— pseudo : YVEN, Chris pour les intimes. — âge : croûton. — pays : la bonne baguette. — disponibilité : très fréquemment, promis. — personnage : scénario. — avatar : toby regbo. — crédits : reigncasto. — commentaires ou suggestions ? : mes yeux brillent tellement c'est beau. bravo à vous ! j'ai hâte de fêter la première bougie (je vois dans le futur).

trois ans auparavant - « Quelqu'un nous trompe, Klaus. Trouve cette personne et fait ce que tu as à faire. » Le paternel Monaci, sur les nerfs, fait un signe nonchalant de la main pour inciter le départ du petit blond. Être le larbin d'une jeune femme comme Micaela, c'est l'être également pour le reste de sa famille. Après avoir été la pupille de ces derniers, c'est de toute logique. Mouvement d'acquiescement du visage, pas vers l'extérieur, Badstuber s'éloigne sans un sourire vers les cuisines, mains derrière le dos. Une fois la porte poussée et une petite rousse prise à l'écart, quelques mots s'échappèrent de sa bouche. « Où est-il maintenant ? S'ils découvrent que vous êtes proches, je vais devoir m'occuper de toi. Laisse-moi le voir en premier et je te le laisse en un seul morceau. » Ses doigts fins tiennent fermement le bras de la demoiselle, laissant une marque blanchâtre sur sa peau légèrement basanée. Sa mâchoire est crispée, elle hésite quelques minutes avant de répondre en chuchotant, laissant l'aveu presque incompréhensible. « Le premier hôtel de la ville, en allant vers l'est. » Rictus aux coins des lèvres, main droite qui lâche prise, tapotement sur le crâne. « Bah voilà. » Avant qu'il ne rajoute quelques mots, la rouquine est poussée en arrière, manque de trébucher sur un sac-à-patates. « Dépêche-toi de retourner à tes occupations. Je peux très bien changer d'avis si les rumeurs à propos de ta cuisine ne changent pas. » Sans une réponse le blond s'éloigne, traverse l'imposante résidence des Monaci pour s'éloigner dans l'immensité de Bremen. Les minutes passent, s'écoulent, tombent aussi rapidement que le soleil sur son océan coloré. La porte claque brutalement contre le mur de la chambre et un homme, légèrement blessé et souffrant, s'installe devant les yeux de l'ombre italienne. « Enrick ? » Sans lui laisser le temps de répondre, un peu trop confiant sur sa prise, la porte claque une nouvelle fois pour fermer l'accès à l'enfer. Cerbère d'une seule tête est présent, prêt à sortir les crocs et les griffes si le damné essaye de s'échapper. « J'ai entendu dire que tu voulais.. Provoquer quelques problèmes aux Monaci. » Sourcils qui s'arquent, démarche lente vers l'interrogé. Mains derrière le dos, doigts qui s'amusent avec une lame fraîchement aiguisée. « Ça serait vraiment dommage, eux qui ne demandent rien, eux qui sont tellement bons avec ta petite princesse. » Tête qui s’incline. Il provoque, Klaus, s'amuse, joue avec les plaies. « Moi ? Non, jamais, j'veux rien faire. » Pathétique. Ne pouvant retenir un rire léger, l'envoyé agrippe rapidement la tignasse graisseuse d'Enrick pour faire basculer sa tête en arrière, lame contre sa gorge. « Ça fait deux mois que je te vois partir en douce, je t'ai entendu lui dire 'ne t'inquiète pas, bientôt nous ne serons plus traités comme des esclaves' et tes blessures au visage me disent toute la vérité. » La lame s'enfonce très légèrement, une petite goutte de sang commence à perler. « C'est laid, un homme qui ment, Enrick. Tu travailles avec qui ? Dépêche-toi, je peux rapidement faire un faux geste et rendre une rouquine orpheline. » Le vieux avale sa salive comme possible, cligne des yeux plusieurs fois, commence à trembler. La vie, chose précieuse, importante, qu'on ne veut pas gâcher. Enfin, sauf lui. « Tu respectes même pas ton sang, Badstuber. T'es allié aux mauvaises personnes. » Incompréhension totale. Visage interrogateur. Perdu, le Klaus. Paumé, le mêlé.