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 (LUSEA) We never know a person before being married.

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Liséa Rosenwald
impérialiste de la Rose

Liséa Rosenwald
(LUSEA) We never know a person before being married. Tumblr_inline_nyqirzymhk1qlt39u_500
‹ MESSAGES : 731
‹ PSEUDO : Littlewolf aka Hélène.
‹ FACE & CREDITS : Natalie Dormer. Avatar : Stolen Paradise & Signature : anaëlle.
‹ MULTICOMPTES : Seena, la fouine.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 29 années qu'elle aime mettre en avant comme un bon vin dont on se délecte. Elle est pourtant accro à cette jeunesse qui la rend encore désirable.
‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
‹ COMPÉTENCES : manipulation (niv. 1) ; charisme (niv. 2) ; persuasion (niv. 1)



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MessageSujet: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyDim 14 Aoû - 14:47


We never know a person before being married.
ft/Lukas Rosenwald

Ses talons qui claquaient contre les marches en brique, remontant de la cave avec grâce. Personne ne pouvait soupçonner, ce petit corps qui faisait preuve d’autant de brutalité. Cela restait rare, elle se promettait à chaque fois que ce serait la dernière fois. Liséa poussait le vice toujours plus loin. Ce soir encore, elle effleurait la mort. Toujours plus loin, laissant des corps à présent dans une léthargie inquiétante. L’homme se réveillerait certainement dans quelques heures, tétanisé à l’idée que cela recommence. C’était le premier depuis un mois mais la culpabilité restait la même. Elle se détestait pour cela, pour cette violence qui la rendait incontrôlable. La blonde y mettait toute sa haine pour ce sang qui ne méritait pas d’exister. Elle ne pouvait s’en empêcher. Ses poings qui frappaient, ses talons qui tranchaient la chair sans ménagement. Liséa se retournait sur la dernière marche, regardant la porte encore ouverte face au corps qui gisait encore sur le sol. Elle se pinçait les lèvres, trouvant cette scène tellement poétique. Encore un client de sang-mêlé qui ne pouvait contrôler ses mains. Elle ne supportait pas ce spectacle. Ses filles étant pures ou magiciennes, elle ne saurait les confier à une abomination. La jeune femme protégeait ses employés telle une lionne féroce. Elles étaient la prunelle de ses yeux, des corps qu’elle ne pourraient remplacer. Il méritait son sort, il méritait cette violence qu’elle ne contenait plus depuis des années. La frustration de ne pas pouvoir abattre ce peuple, l’impuissance de n’être à la hauteur de sa cruauté. Elle soupirait, demandant d’un signe de tête à son bras droit de fermer la porte. Ses mains ensanglantées, encore une goute de carmin qui s’écoulait le long de sa lèvre. Les filles la regardaient, désolées par ce spectacle qui rendait la Rosenwald terrifiante. Chacune gardait ce secret, chacune se rendait complice de ces barbaries. Elles le savaient, Liséa tentait simplement de les protéger. L’ancienne Taborska haussait un sourcil en regardant la salle paralysée. Lieu cossu, pénombre qui rendait le lieu sensuel. De vieux meubles, une scène en bois et le piano qui trônait au milieu des tables. Il ne restait que les employés. Elle s’approchait du bar, commandant un alcool fort avant de s’asseoir face au piano. Les filles connaissaient le rituel, les corps commençaient à vaciller sans que la patronne ne demande quoi que ce soit. Elle pianotait sur les touches, fermant les yeux et se laissant envouter par la mélodie une fois de plus morose. Ses doigts venaient à se crisper sur certaines notes, elle vivait réellement la musique. Le piano se recouvrait de sang petit à petit, carmin impur qui serait soigneusement enlevé dans la nuit par une des filles. Une gorgée d’alcool avant qu’elle ne grimace. Liséa, elle n’aimait pas ces boissons conçues pour quitter ce monde l’espace d’une soirée mais elle en ressentait le besoin. Sa gorge et son estomac s’enflammaient instantanément. Un soupire. Un saut d’humeur. « C’est à cause de vous, une fois de plus, mes jolies. » La voix qui trahissait son énervement alors que les notes reprenaient de plus belle. Son tronc qui faisait des va et viens tandis que la femme semblait en trans. Elle finissait son verre en quelques minutes. « Tâchez de garder vos distances, j’aimerais que ce soit le dernier. » Elle toisait la salle de son regard inquisiteur. Les femmes semblaient de plus en plus apeurées, le barman se contentait de hausser les épaules. Elle devenait ce tyran, cette personne qu’on craignait.

Ses yeux se fermaient quelques minutes, se laissant une fois de plus envoutait par les notes. En les ouvrants, elle constatait les mines médusées de ses filles. Elle continuait néanmoins à jouer, pensant qu’elles possédaient bien plus d’alcool qu’elle dans le sang. Liséa, elle se replongeait dans son morceau. Une mélodie romantique. Elle pouvait sentir le parfum subtil de son mari, l’espace d’un instant, elle pensait l’aimer. Pourquoi venait-il hanter ses pensés durant un morceau langoureux et amouraché. Elle ouvrait les yeux, pétrifiée. Les notes se stoppaient, le silence oppressant lui serrait la gorge. Liséa, elle se retournait doucement en sentant sa présence. Ce sang sur ses phalanges, sur le piano. Elle restait assise, lui tournant finalement le dos pour se mordre les lèvres. « Nous avons l’honneur d’accueillir monsieur Rosenwald en ses lieux. » Ses yeux qui roulaient, cachant son exaspération. « Les filles, vous êtes libre de rentrer chez vous. Barman, va donc voir dehors si nous y sommes. » Elle ne connaissait aucun prénom, elle ne souhaitait pas d’attachement. Se levant finalement en cachant ses mains dans son dos, elle s’approchait de Lukas en laissant néanmoins un énorme faussé entre eux. Sa robe mauve moulante lui allait à merveille. « Puis-je savoir ce que tu fais ici, mon petit sucre ? Je pensais que tu ne pousserais jamais ses portes. La débauche, ce n'est pas ton truc que je sache. » Un air sarcastique sur son visage. Son charisme manquait sa crainte. La lumière tamisait arrangeait sa situation mais les preuves restaient visuelles si on leurs accordait de l’importance. Liséa, elle restait à bonne distance pour ne pas le toucher, pour ne pas le salir.
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Lukas Rosenwald
impérialiste de la Rose

Lukas Rosenwald
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‹ MESSAGES : 951
‹ PSEUDO : summer child, co.
‹ FACE & CREDITS : Dylan O'Brien, songbird (av) wood spoon (sign)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-cinq ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié depuis trois ans et déjà père.
‹ STATUT DU SANG : Un sang pourpre coule dans ses veines, porteur aussi du fardeau de la consanguinité.
‹ OCCUPATION : Guérisseur à la tête du service diagnostic de l'hôpital magique Günther Bartholomaeus.
‹ SCOLARITÉ : de 2000 à 2008.
‹ ALLÉGEANCE : sa famille avant tout, à sa mère, puis son frère malgré leur distance.
‹ LOCALISATION : Berlin la belle, entre le palais où il réside et l'hôpital où il travaille.
‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
‹ COMPÉTENCES : empathie (1), fraternité (1) & impulsivité (2)



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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyDim 14 Aoû - 23:44



We never know a person before being married

ft. Liséa Rosenwald

Sa femme était injoignable, et Lukas s'inquiétait. Même si l'usage du téléphone portable n'était pas très apprécié des sorciers purs qu'ils étaient, ils avaient tous appris à s'en équiper. Liséa comprise. Hors, soit elle l'avait éteint ou soit il n'avait plus de batterie, mais en tout cas, Lukas n'arrivait pas à lui parler. Il devait lui annoncer, cet incendie, leur sécurité menacée, la preuve que leurs ennemis les narguaient. Il avait aussi besoin de partager son inquiétude de père quant à leur fille. Il avait besoin de sa femme auprès de lui pour l'aider à traverser tout ça, tout simplement.
Bien qu'il n'ait jamais osé mettre les pieds dans l'établissement que dirigeait Liséa, il se mit en route pour la retrouver, en dernier recourt. Parce qu'il savait qu'elle l'avait toujours mis à l'écart de ce lieu sciemment, l'idée le mettait mal à l'aise. Non pas qu'elle cachait ce qu'elle faisait, au contraire. Elle n'en avait pas honte. Elle se contentait de lui dire qu'il n'y trouverait pas sa place. Et elle avait sans doute raison. Parce que lorsqu'il pénétra dans les quartiers de plaisir du Berlin sorcier, il se sentit tout de suite… hors du tableau. Comme si un peintre l'avait égaré là sans lui demander son avis, dans une toile sombre aux petites notes de couleurs vives, qui transcendaient la lueur faible de la soirée déjà bien entamée. Il trouva le lieu sans trop se poser de question, très bien visible de la rue, et dont la devanture laisser deviner le raffinement de l'intérieur. Sa femme avait toujours eu bon goût, c'était une qualité qu'il appréciait beaucoup chez elle d'ailleurs.

Lorsqu'il passa la porte, les yeux des employés s'élargirent en grand. Tous savaient évidemment que leur patronne était mariée au Rosenwald, mais personne ne l'avaient vu, et encore moins vu ici pour la simple et bonne raison qu'il n'était encore jamais venu. Il serra la mâchoire, pris cet air de Rosenwald, celui qu'il avait appris à forger durant ses années à Goldadler sans son frère. Celui qui imitait d'ailleurs Luis, en tout cas c'était la voloté souhaité. Il dit simplement « Je veux parler à ma femme. » L'employé qu'il avait sous les yeux sembla hésiter, et Lukas soupira.  Il était prince impérial, cadet certes mais un rang dont il jouait parfois. Et on ne faisait pas attendre un prince. Il inclina légèrement la tête et mena le Rosenwald dans la salle principale. La musique résonnai, et Lukas reconnut le style de Liséa. Mais un style plus noir, mélancolique, quelque chose de très éloigné de ses airs plein de bonne humeur qu'elle leur jouait les dimanches matins et qui faisaient la joie de Lilianna. Une odeur âcre de rouille lui envahit les narines à mesure qu'il approchait de la scène où sa femme jouait du piano, entouré de ses filles. Sil n'aimait pas les femmes, il trouva néanmoins que ces filles avaient quelque chose de presque artistique en elle. Certainement le pourquoi Liséa les avait choisi. Elles s'écartèrent sur son passage, les notes continuèrent de s'enchaîner jusqu'à ce qu'elle se retourne. « Nous avons l’honneur d’accueillir monsieur Rosenwald en ses lieux. » Il n'aima pas le ton qu'elle employait. Elle congédia ses gens pour finalement se lever et s'approcher un peu. Juste un peu. « Puis-je savoir ce que tu fais ici, mon petit sucre ? Je pensais que tu ne pousserais jamais ses portes. La débauche, ce n'est pas ton truc que je sache. » Lukas jeta un œil au piano, plein de sang. Aux talons de sa femme, qui avaient perdu leur couleur mauve, assorti à sa robe, pour adopter un ton plus… rouge. Puis à ses mains, ses mains salies. Il leva enfin les yeux dans les siens, fronçant les sourcils, témoignant de son incompréhension. « Je cherchais à te joindre, mais je n'ai pas... » Les pensées se bousculèrent dans sa tête. Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'était passé ? Quelle était cette attitude étrangement lointaine qu'elle adoptait en face de lui ? Pourquoi ce sang ? « Les Friedrich, il y a eu un incendie chez eux. » Son inquiétude monta d'un cran, alimentée par cette odeur si dégoûtante de sang, celle qu'il éprouvait ailleurs, pas dans un lieu comme celui-ci si propice aux rires et aux jolies soirées. N'y tenant plus, il craqua, le masque du parfait Rosenwald tomba. « Je sais que ce qui se passe ici ne me regarde pas mais… Mais qu'est-ce que c'est que ça ? » demanda-t-il en désignant la pièce d'un geste circulaire du bras. Il ne voulait pas comprendre, Lukas, et pourtant, il lui suffisait de faire le lien entre les choses, comme il le faisait si naturellement d'ordinaire. De voir les mains de sa femme. De voir les traînée de sang que ses talons-aiguilles avaient laissés depuis la cave. Et, s'il avait regardé cette cave un peu mieux, de la personne qui y comatait, baignée dans son propre carmin.

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Liséa Rosenwald
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‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyLun 15 Aoû - 22:17


We never know a person before being married.
ft/Lukas Rosenwald

Liséa, elle tentait de le regarder dans les yeux mais la honte l’accablait. Elle revenait peu à peu, à cette réalité qui lui déplaisait à présent. Son mari se trouvait au milieu du carnage, celui qu’elle tentait tant bien que mal d’éloigner de cette violence qui la gagnait. Ses mains tremblées, tous son corps se liquéfiait. Lukas, il était le seul à la rendre aussi vulnérable. Elle redevenait cette enfant prise sur le fait. La blonde tentait de faire bonne figure, revoyant ses employés avec nonchalance pour qu’ils n’assistent pas à la scène. Elle sentait la culpabilité prendre le dessus mais se contenter de discours froid et distant. Elle masquait tout, comme à son habitude. L’odeur du sang qui semblait délicieuse il y a encore quelques minutes semblaient à présent pourrir. Ses narines tentaient d’oublier cette senteur âcre et nauséeuse, écoutant son interlocuteur parler d’un incendie. Elle haussait les sourcils, serrant ses mains dans le dos de toutes ses forces. Les ennemis prenaient du terrain. Liséa, elle se mordait la lèvre tandis que l’inquiétude devenait oppressante mais elle restait de marbre. Pour lui, pour sa fille. Elle serait la dernière à paniquer, sa famille comptait sur elle. La blonde roulait des yeux, bafouillant ses premiers mots avant de reprendre son charisme légendaire. « Tout le monde va bien ? Est-ce que quelqu’un a une idée du pyromane. » Elle essayait tant bien que mal de s’intéresser au sort de ses compères mais la soirée ne s’y prêtait pas. « Lili est en lieu sûr ? » Bien sur, elle s’inquiétait pour sa progéniture. Elle était une proie facile, un enfant qui payerait pour son nom de famille. Et lui, il se trouvait là, près de sa femme. Lukas ne laisserait pas son enfant en danger, elle s’en convainquait tandis qu’elle l’interrogeait du regard. Liséa, elle donnerait sa vie pour ses deux êtres. Ils représentaient son équilibre. Son foyer. Elle serrait finalement les poings, laissant malencontreusement ses mains à vu. Peu importe, l'esprit maternel devenait bien plus fort que ce secret. Elle en oubliait sa soirée, sa violence, ses maux qui ne cessaient de la rattraper.

Pourtant, elle ne pouvait masquer les traces de sang qui jonchaient le piano et tapissaient ses phalanges. Ses doigts se frottaient, sentant encore le liquide chaud se répandre. Ses yeux qui finissaient par ce baisser tandis qu’il la questionnait sur ses activités. Lukas, il n’était pas aveugle malheureusement. La blonde stoppait net tout mouvement, coupant même sa respiration pour mieux cogiter. Elle se voyait incapable de mentir à l’homme qui lui donnait un enfant, encore moins à celui qui la soutenait. Il comprendrait, elle l’espérait du moins. La vérité semblait trop cruelle. « Disons que tu n’as pas envie de savoir. » Elle roulait des yeux, faisant un pas de plus vers l’homme qu’elle épousait. Sa langue se glissait entre ses lèvres, les hydratant avec beaucoup de féminité. Elle cherchait une solution. Liséa éprouvait bien trop de honte pour se livrer aussi facilement. Elle avait peur du rejet, de n’être plus aussi extraordinaire à ses yeux. La blonde imaginait ce jour depuis tellement longtemps. L’issue restait la même pour chaque scénario, Lukas perdait l’affection qu’il portait à cette inconnue. Cette lueur dans ses yeux se transformait en ténèbres, la rejettent avec détermination. Elle se raclait la gorge, ouvrant la bouche avant qu’il ne puisse rétorquer. « Les changements de température, tu sais que mon nez est très sensible. Ils ont abusé de la clim alors que cet endroit est fait pour la chaleur. » Elle parlait avec les mains, faisant de grands gestes tandis que le sang tapissait à présent le sol et tachait une partie des vêtements de Lukas. « Du moins, c’est la seule excuse que j’ai trouvée et j’espère que tu n’en demanderas pas davantage. » Elle s’approchait un peu plus, effleurant à présent son nez avec celui de son interlocuteur. Ses yeux le toisaient, le dévorait d’envie. Cette situation l’excitait et la terrifiait à la fois. Tout se bousculait dans sa tête. Liséa, elle voulait hurler sa souffrance mais ne pouvait tout lâcher. « Mais effectivement, tout ce qui se passe ici ne te regarde pas. » Un baiser sur sa joue qu’elle déposait avec délicatesse. « Je suis contente que tu t’y intéresses pour une fois, même si tu n’as pas choisi le bon soir. » Elle collait l’ossature droite de sa mâchoire contre celle de Lukas, articulant parfaitement ses derniers mots. « Tu devrais voir ses femmes quand elle danse, c’est un régal. » Elle tentait de noyer le poisson, d’effacer la culpabilité qui la rongeait. Liséa, elle voulait l’éloigner de ce terrible secret. Elle prenait du plaisir à frapper ses hommes, elle devenait de plus en plus virulente. Son coeur s’emballait à chaque coup, à chaque pas vers la mort.

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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyMar 16 Aoû - 18:42



We never know a person before being married

ft. Liséa Rosenwald

C'était étrange, ce qu'il avait sous les yeux. Sa femme, qui perdait sa superbe. Biassait les yeux, elle au front si haut et si fier. « Tout le monde va bien ? Est-ce que quelqu’un a une idée du pyromane. » Il ne répondit pas de suite, un peu choqué, et ce fut le surnom de leur fille qui le réveilla. Il dit vaguement « Elle est au palais, on ne sait rien. » Le palais impérial, l'endroit le plus sûr du monde pour leur précieuse enfant au sang pourpre. Mais ses pensées déjà dérivaient, insaisissables comme à son habitude. Un instant, il la reconnut dans cette fureur, il reconnaissait Liséa et son amour trop grand pour la petite créature qu'ils avaient conçue. Mais… Mais pas encore. Pas tout à fait. Elle n'était pas la même. Elle n'était pas la même femme qui le rejoignait tous les soirs, en qui il avait toute confiance et qui se mettait en quatre pour lui. C'était quelque chose au fond d'elle qui prenait la lumière ici, dans cet endroit, où il mettait les pieds pour la première fois. Et ça lui faisait vraiment bizarre, chamboulait ses repères. Elle dit qu'il ne voulait pas savoir. Il ne sut pas si c'était vrai : il était dévoré par la curiosité, comment est-ce qu'elle pouvait lui cacher quelque chose ? Lui, il lui disait tout. Le soir même de leur nuit de noces, il lui avait dit qu'il ne pourrait jamais l'aimer. Et c'est la franchise avec laquelle elle s'en fichait qui l'avait poussé à lui faire confiance, automatiquement.

Il la regarda arriver vers lui, sans faire un geste pour l'en empêcher. Regarda sa langue mouiller ses lèvres dans une élégance qui ne le touchait pas - il n'aimait pas les femmes, après tout. Ne la crut pas lorsqu'elle lui donna une explication bancale. La regarda jouer, fronçant les sourcils, jouer devant lui, avec qui elle avait promis sans le dire une vérité jamais voilée par les mensonges. « Du moins, c’est la seule excuse que j’ai trouvée et j’espère que tu n’en demanderas pas davantage. » Oh si, il en avait envie, Lukas. Il était capable de garder les pires secrets, ne le savait-elle pas ? Ce qu'il était capable de faire pour les siens. Ce qu'il avait tu pour son frère, le sang de son sang, ce futur empereur déjà terrifiant. Ne lui faisait-elle pas confiance comme lui le faisait ? La réalisation de ce fait lui fit mal, beaucoup de mal.
« Je suis contente que tu t’y intéresses pour une fois, même si tu n’as pas choisi le bon soir.
- Je me suis toujours intéressé à toi. » C'était vrai, à sa manière, il l'avait toujours regardée. Il savait qu'elle avait besoin de ce lieu pour elle, si bien qu'il n'avait jamais cherché à le souiller de sa présence, mais il avait toujours été curieux. Il avait toujours attendu qu'elle finisse par se livrer. Il la laissa approcher, il la laissa le toucher, il la laissa faire tout ce dont elle avait envie. « T Tu devrais voir ses femmes quand elle danse, c’est un régal. » Ca lui arracha un léger sourire. « Je ne saurais pas l'apprécier, tu le sais. » Puis, il la saisit par les épaules et plongea les yeux dans les siens. Dans l'océan de ses prunelles mangées par l'incertitude, il plongea pour la rechercher. Cette femme forte qu'il avait épousée, son soutien. Il gronda, la voix basse, étrangement étrangère à son ton habituel : « Liséa, tu me dois la vérité. Je suis ton époux. C'est toi et moi, Liséa, tu dois tout me dire. » Lukas n'avait jamais été aussi sérieux. Il devait être intransigeant : pour lui faire confiance, il avait besoin de ne pas saisir d'ombres en elle. Pas pour lui en tout cas. Elle était la mère de sa fille et, dans ce monde encore étriqué de conventions, ne pouvait pas se séparer d'elle. Alors au vu de toutes ces contraintes, il devait être sûr qu'elle était de son côté. « Tu es avec moi. Tu n'as pas le choix. » Une main qui glisse dans son cou, jusqu'à son menton qu'il attrape pour la forcer à ne pas se défiler. « Je suis là, qu'importe ce qui se passera, Liséa. » Lui non plus n'avait pas le choix : il devait aussi être son soutien à elle.
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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyMar 16 Aoû - 21:49


We never know a person before being married.
ft/Lukas Rosenwald

Il parlait de l'incendie sans s'y intéresser. Lukas, il se trouvait là mais ses pensées ne faisaient que dévier vers cette cave qui cachait le plus honteux des secrets. Celui de la violence, celui de la haine d'une femme dont il se voyait lié pour le reste de son existence. Liséa, elle remarquait que son mari se fichait pertinemment de la conversation actuelle. Du drame. De la raison de sa venue, finalement. Il répondait sans trop de détail, laissant la blonde sur sa faim. Elle qui s'inquiétait pour son enfant, elle qui se battait pour que sa fille n'est pas à subir la cruauté des hommes. Ironique, sachant que sa génitrice usait de ses poings pour assouvir des fantasmes inavouables. Liséa, elle vivait à présent dans le déni total. Elle dirait certainement que ses victimes le méritaient, que les impures ne représentait rien dans ce monde. Elle se complaisait dans son déni, dans son mensonge qui rendait la chose bien plus poétique. Lukas, il lui offrait quasiment une démonstration de force. Ses paroles lui rappelaient son mariage, celui où il jurait de veiller sur elle jusqu'à sa mort. Pour la deuxième fois de sa vie, elle regardait son mari d'une façon complètement différente alors qu'il tenait sa mâchoire fermement. Lukas, il semblait déterminé. Il s'imposait face à celle qui tenait les fils depuis le début. Elle pouvait en tomber amoureuse mais cet état ne durait généralement pas longtemps. Cela la touchait. Il savait trouver les mots, poignardant son palpitant de façon impériale. Ses yeux qui n'osaient défier son interlocuteur. Liséa, elle ne pourrait lui mentir. Elle ne serait pas de taille, pas cette fois. Comment prendrait-il cette nouvelle révélation ? Un soupire, l'envie de fuir une fois de plus. La blonde se liquéfiait. Voix tremblante, pouls faible. Elle en devenait faible et sentimentale. « Tu n'es là que par le mariage, Lukas. Tu es forcé, enchaîné à moi jusqu'à ce que la mort nous sépare. » Un frisson qui la parcourait à cette idée tandis qu'une larme à peine visible se glissait au coin de son œil. « Et je pense que pour cela, il faut bien plus que des vœux devant la famille impériale et un dîner où nous avons fini ivres. Ça dépasse toutes les promesses que tu m'as faite. » Elle se raclait la gorge, cherchant à reprendre le contrôle de cette situation. Liséa, elle se sentait déchirée de l'intérieur. Tous son corps lui faisait un mal de chien. Chaque organe démontrait sa présence, lui procurant de nombreux maux qu'elle ne pourrait exprimer. Pour la première fois, elle avait peur de perdre son meilleur ami. Le mensonge ou la vérité ? De toute façon, cela ne lui plairait pas.

Liséa, elle attrapait la main de son mari avec hésitation. Faisant quelques pas, elle sentait tous ses membres l'abandonner un à un. Un combat, une lutte acharnée jusqu'à cette vérité. Elle l'agrippait, le menant vers la cave où le corps gisait encore sur le sol. En arrivant à la porte, elle congédiait son bras droit avec un signe de tête distinctif. Sa main qui effleurait le cadre métallique avant de finalement passer sur le corps. Elle préférait être au fond de la pièce, face à ce corps et son mari. La honte s'enivrait de tout son charisme. Elle perdait pied. Comme une alcoolique qui dévoilait sa bouteille dans sa commode ou le dealer qui dénonçait sa nourrice pour soulager sa peine. Les yeux rivés sur le corps, elle ne pouvait imaginer l'expression de Lukas. « Pas très glorieux, je t'ai pourtant dit que tu ne voudrais pas en savoir plus. » Elle s'agenouillait face au corps, caressant les cheveux de l'homme avec délicatesse. « Ça n'arrive pas souvent. Un impur qui touche à une de mes filles et je perds le contrôle. Je frappe, je découpe les chairs jusqu'à ce qu'on me supplie de m’arrêter. Et à chaque fois, je vais un peu plus loin. » Liséa, elle finissait par écarter ses mains, restant à terre près de ce spectacle qui représentait ses pires démons. « J'espère que tu ferais la même chose pour moi, si un homme venait à me manquer de respect. » Elle essayait de se convaincre que ses actes partaient d'un bon sentiment. Pourtant, tout cela sonnait faux. Liséa relevait la tête, le fusillant finalement du regard. « Tu as des amants, j'ai des corps dans ma cave. Tu as de quoi me tenir à présent. Tu n'aurais jamais dû voir ça. » Elle semblait à bout de nerfs. Saut d'humeur. Elle pensait à ses futures années où Lukas ne la regarderait plus avec admiration. Il allait peu à peu s'éloigner, elle en mettait sa main à couper. Cette idée lui laissait un goût amer, celui de ne pas être cette épouse modèle qu'elle se promettait d'être depuis des années.

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‹ PSEUDO : summer child, co.
‹ FACE & CREDITS : Dylan O'Brien, songbird (av) wood spoon (sign)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-cinq ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié depuis trois ans et déjà père.
‹ STATUT DU SANG : Un sang pourpre coule dans ses veines, porteur aussi du fardeau de la consanguinité.
‹ OCCUPATION : Guérisseur à la tête du service diagnostic de l'hôpital magique Günther Bartholomaeus.
‹ SCOLARITÉ : de 2000 à 2008.
‹ ALLÉGEANCE : sa famille avant tout, à sa mère, puis son frère malgré leur distance.
‹ LOCALISATION : Berlin la belle, entre le palais où il réside et l'hôpital où il travaille.
‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
‹ COMPÉTENCES : empathie (1), fraternité (1) & impulsivité (2)



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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyMer 17 Aoû - 15:10



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ft. Liséa Rosenwald

 Il la voyait mal à l'aise, voyait cette larme qui s'échappa malgré elle, entendait le ton de sa voix peu assuré. La voyait souffrir. Il aurait voulu accuser à sa place ce qu'elle vivait, mais tant qu'elle n'ouvrait pas la bouche pour laisser son monstre s'échapper, Lukas ne pouvait rien faire. Finalement, Liséa vint lui chercher la main, peu rassurée, mais malgré le sang qui poissait ses longs doigts, Lukas les resserra des siens. Pour lui dire qu'il était là. Pour elle, il pourrait être un roc s'il le voulait : leur existence étaient enchaînées l'une à l'autre, pas par simple mariage. Leur lien allait au-dessus de tout ça. Elle était devenue sa plus proche alliée le jour où elle l'avait accepté. Lui avait confirmé le jour où elle lui avait donné une fille. C'était à lui maintenant de lui montrer que la relation qu'ils entretenaient allait dans les deux sens.

Elle le mena là où les taches de sang abondaient, semblant perdre son énergie dans le combat intérieur qu'elle menait.Lukas ne vit même pas l'homme que sa femme congédia d'un coup de tête. Il ne disait rien, fronçait les sourcils et serra les dents. L'odeur de rouille s'intensifia. Il n'avait jamais aimé le sang et sa profusion, au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la cave, marche après marche, avait quelque chose de malsain. Bien sûr qu'il avait vu pire : il était médecin, il soignait parfois des personnes qui crachaient un litre de sang en trente seconde, avait eu aussi affaire à des militaires très amochés durant sa formation. Quand ses yeux tombèrent sur le corps inerte, il ressentit un frisson glacial lui parcourir l'échine. Liséa s'agenouilla sans regarder son époux, et lui expliqua, tandis qu'elle frôlait l'individu du bout des doigts avec des gestes presque révérencieux. Comme si elle le respectait plus maintenant, à présent qu'il avait – presque ou déjà ?- perdu la vie… Ses mots choisis, Lukas les analysa sans même le faire exprès, et ils lui donnèrent l'impression d'avoir une petite fille qui justifie ses actes afin de leur donner une moindre importance. «J'espère que tu ferais la même chose pour moi, si un homme venait à me manquer de respect. » Est-ce qu'il pourrait tuer si sauvagement pour elle ? Lukas n'en savait rien. Il était capable de beaucoup de choses pour les siens, et très certainement n'avait pas encore percé à jour les secrets de sa détermination à les protéger. Finalement, ayant repris un peu plus de ce charisme qu'elle attachait naturellement à sa silhouette, elle planta son regard d'azur dans le sien. Brillants et clairs dans l'ambiance sombre, humide et poisseuse de la cave dans laquelle ils étaient toujours. «Tu as des amants, j'ai des corps dans ma cave. Tu as de quoi me tenir à présent. Tu n'aurais jamais dû voir ça. » Lukas ne répondit rien, pas tout de suite. Dans un réflexe, il aurait voulu s'agenouiller lui aussi près du corps et vérifier son pouls, mais cela semblait inutile mais au lieu de ça, resta debout à rendre le regard de son épouse, les bras croisés. Bizarrement, ça ne le révulsait pas tant que ça. Profondément puriste, et Rosenwald de souche, il accordait beaucoup plus d'importance à sa femme qu'à tous ces inconnus impurs qu'elle avait tabassé. « Depuis quand, Liséa ? » Non, le plus important ce n'était pas ces vies qui avaient failli basculer : c'était leur réputation. Leur nom, celui qu'il lui avait donné en l'épousant, celui qui ne devait pas être entaché. Pas après tant d'efforts, pas alors qu'ils étaient enfin revenus au pouvoir et que le pays était revenu dans les mains de ses vrais dirigeants. « Qui est au courant, à part tes gens ? Es-tu sûre de leur loyauté ? » Si jamais cela venait à se savoir… Et puis, une pensée le frappa : et si ce mal qui touchait sa femme avait atteint sa fille. Il s'accroupit à ses côtés, sérieux, lui prit les mains dans les siennes. « Depuis quand est-ce que tu ressens ça et qu'as-tu fait contre ? Est-ce que tu t'es soignée ? » Il détestait l'idée de faire faire une cure à sa femme, mais avait pas mal de collègues qui pouvait leur arranger un « second voyage de noces » en toute discrétion. « Pense à Liliana, il faut qu'on trouve ce que tu as pour qu'elle ne l'ait pas à son tour. » Lui aussi, pouvait haïr les mêlés, mais pourquoi cette haine s'était changée en une violence indécente chez Liséa ?
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‹ FACE & CREDITS : Natalie Dormer. Avatar : Stolen Paradise & Signature : anaëlle.
‹ MULTICOMPTES : Seena, la fouine.
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 29 années qu'elle aime mettre en avant comme un bon vin dont on se délecte. Elle est pourtant accro à cette jeunesse qui la rend encore désirable.
‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
‹ COMPÉTENCES : manipulation (niv. 1) ; charisme (niv. 2) ; persuasion (niv. 1)



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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyJeu 18 Aoû - 21:54


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Ses doigts se perdaient dans les cheveux de sa victime. Elle pouvait encore sentir un bref pouls quand ses phalanges longeaient les veines saillantes qui se trouvaient sur le sommet du crâne. Liséa, elle regardait cet homme avec compassion, elle en oubliait presque son sang impur. Comment pouvait-elle faire preuve d'autant de douceur avec ses proches et autant de rage avec de simples inconnus. Elle sentait le doute grandir, la submerger, la conquérir puis la détruire. Elle caressait, elle suppliait silencieusement qu'on lui pardonne. La blonde n'assumerait jamais cette part obscure, elle rejetait les faits à sa manière. Les yeux rivés sur le visage à peine reconnaissable de la vermine, la jeune femme ressentait le besoin d'attendre son réveil à présent. Pourtant, quand ce dernier ouvrirait les yeux, elle devrait le menacer une fois de plus pour qu'il ne parle pas. Voilà à quoi se résumer sa vie, user de terreur pour gommer ses propres démons. Elle se laissait hanter par ses démons, dévorer par ses maux qui devenaient de plus en plus virulents. Son corps semblait se décomposer silencieusement. Le temps passait, les premières rides n'arrangeaient rien à cette petite crise. Liséa, elle sentait simplement le vent tourner. Les sangs impurs, ils avaient bon dos. Elle se défoulait sur eux, animal qu'on sortait de sa cage après des années de captivité. La blonde, elle ne saurait se contrôler sans l'aide de son mari. Elle ne connaissait ni la sagesse d'un ancien, ni l'innocence de son enfant. Elle ne délimitait jamais les limites et se jouait avec aisance de l'irraisonnable. Gamine pourrie, pomme pourrie qui tombait de l'arbre Taborski. Les visages commençaient enfin à se dévoiler, les couches de maquillage n'y changeraient rien. Les langues se déliaient tandis que les corps souffraient le martyre. Tout s'enclenchait mais pourtant, le principal se déchirait. L'odeur du carmin qui enflammait encore ses narines. Lukas, il laissait s'évaporait toute la jouissance que cet acte lui procurait. Au fond, elle lui en voulait d'être là. Debout. Face à elle. Respirant le même air. La dévisageant de son regard impérial. Il gâchait la seule part d'inconscience qu'elle laissait s'exprimer. Refrénait ses pulsions pour un nom qui ne lui appartenait que par procuration. Liséa, elle commençait doucement à perdre pied tandis que ses sauts d'humeurs lui jouaient à nouveau des tours. Elle en perdrait un jour sa famille, incapable de se canaliser.

Ses genoux commençaient à ressentir le choc thermique du béton froid qui mordait sans hésitation. Elle écoutait son mari d'une oreille, complètement déconnectée de la scène. Cela ressemblait à son procès, cela faisait partie des sujets qu'elle ne désirait pas approfondir avec son mari. Elle aimerait avoir le choix. Elle ne l'avait jamais, battante mais enchaînée. Liséa, elle soupirait en roulant des yeux. Le buste fier, ses mains qui venaient se caser entre ses jambes. Charisme féerique, femme qui reprenait ses droits. « Tu poses trop de questions, Lukas. Tu voulais simplement la vérité, la voilà. » Elle montrait le corps d'un signe de bras, baissant finalement les yeux pour se concentrer sur sa victime. La blonde prenait soin de vérifier qu'il ne se réveillait pas, cela deviendrait embarrassant. Le coma semblait si paisible vu comme cela, elle rêverait d'y être jusqu'à ce que son mari passe les portes du cabaret. Elle voulait qu'il oublie même si cela ne serait pas possible. Liséa, elle finissait par se relever pour enjamber le corps une nouvelle fois. Se dirigeant vers son mari, elle s'arrêtait à ses côtés pour répondre à l'essentiel. « Seul mon bras droit sait ce qui se passe dans cette cave dans l’établissement. Les filles voient simplement le sang qui ne prouve pas que je suis l'auteur. Je nettoie simplement la cave. Sinon, Lissander est au courant. » Elle claquait sa langue contre son palet. Lukas, il pouvait le prendre mal mais qu'importe. Il ne s’intéressait pas à ses activités avant ce soir, il ne posait jamais de questions. « Et n'ose plus jamais insinuer que je suis malade, Lukas. Je suis comme ça. Je suis née comme ça. C'est ça que tu aimes depuis tout petit, ma fougue et mon impulsivité. Ma froideur également. Comment pouvais-tu passer à côté du fait que ce n'est pas qu'une façade mais bien une manière de vivre qui comprenait le goût du risque et celui de la violence. » Elle fronçait les sourcils. « On m'a interdit de les haïr publiquement, pour ne pas décevoir mon père dans un premier temps puis pour ne pas salir le nom de mon mari. Tu sais ce qu'un animal en captivité fait quand on le sort de sa cage, il assouvit les pulsions qu'on lui interdit. Je pense que tu en sais quelque chose. » La blonde déposait finalement sa main sur l'épaule de son mari. « Notre fille recevra l’éducation de notre famille. Je ne la pousserai jamais à les haïr. Elle fera ses choix et tu seras libre de lui remplir le cerveau de ces discours pacifistes. Qu'importe tant qu'elle est heureuse. » Liséa semblait réellement blessée. La manie de son mari de mettre des mots sur tout, le fait qu'il pense à une folie. C'était simplement sa femme. La même depuis des années avant qu'il ne fourre le nez dans ses affaires.
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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyDim 21 Aoû - 20:25



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«  Tu poses trop de questions, Lukas. Tu voulais simplement la vérité, la voilà. » Il serra les dents, blessé par cette remarque, les yeux se dirigeant de nouveau vers le corps inerte à leur pieds. Pour Lukas, il était en doit de les poser, ces questions.  Elle revint vers lui pour lui répondre, et le peu de personnes au courant du terrible secret de sa femme le rassura. Il ne fallait pas que cela s'ébruite, jamais. . «  Et n'ose plus jamais insinuer que je suis malade, Lukas. Je suis comme ça. Je suis née comme ça. C'est ça que tu aimes depuis tout petit, ma fougue et mon impulsivité. Ma froideur également. Comment pouvais-tu passer à côté du fait que ce n'est pas qu'une façade mais bien une manière de vivre qui comprenait le goût du risque et celui de la violence. » C'était vrai, qu'il appréciait tout ça depuis l'enfance, cette force qu'elle dégageait et qu'il n'avait pas. Sans savoir pour autant que cela pouvait s'avérer être d'une telle violence… Et si tout cela sortait de sa cave ? Comment ferait-elle alors pour se justifier ? Comment ferait-il pour la couvrir ? Elle justifia ses actes en les comparant aux siens. Mais lui, il ne frappait pas les mêlés : il couchait avec, parce que son simple nom pouvait les faire taire. Il avala difficilement sa salive : sa tare n'était finalement pas si différente de celle de Liséa, puisqu'elle reposait sur le silence des autres qui en étaient témoins… Elle posa sa main sur son épaule et leurs regards s'entrechoquèrent. «  Notre fille recevra l’éducation de notre famille. Je ne la pousserai jamais à les haïr. Elle fera ses choix et tu seras libre de lui remplir le cerveau de ces discours pacifistes. Qu'importe tant qu'elle est heureuse.
- Discours pacifistes ? » Il haussa les sourcils. « Liséa, les Rosenwald sont tout sauf pacifistes. » Lui-même en était conscient, sa famille était pire qu'une meute, renfermée sur elle-même jusqu'à pratiquer l'inceste sans que cela ne les gêne. Méfiante des autres jusqu'à n'accepter les fiançailles qu'au bout de plusieurs décades d'alliance inébranlable. « Nous sommes en guerre. Contre tout ceux qui veulent nous voir tomber. C'est cela qu'il faut apprendre à notre fille. A ne jamais faire un pas de travers pour que ces chacals ne lui tombent pas dessus. Tes tares comme les miennes peuvent être des obstacles à sa propre sécurité, tu comprends ? » Sa voix tremblait un peu : il avait vécu son adolescence dans ce carcan, qui l'étouffait encore. Il n'en pouvait plus et pourtant encaissait pour les siens. Pour leur place, que leur mère avait bataillé pour la récupérer. Celle qui leur revenait de droit. « Tu n'es pas sans savoir que nous, Rosenwald, sommes taxés de folie depuis des générations. Et que l'on nous pense incompétents pour cette raison. Je ne veux pas que ça incombe à ma fille, et à ma nièce, je veux qu'elles aient toute leur tête pour pouvoir se défendre comme il faut. » Sa main trouva la hanche de sa femme, caressa sa taille, et sa voix se fit plus douce : « Tu comprends, Liséa, j'ai besoin d'être sûr que ni toi ni moi lui avons légué nos défauts. Juste la perfection de notre sang. »
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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyLun 22 Aoû - 15:55


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Ils n'étaient pas pacifistes et elle le savait, la réponse de Lukas lui décrochait un sourire narquois. Elle ne parlait pas de cette éducation-là mais celle des faux-semblants. Celle qui lui demandait d'être parfaite et correcte face à la foule. Ne pas tuer des sangs mêlés dans sa cave, par exemple. Les Rosenwald étaient des pantins, obligés de faire ce que l'impératrice désirait sous peine d'être déshonoré. Ils s'accrochaient à leur famille, à cette lignée consanguine et totalement névrosée qui pensait dirigeait tout un peuple. Liséa, elle ne serait pas de ses moutons. Elle vivrait comme bon lui semble tant que cela ne retombait pas sur son mari. Il fallait qu'il le comprenne ou qu'il se voile encore la face. Lukas, il parlait ensuite de tares. De maux qu'ils ne pourraient jamais guérir. Elle ne voyait pas cela de ce point de vue. Sa violence était une force, le prix à payer pour être une femme de pouvoir. On ne lui apprendrait pas la folie, elle s'en voyait créatrice. Liséa, elle ne renoncerait pas à ses délices. Au carmin. Elle ne serait pas frustrée et cloîtrée dans son mariage comme une prisonnière. Bien au contraire, la blonde prenait enfin sa vie en main. Il n'y avait que lui, Lukas, ainsi que sa fille pour la freiner. Lukas, il continuait son discours sur cette famille qui la dégouttait de plus en plus. Elle en connaissait les vices et les démons, jouant chaque jour avec le feu en provoquant Luis. Lukas, il s'inquiétait simplement pour sa fille. Non pour sa femme. Sa progéniture, son sang. Il finissait par l'attraper au niveau de la hanche, laissant ce contact provoquer une vague de frisson chez sa femme. Elle l'aimait, c'était un fait à présent. Pas d'un sentiment passionnel mais bien celui du respect. Celui des corps également. Elle le voulait, chaque jour de sa vie jusqu'à cela mort vienne les faucher.

Liséa, elle lui adressait un doux sourire. Elle se calmait, s'apaisait. Ceux qui la connaissaient seraient de cette situation. Liséa, elle le regardait avec malice. Son index qui passait sur les lèvres de son mari, prenant soin que ce dernier ne soit pas recouvert de carmin. « Elle sera parfaite, mon ange. Elle possède le plus beau et intelligent des papas. Sa mère, elle sait simplement trouver la bonne personne pour procréer. » Elle gloussait. « Bon d'accord, je suis plutôt pas mal malgré ma haine pour les sangs mêlés. » Liséa, elle haussait les épaules avant de descendre sa phalange dans la nuque de son mari. Ses doigts parcouraient une veine saillante, lui inspirant des idées malsaines. Elle secouait doucement la tête, adressant un nouveau sourire bien plus aguichant. La blonde, elle avait parfaitement ce qu'elle faisait et où elle voulait en venir. « Notre fille n'est pas le problème, Lukas. C'est nos vices qui sont, je pense, en ligne de mir. » Elle entamait le processus, ses yeux criant de fierté. « Je pense que nous devrions nous serrer les coudes, bien plus que d'habitude. Tu arrêtes tes aventures, je fais taire ma violence. Tu pourras pleinement t'occuper de ta famille et moi, je serais assez comblé que je ne viendrais pas frapper des vermines. Nous serons alors, à la hauteur d'une nouvelle lignée Rosenwald. C'est bien ce que tu désires pour ta fille ? Non ? » Elle haussait un sourcil, laissant sa main traverser son torse. Elle le prenait par les sentiments, ceux qu'il n'avait pas envers elle. Liséa, elle déposait un baiser sur ses lèvres avant de le regarder avec insistance. Cela faisait tellement longtemps qu'elle demandait cette attention, elle trouvait enfin le moyen de le faire basculer. Elle l'aimait à sa manière, malsaine et pleine de vice. Il devait l'accepter.
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MessageSujet: Re: (LUSEA) We never know a person before being married.   (LUSEA) We never know a person before being married. EmptyLun 22 Aoû - 21:57



We never know a person before being married

ft. Liséa Rosenwald

Sa femme lui sourit, un sourire étrange qui voulait dire plein de choses, qui recelait dans de mystères et que Lukas lui avait toujours aimé. Il la laissa caresser ses lèvres du bout des doigts, avec cette attention toute féminine et délicate qu'elle pouvait avoir. Bien sûr, qu'elle serait parfaite leur fille. Liséa réussit à lui faire décocher un sourire, et pou toute réponse, il lui dit « Tu es mon unique femme, bien sûr que tu n'es pas si mal que ça ! » Il l'aimait comme sa meilleure amie, comme sa confidente, celle à qui il pouvait tout dire. Celle qui parvenait à lui donner un enfant. Celle qui parvenait à le regarder d'une telle façon qu'il en venait à apprécier. Il laissa sa femme redessiner la veine de son cou, ne la lâchant pas des yeux, lui rendit son sourire aguicheur. Elle était calme, lorsqu'elle finit par reprendre la parole, les yeux ancrés dans les siens avec cette force impressionnante : «  Je pense que nous devrions nous serrer les coudes, bien plus que d'habitude. Tu arrêtes tes aventures, je fais taire ma violence. Tu pourras pleinement t'occuper de ta famille et moi, je serais assez comblé que je ne viendrais pas frapper des vermines. Nous serons alors, à la hauteur d'une nouvelle lignée Rosenwald. C'est bien ce que tu désires pour ta fille ? Non ? » Elle avait raison. Sa force qu'il avait tiré d'on ne sait où venait d'être soufflée. Et même si quelque part, sa tendre liberté outragée hurlait d'être enfermée à nouveau, il savait que c'était un bon compromis. Non, plus que cela : nécessaire. Nécessaire au futur de leur fille, mais aussi à leur propre réputation. Et à leur couple, certes que ni lui ni elle n'avaient choisi, mais qu'il devait consolider tout de même. Il ne répondit pas, pas tout de suite, la laissant couler la main sur son torse comme aucune autre femme n'en avait le droit. Se noyant dans la force de son regard et dans la détermination de ses azurs. Répondant du bout des lèvres au baiser qu'elle y déposa. Lukas passa les bras autour de ses hanches et l'attira à lui, le visage dans ses cheveux blonds, niché ici dans l'espoir puéril de lui voler un peu de cette volonté de fer qui la caractérisait. Alors ce fut seulement là, lorsqu'il la serrait contre lui, dans une étreinte douce à force d'être familières, qu'il lui répondit : « Tu as raison, Liséa. Mon amour. ». C'est dans cette cave sombre aux odeurs de sang qu'ils se promirent d'essayer, ensemble, d'être forts face aux démons qui les taraudaient. Qu'il lui promis une fidélité intangible alors qu'il se savait incapable de l'aimer autrement qu'avec ses maladresses de petit garçon qui se voudrait être un homme. Alors que l'homme était certain de réussir, le gamin avait déjà peur de la rechute brutale qui lui coûterait bien plus que ses précieuses ailes.

FIN DU RP
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