l'empire allemand n'avait pas été, en premier temps, dirigé par les rosenwald. elle s'était un peu plus penchée sur le sujet lorsqu'elle en avait le temps et l'envie, lui permettant de savoir plus d'informations vis-à-vis de sa famille et d'elle-même. les rosenwald n'étaient arrivés à la tête de cet empire qu'à l'an 1698, il y a plus de trois-cent ans. elle s'était renseignée un peu plus chaque jour afin de comprendre plus précisément l'histoire de sa famille, les rosenwald. elle avait compris, qu'au départ, sa famille n'avait pas dirigé directement l'empire allemand. la famille impérialiste de la rose, avant, s'étaient crue bien plus pure que les autres, prenant beaucoup plus de précautions avant de promettre à leur filles et leur fils à un potentiel mariage. certaines se mariaient, d'autres pas du tout. certaines l'étaient déjà, assez tôt, d'ailleurs. leur main gauche était déjà promue à un garçon qu'elles - apparemment - détestaient et l'amour n'y comptait pas. elle ne savait que quelques futilités, pour l'instant, mais revenait chaque jour sur le sujet, pendant son temps libre afin d'en savoir un peu plus sur l'histoire de sa famille. plissant ses lèvres entre-elles, la brune se redressa, son dos collant contre le dossier de la chaise sur laquelle elle s'était posée. elle, sa main, elle n'avait été promue à aucun des hommes qui y figuraient. et même si elle l'était, elle n'avait pas le choix. elle ne pouvait pas refuser, même si l'amour n'y était pas. plusieurs femmes étaient mariées avec des garçons d'autres familles, et d'autres femmes avec leurs propres cousins, et on appelait cela la consanguinité. le nom de famille de la brune évite tout le doute possible vis-à-vis de son sang, qui lui, était pur. pur comme du cristal, pur comme de l'eau de roche.  

la matriarche de la maison des rosenwald, sous sa poigne de fer, n'approuvait aucune faiblesse dans l'éducation des enfants et des adolescents en pleine croissance, où la puberté faisait déjà son effet. elle disait que la faiblesse, si il y en avait, devait être exterminée ou maîtrisée, et elle s'était rapidement fiée à cette règle. petit à petit, elle avait rapidement compris que même si elle avait été élevée dans une stricte éducation, c'est qu'il y avait une raison simple et claire. les rosenwald, d'après les dires de sa matriarche et de toute sa famille, étaient faits pour régner et accéder au trône. et depuis plus de trois-cent ans, sa famille avait accédé au trône. sous son caractère d'enfant capricieuse, d'enfant égoïste, elle ne comprenait pas que plusieurs personnes souffraient plus qu'elle-même et elle refusait de le savoir où même d'en parler. c'était un sujet qu'il ne fallait pas aborder. elle détestait savoir que plusieurs sang-mêlés se trouvaient dans sa famille, et elle avait rapidement choisi son camp dans la politique. c'était sa famille, car leur pouvoir leur revenait de droit, et ce, depuis longtemps. personne ne pourrait dire depuis combien de temps sauf ceux qui se sont assez renseignés sur le sujet pour le dire.

la rose. la rose était leur dieu affilié, le dieu pour lequel ils se battaient, pour lequel ils se maintenaient en vie. elle s'était rapidement plongée, elle aussi, dans le sujet, non sans rechigner car ce n'était pas un sujet qui l'intéressait le plus, mais savoir que plusieurs choses se trouvaient sous l'histoire de sa famille l'intéressait quelque-peu. même si ce n'était pas énorme, ça l'intéressait tout de même. elle avait rapidement pris d'idolation pour cette plante,  allégorie de l'amour, de la pureté, de la passion, et emblème politique ou royal, les symboliques de la rose étaient nombreuses et complexes. la rose était aussi appréciée par sa beauté et par sa senteur, devenant l'emblème de l'impérialiste de la rose.