est le préféré de la fleuriste. Elle a aussi proposé des pois de senteur roses à mettre dans les cheveux d’Adelaide et des clochettes d’Irlande si tu veux faire flotter des fleurs dans la salle pour que les gosses s’amusent à les attraper. » Ton devoir de base a été accompli mais tu ne t’arrêtes pas là. « J’ai aussi les croquis des vases possibles – la fleuriste les avait demandés au créateur pour mieux travailler ses arrangements, elle est très pro tu as bien fait de la choisir – à mettre sur les tables. J’ai demandé les échantillons pour le mariage de… je sais plus qui mais il y a bien un mariage à venir et tu m’aurais demandé de le faire de toute façon donc ils sont là. Sachant que tu m’as déjà envoyé chez le pâtissier hier, chez le mec qui s’occupe des lumières avant-hier et chez je ne sais quel nombre incroyable de gens chez qui je ne devrais tout simplement pas être… Tout est fait et tu n’as aucune raison de me renvoyer à l’autre bout de la ville. Je vais reprendre mon vrai travail, qui est de rester avec toi. » Tu t’es appuyé contre le bureau massif et tu as croisé les bras sur ta poitrine, aussi défiant que renfrogné. Enfin plus défiant mais renfrogné quand même. « Joli collier par ailleurs. Plutôt imposant. » Tout ça pour lui faire remarquer que le pendentif que tu lui avais offert ne repose plus au creux de sa gorge. Heureusement que tu es connu pour ta bonne humeur toi…  

Spoiler:


Dernière édition par Klaus Badstuber le Ven 23 Sep - 19:01, édité 1 fois
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Micaela Löwewald
impérialiste du Lion

Micaela Löwewald
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‹ PSEUDO : VOYOU. Mais si vous préférez, vous pouvez m'appeler Elodie, ou tout simplement Elo.
‹ FACE & CREDITS : Avatar @Bacaclava| Signature @Solosand | Citation @Slimane-Adieu
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt six années que l'univers gravite autour de ce monstre d'égoïsme.
‹ STATUT CIVIL : mariée. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
‹ STATUT DU SANG : Fleuve écarlate, aussi pur que royal.
‹ COMPÉTENCES : uc



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MessageSujet: Re: hold back the river + (mica)   hold back the river + (mica) EmptyMer 7 Sep - 15:32


hold back the river
feat Klaus Badstuber

Tu retenais sa main pour le retenir auprès de toi, juste un temps, une temps seulement, le temps que tes lèvres viennent s'écraser contre les siennes. Ta main venait se glisser contre sa joue, comme pour mieux goûter à ses lèvres exquises dont tu n'arrivais plus à te passer. Peut-être n'était-ce qu'un leurre, un leurre délicieux et subtile qui te faisait oublier l'espace de quelques seconde la douleur qui étreignait ton pauvre cœur brisé. Mais alors que tu relâchais ton emprise, l'ombre d'un fantôme vint s'emparer de tout le bonheur contenu dans la pièce. Marius semblait disparaître, tu lui répondais, distraitement, essayant tant bien que mal de ne rien montrer de ton trouble. Tu laissais cet instant de bonheur s'évanouir dans l'aura de haine que ton ancien amant répandait détestablement autour de lui. Tes doigts lâchent les siens, laissant ton bras retomber mollement le log de ton corps. Ton regard suit l'un pour échouer sur l'autre à l'instant où les deux hommes se croisent. Le futur qui se heurte au passé. L'acier froid s'empare de ton regard alors que tu scrutes l'ombre s'approcher avec ces foutues caisses que tu l'as envoyé cherché... Tu croyais que ça lui prendrais plus de temps, que cela laisserait plus de répit à ton cœur qui ne parvenait pas à se remettre de votre séparation.  Je vois que les choses vont pour le mieux avec ton mari. C’est le grand amour peut-être ? Il aura le droit à son avortement lui aussi ? Tu ne t'attendais pas à tant de violence. Le coup est violent, il te coupe le souffle, t'empêche de respirer comme il le faut. Ta main se porte instinctivement vers ton ventre, te rappelant au souvenir de l'instant le plus douloureux qu'il t'ait été donné de vivre. Tu accuses le coup, ton silence trahissant la douleur de ses propos. Bon, je t’ai ramené les trois échantillons, celui-là – tu te saisis du bouquet qui avait fait naître de l’amour dans les yeux de la rousse – c’est le préféré de la fleuriste. Elle a aussi proposé des pois de senteur roses à mettre dans les cheveux d’Adelaide et des clochettes d’Irlande si tu veux faire flotter des fleurs dans la salle pour que les gosses s’amusent à les attraper.J’ai aussi les croquis des vases possibles – la fleuriste les avait demandés au créateur pour mieux travailler ses arrangements, elle est très pro tu as bien fait de la choisir – à mettre sur les tables. J’ai demandé les échantillons pour le mariage de… je sais plus qui mais il y a bien un mariage à venir et tu m’aurais demandé de le faire de toute façon donc ils sont là. Sachant que tu m’as déjà envoyé chez le pâtissier hier, chez le mec qui s’occupe des lumières avant-hier et chez je ne sais quel nombre incroyable de gens chez qui je ne devrais tout simplement pas être… Tout est fait et tu n’as aucune raison de me renvoyer à l’autre bout de la ville. Je vais reprendre mon vrai travail, qui est de rester avec toi. Tu entends mais tu n'écoutes pas réellement. Tu regardes vaguement les bouquets et les croquis qui te sont présentés, absorbées par des blessures qui n'ont jamais réellement cicatrisées. Tu laisses finalement échapper un soupire, laissant retomber le tout dans les cartons sans y avoir réellement prêté attention. Tes bras se croisaient sur sa poitrine alors ton regard venait se planter dans le sien, trahissant la lassitude que t'inspirais ce genre de confrontation. Joli collier par ailleurs. Plutôt imposant. Un nouveau soupire venait passer le seuil de tes lèvres alors que tu hochais la frimousse à la négative. Qu'est-ce que tu veux? hein? Qu'est-ce que tu cherches au juste? Hein? Froideur acide qui s'extirpe de tes lèvres. Tu n'en peux plus de ces constantes valses de répliques tranchantes. Tu n'en peux plus de subir ces assauts... Qu'ils soient mérité ou non, cela t'épuise, cela te fatigue, cela pompe toute ton énergie. Tes mains se glissent dans ta chevelure ébène, comme souvent lorsque l'émotion te gagne. Foutues émotions. Foutues ressentiments. Pourquoi tu n'es pas simplement parti? pourquoi est-ce que tu nous infliges ça? Pourquoi est-ce que tu t'infliges ça? Tu t'agites, la colère gronde, la fureur et la violence s’immisce dans tes veines, distillant son poison, détruisant tout sur son passage. tu essayes de contenir cette rage, de ne pas la laisser exploser sur sa personne. Et pourtant, d'une certaine façon, tu n'attends que ça, le blesser pour qu'il foute enfin le camp, qu'il reprenne le courant de sa foutue existence pour que tu puisses noyer ton amour dans les exigences d'un mariage de devoir.
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Klaus Badstuber
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‹ ALLÉGEANCE : loyal aux lowëlad mais avant tout aux monaci. son coeur lui n'obéira toujours qu'aux ordres de micaëla
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MessageSujet: Re: hold back the river + (mica)   hold back the river + (mica) EmptyVen 23 Sep - 19:55




La voir en embrasser un autre. C’est horrible. C’est un déchirement. C’est la jalousie qui prend un couteau, le plante violemment dans ton estomac et fait glisser la lame le long de tous les organes qu’elle peut atteindre. Pourtant avant son mariage tu savais bien qu’elle avait des relations avec d’autres hommes, avec des purs. Tu en étais jaloux aussi mais c’était différent. Tu savais que son cœur t’appartenait, que tu le portais autour du cou, que ce n’était pas juste une breloque à l’unique valeur de souvenir. Puis tu ne les voyais pas, ses amants puissants, tu ne pouvais que les deviner. Ils ne se paradaient pas à son bras tous les jours que les dieux font, te renvoyant encore et encore au visage ta condition et ton impuissance. Alors quand ses lèvres effleurent celles de son mari, que tu la vois sourire à ce contact, tu as l’impression que le monstre aux yeux verts va te déchirer de l’intérieur, tout dévorer et s’échapper pour détruire chaque chose qui t’entoure. Ne ressent-elle rien, elle ? Ton mariage n’a-t-il été pour elle qu’une réception de plus ? Tu commences à te poser la question. Tu ne l’as pas crue quand elle a dit qu’elle ne t’avait jamais aimé. Tu ne le croiras jamais. Mais tu te demandes si l’amour qu’elle avait n’est pas en train de s’effacer. Elle semble plus heureuse chaque jour maintenant, et toi tu dépéris peu à peu, tu t’effaces. La seule chose qu’il te reste encore pour te faire remarquer c’est cette haine qui s’échappe par tous les pores de ta peau, sauvage et sincère. Une haine d’animal en cage. Lorsque le poison s’échappe de ta langue, le carreau d’arbalète qui était censé se loger droit dans son cœur semble se ficher également dans le tien. Lame à double-tranchant, tu regrettes déjà tes mots mais ne l’avouera pas. Tu ne peux pas utiliser cet enfant, votre enfant, comme une simple insulte. C’est inhumain. Ce n’est pas toi. Tu baisses la tête. Ce silence blessé est bien trop révélateur, tu enchaînes sur le travail. Elle t’écoute à peine. C’est bien la peine de t’envoyer faire toutes ces courses si elle n’en a rien à faire. Tu es en train de te transformer en agent d’événementiel à force d’en apprendre les ficelles à chaque endroit où elle te fait aller, qu’elle en soit au moins contente, ce n’est pas dans ta formation initiale. Ni réellement dans tes talents, bien que tu sois capable de répéter à la perfection ce que disait la fleuriste. Elle passe les mains sur les fleurs, sur le papier orné de croquis, ses doigts semblent distraits, elle abandonne l’idée de faire semblant. Elle n’a de toute évidence pas la tête au travail, surtout après tes propos acerbes. Ce qui est compréhensible. Je ne comprends pas cependant, pourquoi elle ne te fait tout simplement prendre congé. Ce serait le plus simple, le moins douloureux. Enfin, je suppose donc qu’aujourd’hui sera un jour de confrontation. Surtout après une autre attaque de ta part. « Qu'est-ce que tu veux? hein? Qu'est-ce que tu cherches au juste? Hein? » Comme si tu le savais… Croit-elle vraiment que tu as un plan ? Que tout ceci est dessiné depuis des mois, le grand projet pour la faire te haïr ? Bien sûr que non. Ce que tu cherches c’est juste une réaction. Qu’elle te regarde dans les yeux, qu’elle arrête d’essayer de t’effacer de sa vie. Tu veux en tirer de l’honnêteté, une émotion pure. Tu veux la vérité, derrière ce masque d’acidité. Et si l’émotion sincère que tu obtiens de sa part est de la haine eh bien tant pis. Au moins elle arrêtera de se voiler la face. Tu pourras alors peut-être partir, tourner la page. Si tu y arrives jamais. « Pourquoi tu n'es pas simplement parti? Pourquoi est-ce que tu nous infliges ça? Pourquoi est-ce que tu t'infliges ça? » Elle ne le comprend réellement pas ? Tu t’en fiches de souffrir, tu sais bien que tu n’aurais pas pu faire un choix plus douloureux. Tu aurais pu simplement rester à Brême, épouser Avra et essayer de l’oublier, ne pas la regarder lorsque vous vous retrouveriez dans la même pièce. Choix de lâche peut-être, ou bien au contraire plus brave que tous les autres. « Parce que je ne peux pas te laisser me balayer sous le tapis et faire comme si je n’avais jamais existé. Parce que tu mérites pas le luxe d’être en paix. Parce que putain tu as tout nié en bloc, tu m’as menti en me regardant droit dans les yeux et que je peux pas te laisser faire ça sans conséquences. Parce que si je ne peux pas être à tes côtés je serai ton ombre, tant pis pour toi si tu as peur de l’obscurité. » Parce que tu l’aimes aussi. Mais bizarrement maintenant ces mots ont du mal à franchir la barrière de tes lèvres.sa gorge. Heureusement que tu es connu pour ta bonne humeur toi…  
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Micaela Löwewald
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MessageSujet: Re: hold back the river + (mica)   hold back the river + (mica) EmptyVen 23 Sep - 22:42


hold back the river
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Tu plantais ton regard dans le sien. Pour la toute première fois depuis que tu l'avais pousser en dehors de ta vie, tu contemplais l'ampleur du désastre dans la profondeur de son regard. Tu découvrais avec stupeur l'océan de souffrance que tu avais provoqué, tu reconnaissais les nuances de détresse danser dans l'acier de ses orbes meurtries, tu contemplais les brisures infligés à son âme et les morceaux du cœur que tu avais brisé. Tu étais l'auteur de cette souffrance, l'instigatrice de cette détresse, la responsable de ce malheur. Tu te retrouvais confronté à tes propres erreurs. Et lorsque ton regard se heurtait au sien, tu trouvais un écho à ces mêmes sentiments qui te consumaient, à la même détresse qui te terrassait. Parce que je ne peux pas te laisser me balayer sous le tapis et faire comme si je n’avais jamais existé. Parce que tu mérites pas le luxe d’être en paix. Parce que putain tu as tout nié en bloc, tu m’as menti en me regardant droit dans les yeux et que je peux pas te laisser faire ça sans conséquences. Parce que si je ne peux pas être à tes côtés je serai ton ombre, tant pis pour toi si tu as peur de l’obscurité. Lorsque que ces mots franchissent le seuil de ses lèvres délicieuses, tu ne peux que constater la grandeur de ta bêtise et de ta naïveté. Tu n'avais chercher qu'à le blesser pour lui donner de quoi te détester, tu lui avais menti pour l'éloigner de toi, pour qu'il s'éloigne qu'il recommence sa vie... Tu n'avais pas imaginer que de tes propos ne découleraient qu'un océan de haine et de rancœur. Cela te blessait, profondément, sincèrement, qu'il ait pu croire à toutes ces inepties sans la moindre difficulté. Une part de toi aurait voulu qu'il se soulève contre tes mensonges, qu'il se batte pour te garder... Mais comment aurais-tu pu lui e vouloir? Tu avais provoquer tout cette horreur, cette absurdité. Ça te torturait le cœur de te retrouver face à l'ombre qu'il était devenu, l'ombre en laquelle tu l'avais transformé. Tu aurais donné n'importe quoi pour  retrouver l'étincelle lumineuse dans la beauté de son regard, tu aurais donné n'importe quoi pour revoir son visage s'illuminer, comme si le soleil lui même se tournait pour sublimer la magnificence de ces traits. Mais il était là, le visage creusé par cette douleur que tu ne connaissais que trop bien. Tu reconnaissais en lui tes propres failles que tu arrivais à dissimulé avec bien d'adresse que tu ne l'aurais cru. Après tout, n'étais-tu pas une Monaci? n'étais tu pas reine des apparences? Tu gardais ton regard dans le sien, t'y accrochant, dernière ancre dans cet océan incommensurable. Ce n'était pas censée se passer de la sorte. Je ne voulais pas que tu gardes un quelconque espoir, je ne voulais pas que tu subisses les conséquences de cette nouvelle vie... je voulais que tu vives la vie que tu méritais, loin de moi, loin de notre idylle qui était mort avant même de commencer. L'amour importe peu, nous étions perdu d'avance, mais nous nous sommes voilé la face tellement longtemps que nos cœurs étaient gonflés d'un espoir ridicules. C'était la seule solution pour que tu vives, mais tu t'es accroché à la haine que je t'inspirais pour nous construire cette prison de laquelle ni toi, ni moi ne pouvons nous extraire. Tu dégueules ces mots retenus depuis bien trop longtemps alors que l'émotion te gagne et embrume déjà ton regard. La tristesse prend la forme de gouttes d'eau qui ruissellent le long de tes joues pour venir crever sur tes lèvres. Tu demeures là, sans bouger, maintenant la distance entre vous, parce que tu crèves de trouille que cette proximité ne vienne abattre tout les murs que tu avais hisser entre vous pour la sauvegarde de ton mariage.
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MessageSujet: Re: hold back the river + (mica)   hold back the river + (mica) EmptyMar 27 Sep - 0:26




Tu ne pouvais plus. Tu ne pouvais plus te taire. Tu la serviras toujours, accèderas à ses désirs, te plieras en quatre pour la satisfaire pourtant tu ne peux pas la laisser te traiter comme un serviteur. Un serviteur n’irait pas lui décrocher la lune pour en voir le reflet dans ses yeux, avec en seule récompense un sourire. Un serviteur ne donnerait pas plus de valeur à un seul rire de Mica qu’à de l’or. Beaucoup tueraient pour elle, il y en a sans doute plusieurs qui mourraient pour elle mais aucun qui accepterait bien pire pour elle, qui endurerait des dizaines d’années de torture, des siècles en enfer, des millénaires dans les puits sans fond du Tartare. Mieux vaut chuter pour l’éternité dans les ténèbres que voir une seule goutte de son sang couler là où tu aurais pu la protéger. Et cela, tu es le seul à être prêt à le subir, le seul prêt à un tel sacrifice en son nom. Pourtant, elle fait de toi un serviteur, elle te chasse loin de sa vue, loin de son cœur. Comme si des milliers de kilomètres allaient t’éloigner de son palpitant. Elle est bien naïve. La pauvre. « Ce n'était pas censé se passer de la sorte. Je ne voulais pas que tu gardes un quelconque espoir, je ne voulais pas que tu subisses les conséquences de cette nouvelle vie... je voulais que tu vives la vie que tu méritais, loin de moi, loin de notre idylle qui était mort avant même de commencer. L'amour importe peu, nous étions perdu d'avance, mais nous nous sommes voilé la face tellement longtemps que nos cœurs étaient gonflés d'un espoir ridicules. C'était la seule solution pour que tu vives, mais tu t'es accroché à la haine que je t'inspirais pour nous construire cette prison de laquelle ni toi, ni moi ne pouvons nous extraire. » La vie que tu mérites. Ah, tu ris. Doucement mais on t’entend bien. Nerveusement, comme un homme qui perd pied. Quelle vie mérites-tu si tu as la lâcheté de l’abandonner, de laisser l’amour sur un coin de trottoir pour te faciliter la vie ? Quelle vie mérites-tu si tu as le culot de l’oublier, elle ? De la misère, c’est tout ce que tu mériterais. Pourtant tu n’es pas parti et la misère c’est tout ce que tu as à ses côtés aussi. Sa beauté laisse un goût de cendres dans ta bouche là où elle faisait avant naître des saveurs enchanteresses. Votre idylle n’était pas morte, elle ment, aucun de vous n’a jamais été plus vivant que sous ce sort étrange qu’était votre amour. Aujourd’hui même le brasier n’a pas été éteint, tu le sais bien, vous ne pouvez vous voiler la face. Sinon cette souffrance horrible ne vous traverserait pas le corps comme un choc électrique à chaque fois que vous vous voyez. Sinon ces larmes ne couleraient pas sous ses yeux d’ambre sombre. « Et tu as cru que le meilleur moyen de me donner cette vie heureuse était de m’arracher tout ce que nous avons été, de me laisser entièrement vide, sans même de fondation pour aller la construire cette vie heureuse ? Et tu crois que je m’accroche à la haine ? Tu crois que je serais là pour une simple haine ? Putain je déteste ce que tu as fait, je déteste tes mensonges horribles mais ce n’est pas à la haine que je m’accroche Mica, c’est à l’amour. Le reste n’est qu’une flamme de plus pour se réchauffer. Le fait qu’on n’ait jamais eu une seule chance ne nous empêche pas de nous aimer Mica. On était interdits bien avant que tu te maries. Pourtant tu as décidé de tout briser et surtout moi. Et tu viens vraiment t’étonner que je t’aie suivie ? Que ce soit pour l’amour, pour l’honneur ou pour la rancune tu croyais vraiment que j’allais partir ? Tu me connais mieux que ça enfin… » Tu es en colère, en colère qu’elle ne comprenne rien, qu’elle se voile la face derrière ses intentions nobles de te laisser en paix. Elle agit comme si elle t’avait lancé un ‘‘va, je te libère’’ et qu’elle estimait que c’était magnanime et bien suffisant pour éteindre toute passion. En colère qu’elle t’ait traité comme une nuisance. En colère pour vos amours bafouées.  
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Micaela Löwewald
impérialiste du Lion

Micaela Löwewald
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MessageSujet: Re: hold back the river + (mica)   hold back the river + (mica) EmptyMer 28 Sep - 8:18


hold back the river
feat Klaus Badstuber

Tu détestes cette fragilité que tu laisses transparaître sur tes traits. Tu détestes ce torrent émotionnel qui dégueule de tes pores, trahissant le balais des apparences que tu menais pourtant à la perfection lorsque cela le concernait. Il faisait ressentir cette sensibilité à fleur de peau. Tu avais été satisfaite de quitter les ombres de votre amour qui sillonnait le palais italien, mais les ombres t'avaient poursuivie jusqu'ici, elles inondaient à nouveau les couloirs de ta demeure, hurlant l'amour que tu lui voulais. L'absence grondait. Le manque te tiraillait. Il avait beau être proche, ce n'était pas la proximité à laquelle vous étiez accoutumée. L'avoir là, si proche sans pouvoir l'obtenir était la pire torture. Sans compter que sa simple présence était une trahison à l'égard de ton époux. Tu n'avais jamais cru pouvoir l'oublier aussi facilement, Et tu as cru que le meilleur moyen de me donner cette vie heureuse était de m’arracher tout ce que nous avons été, de me laisser entièrement vide, sans même de fondation pour aller la construire cette vie heureuse ? Et tu crois que je m’accroche à la haine ? Tu crois que je serais là pour une simple haine ? Putain je déteste ce que tu as fait, je déteste tes mensonges horribles mais ce n’est pas à la haine que je m’accroche Mica, c’est à l’amour. Le reste n’est qu’une flamme de plus pour se réchauffer. Le fait qu’on n’ait jamais eu une seule chance ne nous empêche pas de nous aimer Mica. On était interdits bien avant que tu te maries. Pourtant tu as décidé de tout briser et surtout moi. Et tu viens vraiment t’étonner que je t’aie suivie ? Que ce soit pour l’amour, pour l’honneur ou pour la rancune tu croyais vraiment que j’allais partir ? Tu me connais mieux que ça enfin… Les mots qu'ils proféraient était bien plus douloureux que des couteau planté en plein cœur. Sa réalité résonnait comme une évidence dans la bouche de ton ancien amant et pourtant, tu ne pouvais être en adéquation avec cette réalité absurde et simplifiée. Cette conversation te bouleversait. Tu avais cru pouvoir continuer comme cela, jusqu'à ce qu'il ne se lasse d'être à te côté, de subir ton indifférence, tu croyais que le temps l'emporterait et que tout serait plus simple après cela. Et la colère transpirais de son être, elle ne faisait qu'aiguisée la souffrance qui t'enveloppait. Un soupire venait fendre tes lèvres alors que tu secouais la tête à la négative. Tes orbes s'abaissaient , fuyant son regard alors que tes mains venaient se crisper contre tes tempes tambourinantes de douleur. Tu rejetais les mèches d'ébène en arrière pour trouver les mots qui ferraient écho à tes pensées. NON. Klaus. Non, tu ne t'es pas battu. Tu es peut-être resté mais tu ne t'es pas battu pour nous. Tu m'as craché ton venin, tu m'as balancé les pires méchancetés aux visages... Alors non, tu ne t'es pas battu pour moi, pour nous. Tu n'arrivais pas à le regarder en face, craignant que tes propos ne soient mal pris. Un soupire fendait tes lèvres. Ta mâchoire se crispait, pour retenir les larmes qui menaçaient de couler des tes orbes anéanties. Mais peu importe, je suis celle qui t'a demandé de partir donc je n'aurais pas dû attendre à ce que tu le fasses. Et pourtant je l'espérais, même si contrairement à ce que tu peux croire, nous ne pouvons plus nous aimer, pas comme nous le faisions, pas quand d'autres personnes sont concernées, pas quand d'autres personnes sont susceptibles d'en souffrir. Tes yeux se soulèvent finalement pour s'ancrer dans les siens. L'irrésistible envie de dévorer la distance qui vous sépare pour le sentir contre ton corps, pour venir goûter à ses lèvres délicieux une dernière fois... Parce que tu ne te souvenais même plus du dernier de vos baiser, parce que tu n'avais jamais cru qu'il le serait. Ta voix se mourrait, ne devenant qu'un murmure à peine audible. je t'aime, je t'aimerais toujours, mais ça e changer malheureusement rien.
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