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 (taborska bliźniaky) so hard to move on still loving what's gone

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Agnieszka Lindeberg
impérialiste de la Rose

Agnieszka Lindeberg
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‹ MESSAGES : 165
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‹ FACE & CREDITS : britt robertson (honeybones)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-six ans que son sourire rayonne
‹ STATUT CIVIL : mariée depuis plusieurs années à un lindeberg
‹ STATUT DU SANG : pur - si elle a été élevée en y accordant la plus grande importance, ce mot ne lui a jamais plu
‹ OCCUPATION : professeur d'alchimie
‹ ALLÉGEANCE : elle soutient le féminisme d'helmina rosenwald, mais en aucun cas la violence qu'elle lui associe parfois
‹ COMPÉTENCES : altruisme (niv. 1) ; persuasion (niv. 1) ; fraternité (niv. 1)



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MessageSujet: (taborska bliźniaky) so hard to move on still loving what's gone   (taborska bliźniaky) so hard to move on still loving what's gone EmptyVen 2 Sep - 0:06

(∆∆∆)
so hard to move on
still loving what's gone


Elle avait rivé ses pupilles azur droit sur les flammes qui dansaient dans l’âtre de la cheminée. Elle était assise dans l’un des fauteuils victoriens de la pièce à vivre, qu’elle avait déplacé jusque devant le feu qu’elle et sa sœur venaient d’allumer. Elle avait ramené ses genoux tout contre sa poitrine, et ses pieds manquaient de glisser du rebord de l’assise à tout moment. Ses yeux cernés traduisaient l’insomnie qui l’avait saisie alors qu’elle était allée se coucher dans cette chambre qui n’était pas vraiment la sienne, au sein de ce manoir qu’elle ne voyait absolument pas comme la demeure familiale qu’il était censé être. Bâtisse offerte par les Rosenwald, qui verrait les prochaines générations de Taborski naître et mourir, qui était censée lui donner l’impression d’être à la maison. Elle n’en avait connu qu’une seule, de maison. Celle des Lindeberg, où elle avait grandi et où ses enfants grandiront à leur tour. Cette maison qu’elle avait partagé avec sa famille, celle de son époux mais aussi celle de l’Impératrice. Et voilà qu’elle se retrouvait dans cet endroit fade, sans âme, dans lequel sa famille se terrait désormais. Elle aimait cependant venir y passer du temps, parfois. Il n’était pas rare qu’elle et Konrad y dépose leurs valises, le temps d’un week-end, avant de chacun retourner à leurs activités professionnels et au sein de leurs appartements à Düsseldorf. Elle aimait entendre sa langue natale raisonner à chaque coin de couloir, s’asseoir à table avec tous ceux qui partageaient son sang slave et royal.

Presque deux mois s’étaient écoulés depuis l’incendie, désormais. Deux mois que Katarzyna avait été privée de son époux, et Agnieszka, de son amant. Elles n’en parlaient jamais. Comme pour tout, elles n’avaient qu’à nouer leurs regards pour qu’elles sachent tout. Nul besoin d’ouvrir la bouche pour que les jumelles Taborska communiquent. Ania, sa sœur lui manquait. Elle se surprenait à avoir envie de retourner à l’époque où elles portaient encore leur nom de jeune fille, ce temps béni où leurs sentiments n’avaient pas encore commencé à se jouer d’elle et ne les avaient pas jeté dans ce précipice duquel elles n’avaient plus aucun moyen de sortir. Alors elle avait appelé Kasia. Lui avait dit qu’elle voulait la voir, et qu’elles devraient se retrouver à Hannover. Bientôt, Ania devrait retourner à Goldadler, et elles n’auraient plus beaucoup d’occasions de se voir, après cela. Elle n’avait pas eu besoin d’user de ses dons en réthorique pour la convaincre – elle avait dit oui tout de suite. Elles étaient arrivées pour l’heure du dîner, ce vendredi soir. Et aucune des deux jeunes femmes n’avaient réussi à trouver le sommeil. Kasia avait haussé la voix en première, comme à l’accoutumée. Elles s’étaient levées en même temps, avaient marché à la même allure dans les couloirs jusqu’au salon. Il n’y avait plus personne dans la pièce principale du manoir, à trois heures du matin. Et, alors que la Sauvage étaient allés leur préparer à chacune un bol de kisiel, cette gelée chaude qu’elles aimaient tant, souvenir de leur enfance, la Douce leur avait aménagé un petit coin devant la cheminée, après qu’elles y aient toutes deux embrasées des bûches qui s’étaient vite mises à brûler. Elle avait posé un plaid sur le fauteuil de sa sœur, en avait étendu un autre sur ses propres jambes. Et elle avait eu le malheur de s’attarder sur les flammes quelques secondes durant : elle n’arrivait plus à en détacher les yeux.

Sa sœur fait irruption dans la pièce, deux bols pleins de kisiel à l’abricot et deux cuillers à café dans la main, et Ania tourne la tête. Elles s’adressèrent un sourire quand leurs regards bleutés se croisent. Elle attrape les deux gelées pendant que Kasia s’installe correctement dans son fauteuil, et lui tend son bol une fois le tout accompli. Elles ne parlent pas tout de suite. Seuls les bruits du bois qui crépitent et des cuillers contre la porcelaine emplissent le salon. Ania, ça lui va. Kasia, probablement pas. Voilà pourquoi elle brise le silence – pour sa sœur. Comme d’habitude. Tout ce qu’elle faisait, c’était pour elle. « Tu repenses à ton mariage, parfois ? » Une pensée qui la trituraient. Une question qu’il lui arrivait de se poser toute seule. Leurs mariages auraient dû être les plus beaux jours de leurs vies. L’avaient-ils été ? Permettez-leur d’en douter.
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