«We shouldn't be doing this.»
Tu te souviens que trop bien de ces mots. Cette vérité qui avait franchit tes lèvres dans un murmure, lui glissant à l'oreille tes pensées les plus profondes. Non, vous ne deviez pas faire cela et pourtant, vous sembliez vouloir briser ces règles. Les suivre n'était pas dans votre intérêt. Non, vous ne deviez pas. Tu le savais. Elle le savait. Vous le saviez, mais cela ne vous a pas empêché. Elle n'était pas l'alliée. C'était ce fruit interdit que tu aimais croqué, elle était douceur et plaisir. Elle était elle et c'est ce qui te plaisait. Tu brisais tout, tu avais tout brandis pour elle, cette brune qui arrivait à te faire chavirer dès que vos yeux se croisaient.
« But it's so good. »
Oh oui, que ça l'était. Tu trahissais tes principes, tu trahissais tes promesses et surtout, ta famille. Tu savais que personne n'accepterait cette relation. C'était malsain, ce n'était pas toi. Ulrike. Ce prénom qui te faisait tourner la tête dès que tu l'entendais, qui te faisait sourire en coin. Tu te souviens de tout, des moindres détails de cette relation. Tu te souviens de vos regards échangés, des clins d'oeils complices et discrets, mais surtout, tu te souviens de la douceur de tes gestes avec elle. Tu te souviens de ta main qui descend de son épaule à sa hanche dès que vous vous retrouviez tout les deux, des tentatives de contact une fois dans la même pièce. Tu te souviens l'état d'esprit dans lequel tu te trouvais : Tu étais autre. Tu étais heureux, tu souriais et bordel, ce que tu pouvais apprécier sa compagnie. Elle avait beau être l'ennemie, Ulrike, tu l'appréciais et n'avait rien d'une ennemie à tes yeux. Elle était parfaite. Une poupée que tu ne pouvais abîmer, que personne ne pouvait toucher, sauf toi. Tu t'étais pris d'attachement pour cette brune, trop jeune et d'une famille qui opposait la tienne. Ulrike et son rire. Ulrike et son sourire. Ulrike et sa peau douce. Ulrike, une personne trop importante à tes yeux. Tes murmures, tes baisers laissés sur ces épaules, sur sa mâchoire et même sur ces douces lèvres sucrées. Cette sensation, tu t'en rappelles que trop bien. Dès que tu la touchais, tu te sentais bien. Dès que tu entrais en contact avec elle, tout allait toujours mieux. Ulrike te changeait et peu importe le fait que tu n'aimais pas cela, tu l'acceptais, parce que ça venait d'elle. Tu n'étais, néanmoins, pas plus faible en sa compagnie. Peut-être plus distrait, moins sérieux, mais elle te rendait fort. Tu te souviens avoir pensé pouvoir tout faire pour elle parce qu'elle le méritait. Tu te souviens t'être toi-même surpris après avoir pensé cela et rapidement, tu t'es laissé bercé par la douceur de se main. Tu pensais beaucoup grâce à la brune. Tu pensais peut-être trop que tu t'es laissé, avec le temps, aveuglé. Tu ne prenais pas connaissance des choses et rapidement, ton bonheur a prit fin en même temps que le sien.


L'ambiance n'était plus la même depuis la mort de ta fiancée. Tu savais à quel point ton père y était attaché, il l'appréciait comme sa propre fille et sa mort l'a dévasté. Naturellement, tu t'es senti mal. Tu te rendais compte de ta faute, petit à petit et tu as flanché. Tu t'es mit à sangloter sur le grand canapé alors que sur fauteuil, ton père a levé les yeux vers toi en fronçant des sourcils. Il aurait pu croire que tu sanglotais suite au décès de ta femme, mais tu sanglotais par ta faute : ton adultère. Tu voulais garder cette histoire cachée, mais tu foutais tout en l'air. Jamais ton père ne t'avait vu pleuré, tu restais toujours droit et digne de ta personne. Tu restais aussi glacial et sérieux qu'à ton habitude. Tu ne voulais te montrer faibles face aux autres. Tu n'avais pu avouer à Ivana toute la vérité sur cette histoire, elle n'en savait rien et elle est décédée dans ce mensonge que tu avais toi-même créé.
«I will be faithful for you and I will keep this promise. Do not make any you.»
Que tu avais promis à Ivana, mais rapidement, tu t'es laissé berné par le mensonge et l'infidélité dans les bras d'une fille plus jeune que toi et tu ne tu ne t'en voulais même pas, au départ. Ce n'est qu'à la mort de ta femme que tu as réalisé à quel point tu t'étais comporté comme le plus gros des connards avec elle. Ivana ne méritait pas cela, puisqu'elle-même t'avait promis la fidélité et elle n'avait pas brisé cette promesse alors que toi, tu l'avais fait et tu avais recommencé. Tu trouvais cela bon et même si tu n'aimais pas cette femme, tu lui devais une sincérité et tu te devais de tenir tes promesses. La loyauté et surtout, la protection. C'était une princesse qui méritait respect et vérité et toi, tu n'as pas daigné lui donner ce respect puisque tu la trompais dès le moment venu et tu lui mentais en lui disant que tout allait bien, que tu travaillais comme un acharné et que tu n'avais de yeux que pour ces foutus diamants. Ton diamant, en réalité, ce n'était qu'Ulrike. Et Ivana te faisait confiance. Et Ivana avait tort de te donner sa confiance.
«Father, I am sorry. I could not control it.»
Tu te souviens à quel point tu as eu mal à la joue quand sa main a atterit sur celle-ci. Il t'avait frappé et tu ne pouvais protester. Tu as fermé les yeux, honteux avant de le regarder à nouveau. Tu voyais cette tristesse, cette honte et encore mieux, cette colère dans ses yeux. Cela ne signalait rien de bon, il le prenait encore plus mal que tu ne l'avais imaginé. Tu avais complètement merdé. Tu avais couché, tu avais touché et tu avais surtout apprécié l'ennemie. Une Fuchs. Tu t'en voulais terriblement, on n'aurait pu remettre en cause ta désolation. Tu savais que tu gagnerais une sanction et que celle-ci serait d'une énorme sévérité. Ton père appréciait Ivana et il la vengeait à sa place, elle ne pouvait plus rien y faire, mais lui, bien au contraire, avait tout les pouvoirs sur toi.
«Congratulations, Marvyn.»
Tu pris peur. Non pas pour ta personne, pour ta brune. Tu te surprenais toi-même, tu pensais à elle, quand bien même le moment était mal choisi. Elle hantait tes pensées et ce n'était pas une bonne chose. En réalité, ça ne l'avait jamais été. Tu savais qu'il te menacerait, mais tu n'avais aucun doute sur le fait qu'il la menaçerait elle aussi. Ton père s'y connaissait en vengeance et il te ferait payer le prix de tes actes de façon ardue, sans que tu ne puisses trouver une solution. Il te connaissait que trop bien et il savait que tu avais toujours un plan B qui allait jusqu'au plan Z. Tu aurais pu en trouver, des plans. Mais ton père avait fait mieux, il avait tout fait pour détourner toutes les possibilités de réponses concrètes et de solutions intelligentes. Tu n'avais pas d'issu, cette fois-ci. Tu étais prit dans ton propre piège. C'était toi contre lui et malheureusement, il gagnait.
«If I learn that you approached this small kid, would  I do what is necessary so that it is the last time,you understood? I would kill it and out of my own hands, if it is needed. The fact will be followed from there that you will be disinherited. You will not have anything any more: More money,  more girl with kissing and more honor, nor of respect.The ball is now in your court, my son. A false step and you know what it will arrive to him and which will be your future, however poor. And say yourself hat all that was caused only by one person: You, Marvyn.»
Tu avais hoché de la tête, sans plaisir. Tu faisais selon ses règles, désormais. Tu devais te priver d'Ulrike et du plaisir qu'elle t'apportait. Tu allais devoir lui briser le coeur et par la même occasion, te donner ce même mal qu'elle ressentirait une fois que tu partirais, le pas décidé. Tu savais ce que tu allais devoir lui dire, tu ne pouvais lui expliquer la vérité. Ton père agirait plus vite que toi, tu ne pouvais risquer sa vie. Elle était bien trop précieuse. Tu allais clairement lui briser le coeur, mais tu savais qu'elle était forte et qu'elle allait remonter la pente. Ce n'était pas une petite chose frêle et fragile, tu avais appris à la connaître et il se trouve que l'ennemie était bien plus forte que tu ne te l'imaginais. Elle, Ulrike, était quelqu'un de fort. Et tu l'admirais pour cela. Son caractère, sa personnalité, son tout.
«Alright. Let to me tell her that all is finished. I promise to you that it will not return any more.»
«Make her badly. Do not let anything appear where you will find his head on your pillow a beautiful morning.»
Ton père était aussi cruel que toi quand il s'agissait de se venger. Il l'était uniquement parce que tu avais fréquenté la mauvaise fille et que tu avais trompé Ivana. Autrement, il aurait laissé passé le fait que tu prenais plaisir à la compagnie d'une femme. Sauf que ta brune était mariée, trop jeune et surtout, qu'elle venait de la même famille. Ce n'était pas compatible. Tout devait toujours avoir une fin et là, c'était votre fin.


Elle est là, devant toi. Tu ne peux sourire. En fait, si, tu le peux et tu le fais même. Tu souris comme si tu te foutais d'elle. Tu te joues d'elle et tu n'aimes pas cela. Pourtant, c'est une de tes activités préférées : Te jouer des gens. Mais avec la brune, c'est différent. Tout a toujours été différent avec elle. Tu suis les ordres de ton père, tu fais ton salopard, tu lui montres ce que tu es quand tu n'es pas avec elle. Ce que tu aurais pu lui causé si tu ne t'étais pas attachée à elle. Ulrike a eu une version de toi que personne n'a pu avoir : Un Marvyn attachant, doux et sain d'esprit, ce que tu n'es pas, habituellement. Mais ton instinct changeait en sa présence, tout redevenait plus claire. Tout était noir sans elle et dès qu'elle était proche de toi, tout redevait coloré, plus beau que ça ne l'était pour une personne normale. Tu trouvais un sens à la plus banale des choses. Elle t'avait changé, mais au fond, tu restais le même être exécrable. Marvyn, tu étais un monstre et tu le savais. Tu ne méritais pas cette douceur qu'elle t'apportait puisqu'à toi seul, tu étais une personne détestable et qui aimait la souffrance, les cris de pitiés et sacager des vies à toi tout seul : Tu n'étais que ton propre enfer et tu l'aimais, cet enfer puisqu'il était tiens. Tu n'étais pas fait pour la clarté, ni pour la lumière. Tu étais sombre et tout ce que tu cachais au fond de toi, c'était cela : Rien que des choses sombres. Elle ne te connaissait pas comme il le fallait et n'aurait pu comprendre, elle ne t'aurait apprécié en découvrant cette facette de toi. Un si bel ange ne méritait pas un si beau diable. Vous étiez contraire et tant bien même qu'elle était rusée, elle n'avait su percevoir ce Marvyn là. Une chance, diront certain. Mais elle vivait aussi dans un certain mensonge, ne lui avouant pas qu'elle personne tu étais réellement. Elle avait certainement entendu quelques rumeurs à ton sujet, la plupart étant fausses. Elle avait confiance en toi et t'appréciais. Seulement, ces choses que tu n'avais pas commises, tu aurais pu les faire. Tu aurais pu tué sans te poser de questions, tu aurais pu torturer en gardant un sourire machiavélique sur le coin de tes lèvres. Ulrike ne te connaissait pas réellement et n'avait reçu qu'une partie de toi, sans doute la meilleure grâce à elle. Toi-même tu ne savais pas qu'elle existait, tu ne savais pas que tu pouvais être aussi doux et enfantin du haut de tes trente-trois ans. Elle avait éveillé en toi le bien et désormais, tu ne l'avais plus. Tu ne l'as plus. Le bien s'en est allé avec toi. Tu redeviens cruel, morbide et tu perds les pédalles. Elle était ton encre, mais ton encre a coulé par ta faute. Elle s'est perdue, tu l'as perdu surtout.
«It is done. All is finished.»
Mais peu importe où elle sera, elle continuera à te rendre fou.
She's made me crazy and she continue.