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 tes yeux se moquent. (katharina)

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MessageSujet: tes yeux se moquent. (katharina)   tes yeux se moquent. (katharina) EmptyDim 28 Aoû - 16:30


Damaged people are dangerous.
They know, they can survive.


Les journées n'étaient plus ce qu'elles étaient à Hamburg. Aujourd'hui, il n'y avait plus que ce profond malaise qui habitait l'estomac de Viktoria, une boule à la gorge, les nerfs à vif. Le temps filait à une vitesse qui s'accélérait de plus en plus, elle peinait à l'attraper, à le saisir entre ses doigts, pour l'arrêter ne serait-ce que l'espace d'un instant. Le regard dans le vide, la Löwewald s'était perdue dans ses pensées. Une activité qu'elle semblait pratiquer de plus en plus ces derniers jours. La nouvelle était tombée il y a quelques semaines à peine. Sa mère s'était prononcé, elle épousera un Lindeberg. Et pas n'importe lequel, un moins que rien, une branche mineure, un petit jeunot de trois ans son benjamin. Une honte. Autant pour elle que pour ses ambitions. Comment sa mère a-t-elle osée ? Pourquoi une alliance aussi faible, aussi insignifiante ? Était-ce une revanche de toute ces années qu'elle avait passé à détester sa matriarche ? Viktoria ne savait pas, mais elle était apprêtée à ne pas en rester là. Elle parviendra à ses fins avant de se faire passer la bague en doigt. Sa détermination était à son pic. Sa colère aussi. Il n'y avait pas d'autre conclusion à cette histoire. Elle aura ce qu'elle voudra ou elle en mourrait et fera en sorte d'emmener autant de personnes responsables de son malheur avec elle que possible. Son coeur se resserre quand elle pense à Leo, debout devant son corps gisant de sang et sans vie. Elle ne pourra pas le laisser si elle décide de s'en aller, elle ne pourra pas le laisser si elle ne réussi pas. Peut-être qu'elle l'emmènera avec elle lui aussi, qui sait, peut-être qu'il en aurait envie ? N'était-ce pas elle, son souffle de vie ? N'était-ce pas elle la raison pour laquelle il était de ce monde ? N'était-ce pas elle son âme soeur, sa moitié ? Sans elle, comment ferait-il pour survivre ? Sa décision prise, Viktoria se lève de son lit à baldaquin et sort de sa chambre à coucher. Elle doit aller voir son jumeau pour lui faire part de prochaine initiative. Réussir ou mourir. Franchir la dernière ligne droite vers le trône et son amour, ou brûler de son propre feu et brûler tout ceux qui l'entourent avec elle. Dans les couloirs de la noble demeure des Löwewald, les servantes murmurent. Viktoria ne leur prête pas attention, concentrée sur son but. Pourtant, elle sent l'étrange atmosphère dans le château. La tension est palpable. Peut-être était-ce une énième dispute entre ses parents ? Pourtant, cela ne générait pas en général tout ses bruits de couloirs, les domestiques y étaient habitués. Prise dans son élan de curiosité, la lionne fait signe à une servante d'approcher. Celle-ci obéit, un peu apeurée. « Que se passe-t-il ? Pourquoi toute cette agitation ? » Les grands yeux verts de la servante s'ouvrent grand à la question posée par Viktoria. Comme une souris prise dans les griffes d'un chat, ou dans ce cas, d'une lionne. Elle regard autour d'elle sûrement à la recherche d'un moyen de fuite. Elle n'en trouve aucun. Elle est piégée et sait qu'elle risque de souffre-douleur à sa ravisseuse. La réputation de Viktoria Löwewald la précède et si l'ensemble des sangs purs la considèrent comme une fragile petite fleur à protéger, les domestiques savent à qui ils ont à faire. Ils savent qui est à craindre et qui est à respecter. Viktoria est sans aucun doute quelqu'un qui leur inspire plus de terreur que de respect, mais comme l'un engendre l'autre, les deux conviennent à la Lionne.  « Je t'ordonne de me répondre. » dit-elle à la servante d'une voix cruelle, qui laisse entendre qu'elle sera sans pitié si elle l'a fait attendre plus que ça. « Je .. J'ai entendu dire que votre cousine était arrivée très tôt ce matin. Ma..Madame Monaci n'avait pas l'air très contente et sa fille n'était pas avec elle. » Cette appellation arrache un grognement de dégoût à Viktoria. Madame Monaci, quel affreux bruit pour ses oreilles. C'était elle, Viktoria, la future madame Monaci. Son altesse royale, Reine d'Italie. Elle devrait faire couper sa langue à cette fichue servante rien que pour avoir oser appeler cette satané Katharina comme cela. Néanmoins elle se ravise, elle ne sait toujours pas pourquoi sa cousine est là et pourquoi diable cela engendrait-il une fébrilité générale. Viktoria claque des doigts, faisant signe à la servante de continuer de parler. Celle-ci reste muette comme une câpre. Viktoria doit enfoncer ces ongles dans son avant bras pour s'empêcher de frapper l'idiotie hors de cette stupide domestique. « Pourquoi est-elle là ? » crache-t-elle d'une voix méprisante. « Je.. je ne sais pas. Une dispute avec son mari apparement. » Viktoria écarquille les yeux. Une dispute entre Vittore et Katharina ? Cela était presque trop beau pour être vrai. « Est-ce que tu en es certaine ? » lance-t-elle à l'adresse de la domestique qui regarde le sol avec une envie de se fendre dedans.  « C'est ce que j'ai entendu dire. » Viktoria prend la domestique par la peau de sa mâchoire et y enfonce ses ongles. « Merci beaucoup de ton aide ma jolie. J'espère pour toi que tu as bien entendu dire. » La lionne relâche ensuite sa victime et s'en va dans un élan chercher sa cousine. C'était une occasion plus que rêvée. On aurait dit que le Lion avait enfin décider de lui apporter son aide, Viktoria sourit en regardant vers le ciel où son Dieu veille, après tout, bel et bien sûr elle.

(...)

Le pas léger et rapide, Viktoria se dirige vers les falaises où sa cousine prend apparement l'air. Lors de son trajet, la jeune Löwewald concocte mille et un plan dans sa tête et tous finissent de la même manière : le corps de Katharina étendu dans toute sa splendeur au pied de la falaise. Et elle, Viktoria, en pleurs, dévastée par la perte de sa cousine, sa meilleure amie, son tout. Et puis Vittore qui apparaît, triste de cette perte, mais se remettant avec une facilité déconcertante car de toute manière, Viktoria est là, à ses côtés. Elle partage sa peine pour la défunte, elle le comprend, et lui se rend enfin compte qu'il n'a jamais aimé qu'elle, alors il la prend dans ses bras, la demande en mariage et elle devient Reine d'Italie à ses côtés. À la vue de la crinière blonde de Katharina, bel et bien en vie, Viktoria se détache de son rêve éveillé et s'efforce de mettre son masque de gentillesse. « Katharina ? » lui dit-elle, la voix douce, un sourire gigantesque sur les lèvres. Elle se dirige vers sa cousine et la prend dans ses bras. « Tu m'as tellement manqué. Comment vas-tu ? On m'a dit que tu étais arrivée tôt ce matin. Tout va bien ? » Son ton est inquiet, sympathique, comme si elle n'avait qu'une hâte : que sa cousine pleure sur son épaule et qu'elle lui raconte tout ses maux pour qu'elle puisse la réconforter. En réalité, Viktoria se mord la joue intérieur pour s'empêcher de la frapper avec tout la violence qu'elle ressent à son intérieur. Katharina était morte à ses yeux au moment même où elle accepté d'épouser Vittore. En signant cette alliance avec les Monaci, elle a également signé son arrêt de mort pour cause de trahison. Désormais, Viktoria ne ressentait plus rien qu'une haine profonde pour sa cousine qui ne méritait pas de faire partie ni des Löwewald ni des Monaci. Katharina était une voleuse, une menteuse et une traîtresse et elle allait payer pour tout ce qu'elle avait fait.
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MessageSujet: Re: tes yeux se moquent. (katharina)   tes yeux se moquent. (katharina) EmptyVen 9 Sep - 17:52

Le levé du soleil sur le fleuve caressait le doux visage de la jeune femme. Les yeux ouvert, face à cette étendue bleue, la jeune Monaci était plongée dans ses pensées. Il ne devait pas être plus de cinq heure du matin et pourtant la jeune femme était déjà terriblement tourmentée. La dispute avec Vittore avait été terrible, si bien qu'elle s'était réfugiée dans sa maison d'autan. Elle avait essayé de se faire discrète mais malheureusement pour elle, son père avait ordonné que sa chambre soit préparée. Cela avait été l'effusion, la préparation d'un grand repas pour sa venue, l'occasion de parler des alliances. Katharina n'avait pas qu'elle était retournée au château à cause d'une dispute. Mais elle savait qu'entre domestiques, les rumeurs circulaient vite. Et elle ne doutait pas qu'une domestique du palais Monaci avait tout entendu. Rapidement, la jeune femme avait décidé de sortir du palais, se sentant étouffée par toute cette agitation. Elle ne voulait voir personne, elle voulait simplement être seule pour se calmer alors que chez les Löwewald, elle était l'attraction principale, la cousine revenue passer quelques jours à la maison. Rapidement, elle s'était avancée au bord d'une petite falaise qui bordait la demeure depuis des années. Elle avait toujours aimé cet endroit. Face à une étendue d'eau,  elle avait l'impression de se sentir renaître. Elle venait constamment se ressourcer ici quand elle en avait besoin, personne ne venait jamais dans ces lieux éloignés de la demeure. La nature, ici, avait reprit ses droits. Si bien qu'il était parfois difficile de s'aventurer au bord de la falaise. Mais c'était ici qu'elle se sentait le mieux. Ici qu'elle se sentait en sécurité et apte à être elle-même. Toute sa vie, Katharina n'avait cessé de jouer un rôle pour pouvoir plaire à tous. Elle avait compris, très jeune, que si elle souhaitait se faire une place dans la société, elle devait savoir manipuler les autres. Peu de personnes connaissaient son vrai visage, Cornélya, Viktoria. Elle n'avait jamais rien caché à ses deux cousines, elle ne leur avait jamais menti. Les deux jeunes femmes étaient très importantes pour la Monaci, ses piliers, ses mentors. Bien que plus âgée que les deux jeunes femmes, elle ne pouvait s'empêcher d'écouter leurs conseils, elle en avait besoin, besoin pour se sentir épauler. En grandissant, elles avaient su garder contacte, malgré que chacune, était partie de son côté. Elles se voyaient régulièrement, Katharina les invitant souvent chez elle. Mais depuis quelques semaines, elle n'avait pas vu Viktoria, celle avait qui tout était tellement compliqué. Katharina était tombée sous le charme de sa cousine très jeune, si bien qu'elle avait entretenu pendant quelques temps avec elle, une relation qu'elle se refusait. A son mariage, elle avait du tout arrêter mais la limite entre l'amitié et le désir charnel avait toujours été fine. Katharina n'avait pas cédé mais combien de temps tiendrait-elle encore face à cette créature délicieuse ?
Soudain, Katharina sentit une main se poser sur son épaule et en se retournant, elle vit le visage de Viktoria lui faire face. Elle ne s'attendait pas à la voir ici mais cela lui faisait terriblement du bien, plus qu'elle ne l'aurait cru. Elle sentit les bras de sa cousine l'entouraient et Katharina ne put s'empêcher de verser une petite larme en sentant ce contact. Viktoria était toujours là pour elle. Et elle, terrible cousine qu'elle était, elle n'avait pas pris de ses nouvelles depuis plusieurs semaines. « Tu m'as tellement manqué. Comment vas-tu ? On m'a dit que tu étais arrivée tôt ce matin. Tout va bien ? » Toujours dans les bras de son ami, Katharina décida de lui dire la vérité. Depuis le début, elle ne faisait que mentir, à son père, aux bonnes, à sa famille. Mais à Viktoria, elle savait qu'elle pouvait tout lui dire, elle savait que sa cousine serait une tombe. « Oh Viktoria, si tu savais comme je suis heureuse de te voir. Cela fait si longtemps. Je... Je me suis disputé avec Vittore. Je veux dire, violemment disputé. » Elle releva la tête afin de faire face à la Löwewald tout en la tenant toujours dans ses bras. « Il n'arrêtait pas de me parler de l'Italie alors que j'avais une grand nouvelle à lui annoncer. Il n'arrêtait pas encore et toujours, sans m'écouter. Me disant même que l'Italie était plus importante que moi à ses yeux. » Elle parlait à tout allure, sans s'arrêter, sans respirer, prise dans sa folie de ce qu'il venait de se passer. « Mais je devais lui dire... Regarde Viktoria... Je devais lui dire que j'étais enceinte. » Elle se recula vivement afin de plaquer sa robe pour montrer à sa cousine son petit ventre rond apparent. Mais en reculant, Katharina tapa son talon contre une pierre et perdit l'équilibre. Au bord de la petite falaise, la Monaci se sentit glisser et tomba dans l'eau glacé.
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