PROJET BAZZART
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CONTEXTEEXPLICATIONSFAMILLESANNEXESPREVENUS

Berlin, année 1919.
La guerre avait pris fin quelques années auparavant, la révolte des né-moldus contre l’idéologie puriste avait été étouffée dans l’œuf par les Rosenwald et leurs alliés, aidés par des armées venues de France, de Pologne, et d’Italie. Le leader avait reçu le baiser du détraqueur, et son corps sans âme pourrissait dans une cellule sur une des îles de la Frise du Nord. Heinrich Rosenwald se félicitait de se succès, assis sur son immense trône d’or ouvragé, incrusté de diverses pierres précieuses, il n’avait pas vu venir la seconde vague. Et elle fut plus meurtrière.

Le souffle de deux enfants se faisait entendre dans les parois de l’immense château. Quelques cent ans auparavant, l’Empereur Alexander Rosenwald avait fait construire des passages secrets et des doubles murs dans plusieurs pièces du château, pour prévenir les attaques de ce genre. Effrayés, la sœur ainée et son cadet avaient plaqués leurs mains sur le bouches pour ne pas faire trop de bruit. Ils attendirent des heures, un jour entier même, avant d’oser sortir. La Pologne était leurs alliés les plus proches.

Munich, année 1941.
Les moldus étaient devenus fous. Traverser le pays devenait difficile, même les sorciers ne pouvaient totalement s’en protéger. Et les sorciers… Eux aussi étaient devenus fous. Greta, une jeune sang-mêlé alors âgée de 18 ans, venait d’être arrêtée par l’armée sorcière allemande pour ‘crime contre l’état’. Les mains liées derrière le dos, la baguette confisquée et détruite sans autre forme de procès, elle était condamnée à la peine capitale : le baiser du détraqueur. La jeune révolutionnaire avait, dit-on, fait passer les Rosenwald jusqu’au sud de l’Allemagne. Le gouvernement mis en place depuis vingt ans cherchait les descendants survivant de l’ancienne famille impériale, et elle avait refusé de donner leur emplacement. La police de l’état n’avait aucune pitié. Son corps fut envoyé sur l’une des îles de la Frise du Nord, où se trouvait la prison allemande des sorciers.

Düsseldorf, année 2006.
Différentes voix contestataires avaient commencé à se faire entendre, au travers de tout le pays. Les étudiants réclamaient une plus grande libéralisation du savoir, les ouvriers sorciers réclamaient plus de droits, tandis que les femmes, elles, étaient les plus virulentes. Elles avaient attaqué le gouvernement, blessé des représentants de l’état, fait la couverture de journaux étrangers… Le mouvement féministe s’était répandu comme une trainée de poudre au travers de toute l’Allemagne sorcière. A sa tête, Helmina Rosenwald, descente de l’ancienne famille impériale. Cachée dans le château de proches amis de sa famille, à Düsseldorf, la dame à la main de fer lançait comme d’autant de flèches empoisonnées ses rumeurs, ses idées, ses plans pour faire tomber le gouvernement. Avant tout, il lui fallait le pouvoir, et le pouvoir elle ne pouvait l’obtenir que comme ça. Que par l’égalité, ou même la suprématie de son état féminin, s’il le fallait.

Berlin, année 2015, mois de Novembre.
Vaincus, les traitres. Ecrasés, les assassins. Helmina marchait sur les dalles de marbre de l’antique palais impérial, caché à la vue des moldus, dissimulé comme une parcelle de terrain qui n’existerait pas pour ceux qui ne possèdent pas de facultés magiques. Vêtue de son imposant manteau de fourrure, l’Impératrice faisait claquer ses talons sur le sol de son palais. Un sourire qu’elle ne pouvait dissimuler trônait sur ses lèvres. Au bas des marches du palais : la plèbe, comme elle l’appelait mentalement. Le peuple, les sorciers soumis à l’autorité. Que ce soit la sienne, où celle de ses ennemis. Elle arriva enfin au balcon, posa une main décorée d’une bague lourde et ornée d’un rubis rouge sang sur la balustrade, et balaya la foule du regard. Derrière elle se trouvait ses enfants, et son époux. Elle laissa le temps à tous de a voir, de lever la tête, avant de commencer son discours. Un discours empreint de fermeté, de changement, de retour au régime monarchique. De promesse de justice contre les traitres au trône. De promesse de justice envers ceux qui l’avaient épaulée, ceux qui avaient aidé sa famille.

Berlin, année 2016, mois de Juin.
Il avait plu quelques heures auparavant, et le sol inégal était jonché de flaques plus ou moins profondes. A cause de son pas vif, le sorcier éclaboussa le bas de sa robe en marchant dans une de ces flaques, mais n’y prêta pas attention. Il continua, le capuchon rabaissé sur son visage, tandis qu’il serrait un document scellé dans une main, et sa baguette dans l’autre. Il s’arrêta devant une porte, leva la main, et frappa deux fois rapidement, puis trois fois plus lentement. La porte s’ouvrit, l’homme s’engouffra dans la petite boutique abandonnée, et l’on ferma la porte derrière lui. Il posa le document sur la table en face de lui, en gardant toujours son capuchon. « J’ai eu beaucoup de mal à mettre la main sur ces plans, où est mon or ? » L’homme en face de lui poussa un sac de gallions en sa direction. « Quelle garantie aies-je qu’ils sont justes ? » Le mercenaire attrapa le sac de gallions, il l’ouvrit à l’aide de sa baguette magique et en sortit une pièce, pour l’examiner. « Vous vous en rendrez compte bien assez tôt, et vous serez ravi d’avoir fait cette dépense. » Il s’empara du sac, et quitta la compagnie de ces nouveaux révolutionnaires.

Les explications sont longues, car il s'agit d'un contexte bien plus compliqué que son forum grand frère (the purest of them all). Je vais d'abord mettre un résumé, pour les moins courageux (ou ceux qui ont moins le temps) ! Ensuite, il y aura les explications plus détaillées, qui racontent tout un peu comme une grosse annexe un peu brouillon.

En résumé :
- empereurs revenus sur le trône plus ou moins de force (ils en avaient été chassés après une grande guerre au début du siècle)
- les femmes sont officiellement les égales de l'homme depuis quelques années
- mouvement contestataires "machiste" contre l'égalité hommes/femmes
- mouvement contestataires du peuple contre le pouvoir impérial et plus généralement contre les purs
- la famille royale prend de plus en plus de mesures discriminantes pour les impurs
- le gouvernement avant la monarchie était pas dinguissime non plus (communiste extrême en mode RDA avec une police un peu comme la STASI)
- perso purs de plus de 25 ans : d'office mariés parce que yolo (faut que je me calme)
- il y aura des familles étrangères (africaines, asiatiques, sud-américaines)
- hors de question que je vous laisse choisir avec qui vous allez vous marier si vous êtes un personnage pur. Comme sur tpota, on impose pour coller à la réalité d'un mariage... imposé. #Bim (le soleil me tape grave sur la tête)

Comme je l'avais dis, c'est vraiment du résumé xD. Et maintenant, les détails !

en pas résumé (leul) :
C'est un peu compliqué de vous expliquer l'histoire de manière courte, mais je vais essayer de faire de mon mieux. L'histoire de l'Allemagne se découpe en plusieurs parties : la plus récente était la Bundesrepublik (république fédérale), née de la fusion entre la RDA et la RFA. L'histoire entre les guerres je pense que vous connaissez, avant ça (1918, donc) on avait l'Empire Allemand (Deutsches Reich) (et encore avant y'avait la Prusse et le Saint Empire Germanique mais là ça devient compliqué xD).

C'est là dessus que je vais construire l'histoire. Les sorciers vivent parmi les moldus, ils l'ont toujours fait, mais ont besoin de leur propre gouvernement et c'est ainsi que la monarchie allemande fut mise en place. Les Rosenwald régnèrent jusque dans les années 10/20 ou une grande guerre, qui dura plusieurs années, marqua la fin de la confiance des citoyens envers l'empereur et sa famille. A la fin de la guerre, une révolution populaire éclata, quelques mois seulement après la fin de ladite guerre, et l'empereur et toute sa famille fut assassinée par l'armée (du moins le crurent-ils). Deux enfants s'échappèrent la nuit du meurtre, et trouvèrent refuge en Pologne (rappel historique : la pologne est redevenue un pays indépendant en 1918 après la guerre). Elevés par une famille polonaise, ils ne revinrent en Allemagne qu'une vingtaine d'année plus tard, alors que le climat de tension était plus ou moins calmé. Il leur fallu en réalité beaucoup de travail pour être acceptés chez eux à nouveau. Le gouvernement mis en place après la révolution montra rapidement ses limites, et des mouvements socialistes s'élevèrent un peu partout dans le pays, tout comme pour les moldus. Nous sommes au début des années 40. Les sorciers né-moldus transfèrent les idées socialistes et communistes au gouvernement sorcier, et c'est ainsi que l'allemagne sorcière transite peu à peu vers un régime totalitaire, où la presse est contrôlée par l'état, où une police politique surveille les habitants (à l'image de la stasi, en RFA) etc.

Cette situation dura jusqu'il y a quelques années (je ne sais pas encore combien ). A l'image de mai 68 pour les moldus (les sorciers d'autres pays avaient vécu le même genre de révolutions) un mai 68 tardif (puisqu'il arrive au début des années 2000 ici) arriva en Allemagne sorcière. Les étudiants de l'école de magie protestèrent, les ouvriers aussi, bref, mai 68 pour les sorciers. Et donc, il y eut un grand mouvement féministe. Si grand, si puissant, que le gouvernement consentit a une nouvelle loi : désormais, l'égalité homme/femme allait être parfaitement et totalement instaurée. Ce qui signifie pour les familles de sang pur, qu'être l'ainé homme ne veut plus rien dire si une femme vous précède. C'est elle qui héritera. Cette loi ne fut pas acceptée par tous, et des mouvements 'machistes' sont mis en place (des clubs de gentlemans, des organisations secrètes,...). Le climat social devenait de plus en plus tendu, et c'est ainsi qu'une sorte de nouvelle révolution fut fomentée par les... Rosenwald. A force de jeux de pouvoirs, de manigances, de complots, la matriarche de la famille repris le palais impérial des mains du gouvernement. Epaulée par quelques familles pures et des monarchistes, la dynastie Rosenwald fut restaurée et siège désormais au sein de son immense palace.

J'espère que les explications vous aident un peu, si vous avez des questions, n'hésitez pas : je suis là pour ça !


Les différents camps au sein des familles pures
Le forum sera rythmé par plusieurs camps : les familles pures, les impérialistes, les républicains, les machistes (j’ai pas trop d’autres noms pour eux…) etc. Pratiquement chaque personnage peut avoir sa propre opinion, au final, et donc, son propre camp. Au sein des familles pures, on distingue 3 grands camps, chacun mené par une famille : les impérialistes en faveur des Rosenwald, mené par les Rosenwald. Les impérialistes en faveur d’une autre famille, mené par les Löwewald et les républicains, menés par les Wolffhart. Il y a également une famille neutre : les Mbengue.
Les impérialistes en faveur des Rosenwald sont composés de 6 familles : les Rosenwald, les Taborski et les Freidrich forment la trinité de tête, ensuite on a les Dulac, les Ouyang et les Lindeberg. Ce camp est en faveur du pouvoir en place actuel, chaque famille a évidement sa propre motivation pour être en faveur de ce camp, et vous en saurez plus en découvrant les dites familles…
Ensuite nous avons les impérialistes en faveur d’une autre famille de tête, mené par les Löwewald, ceux-ci ont ralliés les Monaci (à qui ils ont promis la couronne d’Italie), les Fuchs (alliés de longue date) et les Feuerbach. Encore une fois, chaque famille a ses propres motivations. Ces familles sont contre les Rosenwald, mais vous allez voir que certains aiment jouer au double jeu.
Ensuite nous avons les Wolffhart, qui sont en fait la famille qui a fait tomber les Rosenwald, en secret. Tout le monde (ou presque) l’ignore, c’est bien pour ça qu’ils sont toujours en vie, d’ailleurs. Ils détestent la famille impériale, et sont en faveur d’une démocratie (enfin, presque). Ils ont à leurs côté les Nishimura, famille japonaise qui entretient un conflit presque millénaire avec les Ouyang. Les Abdelaziz, une famille d’anciens esclaves au service des rois sorciers égyptiens, qui se sont affranchis avant d’aller vivre sur leurs terres natales en Algérie, et finalement les Quispe, dont le nom signifie liberté, et qui refusent d’être attaché à un pouvoir qui pourrait être tyrannique, alors que ça va contre leurs valeurs.
Les Mbengue sont neutres, car ils ne voient que leurs propres intérêts et ne sont pas du tout séduit par l’idée de rejoindre l’une de ces coalitions. Forts de leurs propres alliances, ils n’épprouvent pas le besoin, pour le moment, de s’allier à des familles qu’ils ne connaissent pas bien – les Mbengue sont arrivés en Europe il y a une génération -.

Les alliances sont en court de réflexion, mais j’en ai une bonne partie sur une feuille codées. Je ferai un tableau comme je l’ai fais pour TPOTA, et je vous le communiquerai dès qu’il sera fait !
Pour le moment, quelques familles ont été dévoilées, vous pouvez les retrouver plus bas ! Par contre, sachez que chaque famille aura son propre blason ! Et donc, ses propres couleurs, avec sa mascotte, etc...

Voici, en attendant, la liste des familles et la signification des noms allemands.

- Maisons allemandes (7) :
Rosenwald - forêt de roses
Freidrich - puissant et pacifique
Feuerbach - rivière de feu
Lindeberg - montagne au tilleul
Fuchs - renard
Wolffhart - loups
Löwewald - puissant comme un lion

- Maisons européennes (3) :
Taborski (pologne / les femmes prennent un 'a' à la place du 'i')
Dulac (france)
Monaci (italie)

- Maisons asiatiques (2) :
Ouyang (chine)
Nishimura (Japon)

- Maisons africaines (3) :
Mbengue (Sénégal)
Adbelaziz (Algérie)

- Maisons américaines (1) :
Quispe (Pérou)

Il y a donc une nouveauté par rapport à TPOTA : les familles étrangères ! Une amie m'a fait remarqué que TPOTA manquait de diversité, et étant donné qu'elle a tout à fait raison, j'ai décidé d'ajouter des familles du monde entier. L'immigration est de plus en plus importante avec la mondialisation, alors je pense que ne pas le prendre en compte est une erreure (et j'en étais un peu honteuse d'ailleurs, par rapport à TPOTA).


ROSENWALD

Toutes les roses ont des épines ◊ L’Empire Allemand côté sorcier n’a pas toujours été dirigé par les Rosenwald… En fait, l’histoire de l’Empire Allemand est bien plus compliquée qu’il n’y parait, et les Rosenwald ne sont arrivé à la tête de cet empire qu’en l’an 1698, soit il y a un peu plus de trois cent ans seulement. Avant eux, d’autres. D’autres qui ont perdu la vie, exterminés par ceux qui voulaient leurs couronnes. D’autres qui ont laissé leur lignée s’éteindre plus ou moins tragiquement selon les causes. A la tête de l’Allemagne sorcière, pas moins de cinq familles se sont succédées, et seuls les Rosenwald sont restés au pouvoir.
La famille impériale s’est, depuis, crue bien plus pure que les autres et prennent beaucoup de précautions avant de promettre leurs filles et leurs fils à un potentiel mariage. Certaines filles ne se mariaient d’ailleurs pas du tout, alors que tous les hommes étaient bien obligés d’y passer, pour la prospérité du nom impérial. Parfois, les Rosenwald se mariaient entre cousins, par égocentrisme sans doute, par désir de pureté, surement. La consanguinité chez les sang purs n’est plus à prouver, après tout.
Lors de la Grande Guerre, la famille impériale finança les puristes dans la plus grande discrétion… ou presque. La guerre se termina, les lois contre les né-moldus étaient de plus en plus drastique et l’affaire du financement de l’état au groupuscule extrémiste se sut enfin. Les Rosenwald furent exterminés dans leur palais, par leur propre armée composée en grande partie de sang-mêlés. Seuls deux d’entre eux en réchappèrent. Les héritiers de la maison déchue se rendirent en Pologne, où les Taborski les accueillirent. Il fallut vingt ans, avant que les Rosenwald ne remettent un pied sur le territoire allemand. Aidé d’une jeune rebelle au nom de Greta, ils purent rejoindre Munich, dans le sud du pays. L’état autoritaire allemand cherchant à tout prix à les exterminer, ils remontèrent à Düsseldorf. Le reste fait partie de l’histoire.
Les Rosenwald sont une grande famille, puissante et plus crainte que respectée. La cruauté règne en maîtresse sur chaque membre de cette famille que l’on dit maudite. Presque chaque génération apporte son lot de déficiences, à force de consanguinité, sans doute ? Malades, fous, les Rosenwald ne furent longtemps que l’ombre d’eux-mêmes. Ce fut sans compter sur la matriarche de la maison. Elle tient sa famille d’une poigne de fer, et refuse la moindre faiblesse. Les Rosenwald sont fait pour régner, et il ne peut en être autrement. Chaque enfant doit être un excellent sorcier, un implacable dirigeant et connaître sa place : au sommet. L’éducation est terriblement stricte, les écartades ne sont plus tolérées et si faiblesse il y a, elle doit être maitrisée. Eradiquée. Au delà de ça, les Rosenwald sont un clan qu’il serait mal avisé de contrarier. Unis jusqu’à la mort, toucher à l’un d’eux est s’assurer de les avoir tous sur le dos. Ils sont secrets, manipulateurs, mais aussi charmants quand il le faut et extravagants. La richesse est tout ce qu’ils connaissent, ils aiment le luxe et ne se rendent même pas réellement compte qu’ils vivent dans une telle opulence. La plupart des membres de cette famille supportent l’impératrice, et supportent l’idéologie puriste.

Caractéristiques physiques : bruns, pâles, taille moyenne à grande. La couleur de leurs yeux est changeante, certains les ont bruns, d'autres bleus perçants.

Couleurs : Brun, rose et une touche de vert.


TABORSKI

Infléchis, insoumis, invaincus ◊ Si les moldus ont été très divisés sur la question d’une alliance germano-polonaise, les sorciers, eux, n’en ont jamais démordu. A l’époque de l’Empire Allemand sorcier, le Royaume de Pologne sorcier était le plus grand allié de la famille Rosenwald. Lors de la Grande Guerre, les Taborski envoyèrent leurs soldats combattre en Allemagne, pour la victoire des Rosenwald. Lors de l’extermination de la fmaille impériale, ce fut également cette famille qui reccueilli les pauvres enfants Rosenwald, et les élevèrent comme les leurs. Depuis, les deux familles ont été plusieurs fois liées par le mariages. Les descendances Taborski et Rosenwald sont étroitement liées, tout comme leurs destinées. Alors que le peuple polonais apprenait que les Rosenwald, encore en vie, était protégé par leurs souverains, une révolution populaire éclata. Plus modérée que chez leurs voisins de l’ouest, il n’en résultat pas moins que le pouvoir monarchique fut considérablement réduit… Jusqu’à totalement disparaître. La transition fut douce pour le peuple : il fallu près de trente ans pour que la Pologne sorcière adopte un système de ministère, comme en Angleterre. Les Taborski, voyant que leurs temps était révolu, se rendirent alors en Allemagne, à Düsseldorf, où leurs protégés et alliés s’étaient retranchés. Libres de leurs mouvements sur le sol allemand, il n’en restait pas moins qu’ils étaient extrêmement bien surveillés par la police allemande sorcière. Et ils en étaient conscients. Les Taborski se tinrent à l’écart, brisant presque l’alliance avec l’ancienne famille impériale. Les Rosenwald y virent là un abandon, mais lors de la prise de pouvoir, les Taborski étaient présent avec leurs propres forces. Des hommes et des femmes fidèles à l’ancienne famille royale, qui avaient décidés de les suivre en Allemagne. L’histoire des Taborski n’est pas sanglante. Famille royale depuis plus de cinq cent ans, ils ont su conserver le trône en se faisant apprécier de leur peuple. Seule leur alliance aux Rosenwald leur a coûté le dit trône. Mais les Taborski ne veulent plus régner, ils aiment tirer les ficelles dans l’ombre et user de leur influence, que ce soit sur le peuple polonais tout proche, ou leurs alliés. Les Taborski sont élevé dans le respect des ainés et de la hierarchie. Ils apprenent l’art de la manipulation, mais la cruauté n’entache pas leur réputation. Pourtant, ils savent se faire respecter. Leurs décisions sont sans appel, et la trahison leur va loin. Les Taborski sont loyaux et instruits. Ils parlent tous au minimum deux langues (l’allemand et le polonais) et vivent sur le sol allemand depuis une trentaine d’années.

Caractéristiques physiques : blonds, leurs yeux sont généralement clairs et ils sont plutôt grands.

Couleurs : bleu turquoise et argent.

Spécificité : En Pologne, les noms des femmes se terminent par a et ceux des hommes par i. Aussi les femmes de cette famille s'appellent Taborska et les hommes Taborski.


LÖWEWALD

Hear me roar ◊Les Löwewald sont la famille la plus puissante de toute l’Allemagne sorcière, en terme de richesse. Ils ont fait fortune grâce à la mer et au commerce avec les anglais, les danois, et d’autres nations. Depuis des siècles, leur richesse n’a fait que croître. Pendant la Grande Guerre, les Löwewald ont soutenu leur empereur… de loin. Il est de notoriété publique que les Löwewald et les Rosenwald ne se portent mutuellement pas dans leur coeur. Après l’extermination des Rosenwald, et l’arrivée d’un régime communiste, les Löwewald ont perdu une partie de leur richesse, concédée au peuple sorcier allemand comme cela devait être le cas. Mais les Löwewald, puissants qu’ils étaient, ne se plièrent pas si facilement au régime communiste. Ils continuèrent à vivre dans l’opulence, au sein de leur château. Plus gros employeurs du pays, les Löwewald se sont attirés la sympathie de milliers de sorciers à travers l’Allemagne sorcière. Ils ont su donner du travail à presque tout le monde, et le pays a su repartir sur de bonnes bases. Pourtant, cette famille n’a jamais voulu de ça. La démocratie est l’apanage des idiots, car seuls des idiots laisseraient tout le monde et n’importe qui prendre part aux décisions qui fondent un état. Ils considèrent que l’impérialisme est la seule voie possible, mais n’ont jamais voulu que les Rosenwald remontent sur le trône. Non, pour eux, ceux qui devraient gouverner sont… Eux-mêmes. Ils ont relancé l’économie sorcière allemande en sacrifiant une partie de leur fortune, et estiment que la couronne leur revient de droit.
Cependant, il ne faut pas croire que les Löwewald sont bons et généreux. Le moindre prêt doit être dûement mérité, et est largement réfléchi. Les contrats signés avec les Löwewald sont souvent avantageux pour eux, et non pour la partie adverse. Négociateurs de talents, il est difficile de dire non à un Löwewald. La puissance du lion a forgé leur nom, et ils ne démordent pas de leur réputation. Cependant, les Löwewald ont un certain sens de l’honneur, et surtout financiers. Les dettes sont toujours acquittées… Mais le dicton qui dit qu’un Löwewald paie toujours sa dette ne dit pas en combien de temps il le fait, et ni de quelle manière. Etre l’ami d’un Löwewald est plus que conseillé, ils ont réussi à réunir un grand nombre de partisans et ce au sein de toute la communauté sorcière allemande.
Les enfants sont élevés dans l’optique qu’ils sont les meilleurs, meilleurs même que leurs empereurs. Ils apprenent l’histoire et les langues, mais aussi l’art de la rhétorique et des affaires. La faiblesse n’est pas autorisée chez les Löwewald, chaque enfant se doit d’être un lion aux crocs acérés.

Caractéristiques physiques : châtains clairs ou foncé, ils ont les yeux noisettes et sont de taille moyenne.

Couleurs : Rouge et or.


ABDELAZIZ

Breaker of chains ◊ Au temps où tous les sangs étaient encore pures, au temps où même les sorciers croyaient en des dieux, au temps où les pharaons sorciers règnaient sur l’Empire Egyptien, vivait une famille d’esclaves. Travaillant durs pour servir leurs pharaons, mais le vent de la révolte soufflait plus fort pour chaque génération. D’esclaves, les Abdelaziz gagnèrent leur nom en brisant leurs chaines, et en entrainant avec eux une grosse partie du peuple esclave. Maîtres de cette révolte, ils conduisirent les leurs à la victoire et s’enfuirent vers d’autres terres. Les terres de l’actuelle Algérie les accueillirent. L’empire égyptien magique s’étendait moins loins que celui des moldus, et les Abdelaziz débutèrent une nouvelle ère sur leurs terres. Chaque génération s’enrichit un peu plus, chaque génération était rejointe par des partisans de leurs idées de monde libre. Un nouveau peuple volontaire et loyal se forma autour d’eux, et leurs batirent un palais digne de leur statut. Vu comme des dieux par les esclaves qu’ils avaient affranchi, les Abdelaziz furent hissés au rang de monarques, bien qu’ils le refusèrent longtemps… Avant de l’embrasser complètement. Mais les Abdelaziz ne tombèrent jamais dans l’idée d’un pouvoir aveugle et tyrannique, se rappellant trop bien de leur histoire et de leur nom (qui signifie serviteur du puissant). Ils consistuèrent un conseil, ou siègerent les grands noms de leur révolte égyptienne. Cinq familles, pour régner sur un peuple qui les avait choisi. Ce système politique était totalement innovant, et dura sur des siècles. Les Abdelaziz s’enrichissaient de plus en plus, devenant bientôt la famille la plus riches de tout le continent africain. Et puis, les grandes nations européennes vinrent les envahir. Le peuple, libre, ne résista pas aux attaques combinées des français et des anglais. L’Algérie fut colonisée par une coalition franco-anglaise, et les Abdelaziz furent forcé de fuir pour leur propre survie. Ils se rendirent sur le territoire Allemand, alors dirigé par les Rosenwald, et y trouvèrent un refuge pour quelques années, avant de revenir sur leur continent natal. Les Abdelaziz sont l’une des familles qui a le plus bougé. Ils ont vécu au Maroc, puis sont revenus en Egypte mais n’y sont pas resté plus d’une vingtaine d’année. Ils sont parti au Moyen Orient, on vu des conquêtes, puis son retourné en Algérie. Ils avaient brisés leurs châines une fois, et après pres de cent ans d’absence sur leurs terres, ils décidèrent qu’il était grand temps de changer les choses. Les Abdelaziz formèrent une armée de fidèles qui ne les avait pas oublié, et ils repoussèrent l’envahisseur trop sûr de lui, trop persuadé que le peuple algérien n’allait pas bouger. Le palais fut reconquis, mais l’époque n’était plus à un pouvoir royal, et les Abdelaziz refusèrent la couronne. Persuadés que la couronne était une autre sorte de chaînes autour de leurs poignets, ils instaurèrent à la place un nouveau système de conseil de sorciers, où ils ne siégèrent pas. Avides de connaître le monde, fort d’un métissage avec l’Allemagne quelques cent années auparavant, les Abdelaziz retournèrent dans ce pays au bout de quelques années. Les mouvements de populations débutaient tout juste quand ils arrivèrent, à la fin des années 90. La révolte coule dans leur sang, le besoin de liberté aussi, et ils virent dans le contexte politique allemand un véritable challenge, où ils s’engouffrèrent sans hésitation.
Les Abdelaziz sont globalement contre le pouvoir monarchique, ils sont pour la démocratie et ne s’imaginaient pas que les Rosenwald reviendraient sur le trône de l’Empire Allemand. Désormais, ils sont dans le camp de ceux qui veulent les destituer. Les Rosenwald sont cruels, et les Abdelaziz le savent très bien, puisqu’ils ont fait les frais de familles royales similaires lors de l’époque de la colonisation. Les enfants de cette famille apprennent à vivre dans la tolérance. Malgré ça, les mariages avec des sangs impurs sont totalement interdits, ils estiment toujours que la nature de leur sang les rends plus aptes à la pratique de la magie, et ne veulent pas voir cette capacité réduite par un quelconque métissage. Ils sont fiers de leurs origines, et choisissent leurs alliances avec le plus grand soin. La grandeur est une qualité, bien qu’ils ne soient plus rois et reines, ils se doivent d’être supérieurs. Plus charismatiques, plus cultivés, meilleurs mais tolérants des inférieurs. Ils préfèrent l’intelligence et les capacités magiques plus que le nom. Leur amitié est précieuse, mais difficile à obtenir. Ils sont méfiants et si ont les trahit, ils n’hésiteront pas à se venger. Ils peuvent se montrer cruels envers leurs ennemis, et ne font de différence entre les femmes et les hommes depuis bien plus longtemps que le reste du peuple allemand. Les femmes sont considérées comme plus fortes que les hommes, au sein de cette famille, puisque c’est une femme qui enfante et apporte la vie.

Caractéristiques physiques : peau mâte, cheveux foncés et yeux foncés : type nord africain.

Couleurs : Bronze et violet profond.


DULAC

growing strong ◊ Les Dulac ont toujours ouvertement considéré la monarchie comme le régime politique le plus légitime à adopter. S'ils ont longtemps été du coté des souverains français, ils n'ont cependant jamais fait preuve d'une quelconque haine envers les non-royaux voire, les non-purs (en France, la société sorcière a longtemps été gouvernée par des monarques de sangs-purs). Très ouverts, les Dulac ne représentent pas une famille extrémiste que ce soit sur la question de la politique ou sur la question du sang. S'ils ont longtemps soutenu la monarchie, ils n'ont jamais nié leur aversion des régimes autoritaires et absolutistes. En revanche, ils pensent comme beaucoup que le pouvoir ne peut appartenir à un peuple trop peu lettré, éduqué, voire informé pour diriger. Ayant été élevés dans la pure tradition des familles pures françaises, les Dulac se considèrent bien entendus comme supérieurs aux sorciers de sang mêlé/né-moldus, ils n'ont cependant jamais considéré ceux-ci comme des bêtes, des monstres, de simples moldus dénués de toutes capacités magiques. Les Dulac ont quitté la France alors que celle-ci sombrait dans la Révolution Sorcière de 1824. Les monarques furent tués en masse et la République fut instaurée. Une République peu voire pas autoritaire qui rétablit très rapidement la paix dans le pays. Mais, les Dulac n'avaient plus leur place en France. Ils soutenaient une monarchie qui n'était plus et  s'opposaient au régime alors en place. Aucun camp ne leur correspondait désormais plus car oui, les idées révolutionnaires les avaient aussi inspirés. Ils n'était ni assez républicains, ni assez monarchistes. On les pria donc rapidement de quitter le territoire français. Les Dulac vécurent en Angleterre durant neuf ans avant de quitter le pays qui ne leur plaisait finalement pas du tout. Des bruits couraient à travers l'Europe, ils entendirent ainsi qu'en Russie, la cour était constituée d'une petite élite de familles françaises très appréciées. Les Dulac avaient toujours rêvé de découvrir la Russie, ils se mirent ainsi en route. Les Dulac ne parvinrent cependant jamais en Russie. Ils arrivèrent en Allemagne en 1917 et très vite, la révolte éclata contre la famille Rosenwald à la  tête de l'Empire. Les français tentèrent alors de rejoindre les frontières mais, ils arrivèrent trop tard. Des sortilèges anti-transplanage les empêchant en effet de quitter le pays, ils ne pouvaient pas révéler qui ils étaient et passer les postes de contrôle de la police allemande. Les Dulac furent dès lors forcés à demeurer en Allemagne, pour une durée indéterminée. Ils ne prirent pas part aux conflits et firent relativement profil bas. On ne les entendit pas, des années durant puis un jour, la colère monta de nouveau en Allemagne. La famille Dulac, principalement matriarcale et donc constituée surtout de femmes vit dans la montée du mouvement féministe un moyen de retrouver sa gloire d'antan. Bien sur on ne parle pas ici de retrouver le pouvoir sur un territoire ou sur un peuple, les Dulac voulaient cependant retrouver leur rang privilégié de sang-pur. La présence d'Helmina Rosenwald à la tête du mouvement ne fit qu'amplifier ce sentiment de renouveau éprouvé par les Dulac. Ainsi, les françaises luttèrent pour les droits des femmes, aux cotés de la présente impératrice, qui n'a pas oublié le support des Dulac dans sa lutte pour retrouver la couronne et le trône. Les Dulac ne prennent pas énormément part aux affaires de l'état, comme ils l'ont toujours fait. Ils se contentent de glisser des idées à l'impératrice qui semble très souvent en tenir compte. Les membres de cette famille accordent un intérêt particulier à l'art et la culture. La plupart d'entre eux parlent couramment de nombreuses langues. Les Dulac sont également connus pour leurs « excentricités » vestimentaires, leurs costumes sont en effet souvent considérés comme d'un autre age. L'apparence des Dulac est assez particulière  : ceux-ci sont en effet, relativement mince, voire très maigres. Ils sont très grands et leurs chevelures sont souvent d'un gris argenté presque blanc. Cette couleur se perd évidemment avec les mariages, rendant leur cheveux d'un blond très clair. Ils ont des yeux en revanche relativement sombres qui contrastent étrangement avec leur peau blafarde, laiteuse, presque translucide. Les liens familiaux sont très importants chez les Dulac, comme le rapport à l'héritage, l’histoire. Les français rayonnent d'une étonnante aura, la plupart des membres sont également dotés d'une très forte honnêteté.

Caractéristiques physiques : très blonds, voir des couleurs plus claires encore, et des yeux en revanche très noirs. Ils sont aussi grands et fins, avec la peau très pâle.

Couleurs : bois et or.


La première annexe a avoir été dévoilée est l'annexe sur l'école : Goldadler !

GOLDADLER
DURCH DAS BLUT UNSERER FEINDE
Nichée aux pieds du plus haut sommet germanique, le mont Zugspitze en Bavière, l'école de sorcellerie Goldadler est une académie secrète et très bien gardée qui est source de nombreuses rumeurs partout en Europe. Fondée il y a moins de deux cent ans par la volonté du souverain d'époque, Gregor Rosenwald sous l'impulsion de Sigmund Eisenberg, célèbre mage de sang-mêlé d'époque qui était désireux de bâtir une école afin de rivaliser avec les trois établissements scolaires européens, Hogwarts, Beauxbâtons et Durmstrang. Gregor n'a que la vingtaine quand Eisenberg, à peine plus âgé que son souverain, lui conseille de se lancer dans la construction de cette école. Les travaux ne commencent cependant que dix-huit années plus tard, après l'ascension de Beauxbâtons suite à sa victoire au Tournoi des Trois Sorciers. Désireux d'avoir sa propre académie et de vouloir rivaliser avec la France, école la plus proche géographiquement, Gregor lance la construction en 1804 avec les conseils de Eisenberg. Ces-derniers se terminent en 1835 et l'académie ouvre l'année suivante avec Sigmund Eisenberg comme premier directeur. Rendue incartable par celui-ci, elle n'est accessible qu'en traversant un chemin dans le coeur de la montagne. L'académie est d'ailleurs en partie enfouie dans la montagne et accueille en 1835, uniquement l'élite sorcière, à savoir, les sorciers de sang-pur.

Dès son ouverture, Eisenberg offre à l'académie, une décoration dans le style baroque et sépare les élèves dans quatre pavillons représentant chacun un élément. L'académie, sur cinq étages, fait d'avantage office d'académie militaire que d'établissement scolaire. En effet, Gregor Rosenwald souhaite faire des élèves, des futurs soldats à la gloire de son empire et qui peuvent rivaliser sans problème avec les sorciers des autres établissements. Ainsi, l'enseignement aux arts occultes est intégré au programme, ainsi que les duels à la baguette et un programme physique pour préparer le corps comme l'esprit. C'est à l'âge de neuf ans que les futurs sorciers peuvent intégrer l'école, moyenne des frais d'inscription assez élevés. Dès leur arrivée, les jeunes sorciers sont séparés en deux groupes, les garçons d'un côté et de l'autre, les filles. L'académie n'est pas mixte et l'enseignement se fait séparément. Chaque élève, garçon comme fille, passe une épreuve que l'on considère comme un rite d'initiation. Cette épreuve est divisée en deux, d'un côté, une épreuve physique et de l'autre, une épreuve mentale. L'épreuve physique consiste à réaliser le plus rapidement possible un parcours semé d'obstacles dans les cavernes de la montagne. L'épreuve mentale consiste, quant à elle, à résoudre plusieurs énigmes auprès d'un Sphinx. A la suite de ce rite qui dure la nuit suivant l'arrivée des élèves, chacun est répartie dans un des quatre pavillons.

Au départ, il y avait quatre pavillons. Le pavillon Feuer (feu) qui était le pavillon le mieux considéré de tous, le plus élitiste et favorisé également. Les élèves de ce pavillon abordaient un uniforme aux différentes teintes rouges uniquement. Ce pavillon rassemblait les enfants Rosenwald, mais également les plus proches sorciers de la famille impériale. C'était une caste privilégier et qui faisait grincer les dents des autres pavillons. Néanmoins, suite à la grande révolte de 1910 et la chute des Rosenwald, le pavillon Feuer fut définitivement fermé et n'existe plus actuellement. L'un des projets de Helmina Rosenwald est de l'ouvrir à nouveau.
Les trois autres pavillons existent toujours et sont représentés de façon équitable entre les élèves. Il y a tout d'abord le pavillon Luft (air) aux uniformes d'argent et de noir onyx. Il rassemble tous les élèves jugés comme créatifs, vifs d'esprit et ambitieux, désireux d'inventer de nouveaux sorts et ayant une grande soif de connaissance. Le pavillon Wasser (eau) quant à lui, accueille tous les élèves ayant un uniforme bleu abyssal et or qui sont ingénieux et malins, souhaitant se hisser dans les plus hautes sphères de la société et qui aiment travailler sans cesse avec un sens important du détail. Enfin, le pavillon Erde (terre) aux couleurs teintées de bronze et d'un vert émeraude, regroupe les élèves au coeur noble, hardis et téméraires, ne reculant pas devant le danger et préférant protéger les autres qu'eux-même, duellistes émérites, ils sont pragmatiques et loyaux.

Ce n'est qu'après la fin de la grande guerre en 1919 que l'académie s'ouvre aux sang-mêlés et que les frais d'inscription baissent, suite à la fermeture du pavillon Feuer. Les classes restent malgré tout non mixte et les garçons comme les filles, ne se fréquentent qu'en dehors des heures de cours. Après la guerre, la directrice d'époque, Vera Freidrich souhaite d'avantage faire une école qu'une académie militaire. Elle intègre au programme, plus de pratique que de théorie et néglige l'entraînement physique quotidien auquel les anciens élèves étaient soumis obligatoirement chaque matin. En revanche, le rite de passage reste toujours obligatoire pour intégrer son pavillon.

Depuis 1920, les élèves peuvent donc intégrer un des trois pavillons et suivre un cursus scolaire en trois cycles et plus récemment, les nés-moldus peuvent rejoindre l'établissement. Le premier cycle est celui de la découverture. L'école est accessible une fois que le sorcier a neuf ans. Il est envoyé dans son pavillon et va suivre durant trois années, différents courts avec des cours obligatoires et des options. Le second cycle est celui de la spécialisation et il dure trois ans également. Le sorcier doit, à la fin de sa troisième année, choisir les matières qu'il souhaite conserver pour les trois années à venir, le tout en fonction de ses résultats. Durant trois ans, il va se spécialiser dans ces matières. Enfin, le dernier cycle est celui de la vocation et il dure uniquement deux ans. Ce cycle est le plus important car il permet à l'élève de choisir sa future profession et de choisir son avenir en fonction des matières qu'il a conservé. Le sorcier doit travailler les matières en rapport avec sa vocation et préparer les concours et examens d'entrée pour faire ce qu'il veut. Un élève entre à l'école à l'âge de neuf ans et en ressort à seize ans. Redoubler y est impossible, l'école a une réputation à tenir et préfère renvoyer un cancre plutôt que de le conserver.

informations à savoir :— le directeur est (pas encore dévoilé).
— l'école est accessible à l'âge de neuf ans, uniquement aux sang-purs et aux sang-mêlés ainsi qu'aux nés-moldus.
— trois des quatre pavillons sont disponibles aux élèves.
— les classes ne sont pas mixtes, les élèves se retrouvent tous en dehors des salles de classe.
— une partie de l'école est enfouie dans la montagne, l'école est haute de cinq étages.
— le pavillon luft se trouve au sommet de l'unique tour.
— le pavillon wasser se trouve dans l'aile sud, près des cuisines.
— le pavillon erde se trouve dans la partie enfouie sous la montagne, dans les salles troglodytes.
— le château cache quelques esprits frappeurs et de nombreux fantômes.
— l'école est interdite aux hybrides et renvoie les cancres, le redoublement est prohibé.
— les élèves peuvent participer à quelques activités extrascolaires comme le Quidditch, la chasse aux nuisibles et créatures indésirables, le club de Bavboules.
— le port de l'uniforme est obligatoire, les élèves peuvent amener avec eux un animal de compagnie, à choisir entre une chouette/un hibou, un chat, une chauve-souris ou un furet.

liste des matières enseignées : toutes les matières sont accessibles dès la première année et chaque élève doit choisir ses matières et les essayer durant les trois premières années du premier cycle.
— la métamorphose.
— l'histoire de la magie en Europe.
— les potions.
— les sortilèges et les enchantements.
— l'alchimie.
— l'approche et l'initiation aux arts occultes.
— l'herbologie.
— le vol sur balais. (option)
— la divination. (option)
— l'astronomie. (option)
— les duels.
— le spiritisme. (option)
— la médicomagie.
— le domptage des créatures magiques.


les moeurs
les codes qui régissent le monde

La famille
L'importance du clan pour l'individu
La société sorcière, et particulièrement les hautes sphères, agissent en véritable clan dans lequel chaque individu est une pièce pour la politique de gloire familiale. L'importance de tout à chacun, c'est d'agir pour le compte de son nom. Bien sûr, cette abnégation pour les siens est interprété de différente manière suivant la famille à laquelle on appartient, plus forte chez certains que d'autres. Certaines familles sont connues pour avoir des membres quasiment disparu derrière le nom qu'ils portent, ne se souciant que de la renommée et de la solidité de leurs rangs. D'autres en revanche comptent des ambitieux capables de tout pour surpasser leurs ancêtres et pour être au-dessus des leurs. Mais à ceux-là est vite rappelé qu'ils ne sont rien sans l'héritage de leur clan : un nom qui résonne dans l'histoire, des fonds amassés depuis parfois plusieurs siècles, mais aussi et surtout tous les soutiens que peuvent lui apporter chacun des membres qui les entoure. Car ces soutiens peuvent se révéler précieux : une aide matérielle, un souci avec la justice qui se règle assez bien, des médicaments de pointe acquis avant leur sortie sur le marché, des œuvres artistiques qui ne passent pas par la case musée... De services et services, la prospérité d'une famille se jauge par la capacité qu'on ses membres d'agir ensemble, selon une politique de grandeur définie par une tête intelligente. La famille peut se révéler très utile pour l'individu qui sait placer ses pions là où il en a besoin.

Respecter la hiérarchie familiale
Parce qu'il est essentiel de pouvoir s'appuyer sur sa famille, il est essentiel aussi que celle-ci soit régie par une organisation stricte. Ainsi, le poids de la famille se sent également par une hiérarchie qu'il est indispensable de respecter. Dans cette société encore corsetée d'héritages anciens, chaque individu doit respecter les personnes qui l'ont mis au monde, élevé, et qui lui ont permis d'être ce qu'il est devenu. C'est avec l'héritage des anciens que chaque personne a été pétrie, et c'est dans leur culture qu'il baigne. Il est impensable, plus encore pour les hautes sphères, qu'un enfant ne voue aucun respect à ses parents et ses ancêtres. Chaque génération doit venir en aide aux générations supérieures, et doit leur obéir. Inversement, il est d'usage que les anciennes générations participent à l'éducation des jeunes et soient leur soutien financier pour leurs projets. Dans cette hiérarchie, l'aîné d'une génération, en particulier l'aîné de la branche supérieure, a une place particulière et fait le relais entre ses parents et ses frères et sœurs. Il est très souvent l'élu, la promesse d'avenir de la famille, et porte sur ses épaules un poids bien plus important que ses comparses.

Se conduire à l'extérieur
L'étiquette, un code
Plus on approche des hautes sphères et plus on observe un code muet que chaque sorcier se doit de respecter. L'étiquette est un véritable langage, et celui qui ne le respecte pas et tout de suite déconsidéré. Ainsi, chaque geste peut avoir un importance significative. Inviter un sorcier à sa table et le placer proche de soi est un geste fort qui signifie la montée en grâce de l'individu. Au contraire, le reléguer au fond de la table peut faire transparaître un déclassement. Il est important de se tenir au courant des alliances entre les familles et de leurs inimitiés. Il est par exemple possible d'inviter deux familles qui se détestent, mais il faut alors tout mettre en oeuvre pour qu'elles se croisent le moins possible. D'ailleurs lors des mariages, dans les familles pures, il est d'ailleurs très mal vu de ne pas inviter tous les sangs purs et cela peut être très mal perçu. Dans cette société sorcière où tout a évolué moins vite que chez les moldus, certains sports, certains gestes, certaines pratiques courantes aux XIXe siècle continuent d'être observés même si aujourd'hui ils paraissent désuets. La révérence des femmes et le salut des hommes sont souvent la marque de reconnaissance entre les individus d'une certaine caste - et ceux qui souhaiteraient y appartenir. Des sports aussi, comme l'équitation ou l'escrime, sont assez répandus. Certains salons de discussions sont encore unisexes, même si la mixité est une idée qui commence à faire son chemin.

Purs, impurs et mêlés : l'importance du sang dans la société sorcière
La société sorcière est organisée autour de la pureté du sang. Les fonctions principales sont accaparées par les sang-purs et par leurs vassaux. Reposant sur un principe inégalitaire, cette société est en évolution mais certains héritages restent encore lourds. Les sangs purs sont avantagés dans certaines professions, notamment la justice ou bien entendu la politique. Ils sont considérés par la plupart comme plus dignes de remettre sur pied le pays après la décadence communiste, en particulier ceux qui ont vécu la surveillance et la traque de la République Allemande. Les impurs au contraire subissent de plus en plus de discriminations à mesure que le Second Empire s'installe... Les mêlés quant à eux veulent pour la plupart accéder au même rang que les purs, soit en les évinçant, soit en intégrant leurs rangs. Certains ont une politique de purification depuis quelques décennies, mais les sangs purs ne sont pas dupes : elles leurs ferment les portes de leur sphère en ne leur donnant pas le statut de famille pure, pourtant reconnue de tous.

La libéralisation des années 2000
Des coutumes qui changent et se perdent
L'esprit révolutionnaire du début du siècle a soufflé sur d'ancestrales coutumes gardées par les sorciers de génération en génération. L'exemple des vêtements est le plus visible : jusqu'à il y a peu, beaucoup de sorciers s'habillaient en robes et capes mais peu à peu, l'usage se perd, car l'influence du monde moldu grandit peu à peu sur celui des sorciers... D'où une réaction très forte de la part des familles sangs-purs, dont les membres continuent de porter l'habit traditionnel du sorcier. La commodité n'est pas un argument valable pour eux : ils se doivent de garder leur identité avant tout. Ces familles constituent le dernier bastion de repli de ces coutumes, de cette étiquette évoquée plus haut, des codes du monde sorcier qui tendent à disparaître petit à petit, grignotés par la modernité qui progresse...

La sexualité, une ouverture silencieuse
Ce même vent de liberté a soufflé sur la sexualité des sorciers. Très réglementée par le mariage, celle-ci l'est encore évidemment. Mais quelques petits points sont tolérés officieusement. Il est par exemple que le mariage soit consommé avant la cérémonie, car les sorciers doivent attendre parfois jusqu'à leur vingt-cinquième année pour se marier et c'est plutôt long... La contraception commence même à être répandue dans le monde sorcier alors qu'auparavant, elle était tabou. Même si personne n'en parle, il est de plus en plus courant de l'utiliser pour de petits moments d'insouciance. Tout plutôt que des enfants hors-mariages, la hantise des nobles familles qui ne veulent pas salir leur sang ! Même si le sexe se libère de plus en plus, l'important est de ne pas trop en parler pour du moins garder les apparences. Par contre, il existe des bastions qui ont du mal à évoluer : l'homosexualité par exemple reste quelque chose d'interdit. Elle est tabou dans beaucoup de bouches, et il n'est pas rare qu'un individu enclin à ces penchants, si cela vient à se savoir, perde peu à peu tout ses avantages en société. Société sorcière qui n'est pas encore prête à le toléré et qui le rejettera.

La place des femmes
La place des femmes connaît depuis le début du siècle une revalorisation. La figure de proue du mouvement féministe n'est autre que l'impératrice Helmina Rosenwald, et elle promeut depuis ses plus jeunes années une nouvelle pensée de la femme. Son but : que la femme pèse autant que l'homme dans le monde sorcier, et politique en particulier. Elle est le parfait exemple de la femme qui a réussi à devenir maîtresse de son destin : après tout, ne vient-elle pas de monter sur le trône ? Elle a également oeuvré pour qu'en 2007 passe la loi sur l'égalité entre les hommes et les femmes. Le pendant sombre de cette loi est qu'aucune sentence n'est prévue pour ceux qui ne la respectent pas. Alors si dans les textes, la femme a le droit à la même éducation et à la même place que l'homme dans la société sorcière, la pratique n'est pas tout à fait la même chose. Elle est d'ailleurs loin de l'être, et le combat des féministes n'en est que plus acharné encore. Dans les faits, les fils sont plus favorisés que les filles car toujours considérés comme ceux qui portent le nom et qui vont faire la gloire de la famille. Ainsi, ils reçoivent donc une éducation tournée vers la politique et le monde extérieur en règle général, alors que beaucoup de jeunes filles sont encore cantonnées à une éducation beaucoup plus domestique. Il existe évidemment des exceptions, et des femmes commencent à pénétrer dans la sphère publique qui leur était jusque là interdite. Des femmes politiques comme Helmina bien sûr, mais également dans la justice, le journalisme, les sciences, les femmes se font leur place dans ce monde d'hommes et comptent bien laisser, elles aussi, leur marque.
La liste des prévenus est ouverte, n'hésitez pas à demander à en faire partie !

Tchiva
Citizens
scamanders
Appletini
mistaken.
Sparkling
VOYOU.
antigone.
a girl has no name
gryffindor
Weakness
Sparks
SPLEEN
.crumble
Moonshoes
purple rain
Miistygrii
Aggie
BΔRJΔVEL
blue bird.
Volantis
flyingsquirrel.