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 (she was like the sun) part of her was always shining

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Agnieszka Lindeberg
impérialiste de la Rose

Agnieszka Lindeberg
(she was like the sun) part of her was always shining Tumblr_mu7san311n1skto7oo3_250
‹ MESSAGES : 165
‹ PSEUDO : vae solis (paula)
‹ FACE & CREDITS : britt robertson (honeybones)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-six ans que son sourire rayonne
‹ STATUT CIVIL : mariée depuis plusieurs années à un lindeberg
‹ STATUT DU SANG : pur - si elle a été élevée en y accordant la plus grande importance, ce mot ne lui a jamais plu
‹ OCCUPATION : professeur d'alchimie
‹ ALLÉGEANCE : elle soutient le féminisme d'helmina rosenwald, mais en aucun cas la violence qu'elle lui associe parfois
‹ COMPÉTENCES : altruisme (niv. 1) ; persuasion (niv. 1) ; fraternité (niv. 1)



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MessageSujet: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptySam 13 Aoû - 21:29


agnieszka taborska lindeberg
look at the stars, look how they shine for you
— Prénom(s): agnieszka, syllabes qui se heurtent aux palais de ceux qui ne maîtrisent pas sa lange maternelle. elle a toujours trouvé son prénom à la hauteur de son sang et de son staut : pur et royal. cependant, comme les coutumes polonaises le veulent (et comme les étrangers chez qui elle vit le préfèrent), on l'appelle plus aisément ania. — Nom: elle est née taborska, nom portée depuis des siècles par les reines et princesses de la pologne sorcière. même avec la royauté abolie et le pays dont ils s'étaient échappés, il reste un synonyme de richesse, de puissance - et de beauté, pour ce qui est de la majorité des femmes de cette dynastie. elle a cependant adopté le nom de lindeberg une fois mariée à l'un des membres de la famille aux tilleuls. — Age: cela fait vingt-six ans qu'ania foule la terre allemande de ses pieds silencieux. vingt-six ans qu'elle prend soin de son double, vingt-six ans qu'elle rêve de voir la pologne fuie par ses parents, oncles et tantes, qu'elle n'a jamais connue. — Date et lieu de naissance: elle est née à düsseldorf au sein du domaine des lindeberg, le vingt-huit février mille-neuf-cent quatre vingt-dix. elle n'apprit qu'à ses dix-sept ans que c'est en cette même ville qu'elle devrait vieillir aux côtés de son époux. — Etat du sang : pur, pur, pur. c'était le mot avec lequel on qualifiait son sang, un mot qui voulait dire "entièrement sorcier" et qui, depuis quelques années, sonnait amer à ses oreilles. il aussi pur que royal, la monarchie polonaise encore inscrite, malgré tout, au creux de ses globules aussi rouges et blanches que les couleurs de son pays. — Statut civil : mariée à kondrad lindebergg lors de l'année de leur vingt ans. elle éprouve envers son mari une profonde affection, qu'ils aiment montrer au monde entier. mais c'est au défunt mari de sa sœur jumelle que son coeur appartenait - et appartiendrait toujours, sans se préoccuper du temps qui courrait et des blessures qui finiraient bien par se fermer. — Emploi: elle est devenue, par passion, professeur d'alchimie à l'académie magique de goldadler. — Niveau de richesse : la chute de la royauté polonaise a fait perdre énormément d'argent à la famille taborski, mais ils n'ont pas tout perdu pour autant. aimablement logés et nourris par les lindeberg pendant une trentaine d'années, leur argent n'a pas été énormément dépensé - et l'aquisition du fief d'hannover, accordée par les rosenwald après leur retour au pouvoir allemand, les a fait retrouvé une richesse tout à fait confortable. le mariage d'ania avec konrad, qui plus est, lui assure tous ses besoins et envies. — Dieu affilié : halina, la rose, qui lui ressemble plus qu'il n'y parraît. toutes deux sont des aînées, des épouses et des amantes. pour ania aussi, la famille compte plus que tout, et elle serait prête à tout pour la voir aussi unie et heureuse que possible. — Lieu d'habitation : elle réside depuis toujours à düsseldorf, d'abord en tant qu'invitée, puis en tant qu'épouse. c'est l'endroit dans lequel elle a grandi qui verra grandir ses propres enfants, et elle se sent chanceuse lorsqu'elle se dit que peu de femmes, dans ce jeu de pouvoir, bénéficient d'un tel luxe. — Camp politique : elle soutient le féminisme et le suprématie d'helmina rosenwald et du reste de sa dynastie, mais en aucun cas la violence qu'il arrive à agnieszka d'associer à sa montée au pouvoir. — Traits de caractère : discrète - aimante - protectrice - fraternelle - naïve - généreuse - désintéressée - tolérante - utopiste - rêveuse - silencieuse - curieuse - souriante - polie - coquette - pédagogue - calme, au sang-froid - patiente - chaleureuse - légèrement manipulatrice - têtue
Ania, c’est une princesse déchue. Riche, belle, bien élevée, elle est aussi extrêmement coquette. Il n’est pas rare de la voir habillée dans trois ou quatre tenues tous les jours lors de ses week-ends ou de ses vacances. Elle adorent les vêtements, les tissus, les chaussures, les bijoux – mais les parfums sont ce qu’elle préfère.

Ania, elle ne court jamais. Elle marche, doucement, presque sans bruit. Elle se déplace toute en élégance, ses mèches blondes dansant gracieusement dans son dos et sur ses épaules. Ses tenues sont toujours composées avec harmonie, mariées à son teint et aux saisons, et il est rarement possible de leur trouver des défauts.

Ania, elle ne parle pas beaucoup – jamais, en vérité, simplement quand elle est entourée de ceux qu’elle aime ou, dans le cas contraire, seulement quand elle a vraiment décidé que son point de vue était important, et que tout le monde devait l’entendre. On lui dit tout le temps, qu’il faut qu’elle se fasse plus entendre, qu’elle n’a pas à rester parfaitement silencieuse et parfaitement immobile, à l’image d’une poupée de cire, pendant les repas de famille, les conseils de classes, ou autres assemblée dans lesquelles elle ne remet jamais en cause sa présence, mais sa pertinence.

Ania, elle ne se laisse aller que pour une seule chose : l’hippisme. Beaucoup de jeunes filles de son rang apprennent à monter à cheval dès leurs plus tendres années. Elle a toujours été fascinée par cette discipline, et amoureuse de ces animaux si gracieux, si élégants, si royaux.

Ania, elle passe son temps à se préoccuper des autres. Elle veut s’assurer qu’ils aillent bien, qu’ils soient en bonne santé, qu’ils mangent ou dorment assez. Tout cela, ça les énerve, les autres – mais tous savent qu’il sera impossible de la changer, et qu’il s’agit de sa manière à elle d’exprimer son amour ou sa profonde affection. Certains n’hésitent pas à le lui dire franchement. D’autres essaient de la faire cesser de s’inquiéter, avec un petit rire, parce qu’ils l’aiment comme ça.

Ania, elle aime tout le monde. Elle fait partie de ces âmes trop naïves pour croire en l’idée même de défaut. Elle préfère se dire que les tout défaut est probablement une qualité cachée. Ainsi, elle compte très, très peu de gens dans sa liste d’ennemis, même ceux qui devraient en faire partie pour le faux crime de porter tel ou tel nom de famille.

Ania, elle aime le savoir. Sa curiosité l’a poussé à vouloir en apprendre toujours plus sur tout. Il lui arrive très fréquemment de se poser des questions inutiles, auquelles il n’y a parfois pas de réponses – mais elle les note toutes, dans le but d’en chercher une, ou plusieurs, dès qu’elle trouve le temps de se plonger dans les livres qu’elle aime tant – ceux de Goldadler, de la demeure des Lindeberg, ou même à Berlin quand elle y est de passage. Mais elle aime aussi transmettre ce qu’elle sait : elle est du genre à interrompre une conversation dans l’espoir d’enrichir les esprits qui l’entourent. C’est pour cela qu’elle est devenue professeur, ayant décidé d’enseigner l’alchimie, devenu sa passion au cours de ses études.
— altruisme : ô dieu qu'elle aime les gens. et ce qu'elle aime encore plus, c'est d'agir pour leur bonheur. elle ne supporte pas de voir ses proches ou ceux qui l'entoure quotidiennement aller mal. elle est prête à tout pour aider, de quelques manières que ce soit, et ce, en étant simplement payée par un sourire, ou une minuscule dose de reconnaissance. — persuasion : cultivée, elle connaît beaucoup de mots, et sait les manier à la perfection. elle n'utilise cependant ce talent pour manipuler ou rallier à sa cause - non, kasia s'en sort très bien toute seule - mais il lui est très utile dans son métier de professeur, que ce soit avec ses collègues ou ses élèves. — fraternité : sa soeur, ses frères, les taborski est tout ce qui lui importe. rien ne l'arrêterait dans un élan pour servir, aider ou protéger les siens. bien que fervente partisane des rosenwald, elle n'hésiterait pas à leur tourner le dos, sans le moindre remords, s'ils en venaient à mettre sa famille en danger, ou même dans la moindre situation compromettante.
— pseudo : vae solis, mais appelle moi paula (she was like the sun) part of her was always shining 2936650635 — âge : eighteen y.o — pays : narnia. eh ouais. — disponibilité : à partir de lundi j'vous lâche plus (she was like the sun) part of her was always shining 2878015944 — personnage : inventé avec ma kasia d'amr (she was like the sun) part of her was always shining 976012597. — avatar : brittany robertson. — crédits : faust pour ce vava de fou malade (she was like the sun) part of her was always shining 2014500099  — commentaires ou suggestions ? : speechless (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614
(c) light of the seven

   



Dernière édition par Agnieszka Lindeberg le Mar 16 Aoû - 21:01, édité 9 fois
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Agnieszka Lindeberg
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Agnieszka Lindeberg
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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptySam 13 Aoû - 21:30


Nie kocha się nigdy jak przedtem
I carried my own ashes to the mountains; I invented a brighter flame for myself
Assise sur son lit, un livre était ouvert entre ses jambes croisées en tailleur. Elle l’avait commencé le matin-même, mais elle en avait déjà lu plus des trois quarts. Bien qu’âgée d’à peine sept ans, elle était rapidement devenue une lectrice assidue, capable de rester plongée dans une histoire des heures durant, sans porter la moindre attention à ce qui l’entourait. Seule la présence de sa jumelle réussissait à la faire lever ses yeux clairs de ses ouvrages. Il suffisait qu’elle entre quelque part pour provoquer son retour à la réalité – comme ce soir, alors que la petite sortait du bain que leur gouvernante venait de lui donner. Agnieszka ferme son livre, doucement, et lève des yeux suppliants vers l’allemande potelée que sa famille avait engagée pour prendre soin des enfants de la grande maison des Taborski. « Mademoiselle Sabrina, est-ce que je peux lui brosser les cheveux ? » La gouvernante hoche la tête en souriant, et Katarzyna rejoint sa sœur sur le matelas. Elle aussi s’assoit en tailleur alors qu’Ania attrape la brosse que l’allemande lui tend avant de laisser les deux petites blondes seules dans leur chambre immense. Commence donc un moment de silence seulement brisé par le doux son de la brosse se frayant un chemin entre la chevelure dorée de Kasia. Le silence, Ania s’y complaît, mais Kasia (elle le savait) ne l’apprécie pour rien au monde. Alors elle le brisa, pour sa sœur, et ce parce qu’elle passait sa petite existence à faire en sorte que sa sœur aille bien. « J’adore brosser tes cheveux. Ils sont beaux. » L’autre glousse, tourne légèrement la tête comme dans un élan pour lui face, qu’elle interrompt quand son mouvement coince certaines de ses mèches dans la brosse d’Ania. « On a les mêmes, tu sais. » Au tour de la première-née de glousser, avec la même intonation, le même volume, la même vitesse. « C’est pas pareil de brosser les tiens. » Elle adorait prendre soin de sa sœur. Elle avait la constante impression qu’elle était comme elle, mais en mieux. Plus jolie, plus souriante, plus drôle… Mieux, quoi. Une version améliorée, la réécriture d’un brouillon duquel on aurait corrigé les défauts. Ania ne s’en rendait pas encore totalement compte, mais elle passait déjà son temps à s’effacer derrière son double. Pas par honte, non – bien au contraire, par fierté. Elle voulait que ce soit Kasia que tout le monde voit, que tout le monde écoute. Parce que c’était Kasia qui, à ses yeux, en valait la peine.
Elle entend du bruit, à l’entrée de la grande bibliothèque où elle trouve souvent refuge, et pince les lèvres en attendant que les pas qui résonnent arrivent jusqu’au fauteuil où elle s’était assise. Mais ils ne vinrent jamais. Ils s’arrêtèrent, recommencèrent un instant, puis cessèrent définitivement avant que la pièce ne soit baignée par le bruit d’une chaise qu’on racle sur le sol, puis par le silence. Elle déglutit, et sa curiosité l’emporte. Elle ferme son livre, prenant garde à ne pas produire le moindre son, le cale entre son bras et ses côtes, s’avance doucement vers là où les pas s’étaient arrêtés, et s’immobilise quand elle découvre le garçon, assis à une table, un ouvrage plus gros qu’elle n’en avait jamais tenu ouvert devant lui. Elle ne fait pas signe de sa présence tout de suite. Elle commence par le dévisager, par faire s’aventurer ses yeux bleus comme la mer sur les mots qui se pressaient sur les pages qu’il tournait religieusement. Et puis, elle vient s’asseoir devant lui. Il leva la tête vers elle quand il l’entendit, et leurs iris se croisèrent – saphir contre ambre, ciel contre terre. « Je t’ai déjà vue. » Elle hausse les épaules. « Peut-être que tu as vu ma sœur, plutôt. Je suis souvent ici, tu sais. » Il se redresse, appuie ses coudes contre la table et fait reposer son visage innocent entre ses paumes. « Moi aussi. » Silence. Ils ne cessent pas de se regarder. Elle ne saurait pas l’expliquer, mais la gamine voit en ce garçon comme un reflet. Son reflet. « Toi aussi, tu as un jumeau, pas vrai ? » Le petit acquiesce. Elle se souvenait les avoir déjà vus tous les deux. Aussi similaires qu’elle et Kasia l’étaient, pas plus différentiables qu’elles ne pouvaient l’être – si ce n’était la façon que l’un avait de regarder droit devant lui en marchant, là où l’autre avait la tête levée vers les nuages. Il ne lui fallût pas longtemps pour savoir auquel des deux elle avait à faire. « Il a l’air moins gentil. » « Il l’est, pourtant. Ta sœur, par contre… » Les sourcils de la blondinette se froncent, et son jeune corps se raidit. « Kasia est très très très très gentille. Et elle rigole beaucoup. » « Luis, au moins, il ne rigole pas comme une bécasse. » « Je ne l’ai encore jamais entendu rigoler. » « C’est parce qu’il ne rigole pas quand rien n’est drôle. » Une heure ne suffit pas aux deux enfants pour décider duquel de leurs doubles était le meilleur. Mais ils eurent bien assez de temps pour constater que tous les deux étaient bien loin d’être différents. Ils n’avaient pas parlé d’eux, à aucun moment, mais Ania avait bien compris que lui aussi, était timide, et que lui aussi plaçait son double bien au-dessus de lui. Ils étaient encore au milieu de leur joute quand une gouvernante fit son entrée et les trouva là, assis face à face, chacun un livre avec eux. Elle soupira bruyamment, les faisant immédiatement taire. « Monsieur Lukas, ne devriez-vous pas être avec votre fratrie pour le goûter ? Un Rosenwald ne se cache pas au fond d’une bibliothèque, enfin ! » Le dos du garçon retrouve sa place contre le dossier de la chaise de bois capitonnée, et ses bras se croisent contre sa poitrine. « Ça vaut pour vous aussi, Mademoiselle Aknieshka ! » La petite lève les yeux au ciel, exaspérée de cette gouvernante incapable de prononcer son royal nom comme il le faudrait. Ils sont forcés de la suivre, et sur le chemin, elle se penche à l’oreille de l’enfant. « Rosenwald, alors ? » Il opine du chef, avant de tourner le regard vers elle. « Taborska, hein ? » Elle hoche la tête à son tour. Ils marchent tous les deux côtes à côtes, mais leur échange chuchoté les avait fait se rapprocher. « Elle a caché mon livre quelque part dans les étagères, tout à l’heure. Tu viendras avec moi le chercher, plus tard ? » Et encore une fois, elle acquiesce, totalement inconsciente que ce qui venait de se dérouler était en fait l’une des rencontres les plus importantes de sa vie.
Sa jumelle entre en trombe dans les toilettes des filles du troisième étage de Goldadler, et Agnieszka commence par doucement soupirer. « Tu t’es pas pressée. » Katarzyna lève les yeux au ciel, comme elle savait si bien le faire, et s’avance vers Ania, qu’elle saisit par les épaules avant de lui faire faire demi-tour. Face au mur, l’aînée sent les doigts de son autre retirer l’élastique qui retenait sa longue natte blonde, et dénouer les mèches qu’elle avait entortillées pour arriver à ce résultat. A l’école, Agnieszka la Douce attachait toujours ses cheveux, inconscient signe de son sérieux, alors que Katarzyna la Sauvage laissait ses boucles tomber sur ses épaules et dans son dos. Une fois la tresse défaite, toutes les deux se retournent, en même temps, comme une seule et même personne. Ania attrape l’élastique qu’elle lui tend, et entreprend de reproduire la coiffure qu’elle portait encore quelques secondes plus tôt sur le crâne de sa sœur. Ses mains agiles vont aussi vite qu’elles peuvent : elles n’ont que dix minutes avant le début de leur prochain cours – et donc, dix minutes pour échanger leurs places respectives. Elles avaient beau être physiquement indissociables, elles étaient en réalité plus différentes qu’il n’y paraissait. Le jour et la nuit, le blanc et le noir, le yin et le yang, le soleil et la lune – et leurs divergences se ressentaient également dans leurs résultats académiques. Aussi, au bout de trois années d’études, elles avaient supplié la direction de ne pas les affecter dans le même groupe pour ce nouveau cycle, prétextant une difficulté à se concentrer une fois côtes à côtes ; et ainsi avait commencé leurs missions commando dans les toilettes, qui consistaient à se transformer en l’autre en moins de dix minutes, et échanger de place pour que chacune puisse travailler le plus assidument possible. A seize ans, les Taborska étaient devenues des maîtresses dans ce qu’elles voyaient presque comme un art : celui d’être un parfait caméléon.

« Dépêche-toi ! »  « Deux minutes ! Tu n’avais qu’à arriver plus tôt, aussi ! » La fin de la natte est laborieuse, avec Kasia qui s’impatiente et qui bouge la tête beaucoup trop souvent pour qu’Ania puisse terminer sans problème. Elle se recule d’un ou deux pas, hoche la tête en constatant que tout est parfait. « Le maquillage. » Ania n’en mettait que très peu, elle qui préférait la sobriété, là où son double se plaisait à colorer ses lèvres et ses yeux. Elle met à peine quelques secondes à effacer les artifices de son visage, et la seconde-née commence à accentuer le far de la première, et teint ses lippes d’un rouge clair, en parfait accord avec l’azur de leurs yeux. Elles finissent par faire face au miroir, et sourit devant leur reflet. Ania était Kasia ; Kasia était Ania. « Bon, je vais en quoi, déjà ? » « Potions. Fais attention, Hilda est d’une humeur massacrante. » Elle opine du chef, avant de sourire une nouvelle fois et de s’éloigner jusqu’à la porte en se déhanchant. « Courage avec la tarée, Ania. » La tarée, c’était la professeur de divination. Certes quelque peu excentrique, Agnieszka ne pouvait s’empêcher de trouver sa matière fascinante. Quelques minutes après le départ de sa jumelle, elle sort à son tour des toilettes et se dirige vers la salle de classe où Kasia aurait dû se rendre, prête à jouer son rôle, le temps d’une toute petite heure.
Elle s’était dit qu’elle frissonnerait aussitôt les mains du jeune homme au creux de ses hanches. Ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve dans une situation telle que celle-ci, mais ça n’avait jamais été lui – et elle n’y aurait jamais pensé. Quelle fut donc sa surprise lorsque son corps resta parfaitement immobile, même une fois collé tout contre le sien. Mais elle n’eut pas besoin d’y réfléchir longtemps pour comprendre, même avec le volume impressionnant d’alcool qui coulait dans ses veines. C’était Lukas. Il n’y avait jamais la moindre once de gêne entre les deux prince et princesse déchus qu’ils étaient, et même ça n’y changerait rien.

Ils avaient bu, beaucoup bu. Plus que jamais. Une année s’était à peine écoulée depuis que Lukas avait terminé ses années à Goldadler, parti à la capitale pour la suite de ses études. Elle n’avait pas réussi à laisser son meilleur ami partir comme ça – alors, dès qu’elle en avait le temps, elle allait le rejoindre, et ils devenaient des gens qu’ils n’étaient avec personne. De grands fous, parfois capables de se rendre jusqu’au monde non-sorcier, qu’ils connaissaient si peu. Ils dansaient, ils buvaient, ils riaient. Et ce soir, ils avaient beaucoup parlé. Surtout lui – parce qu’Ania, elle n’aimait pas trop ça, parler. Elle aimait écouter, et l’écouter lui était un délice à chaque fois qu’il osait sortir des limites qu’il s’imposait, et qu’il laissait sortir les mots qui se cachaient en lui depuis trop longtemps. Il lui avait fait part de doutes que la polonaise n’aurait soupçonnés pour rien à monde – difficile d’y penser que tous les membres de leur petit monde bien réglé étaient promis à des prétendants du sexe opposé. L’homosexualité était un fait, mais elle n’était pas vivante dans beaucoup d’esprits purs. Il lui avait semblé si perdu qu’elle n’avait pas hésité une seule seconde avant de se lever du sol du salon du brun, de lui faire face, d’écarter grands les bras et de lâcher – probablement guidée par la boisson – un fort et fier : « Essaie sur moi. »

Il ne s’était pas levé tout de suite, l’avait laissée plantée devant lui pendant une longue minute avant de finalement se dresser sur ses deux jambes. Elle ne se souvient plus comment, mais elle avait finalement trouvé place au creux de ses bras. Elle le laissait, sans frémir ou tressaillir, faire courir ses doigts sur sa peau encore couverte de ses vêtements. Les bretelles de sa robe glissent de sur ses épaules, et elle se tortille pour la faire tomber à ses pieds. Leurs deux souffles se mêlent, leurs regards se croisent. Elle hoche la tête quand elle lit dans le sien plus d’hésitation qu’elle n’y avait jamais vu ; et soudain, leurs lèvres se touchent, se soudent. Elle n’est pas aussi troublée qu’elle l’aurait dû, elle en a parfaitement conscience. Mais elle s’en fiche. Elle sent, qu’il n’est pas à l’aise – mais elle ne force rien, préfère le laisser décider lui-même de ce dont il est capable ou non. Ses mains remontent dans son dos, la serrent plus fort. Ils s’effondrent bientôt sur le sofa, et elle manque de se briser le cou quand il heurte l’accoudoir un peu trop violemment. Un rire se fraie un chemin, de son ventre jusqu’à ses lèvres, et elle pince les lèvres pour ne pas le laisser s’échapper. Les lippes de l’allemand arpentent le creux de sa nuque, ses clavicules, goûtant le moindre millimètre de peau accessible. « Wow, attends. » Il se redresse, les yeux rivés sur sa poitrine encore soutenue par un sous-vêtement des plus simplistes. Elle le regarde longuement, insistante. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Il secoue la tête, comme absent, avant de la regarder à son tour. « Rien, c’est juste… » Il pose une main sur un sein, fait de même avec la deuxième, et agite la tête à nouveau. « C’est vraiment, vraiment bizarre. » Et l’éclat de rire que Kasia retenait se libère, résonne dans toute la pièce.

Ils n’étaient arrivés à rien. Pas par gêne, pas par honte, mais tout simplement parce que ça n’allait pas. Il avait fini par manquer de s’évanouir et vomir sur le parquet massif de son séjour. Imbibée de vodka, elle n’avait pas su se retenir de dire qui devait ressembler à « Bon, et bien, tu avais raison. Tu nous aimes pas. » Et puis, ils avaient fini par s’endormir, blottis l’un contre l’autre – parce que malgré tout, rien n’avait changé. Rien ne changerait jamais.
Les lèvres des deux jeunes gens se séparent alors que les applaudissements – polis pour certains, véritablement enjoués pour d’autres – résonnent dans la grande salle où on venait tout juste de les unir pour la vie. Agnieszka avait vu beaucoup de sourires forcés, parfois tristes, sur les visages de ceux qu’elle avait vu s’épouser auparavant. Mais celui qu’elle ornait était tout de même sincère, et ce, malgré la sensation amère de ne plus avoir quoique ce soit à vivre. Elle avait eu vingt-ans quelques jours auparavant. Konrad aussi. Et ils étaient déjà mariés, alors que leur jeunesse s’étendait encore loin, loin devant eux. Elle avait senti son cœur se serrer en pensant qu’elle n’était plus libre. Peu importait, que les femmes obtenaient de plus en plus de droits, qu’elles étaient en bonne voie de devenir les égales des hommes. Il n’empêchait qu’avec une bague au doigt, la liste de ses devoirs venaient de remarquablement s’allonger – et celle de ses loisirs, quoiqu’on puisse en dire, d’être écourtée.

Les doigts du Lindeberg ne dessert les siens à aucun instant, et elle ne fait rien pour qu’il en soit autrement. Elle le connaissait depuis toujours – bien qu’ils n’aient jamais été très proches, puisqu’elle avait passé son enfance collée ou à sa jumelle, ou à son meilleur ami. Elle n’était pas déçue. Elle avait été soulagée quand il était venu lui demander sa main, plusieurs années auparavant. Ils s’étaient souri une fois l’alliance passée autour de son annulaire, parce qu’elle aurait pu voir se dessiner un futur bien pire que celui dans lequel elle mettait les pieds. Elle n’avait aucune raison de se plaindre : passer le restant de ses jours aux côtés de Konrad Lindeberg était loin, très loin d’être une malédiction.

Ils ne parviennent étrangement pas à rester séparés trop longtemps, alors que la réception bat son plein et que les invités vacillent entre leurs assiettes et la piste de danse. Evidemment, elle entraîne Kasia, Lukas, ses frères et ses parents avec elle, mais elle retrouve systématiquement Konrad au bout d’instants que le destin doit trouver trop longs. Elle ne l’aime pas. Peut-être un jour. Mais il lui fait du bien, d’une certaine manière. Elle, si douce, si immobile, presque invisible ; et lui, si grand, si bavard, si souriant. Elle n’entendait pas ce que ses frères s’étaient dit, en les voyant tous les deux. Elle ne savait pas qu’ils rayonnaient, chacun à leur manière. Quel beau couple. Encore deux pièces rassemblées pour le bien de l’échiquier tout entier.
La rentrée. Elle avait toujours aimé ça. C’était synonyme de nouvelles fournitures, nouveaux camarades – et surtout, nouvelles connaissances. Elle avait terminé ses études à Goldadler, mais elle avait décidé quelques mois avant la remise de son diplôme qu’elle n’était pas prête d’arrêter d’y mettre les pieds. Elle avait approfondi ses connaissances en alchimie, matière qu’elle affectionnait tout particulièrement et dans laquelle elle avait excellé, un petit plus chaque année. Une fois rentrée à Düsseldorf, elle aimait s’aventurer dans ses manuels et dans les livres qu’elle s’était elle-même procurés, pratiquer cette discipline qui la fascinait et s’appliquer à devenir une alchimiste hors-pair. Il ne s’était pas passé plus de quelques secondes entre le moment où son professeur de l’époque lui avait annoncé son départ en retraite dans quelques années et proposé de reprendre son poste après une formation, et celui où elle avait vivement hoché la tête. C’était un futur sûr qui s’était alors imposé, et Agnieszka Taborska ne reculait pas devant la sûreté.

L’été venait de se terminer, son installation dans les appartements de son mari et dans son bureau également. Le professeur Lindeberg, titre qui la faisait frémir d’excitation et de fierté, arpentait vivement les couloirs de l’académie allemande qui l’avait vue grandir aussi bien que le palais où elle avait vu le jour. Pour son premier jour en fonction, elle avait opté pour une tenue sobre, pas tape à l’œil pour un sou : le simple fait qu’elle soit la petite nouvelle au sein de l’équipe éducative suffisait pour qu’elle se fasse remarquer. Une robe beige, formelle, évasée et montant jusqu’aux genoux, qu’elle avait habillée d’un léger pendentif en or, de son alliance, d’une montre et de mocassins plats. Elle donnerait son tout premier cours aux élèves de première année, tous âgés de huit ou neuf ans selon leur date de naissance. Des enfants, ce qu’elle avait été autrefois. Ils attendaient dans le couloir, rangés dans un ordre parfait, visiblement apeurés à l’idée de transgresser des règles que personne n’avait jamais vraiment écrites. Elle leur sourit, à chacun d’entre eux – parce qu’elle ne sait faire que ça, Ania. Une fois leurs places trouvées et leurs affaires sorties, elle parcourt l’assemblée qu’il forme avec ce regard maternel qui la définit si bien. Elle allait adorer ce métier. Elle en était certaine.
Ils sont tous les quatre assis à la table ronde d’un restaurant, isolés du reste des clients comme les jumelles l’avait demandé en effectuant la réservation. Chaque regard qu’Ania croisait exprime un sentiment différent, mais tous la mettent mal à l’aise, de quelque manière que ce soit. Les Taborska et leurs maris savaient parfaitement ce qui se passait, depuis plusieurs mois déjà. La vie s’était jouée d’eux. Elles qui avaient passé leur vie étudiante à s’échanger comme cela les arrangeait, elles n’occupaient pas les places qu’elles auraient voulu dans ce grand jeu qu’était l’amour. Quand elle y avait réfléchit, en se préparant pour ce dîner, Ania avait lâché un rire léger, amer. Il aurait été trop simple de les faire s’enticher de ceux qu’elles avaient épousés, presque deux ans auparavant. C’était tellement plus drôle de tout inverser – de tout renverser. Douce ironie qui se moquait d’eux à longueur de journée, qui avait fini par ne plus pouvoir les faire résister à la tentation qu’elle avait doucement, lentement, placée au creux de leurs cœurs et de leurs âmes.

Ses yeux bleus heurtent ceux, émeraudes, de Felix Friedrich. Celui que le monde entier voyait au bras de Katarzyna bien que, comme elle, il aimait rester comme invisible. Il n’avait pas fallu longtemps à l’enseignante pour se rendre compte qu’ils avaient été taillés dans la même pierre. Ils s’étaient très rapidement entendus – et il avait suffi d’une petite année pour qu’elle tombe dans ses bras, encore et encore, alors qu’ils étaient devenus insatiables. Elle n’avait pas été étonnée quand Kasia était venue lui confier qu’elle et Konrad avaient été jetés dans le même précipice, et elles avaient décidé de tout régler. Elles avaient toujours tout réglé. Toujours.

Mais le silence pesait, et aucune d’entre elle n’avait encore ouvert la bouche. Ils arrivaient tous à lâcher quelques petits commentaires sur les plats qu’on venait leur servir, mais la gêne environnante était beaucoup trop épaisse pour les faire parler plus. Le dessert se faisait désirer. A sa droite, Konrad joue nerveusement avec ses couverts, qu’il retournait, encore, et encore. En face d’elle, Kasia pianote sur la table en bois massif. A sa gauche, Felix était aussi immobile qu’elle. Tous les deux vivaient dans le silence, s’y complaisent, l’affectionnaient. Mais même eux n’arrivaient plus à le supporter. Elle ne tient plus. Alors elle craque. « Kasia, na miłość Róży. » Un murmure dans leur langue paternelle, la suppliant de faire ce qu’elle faisait le mieux : briser la glace, se faire entendre, prendre les devants.

Ce qu’elle fit.

Une heure plus tard, le dessert consommé, elles sortent toutes deux des toilettes, portant les vêtements de l’autre, et chacune quitte le restaurant aux bras d’un mari qui aurait dû être le sien.
(c) light of the seven

   



Dernière édition par Agnieszka Lindeberg le Ven 19 Aoû - 23:12, édité 8 fois
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Magdalena Feuerbach
impérialiste du Lion

Magdalena Feuerbach
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‹ PSEUDO : appletini
‹ FACE & CREDITS : margot robbie & SWEET DISASTER ; tumblr
‹ MULTICOMPTES : roskana dashkov
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-sept années de vie qui se sont écoulées brusquement sans laisser de trace
‹ STATUT CIVIL : mariée, depuis peu, au deuxième fils de la branche majeure des Fuchs
‹ STATUT DU SANG : à n'en pas douter, son sang est aussi pur que le cristal
‹ SCOLARITÉ : ancienne membre du pavillon erde, diplomée de l'académie goldadler il y a déjà quelques années
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion.
‹ COMPÉTENCES : ténacité (niveau 2), fraternité (niveau 1), persuasion (niveau 1)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptySam 13 Aoû - 21:40

... Comme j'ai dit à ta jumelle : PRÉNOM MAGNIFIQUE (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 (T'as du goût, faut croire Rolling Eyes)
et vos avatars jumeaux (she was like the sun) part of her was always shining 1181266923

Bienvenue sur le forum ma belle ♥️ Je te souhaite un bon courage pour ta fiche et si tu as la moindre question, n'hésite pas !
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Lukas Rosenwald
impérialiste de la Rose

Lukas Rosenwald
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‹ PSEUDO : summer child, co.
‹ FACE & CREDITS : Dylan O'Brien, songbird (av) wood spoon (sign)
‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-cinq ans.
‹ STATUT CIVIL : Marié depuis trois ans et déjà père.
‹ STATUT DU SANG : Un sang pourpre coule dans ses veines, porteur aussi du fardeau de la consanguinité.
‹ OCCUPATION : Guérisseur à la tête du service diagnostic de l'hôpital magique Günther Bartholomaeus.
‹ SCOLARITÉ : de 2000 à 2008.
‹ ALLÉGEANCE : sa famille avant tout, à sa mère, puis son frère malgré leur distance.
‹ LOCALISATION : Berlin la belle, entre le palais où il réside et l'hôpital où il travaille.
‹ INVENTAIRE : Une pince à cravate toujours accrochée, en forme de rose, son portable toujours dans la poche en cas d'urgence, un carnet encorcelé pour prendre des notes pendant ses débriefing avec son équipe. Son alliance, son portefeuille en barda dans lequel une photo de sa fille a sa place
‹ COMPÉTENCES : empathie (1), fraternité (1) & impulsivité (2)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptySam 13 Aoû - 21:47

Hey (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614
Vos avatars assortis sont TROP TOP (she was like the sun) part of her was always shining 1846214505
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Luis Rosenwald
impérialiste de la Rose

Luis Rosenwald
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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans depuis le 14 mai.
‹ STATUT CIVIL : Marié à Aloisia Freidrich, devenue Rosenwald. Cependant le brun n'est pas fidèle. Une rumeur court d'ailleurs à ce sujet, mais elle reste à l'état de rumeur car personne n'a de preuves. En effet, Luis est assez persuasif pour éviter que les autres ne parlent.
‹ STATUT DU SANG : Pur, il serait inconscient d'en douter. Ses capacités magiques démontrent de son sang pourpre, qui coule dans ses veines.
‹ OCCUPATION : Prince héritier à plein temps, exerçant le métier d'avocat principalement parce que c'est amusant. Ambitieux, Luis est incapable de ne pas travailler. Même si il n'exerce plus autant qu'il le voudrait, il a aime retourner au bureau pour s'occuper de quelques richissimes sorciers capables de se payer ses services.
‹ SCOLARITÉ : Goldadler, bien sûr, dans le pavillion des purs. Très bon étudiant, il n'a jamais raté dans une seule branche.
‹ ALLÉGEANCE : A sa famille, à sa mère, à lui-même.
‹ LOCALISATION : Berlin.
‹ INVENTAIRE : Son téléphone portable (qu'il déteste), un portefeuille qui ne le quitte jamais et son alliance, bien sûr, qu'il ne retire jamais.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 2), leadership (niv. 1), cruauté (niv. 2)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptySam 13 Aoû - 21:47

mdr laura t'as aucun respect (she was like the sun) part of her was always shining 4142883173
bienvenue à paula pour quand elle passera What a Face
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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyDim 14 Aoû - 0:08

Le prénom trop beau, l'avatar trop beau (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 et le tout en deux fois (she was like the sun) part of her was always shining 3643566267
Vous voulez ma mort (she was like the sun) part of her was always shining 2936650635
J'ai hâte d'en savoir plus (she was like the sun) part of her was always shining 820850867
Bienvenue sur le forum (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614
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Liséa Rosenwald
impérialiste de la Rose

Liséa Rosenwald
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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : 29 années qu'elle aime mettre en avant comme un bon vin dont on se délecte. Elle est pourtant accro à cette jeunesse qui la rend encore désirable.
‹ STATUT CIVIL : La bague au doigt, le pouvoir entre les mains. Mariée à Lukas par ambition, profitant de son statut et de son nom. Il est son meilleur ami, son confident et son amant mais l'amour n'y trouve pas son compte.
‹ STATUT DU SANG : Le carmin des rois, celui qui reste pur malgré les siècles qui passent. Elle est de ses bourgeoises qui crachent sur les mêlés, détestant leur existence depuis toujours.
‹ OCCUPATION : Femme politiquement engagée mais également directrice d'un cabaret. L'âme d'artiste qui s'évade à travers les corps, sa soif de pouvoir qui l'entraine dans les histoires d'adultes.
‹ COMPÉTENCES : manipulation (niv. 1) ; charisme (niv. 2) ; persuasion (niv. 1)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyDim 14 Aoû - 0:36

Je le redis sur cette fiche : BRIT (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038

Ahaha j'ai pas l'air conne de faire deux fois le même message (she was like the sun) part of her was always shining 3938031434 (she was like the sun) part of her was always shining 3938031434

Bienvenue à toi (she was like the sun) part of her was always shining 1862012426 (she was like the sun) part of her was always shining 1862012426 (she was like the sun) part of her was always shining 1862012426
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Micaela Löwewald
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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt six années que l'univers gravite autour de ce monstre d'égoïsme.
‹ STATUT CIVIL : mariée. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
‹ STATUT DU SANG : Fleuve écarlate, aussi pur que royal.
‹ COMPÉTENCES : uc



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyDim 14 Aoû - 2:37

Faites chier avec votre beauté.
Je suis jalousie, filé dans votre jacuzzi.
j'vous kiffe les dindes.
Vous êtes la perfection.
LOVE LOVE
(she was like the sun) part of her was always shining 4060813038
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Marius Löwewald
impérialiste du Lion

Marius Löwewald
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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-sept ans. des années qui s'écoulent, qui le forgent.
‹ STATUT CIVIL : mariée. une belle femme, celle que l'on voudrait, que l'on désirait. pourtant cela semble si compliqué pour lui.
‹ STATUT DU SANG : pur. une sang pourpre. digne d'un nom royal, il est de la haute société.
‹ OCCUPATION : avocat. une tempête de mots. des paroles qui défilent, une défense sans faille. comme sur un champ de bataille. ambitieux, la défaite n'est pas pour lui.
‹ SCOLARITÉ : diplômé de Goldadler. élève studieux. brillant et remarquable. comme un lion qui brille.
‹ ALLÉGEANCE : impérialiste du lion. avec sa famille. son père. lui.
‹ LOCALISATION : berlin, bel appartement où l'on se perd à cause du luxe.
‹ INVENTAIRE : une alliance au doigt qu'il ne peut retirer. un porte-feuille toujours sur lui. une chaîne autour du poignet offert par sa mère. et un téléphone.
‹ COMPÉTENCES : honneur (niv. 1) // leadership (niv. 2) // tenacité (niv. 1)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyDim 14 Aoû - 2:40

bienvenue sur le forum (she was like the sun) part of her was always shining 2878015944
britt est magnifique (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 puis ce prénom sérieux (she was like the sun) part of her was always shining 1374462224
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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyDim 14 Aoû - 11:33

oh une moche (she was like the sun) part of her was always shining 606685558
(kom tu m'aimes c bô)
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Agnieszka Lindeberg
impérialiste de la Rose

Agnieszka Lindeberg
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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-six ans que son sourire rayonne
‹ STATUT CIVIL : mariée depuis plusieurs années à un lindeberg
‹ STATUT DU SANG : pur - si elle a été élevée en y accordant la plus grande importance, ce mot ne lui a jamais plu
‹ OCCUPATION : professeur d'alchimie
‹ ALLÉGEANCE : elle soutient le féminisme d'helmina rosenwald, mais en aucun cas la violence qu'elle lui associe parfois
‹ COMPÉTENCES : altruisme (niv. 1) ; persuasion (niv. 1) ; fraternité (niv. 1)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyDim 14 Aoû - 14:11

magda + t'as vu on est trop belles hein --> margot est juste asdghjklm (she was like the sun) part of her was always shining 2014500099 merci beaucoup belle gosse (she was like the sun) part of her was always shining 2878015944

coralise + merci mes goooonz j'vous aime d'amour ok voilà des bisous (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614

saskia + c'est exactement ça, on est venues tout spécialement pour vous faire mourir de feels (she was like the sun) part of her was always shining 2936650635 merci à toi (she was like the sun) part of her was always shining 2878015944

liséa + COUSINE TEY BONNE (she was like the sun) part of her was always shining 1008620484 jtm
merci beaucoooup (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614

élo + magad t'as pris adélaïde nom d'un poney roux (she was like the sun) part of her was always shining 2014500099 merci ma beauté (she was like the sun) part of her was always shining 2878015944

marius + SAM CLAFLIN POKEMON DE TYPE CANON (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 merci bgggg (she was like the sun) part of her was always shining 2936650635

kasia + oh une autre moche (she was like the sun) part of her was always shining 606685558
(spece de sal impostrisse tu t fai passé pour moa (she was like the sun) part of her was always shining 976012597 )
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Aloisia Rosenwald
impérialiste de la Rose

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‹ ÂGE DU PERSONNAGE : elle effleure les trois décennies du bout des doigts. vingt-huit ans, un âge vêtu d'une grande signification à ses yeux. une année qu'elle n'oubliera pas.
‹ STATUT CIVIL : l'alliance à son doigt la lie pour la vie à luis rosenwald. mariée depuis quatre ans au futur empereur, on ne peut pas dire qu'ils s'aiment d'un amour fou, mais forment un duo très soudé. cependant il n'est pas rare qu'aloisia ne se perde dans les draps d'un autre.
‹ STATUT DU SANG : son sang est pur et il ne pourrait pas en être autrement.
‹ OCCUPATION : aloisia est juge et ce depuis quelques années. c'est elle qui fait et défait des vies, qui décide qui est coupable et qui ne l'est pas.
‹ SCOLARITÉ : diplômée de goldadler depuis une dizaine d'années, aloisia était une étudiante qui excellait dans tous les domaines.
‹ ALLÉGEANCE : son allégeance va au rosenwald et de ce fait à l'impératrice. ça a toujours été une évidence pour aloisia, qui a été élevée avec les valeurs de l'empire.
‹ COMPÉTENCES : charisme (niv. 1) ; fraternité (niv. 2) ; persuasion (niv. 1)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyLun 15 Aoû - 1:08

tu saoules à être canon wsh (she was like the sun) part of her was always shining 976012597 (she was like the sun) part of her was always shining 976012597
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Agnieszka Lindeberg
impérialiste de la Rose

Agnieszka Lindeberg
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‹ COMPÉTENCES : altruisme (niv. 1) ; persuasion (niv. 1) ; fraternité (niv. 1)



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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyLun 15 Aoû - 15:39

toi même (she was like the sun) part of her was always shining 976012597 (she was like the sun) part of her was always shining 976012597
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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyLun 15 Aoû - 21:59

POURQUOI JE SUIS PAS ENCORE PASSE ICI MOI, HEIN?? (she was like the sun) part of her was always shining 2764654994

PAULAAAA  (she was like the sun) part of her was always shining 1538506705 Bienvenue Arrow (Je me sens trop en retard là (she was like the sun) part of her was always shining 4142883173)
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Agnieszka Lindeberg
impérialiste de la Rose

Agnieszka Lindeberg
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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyLun 15 Aoû - 22:04

OMG TERRYYYYYYYY MON PETIT BELGE PREFERE (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 trop bien de te retrouver ici, tu m'as manqué (she was like the sun) part of her was always shining 976012597 merci bichoooon (she was like the sun) part of her was always shining 2878015944
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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining EmptyLun 15 Aoû - 22:09

t'es bonne
t'as un 06 ? (she was like the sun) part of her was always shining 2936650635 (she was like the sun) part of her was always shining 2936650635 
(on se trouvera un lien dàisihsdfjh, ok, bb ? (she was like the sun) part of her was always shining 4060813038 jtm love  (she was like the sun) part of her was always shining 2835641614 ).
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MessageSujet: Re: (she was like the sun) part of her was always shining   (she was like the sun) part of her was always shining Empty

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