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| + like a flower made of iron | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: + like a flower made of iron Dim 14 Aoû - 0:27 | |
| Saskia Zähringen you saw her beauty but not the iron underneath — Prénom(s): Un souvenir ambulant, un fardeau de tout instant. Saskia, elle en aime la sonorité sifflante au départ, faisant penser à la vipère qui sournoisement se dissimule sous l'humus, elle adore la chute qui semble s'élever vers les cieux, tel un présage de bonne fortune. Saskia, seul héritage laissé par une mère qu'elle n'a que trop peu connu, qui n'a pas eu le temps de lui donner les armes pour affronter la vie qui l'attendait au dehors. Juste ce prénom, Saskia qu'elle aime à assimiler à l’ancien terme saxon "sahs", le couteau, piètre arme en vérité. — Nom: Trois syllabes qui poussèrent dans un autre monde, à une autre époque, au respect. Du moins aime-t-elle à le prétendre car ses origines demeurent floues. Zähringen, héritière d'une ancienne dynastie de ducs allemands et suisses ou enfant trouvé dans une rue portant l'illustre nom, elle ne sait pas, elle ne sait plus car déjà rêves et réalité se confondent dans son esprit. — Age: Vingt-six perles nacrées ont roulées sur son visage de poupée. vingt-six perles collées à son doux visage dont elle ne peut se défaire, bientôt, bien trop vite une autre viendra s'y faire sa place. — Date et lieu de naissance: Les verdoyantes vallées d'émeraudes avaient laissées place à la jeune neige de novembre. Et dans un simple chalet de la ville de Fribourg, tout près de la chaleur de l'âtre l'humaine avait donné naissance à un enfant béni des Dieux. Bien avant que les Cruels, pour leur paiement ne ravissent celle de la jeune mère. — Etat du sang : Elle se serait contenté d'être humaine si le braconnier ne l'avait repéré. "Magicienne" lui avait-il susurré. L'enfant naïve s'était attendue à un grand destin, à des prouesses exceptionnelle et à un destin grandiose. Amère désillusion, derrière le nom tapageur se dissimule en réalité la haine, la ruine, l'illégalité, l'esclavage. — Statut civil : Jamais elle ne pourra prétendre à une hyménée célébrée en grande pompe comme ceux qu'elle côtoient. Célibataire, elle est consciente que sa situation jamais ne lui permettra de connaitre le bonheur domestique. Et pourtant, son cœur à flanché, proie d'un animal à la crinière royale, elle a cru bon d'oublier ce qu'elle était dans les bras de Marius Löwewald. — Emploi: Elle n'a pas d'emploi à proprement parler, et pourtant ses journées sont on ne peut plus chargées. Elle est à la fois pupille, gouvernante, espionne, trophée ... Ses rôles au sein de la demeure Fuchs varient au gré des humeurs de son rusé patriarche. — Niveau de richesse : Elle ne possède rien, vendue comme du bétail à un sorcier fortuné. Oh bien entendu on l'habille et on la maquille comme il faut lorsqu'il faut qu'elle soit sortable, mais rien de ce qu'elle porte ne lui appartient. Elle est à jamais tributaire du bon vouloir de ses protecteurs. — Dieu affilié : Au diable les Dieux ! L'impie magicienne qu'elle est refuse de se fondre dans le moule et d'adorer ces viles créatures protectrices des purs. — Lieu d'habitation : Stuttgart est depuis des années désormais l'endroit de tous ses tourments. — Camp politique : Neutre, la politique ne la concerne guère tout sa voix ne sera jamais entendue, aussi fait-elle l'économie de la donner à qui que ce soit. — Traits de caractère : discrète ; méfiante ; manipulable ; orgueilleuse ; susceptible ; solitaire ; individualiste ; observatrice ; lâche ; taciturne ; envieuse ; . Vous devez ici rédiger quelques anecdotes sur votre personnages, qui pourraient aider à mieux le cerner. Ou alors, vous pouvez écrire un souvenir particulièrement impactant et qui a forgé le caractère de votre personnage. Vous avez le choix entre ces deux options et ne devez pas faire les deux. — discrétion : explications sur la compétence, par rapport à votre personnage, à écrire ici. — déloyauté : explications sur la compétence, par rapport à votre personnage, à écrire ici. — sévérité : explications sur la compétence, par rapport à votre personnage, à écrire ici. | |
— pseudo : hespéris / alice — âge : — pays : frankreich — disponibilité :souvent — personnage : inventé — avatar : alicia goddess vikander — crédits : tumblrtumblrtumblr — commentaires ou suggestions ? : morts aux purs
Dernière édition par Saskia Zähringen le Ven 2 Sep - 12:08, édité 5 fois |
| | | | Sujet: Re: + like a flower made of iron Dim 14 Aoû - 0:28 | |
| près du passé luisant demain est incolore Chapitre u n : apparences ✣ De sa mère, elle n'entend vanter que la beauté. On prétend qu'elle avait une opulente chevelure auburn, une peau opaline et des yeux tels deux puits saphir sans fond. Sans aucun doute est elle jeune, mais elle comprend par cette description bien trop élogieuse qu'elle ne lui arrive pas à la cheville. Elle apprend qu'elle tien tout de ce père dont toutes ignorent l'identité. Elle leur a demandé, à plusieurs reprises, quel était le nom de cette Venus qui lui avait donné vie. Elles n'avaient pu lui dire qu'elles ne la connaissaient que sous le pseudo qu'elle s'était choisie en arrivant ici : Colombe. Alors qu'elles lui fournissent cette maigre information, elles baissent les yeux, la tristesse et un semblant de honte teintent leurs traits. Même Pie, d'habitude si volubile et joyeuse se renferme telle une coquille. L'enfant trouve ces femmes qui se qualifient pourtant de "filles de joies" bien triste mais elle n'a pas le temps de le remarquer que déjà Épervier s'approche dans un bruit de tissu traînant. Elle porte des vêtements d'un autre temps, qui parfois amusent la fillette mais Épervier, elle, ne sourit pas. Elle tient son commerce d'une main de fer et garde, par on ne sait quel moyen, sa maison close à l'abri de tout contrôle ou dénonciation. « Saskia ! C'est ton heure ! Crois-tu que te nourrir et t'habiller me sois gratuit ? » La petite secoue la tête, voilà bien des année qu'elle entend la même rengaine. Combien de fois même l'a-t-on menacée de la jeter à la rue quand on estimait son butin du jour trop maigre ? Elle quitte le petit salon surchargé sans un mot, puis l'élégante maison de ce quartier résidentiel de la ville. Sa destination est un quartier animé du centre ville où touristes et hommes d'affaires se mêlent. Le temps est gris et pluvieux, la récolte moyenne. Personne ne prête attention à l'enfant en guenilles au coin de la rue. Elle soupire, Épervier lui a interdit de se raconter des histoires, « Ne t'aventure jamais à laisser ton imagination vagabonder en présence d'autrui ! »L'ordre est aussi flou que la demande rocambolesque. Jamais elle n'acceptera la météo comme excuse à cette maigre moisson, alors elle enfreint cette règle absurde. Peut être que si elle portait ces jolis costumes assortis de foulard aux couleurs improbables les dons se feraient plus généreux ? Les enfants habillés de la sorte semblent avoir le don de faire apparaître les carnets de chèque des pingouins en costumes. Elle n'en croit pas ses yeux ! Le billet qui semble voleter jusqu'à elle est le plus énorme qu'elle ai jamais tenu en main ! Est-il possible que sa ruse, si minime soit-elle ait fonctionné ? Cela ne se peut pas, tout est dans ta tête ! L'est-ce vraiment ? Pourquoi l'homme qui lui souriait une seconde auparavant, lui jette désormais un regard empli de haine ? Il se dirige vers la petite à grand pas, et alors qu'elle tente de prendre ses jambes à son cou, elle retrouve immobilisée, prisonnière d'une toile invisible. Elle ne peut que s'interroger sur le regard pétillant de ruse et d'intelligence de l'homme qui lui semble tellement contraster avec sa bouche, laquelle se tort en un rictus alors qu'il la saisir par l'épaule et lui susurre de manière inquiétante des mots qu'elle ne comprend pas : « Magicienne ... Conduits moi jusque chez ton maître. » ✣✣✣ L’atmosphère est étouffante, et cette fois les épaisses tentures du bureau privé d’Epervier n’y sont pour rien. Assise sur une chaise en osier dans le coin de la pièce, elle tente de suivre, tente de comprendre la discussion entre les adultes qui se foudroient du regard, un bureau de simple facture comme simple barrière à la colère qui menace de les submerger. « Et donc vous gardiez cette enfant ici pour … ? » La voix du sorcier est posée, mais tous ses traits expriment un dégoût infini. « Pour faire tourner la maison, oui. Savez-vous combien les gens comme elle peuvent rapporter ? Quel client ne serait pas prêt à payer une petite fortune pour voir exaucer tous leur souhaits ? Quoi de mieux qu’une magicienne, comme elle, pour leur faire croire ce qu’ils veulent ? » Elle n’en est pas certaine, mais elle croit déceler une pointe de jalousie dans l’intonation d’Epervier, peut-être cela expliquerait-il bien des choses, mais elle ne comprend pas comment, elle, enfant de catin, ne possédant rien d’autre que ce qu’on veut bien lui donner, peut attiser une telle convoitise. « Votre manque de compassion envers vos semblables m’étonne Dame Epervier … Ne devez-vous pas vous serrez les coudes, entre magiciens j’entends ? » La matrone se fend la poire, son rire rauque fait trembler les murs. Quand enfin elle reprend contenance, ses mots sont durs comme de l’acier, froid comme la bruine de novembre qui vous pénètre la peau et vous gèle les os. « Les affaires sont les affaires M. Fuchs, je pense que vous-même pouvez comprendre cela ? Qu’il vous ai opportun de juger la façon dont nous vivons quand vous et vos semblables en êtes la cause ? La petite semble vous avoir tapé dans l’œil, et bien vous m’ôterez une épine du pied en m’en débarrassant. Jamais je n’ai rencontré gamine si bête et étourdie, une bonne à rien vous vous en rendrez vite compte, énoncez votre prix. » Elle ne reste pas assez longtemps pour entendre à combien sa vie est estimée. Elle renverse sa chaise et sors précipitamment du bureau. Son monde vient de s’écrouler, ses certitudes volent en éclat. Elle avait de cet endroit sa maison, de ses drôles d’employées et de ses mystérieux clients sa famille. Saskia vient d’apprendre que son univers n’était en réalité qu’hypocrisie. Conserver les apparences à tout prix, et pourvu qu’elles soient belles ! Sa course folle l’entraine à la porte principale de la bourgeoise demeure, elle aimerait pouvoir fuir plus loin mais une voix stoppe son insensée cavalcade. « Saskia ? Es-tu prête à partir ? » La transaction n’a finalement pas duré assez longtemps. La gamine hoche la tête, dissimulant tant bien que mal les larmes qui lui rongent les joues. « N’as-tu rien à emmener avec toi ? » « Non monsieur, je ne possède rien. » Rien d’autre que sa propre personne, du moins le croit-elle encore.
Dernière édition par Saskia Zähringen le Ven 2 Sep - 11:26, édité 6 fois |
| | | | Sujet: Re: + like a flower made of iron Ven 2 Sep - 10:29 | |
| près du passé luisant demain est incolore Chapitre d e u x : leçons ✣ La bibliothèque lui a toujours semblé un lieu froid et inhospitalier. Les livres, de grotesques assemblages de papiers et d’encres à l’odeur nauséabonde. Elle exècre cette atmosphère calme et aseptisée, les manière avec lesquels ceux qui l’entourent se saisissent des livres comme s’il s’agissait de fragiles sculptures de glace et, par dessus tout, elle hait les leçons quotidiennes qu’elle reçoit, sachant qu’elle n’échappera pas, le soir venu à l’inéluctable interrogation des connaissances acquises au cours de la journée. Elle préfèrerait mille fois arpenter les couloirs de l’élégante demeure et contempler la multitude de tableaux qui en orne les murs. Là se trouve la vraie grâce et le vrai talent. Les mots ne sont que du vent, ils s’enfuient, s’évaporent dès qu’on les prononce, promesses éphémères et versatiles. D’aucuns prétendent que sa vue est son sens le plus développé, que les illusionnistes comme elle ont besoins de stimuli visuels, d’un monde aux couleurs chatoyantes, éclatantes. Aussi, quand l’étude des livres qu’on lui impose est terminée, lui montre-t-on des images, des films, tout ce qui pourrait l’aider à créer par la suite des illusions plus vraies que nature. Le moindre détail est analysé, disséqué, enregistrer dans sa mémoire avant qu’on ne la soumette à l’épreuve. Contre toute attente, voici l’exercice qui l’enthousiasme le plus. Ici, elle ne se sent point gauche ni stupide. Non, ici elle est à sa place et quand les enfants Fuchs apprennent à maitriser la magie à l’académie de Goldadler, elle s’évertue à maitriser ce don unique. Alors qu’elle relève la tête du manuel de bienséance dont on lui impose la lecture depuis plusieurs jours, un éclat doré attire son regard vers une des étagères de la bibliothèque. Le soleil sur la tranche de l’épais volume en fait briller les lettres d’or. Comme une pie est attirée par les objets brillants, elle délaisse sa lecture et s’avance à pas léger vers l’objet de sa convoitise. Elle pose sa main sur l’ouvrage, en caresse les lettres d’or à la texture granuleuse et, enfin, s’empare du trésor. Elle ne se rappelle pas la dernière fois où elle a volontairement ouvert un livre, mais celui-ci semble l’appeler, la supplie de l’ouvrir et de s’abreuver de son contenu. Elle touche délicatement du bout des doigts les illustrations qui se dévoilent au fil des pages. Un livre de magie. Points d’incantations inutiles qu’on s’entête tout de même à lui apprendre pour la galerie, points de recettes de potions ou autres onguents. La magie dans sa forme la plus pure, la plus originelle. Des schémas de mains, l’explication de gestes ancestraux, la manipulation de la magie dans sa forme la plus noble. « Que fais-tu Saskia ? » Le charme se rompt quand les pages se ferment dans un claquement brusque entre ses mains. « Je … Je retirai ce livre de l’étagère, sa lumière m’aveuglait ». Le fils Fuchs n’adhère pas à son explication, elle ne sait pas mentir, ne lui a-t-il pas répété des milliers de fois ? Le précieux lui est arraché des mains, ses prunelles sombres survolent à son tour les pages. Le livre n’est pas à elle et pourtant, ce geste lui donne l’impression qu’on vient de violer sa propriété, une partie jusqu’alors cachée de son âme. « Tu sais bien que tu n’as pas le droit de toucher aux livres de magie, autre que ceux que père te donne ? » Elle hoche la tête, voilà dix ans qu’on lui assène cette interdiction sans lui en expliquer les raisons. « Je suis certain que tu n’as rien compris à ce qui se disait à l’intérieur de toute manière ». Elle se mord la lèvre inférieure, honte et modestie forcées. « Contente toi des ouvrages à ta portée, magicienne ! » Il tourne les talons, gardant avec lui le livre, emportant comme à chaque fois que leur regard se croisent, un peu de son amour propre et de sa fierté.
Dernière édition par Saskia Zähringen le Ven 2 Sep - 12:06, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: + like a flower made of iron Ven 2 Sep - 10:29 | |
| près du passé luisant demain est incolore Chapitre t r o i s : illusions ✣ en cours
Dernière édition par Saskia Zähringen le Ven 2 Sep - 16:20, édité 4 fois |
| | | | | | | | Sujet: Re: + like a flower made of iron | |
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| | | | + like a flower made of iron | |
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